Par un communiqué rendu public le 18 novembre 2018, la Commission de la Cedeao a rappelé les grandes décisions de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement, tenue à Lomé le 31 juillet 2018.
A cet effet, elle rappelle l’adoption d’une feuille de route ayant vocation à préparer des élections législatives crédibles et transparentes, prévues le 20 décembre 2018, la mise en œuvre de réformes constitutionnelles et la recommandation faite à la commission de la Cedeao d’apporter son appui technique aux facilitateurs dans la mise en œuvre de la feuille de route.
Selon le communiqué, la Commission a recruté des observateurs électoraux, des auditeurs et un expert constitutionnaliste dont la mission consistera à proposer des réformes qui prennent en compte le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du Président de la République, la limitation à deux, du nombre de mandats présidentiels, la recomposition de la cour constitutionnelle pour revoir sa composition et limiter le nombre de mandats de ses membres.
Cet expert constitutionnaliste devrait également s’assurer que les décisions de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement du 31 juillet 2018 soient intégrées dans le projet de réformes constitutionnelles, s’assurer de la cohérence du projet de réformes, et de ce que le projet de constitution réponde aux normes régionales et internationales ; puis proposer un calendrier d’adoption du projet de constitution.
En application des termes de référence ci-dessus visés, indique le communiqué, « l’expert constitutionnaliste a préparé un rapport et l’a soumis à la commission ».
La commission juge le rapport en conformité avec les décisions du sommet du 31 juillet 2018 et avec la pratique en cours dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. Elle ajoute que conformément au mandat qui lui a été donné par le sommet, « ce rapport qui seul fait foi, a été transmis par la Commission aux deux facilitateurs et aux acteurs togolais ».
La Guinée-Bissau a paraphé le jeudi dernier, un accord de pêche avec l’Union européenne (UE), rapporte macauhub.
Cette nouvelle entente qui s’étend sur 5 ans, permettra aux navires de l’UE de pêcher dans les eaux bissau-guinéennes moyennant un paiement annuel de 15,6 millions d’euros contre 9,5 millions d’euros précédemment.
D’après les détails fournis par Adiatu Nandigna (photo), ministre de la Pêche, 11,6 millions d’euros iront directement au budget du gouvernement alors que les 4 millions d’euros restants seront affectés au système de surveillance des eaux territoriales, à la recherche et aux installations piscicoles.
Pour rappel, le premier accord de pêche entre les deux parties remonte à 1980.
Le secteur de la pêche contribue à environ 7% du PIB de la Guinée-Bissau. Le pays jouit d’une Zone exclusive économique (ZEE) s’étendant sur 105 000 km².
Espoir Olodo
Depuis le début de la saison 2018/2019 en octobre dernier, les ports ivoiriens ont accueilli 420 000 tonnes de cacao, rapporte le site zonebourse.
Ce chiffre annoncé par Bloomberg, marque une hausse d’environ 47% par rapport au stock de la précédente à la même période (286 000 tonnes).
Cette bonne dynamique des acheminements vers les débouchés d’exportation vient confirmer la perspective selon laquelle la production cacaoyère devrait atteindre 2,2 millions de tonnes en 2018/2019, un niveau record.
Selon les récentes prévisions de certains exportateurs et des producteurs, la Côte d’Ivoire pourrait produire 1,7 million de tonnes de cacao d’ici le mois de mars.
Le pays qui fournit 40% de la récolte mondiale a exporté en 2017/2018, 1,96 million de tonnes de cacao.
Espoir Olodo
Le vice-président de la République fédérale du Nigeria, Yemi Osinbajo (photo), a révélé que le gouvernement a décidé d’intervenir à la racine pour préparer sa jeunesse à la quatrième révolution industrielle portée par les technologies de l’information et de la communication (TIC). Lors de la 50ème conférence annuelle nationale de la Chartered Institute of Nigeria Management (CIPM), organisée à Abuja, le vice-président a déclaré que le gouvernement a déjà engagé des réformes afin d’initier les jeunes nigérians à la programmation et au développement logiciel dès l’école maternelle.
