Le Togo prévoit d’installer un laboratoire de contrôle qualité de référence pour la certification des produits agricoles, ainsi que l’a révélé Germain Mèba, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT).
Le président de la chambre et la ministre du commerce et de la promotion du secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki, ont à ce titre, effectué un déplacement en Turquie, afin de solliciter l’expertise de ce pays dans le domaine.
Selon les responsables, l’objectif est de rendre compétitif le label « Made in Togo » sur la scène régionale, continentale et internationale. L’infrastructure sera implantée à Lomé et les démarches relatives à son installation sont en cours.
Le gouvernement mise sur un essor de l’agriculture pour booster la croissance économique du pays. Le secteur contribue en effet à 40% du PIB. La mise en place de projets innovants comme le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (Mifa), lancé par le Chef de l’Etat, ou la constitution des agropoles, en droite ligne avec l’axe 2 du Plan national de développement, confirment cette dynamique.
Les réformes incitatives entreprises par le gouvernement afin d’améliorer le climat des affaires au Togo ont favorisé la création en Octobre 2018, de 1281 entreprises.
Cette hausse de 65,7% par rapport au mois de septembre est le reflet de la politique menée par le gouvernement et coordonnée par la Cellule Climat des Affaires.
Parmi les principales mesures, on reteindra les facilités offertes au secteur privé, afin d’en faire un acteur incontournable de la dynamique économique, mais aussi celles destinées aux jeunes et aux femmes.
L’augmentation du taux de création d’entreprises au cours du mois dernier s’explique également par le dynamisme entrepreneurial qui est suscité.
Ceci vient confirmer les bonnes performances réalisées et dévoilées dans le récent rapport du Doing Business 2019, qui voit le Togo faire un bond de 19 places, se classant comme 1er pays réformateur de la zone Uemoa et 2ème en Afrique.
Au Niger, les autorités espèrent lancer officiellement la plateforme nationale de télévision numérique terrestre, le 18 décembre prochain. C’est ce qu’a expliqué Abdoulaye Coulibaly, le président du comité technique national pour le numérique (CTN).
Il espère que le « lancement officiel interviendra avec une distribution gratuite de décodeurs à Zinder, à l’occasion de la fête tournante du 18 décembre ».
Il faut savoir que les autorités font des tests, depuis plusieurs semaines déjà, à Niamey qui a servi de terrain de formation aux équipes techniques qui maitrisent déjà le matériel de diffusion.
En fait, « tous les téléspectateurs de Niamey disposant de téléviseurs dotés de décodeurs intégrés peuvent recevoir le bouquet TNT Niger », assure Abdoulaye Coulibaly.
Vu l’état d’avancement des travaux, le Niger pourrait bien tenir ses délais et entrer dans le cercle très réduit des pays africains ayant réellement migré vers la télévision numérique.
Servan Ahougnon
Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, Thierry Tanoh (photo), a annoncé que le gouvernement prévoit (d’ici à fin 2018) l’électrification de 5000 localités de Côte d’Ivoire, à travers le programme national d’électrification rurale (PRONER).
Selon Thierry Tanoh, le président de la République, Alassane Ouattara, a promis l’électrification des villages de plus de 500 habitants en 2020. Il précise, qu’en fin 2017, ils étaient à 4 600 localités électrifiées sur 8 000, donc plus de la moitié du projet. De ce fait, il estime que jusqu’à la fin de cette année 2018, ils peuvent dépasser les 5 000 localités.
Alors, ajoute-t-il, « nous devrions être, en 2020, dans les délais impartis par le président de la République ».
Néanmoins, le ministre ivoirien du Pétrole explique que malgré la bonne progression du projet d’électrification, il existe toujours des difficultés liées aux ressources allouées, tout en indiquant que ces difficultés pourraient être surmontées en mobilisant davantage de ressources pour accélérer la mise en œuvre de ce programme et l’étendre ensuite aux campements.
Pour rappel, adopté en Conseil des ministres, le 2 juillet 2013 à Korhogo, l’objectif du programme national d’électrification rurale, d’un coût global d’environ 600 milliards FCFA (1,4 milliard $), vise à corriger les disparités constatées sur le taux de couverture dans les régions en Côte d’Ivoire.
