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Le forum de la BOAD sur « l'énergie solaire dans l'économie des pays de l'Uemoa » s'est ouvert à Lomé ce mercredi 14 novembre 2018, en présence du Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou, représentant le Chef de l'Etat, et Alassane Dramane Ouattara, Président de la Côte d'Ivoire et président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat de l'Uemoa.

Le colloque qui se déroule sur deux jours, se tient dans le cadre des activités de la célébration du jubilé de vermeil de la banque. Le choix du thème selon la Boad, se justifie par le financement de plus en plus croissant des projets d'énergies renouvelables.

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Le Président ivoirien a félicité « les femmes et les hommes qui ont fait l'histoire de cette institution » et indiqué que « depuis sa création en 1973, la Banque ouest africaine de développement a financé 1107 projets pour un montant de 4915 milliards de FCFA ».

De son côté, le président de la Boad a, dans son intervention, fait le tour des réalisations de la Banque qui finance les 8 pays de l'Uemoa. Christian Adovelande a également indiqué que la Boad souhaitait, pour les prochaines années, inscrire son action dans le domaine des énergies renouvelables.

Le forum se poursuit demain avec un discours du Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et la remise des prix d'excellence des différents concours organisés en marge de la célébration.

Lomé abrite à partir de ce mercredi 14 novembre 2018, un forum commémorant la célébration  des 45 ans de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD).

Placé sous le thème « l’énergie solaire dans l’économie des pays de l’Uemoa : état des lieux, enjeux et politiques », le forum va durer 02 jours et sera présidé par le Président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, actuel président de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa.

Les activités marquant la célébration du jubilé de vermeil de la BOAD ont commencé lundi et se poursuivront toute la semaine. Ce mardi, le Président de l’institution financière, Christian Adovelande, a procédé, en compagnie du ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, à l’inauguration de la Cité BOAD.

Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a entamé ce mardi 13 novembre 2018, une série d’ateliers de formation à l’intention des journalistes sur la justice transitionnelle et ses mécanismes.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme de réparation des victimes à caractère politique de 1958 à 2005.

L’objectif de ces sessions, est de renforcer les capacités des professionnels des médias en vue d’un accompagnement efficace de la deuxième phase du processus.

La Présidente du HCRRUN, Awa Nana Daboya, qui a ouvert les ateliers, en compagnie du ministre en charge de la communication Guy Madjé Lorenzo, a invité les journalistes à s’approprier les questions de l’édification de l’unité nationale et à collaborer franchement avec son institution. « Il est incontestable qu’une collaboration plus efficiente, basée sur le partage des connaissances et d’expériences, qu’elles soient endogènes ou exogènes, peut nous conduire à de meilleurs résultats », a-t-elle affirmé à l’endroit du 4ème pouvoir.

Les travaux se poursuivront jusqu’au 24 novembre. Un atelier similaire est également prévu à Kara, du 23 au 24 novembre.

A travers une déclaration conjointe publiée ce mardi 13 novembre 2018, les ambassades d’Allemagne, des Etats Unis, de France, ainsi que la délégation de l’Union Européenne et la coordination du système des Nations Unies au Togo, se sont déclarées « disponibles à accompagner » le Togo « pour la résolution durable de la crise ».

Le Groupe des 5 a d’abord salué « la poursuite des efforts de la Cedeao, à travers les récentes consultations entre le co-facilitateur, le président Alpha Condé et les parties togolaises ». Et de rappeler ensuite « la nécessité de préserver un climat de paix et d’éviter toute forme de violence ».

S’adressant aux différentes parties impliquées, les représentants de la communauté internationale ont encouragé le gouvernement « à poursuivre les mesures d’apaisement notamment par l’accélération des procédures judiciaires ». Ils ont également exhorté l’exécutif à explorer « les mesures de clémence additionnelles en vue de la libération des détenus ».

A la C14 (coalition d’opposition), les chancelleries ont invité les membres à « saisir l’opportunité des recommandations de la Cedeao relatives au processus électoral et à la prorogation du recensement afin de faire enrôler leurs partisans pour des élections régulières, transparentes et crédibles ».

Initialement prévue pour s’achever le 14 novembre 2018, la date de la clôture des dépôts des candidatures pour le compte des élections législatives du 20 décembre prochain a été prolongée « jusqu’au 19 novembre 2018 à minuit ».

L’annonce a été faite ce mardi 13 novembre par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), via un communiqué officiel.

Les candidats peuvent donc continuer à effectuer le dépôt des dossiers complets de candidature au siège de la commission jusqu’à la nouvelle date indiquée.

En rappel, la caution est fixée à 100 000 FCFA par candidat et à 50 000 FCFA par candidate.   

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya a procédé ce mardi 13 novembre 2018 à Baguida, en compagnie de Christian Adovelande, président de la Banque Ouest Africaine de Développement, à l’inauguration officielle de la cité du personnel de la banque, dénommée « Cité BOAD ».

L’activité intervient dans le cadre de la commémoration des 45 ans de la Banque, célébrée sous le thème « l’énergie solaire dans l’économie des pays de l’Uemoa : état des lieux, enjeux et politiques ».

L’infrastructure officiellement inaugurée comporte une cité résidentielle, un centre de loisirs ouvert au public et des aires sportives.

Dans son oral, le ministre de l’économie s’est réjoui de « l’originalité de l’architecture » du joyau, « l’une des premières cités résidentielles du genre, initiée et construite par une Organisation Internationale au Togo ».