Cette réforme engagée par le Nigeria dans la formation, Yemi Osinbajo a expliqué qu’elle est justifiée par l’inquiétude du gouvernement quant à la non-préparation actuelle de sa jeunesse au futur monde de l’emploi, fortement transformé par les TIC. Dans son rapport 2017 sur l’indice de développement des TIC, l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) indique que le Nigeria affiche encore une population très faiblement dotée de connaissances, même basiques, en TIC ou numérique. Le faible accès à Internet et aux TIC est l’une des causes de cette situation. Pour le vice-président du Nigeria, si rien n’est fait dans les temps, le pays pourrait voir son taux de chômage des jeunes augmenter dans les prochaines années.
Hormis ses propres efforts pour améliorer son capital humain en prélude à l’avènement du monde numérique, le Nigeria a déjà reçu l’engagement des Etats-Unis à l’aider à former sa jeune génération aux Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (STEM) afin de booster sa croissance économique.
La Côte d’Ivoire bénéficiera d’un programme de financement de 33 millions $ de la part de la Banque mondiale, a indiqué samedi, l’agence de presse Xinhua, citant des sources officielles.
D’après les informations relayées par le média chinois, le nouveau programme devrait financer la mise en place d’un projet de préservation du littoral ivoirien (s’étendant sur 566 km), visant principalement la commune de Grand-Lahou, à 145 km d’Abidjan. Il devrait permettre d’améliorer la résilience des communautés cibles, ainsi que celles des zones côtières par une « assistance technique pour déterminer les menaces qui pèsent sur les habitants, les écosystèmes et les actifs économiques du littoral », d’après le coordonateur du projet, Abé Delfin Ochou.
Alors que les études indiquent que chaque année, le niveau des côtes ivoiriennes recule d’entre un et trois mètres au profit de la mer, les autorités espèrent que le nouveau projet permettra d’ici cinq ans, de renforcer les capacités de lutte contre l’érosion côtière et l’adaptation au changement climatique.
Notons que le même projet est mis en place dans cinq autres pays africains à savoir : le Sénégal, la Mauritanie, le Bénin, Sao-Tomé et Principe, et le Togo.
Moutiou Adjibi Nourou
Initialement fixée au mardi 20 novembre 2018 à 17 heures, « la date de clôture du dépôt des dossiers de candidature au concours de recrutement direct régional de personnel médical, paramédical, administratif et d’appui, est reportée au vendredi 23 novembre 2018 à 17 heures ».
L’annonce a été faite par le biais d’un communiqué conjoint du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Moustafa Mijiyawa (photo) et de Gilbert Bawara, ministre en charge de la fonction publique.
La note précise toutefois que la date des épreuves, fixée au 05 décembre 2018 dans les centres de Lomé et de Kara, « reste inchangée ».
Le concours, lancé le 22 octobre dernier, vise le recrutement de 698 agents dont 105 du personnel médical, 525 du paramédical et 68 du personnel administratif et d’appui.
En marge du 11ème sommet de l’Union Africaine qui s’est tenu du 17 au 18 novembre 2018 à Addis-Abeba, le ministre de l’économie numérique, Cina Lawson a participé ce dimanche à une réunion de haut niveau sur l’identité numérique en Afrique.
La rencontre, co-présidée par la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA) et la Commission de l’Union Africaine, portait sur l’initiative de l’identification numérique, inscrite à l’agenda 2063 de l’UA et au Programme 2030 de l’ONU.
Lors de son intervention au cours de la session, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a indiqué que l’identification numérique était vitale dans la mise en œuvre des différents programmes de développement durable de l’UA et des Nations Unies.