Flore Kacou
Le Conseil ivoirien du coton et de l’anacarde (CCA) a signé avec le groupe chinois CGCOC, le samedi dernier, une entente portant sur l’exportation directe vers l’Empire du Milieu, de 100 000 tonnes de noix de cajou durant la campagne 2018/2019.
Cet accord a été paraphé en présence de Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME. Elle comprend en outre, des dispositions relatives à la fourniture de fertilisants et d’engrais aux producteurs de coton et d’anacarde et sur l’appui financier à l’acquisition des équipements de transformation.
La Côte d’Ivoire compte produire 750 000 tonnes de noix de cajou au terme de la campagne 2018/2019 contre 711 236 tonnes en 2017/2018.
La campagne 2018/2019 s’est ouverte en février dernier sur la base d’un prix minimum d’achat au planteur de 500 Fcfa/kg.
Espoir Olodo
Le Banque mondiale a indiqué dans un communiqué qu’elle octroierait un financement de 35 millions $ au Ghana, pour soutenir les réformes visant à améliorer l’efficacité et la responsabilisation dans la prestation des services publics.
Selon l’institution, le financement qui devrait être accordé à titre de crédit via l’Association internationale de développement (IDA), devrait viser 16 ministères, départements, et agences sélectionnés dans le cadre du programme de réformes.
Ce dernier vise à améliorer la performance de ces institutions gouvernementales, dans la fourniture de cinq services publics essentiels. Il s’agit de la délivrance de passeports, la délivrance de permis de conduire et l’immatriculation des véhicules, la délivrance de permis environnementaux pour les particuliers et les micro, petites et moyennes entreprises, l’enregistrement des naissances et des décès, et la délivrance du permis de séjour.
A cet effet, un accent particulier sera mis sur le suivi et l’évaluation des entités impliquées dans le projet, et sur l’utilisation de la technologie dans la fourniture des services de qualité.
« En donnant la priorité aux citoyens et en tirant parti de la technologie dans la prestation des services, le projet améliorera l'accès, accélérera la prestation des services et réduira la corruption.», a à cet effet déclaré Henry Kerali (photo), directeur de la Banque mondiale pour le Ghana.
Moutiou Adjibi Nourou
Un séminaire régional de lutte contre la fraude douanière s’est ouvert ce lundi 05 novembre 2018 à Lomé. Organisé par le Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC), l’atelier se tient du 05 au 09 novembre 2018 autour du thème : « Lutter avec efficacité contre la fraude à la valeur en douane ».
Il devrait permettre aux cadres d’administrations douanières issues de 10 pays, d’échanger et de se concerter sur les étapes nécessaires à la mise en place ou au renforcement d’un dispositif permettant de mieux maîtriser la fonction d’évaluation en douane.
Le directeur de cabinet du ministère de l’économie et des finances, Kossi Tofio, représentant le ministre, a ouvert les travaux de cette rencontre en présence du commissaire général des douanes, Kodzo Adedze.
« Dans un environnement international en perpétuelle mutation, les Administrations douanières, doivent faire face à une double problématique : s’adapter aux procédures de facilitation et de simplification du dédouanement tout en veillant à augmenter et à sécuriser les recettes douanières indispensables aux budgets des États », a indiqué le représentant du ministre.
Selon le compte Twitter de l’Ambassade des USA au Togo, l’Ambassadeur Tibor Nagy, Secrétaire d’Etat Adjoint des États-Unis pour l’Afrique, a présidé ce 02 novembre 2018 à Lomé, une réunion des ambassadeurs des Etats-Unis de 16 pays de la sous-région ouest-africaine. Après avoir foulé le sol togolais ce jeudi, 1er novembre 2018.
Cette tournée qui a mené le « Monsieur Afrique » de l’administration Trump, plus précisément du département d’Etat US, dans la capitale togolaise, était annoncée depuis quelques jours.