Sani Yaya a également rappelé l’engagement du gouvernement aux côtés de l’institution financière communautaire à travers  « l’attribution d’une parcelle de 8000 m² » pour l’édification de la cité, « les diverses facilités administratives pour sa réalisation, notamment les exonérations des impôts et taxes pour les travaux de voirie et réseaux divers » autour du site.

La célébration du jubilé de vermeil de la BOAD se poursuit toute la semaine. Un forum de haut niveau s’ouvrira demain à Lomé et connaîtra la participation des chefs d’Etats des pays membres de la Banque fondée en 1973.

Une conférence nationale sur les données ouvertes (Open Data) se déroulera à Lomé le 30 novembre prochain.

Organisée, avec le concours du ministère des postes et de l’économie numérique, par l’ambassade des Etats-Unis au Togo, l’Union Européenne et la Communauté Minodoo, l’évènement vise à promouvoir le développement des solutions technologiques innovantes dans le domaine de l’ouverture publique des données.

Ce forum va permettra également de réfléchir à améliorer et à rendre plus accessibles ces données.

Le Togo s’est doté en 2016, d’une loi autorisant l’accès sans restriction à l’information et à la documentation publique, qu’elle soit physique ou en ligne.

912 femmes intervenant dans la préparation et le service de repas scolaires dans 304 écoles ont été formées autour du thème « Un écolier, un repas chaque jour » dans les préfectures d’Akébou, Mô, Kéran et Tone, du 03 au 22 septembre 2018.

La formation a été initiée dans le cadre de la mise en œuvre de la composante « Cantines scolaires » du projet « Filets sociaux et services de bases (FSB) », pilotée par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Abadeb). Elle visait notamment à renforcer, à l’issue de 31 sessions, les capacités des « mamans-cantines » dans la préparation de repas scolaires à partir de denrées locales.

Financées conjointement par le gouvernement et la Banque Mondiale, les cantines scolaires ont pour objectif d’accroître l’accès des enfants des communautés les plus pauvres à des repas scolaires réguliers, améliorant de ce fait la fréquentation et la rétention dans les écoles ciblées.

Pour le compte de l’année scolaire écoulée, la fourniture de repas scolaire a permis de servir plus de 7 millions de repas à 91 319 élèves dans les 304 établissements.

Un accord de siège en vue de l’installation du Conseil international consultatif du cajou à Abidjan (CICC) a été signé, ce lundi 12 novembre 2018, par ladite institution panafricaine et le gouvernement ivoirien. La signature a eu lieu entre le ministre Béninois de l’Industrie et du Commerce et président du CICC, Serge Ahissou, et le ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba.

Créé le 18 novembre 2016, le CICC est né du besoin de mettre en place une plateforme intergouvernementale de promotion et de développement du cajou exprimé par les participants à la première édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l'anacarde (SIETTA) à Abidjan en 2014 et de la déclaration d'Accra du 15 avril 2016.

Le CICC se compose de deux organes permanents et trois organes non permanents. Le Conseil des ministres, instance de décision et le secrétariat exécutif font office d’organes permanents. Tandis que la conférence scientifique, la commission pour la promotion et le développement du secteur privé et le collège de la production agricole font figure d’organes non permanents.

Les dix pays producteurs ayant participé à l'élaboration des textes fondateurs du CICC sont notamment : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, le Sénégal, la Tanzanie et le Togo.

Notons que la production de noix de cajou est en constante progression de 10% par an en moyenne. La moyenne africaine représente environ 60% du volume mondial et constitue plus de 90% de l'offre sur le marché international de noix brute.

La Côte d’Ivoire qui abrite désormais le siège du CICC est le premier producteur mondial de noix de cajou avec environ 711 000 tonnes en 2017, soit 22% de la production mondiale.

Le Conseil d’administration a approuvé, le 7 novembre 2018, un financement d’un montant de 76 millions $ de développement intégré et à l'adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (PIDACC).

Le programme est cofinancé avec le Fonds vert pour le climat, l'Union européenne, le Fonds pour l'environnement mondial, le Fonds d'investissement forestier et les différents gouvernements, à hauteur de 134 millions $.

Le Groupe de la BAD s'est engagé dans ce programme lors de la présentation du Plan d'investissement pour le climat du bassin du Niger lors de la COP21 à Paris en 2015 ; et contribuera à travers un ensemble de projets de gestion durable des ressources naturelles partagés par neuf Etats membres (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigéria et Tchad).

« Le PIDACC revêt une importance capitale pour les populations de la région et les économies des pays membres de l'Autorité du bassin du Niger.», a déclaré Patrick Agboma, responsable de la Division de la recherche, de la production et de la durabilité de l'agriculture du Groupe de la BAD.

Les activités concernées par ce programme comprennent : la récupération de 140 000 ha de terres dégradées ; la construction de 209 infrastructures d’adduction d’eau pour les systèmes agropastoraux et la pisciculture ; la mise à profit des pactes d'élevage et d'aquaculture des technologies pour la transformation de l'agriculture africaine (TAAT).

Le programme traitera également de la mise en œuvre de 450 sous-projets de développement de chaînes de valeur agricoles; renforcer la capacité d'adaptation d'un million de ménages aux changements climatiques et rendre opérationnel un mécanisme de financement pour la gestion des ressources naturelles.

Les attentes vis-à-vis du programme sont élevées et incluent une augmentation de la production grâce à 280 millions de m3 d’eau agricole exploitée par an. Ainsi qu’une production supplémentaire de cultures, de poissons et de viande (575 000 ; 9 000 ; et 6 000 tonnes métriques, respectivement), et l'adaptation au changement climatique en vue d’améliorer les conditions de vie pour 500 000 femmes et jeunes ayant accès à des terres récupérées.