Rappelons que le gouvernement a annoncé en conseil des ministres en avril dernier, le lancement du programme « e-ID Togo », un projet d’identification nationale biométrique. Une fois mis en œuvre, le projet, en ligne avec l’axe 3 du PND qui vise à renforcer le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion, permettra d’attribuer un identifiant unique à 8 millions de résidents sur le territoire national.
En fin de semaine dernière, une session de formation dispensée à l’intention de la gendarmerie nationale togolaise prenait fin.
Lors de cette formation, il s’est agi pour deux sous-officiers du détachement de la gendarmerie prévôtale du Sénégal (une formation de la gendarmerie nationale française) de renforcer les capacités de 21 enquêteurs expérimentés de la gendarmerie nationale togolaise en matière de direction des enquêtes liées à un incident aérien de toute nature.
Cette session de formation, apprend-on, s’est déroulée en prélude et en appui à la création à venir d’un groupement de gendarmerie des transports aériens. La création de ce groupement devrait obéir à la nécessité d’une prise en compte de l’importance grandissante du transport aérien sur l’aéroport international de Lomé.
Au cours de la cérémonie de remise des attestations de stage, les autorités togolaises ont exprimé leur satisfaction et leur gratitude au commissaire Guerin Asi « pour la constance de l’engagement de la coopération française à l’égard du Togo ».
La 11ème session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA) s’est achevée ce dimanche 18 novembre 2018 à Addis-Abeba.
Les travaux, auxquels a participé la délégation togolaise, conduite par le Premier Ministre, Komi Selom Klassou, ont accouché de plusieurs décisions liées à l’administration de l’Union et aux cotisations des Etats membres.
Le Chef du gouvernement, représentant le Président de la République, a réaffirmé au cours de son intervention la position du Togo sur les questions de la réforme institutionnelle de l’organisation. Le Togo a ainsi soutenu plusieurs réformes visant à rendre financièrement autonome et plus efficace l’organisation.
Entre autres décisions soutenues, la réforme de l’élection du président et du vice-président de l’organisation, la réforme sur les nouvelles prérogatives du Président de la Commission de l’Union, ou encore les questions liées aux cotisations statutaires des Etats membres.
Le Togo a notamment soutenu la décision de l’organisation de renforcer les sanctions à l’encontre des Etats n’étant pas à jour. Le barème de contribution des Etats a, par la même occasion, été revu à la hausse.
En dehors de ces importantes réformes saluées par le Président en Exercice de l’Union, Paul Kagamé, la 11ème session a décidé d’envoyer à Bruxelles un groupe d’experts pour soutenir les équipes techniques ACP, dirigées par le Togo et actuellement en négociation avec l’UE, en vue de l'accord post-Cotonou.
Le ministre de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie, Fiatuwo Sessenou, a officiellement lancé le vendredi 16 novembre 2018, le Projet d’infrastructures et de développement urbain (PIDU).
Le projet, financé à hauteur de 16 milliards FCFA par la Banque Mondiale, est en ligne avec le nouveau cadre de partenariat de l’institution financière, couvrant la période 2017-2020. Ce partenariat ambitionne de mettre le Togo sur la voie d’une croissance plus inclusive et durable, portée par le secteur privé et des investissements publics plus efficaces.
Dans sa réalisation, le projet, qui devrait arriver à terme en 2023 selon les prévisions, va servir à financer l’amélioration de l’accès aux infrastructures urbaines de base dans les villes de Lomé, Kara et Dapaong. Sont ainsi concernés, les réseaux routiers, les systèmes d’évacuation des eaux, les points d’accès à l’eau potable, les marchés, écoles ou centres de santé, entre autres.
La mise en œuvre du PIDU va également permettre de renforcer la capacité institutionnelle des villes de Lomé, Tsévié, Atakpamé, Kpalimé, Sokodé, Kara et Dapaong, en matière de planification et de gestion urbaine.
« L’initiative permettra d’éliminer l’extrême pauvreté et de partager la prospérité », a indiqué Fiatuwo Sessenou.