Après le Togo, le diplomate devrait se rendre en Guinée où sont prévues des réunions bilatérales avec les membres du gouvernement, et où il animera une table ronde commerciale. Il est annoncé également une rencontre entre lui et les anciens participants à l’Initiative des jeunes leaders africains (Yali).
Nommé par Donald Trump en remplacement de Donald Yamamoto, en mai dernier, Tibor Nagy est un grand connaisseur de l’Afrique. Précédemment à cette nomination, il a occupé la fonction d’ambassadeur des Etats-Unis en Ethiopie et en Guinée, et plusieurs fonctions diplomatiques dans différents pays africains, dont le Togo.
Au cours d’un décryptage de la situation économique du Togo, la mission du FMI qui a séjourné au Togo du 18 au 31 octobre 2018, estime que le niveau d’endettement du Togo devrait passer sous la barre de 70%, en ligne avec les critères de convergence macroéconomique de l’UEMOA.
Dans la même lignée, le déficit budgétaire devrait être inférieur à 3% du PIB. « Nous pensons que pour 2019, le budget du Togo doit pouvoir arriver à se conformer aux critères de convergence macroéconomique de l’UEMOA, c'est-à-dire avoir déficit budgétaire inférieur à 3% du PIB et également avoir un niveau de dette qui sera inférieur à 70% du PIB », a déclaré le chef de mission.
Mais cet objectif, à l’analyse, fort ambitieux compte tenu du ratio Dette publique / PIB qui reste encore élevé malgré la réduction de son niveau ces dernières années, ne pourra être atteint que si le pays maintient le cap des réformes en cours et de celles qui devraient être convenues pour être mises en œuvre sur les six prochains mois, précise la mission.
A titre de rappel, selon la mission, « les réformes structurelles avancent comme prévu. Ainsi par exemple, les réformes de l’OTR qui consistent à améliorer la mobilisation des recettes et également les réformes pour le renforcement du compte unique du trésor (ramener au niveau du trésor tous les comptes qui sont au niveau des banques commerciales). Ces réformes devraient permettre d’avoir une meilleure gestion de la trésorerie et diminuer le taux des emprunts. Et à ce niveau également, tout va dans la bonne direction ».
S’agissant de la gestion des investissements publics, la mission conclut que « des réformes sont en train d’être mises en œuvre pour faire en sorte que dans le budget 2019, les projets soient sélectionnés sur la base des critères qui, par exemple, nécessitent que ce soient uniquement les projets en cours ou les nouveaux projets qui y soient insérés, et que seulement les budgets des projets qui ont fait l’objet d’études de faisabilité soient également insérés dans le budget 2019 ».
A l’échéance 2021, porté par les réformes, le pays ambitionne de contenir l’évolution de son taux d’endettement projeté à 52,8%.
Le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou, a procédé le 31 octobre dernier à Lomé, au lancement des activités de la Financière Africaine de Micro-projets (FINAM).
La nouvelle institution financière, présente depuis 1983 au Gabon, s’implante officiellement au Togo, où elle avait reçu en 2015, l’agrément du ministère de l’économie et des finances.
Outre les services de tontines classiques qu’elle fournit, la microfinance qui s’érige également en structure de proximité, prévoit d’accompagner les petits commerces, les PME/PMI et les particuliers dans la réalisation de leurs projets. L’objectif étant d’impacter la réduction de la pauvreté à travers l’inclusion financière. « C’est pour nous une manière de répondre favorablement à l’appel lancé par les plus hautes autorités du pays à l’endroit de la diaspora togolaise », a déclaré Kokou Djifanou Kothor, Président du Conseil d’Administration de la structure.
Finam Gabon.
Représentant le ministre de l’économie et des finances, le ministre de la planification du développement, Kossi Assimaidou a assuré que le gouvernement « ne ménagera aucun effort pour l’encadrement et l’accompagnement nécessaire pour le développement du secteur de la microfinance qui constitue un moteur de croissance économique ».
La FINAM compte déjà 7 agences à Lomé et 1 à Notsè, toutes interconnectées et offrant des services d’opérations de dépôts et de retraits.