Le ministre de l’Artisanat de Côte d’Ivoire, Sidiki Konaté, a affirmé hier mercredi 7 novembre 2018, que le secteur de l’artisanat contribue à hauteur de 15% au PIB ivoirien. C’était à l’occasion du lancement officiel de la troisième édition du marché ivoirien de l’artisanat (MIVA) qui se déroulera du 29 novembre au 9 décembre 2018, autour du thème : « L’artisanat, un atout pour l’émergence de la Côte d’Ivoire ».
Selon Sidiki Konaté, le monde de l’artisanat touche environ 40% de la population active, soit près de 5 millions de personnes réparties sur 8 branches d’activités, 40 corps de métiers et 245 métiers. Faisant de ce secteur, « l’un des plus grands pourvoyeurs de formations, d’emplois et de richesses en Côte d’Ivoire ».
Dans ce sens, le ministre ivoirien de l’artisanat a expliqué que cette troisième édition sera consacrée à la promotion et à la valorisation des produits artisanaux, en permettant aux artisans, aux entreprises artisanales et aux organisations professionnelles, d’exposer leurs produits et d’échanger sur les problématiques liées à l’exercice de l’activité artisanale en Côte d’Ivoire .
Flore Kacou
La cellule nationale du Millenium Challenge Account (MCA-Togo) a publié ce 07 novembre, les performances du Togo, dévoilées dans la carte des scores 2019 du Millenium Challenge Corporation (MCC).
Dans ce rapport annuel qui mesure l’évolution de 80 pays dans 3 catégories que sont la « Bonne Gouvernance », la « Liberté Economique » et l’ « Investissement dans le Capital Humain », le Togo valide 14 indicateurs sur 20, contre 12 l’année dernière et 5 en 2014. Le Togo se classe ainsi à la 2ème place en Afrique de l’Ouest, derrière le Sénégal qui obtient un score de 16 sur 20.
Le Togo a validé notamment des indicateurs comme « la maîtrise de la corruption, la liberté d’information, les dépenses dans la santé, les dépenses dans l’éducation primaire» ou encore « la politique commerciale ».
Eligible au programme Threshold (Seuil) depuis 2015, le Togo ambitionne désormais une admission au Programme Compact. En effet, pour la 3ème année d’affilée, le Togo a validé les trois principaux critères d’éligibilité au prochain programme.
En rappel, le Millenium Challenge Corporation (MCC) est une initiative du Président américain Georges W. Bush, créée en 2004. Elle consiste en un partenariat avec les pays qui démontrent leur engagement pour une bonne gouvernance économique et la lutte contre la pauvreté, à travers des programmes d’investissements en faveur du développement.
La Conférence internationale des Jeunes sur les changements climatiques de Lomé (COJECC) s’est ouverte ce mercredi 07 novembre 2018.
L’évènement, initié en 2015 dans la continuité de la COP 21 de Paris, vise à sensibiliser et à offrir à des jeunes Africains, des compétences en matière de changements climatiques. Cette année, il mobilise pendant 3 jours, des jeunes issus de 9 pays ouest-africains, (Guinée, Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Niger, Nigéria, Mali et Togo) et 4 pays d’Afrique Centrale (Congo, Gabon, Tchad et Cameroun).
L’édition 2018 s’est ouverte avec 2 panels consacrés aux enjeux climatiques, aux impacts régionaux et aux solutions locales à apporter.
L’ambassadeur de France au Togo, Marc Vizy, s’est réjoui de la tenue de cet évènement qui « fait de Lomé désormais, chaque année, le hub pour l’Afrique de l’ouest de la lutte contre le réchauffement climatique ». Le diplomate a également salué les actions du gouvernement et du Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, pour les initiatives et actions menées au plan national, régional et mondial, sur le terrain des défis climatiques.
La Conférence se poursuit jusqu’au 9 novembre avec, au programme, des ateliers et des présentations sur des thématiques comme les impacts de l’érosion côtière ou la justice climatique.
Le Togo est représenté depuis le 05 novembre 2018 à la 1ère exposition internationale d’importation de Shanghai (CIIE), par une délégation conduite par Germain Mèba, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCIT).
L’évènement qui se poursuit jusqu’au 10 novembre, enregistre la participation de 130 pays, dont le Togo, et de près de 2800 entreprises chinoises et étrangères.
Organisé par le gouvernement chinois, il s’adresse aux entreprises qui souhaitent promouvoir leurs exportations vers la Chine. L’exposition est composée de 2 sections, le commerce de biens de consommations et celui de services (tourisme, technologies émergentes).
Elle devrait également connaitre la participation de 18 chefs d’Etat et de Gouvernement, à l’invitation du président chinois Xi Jinping.
Le groupe agro-industriel français SATOL annonce un investissement de 54 millions $ pour l’installation d’une zone industrielle consacrée au manioc à Assounvoué, près de Toumodi, au Centre de la Côte d’Ivoire.
Selon Christophe Barthélemy (photo), directeur général et gérant de la filiale SATOL en Côte d’Ivoire, ce projet du groupe agro-industriel, verra la création d’une usine de transformation du manioc d’un coût de 15 milliards FCFA (environ 26 millions $). A la branche agricole seront accordés 13 milliards FCFA (environ 22 millions $), puis 3 autres milliards FCFA (environ 5 millions $) aux coûts opérationnels.
Christophe Barthélemy indique aussi que l’objectif de cette implantation est de faire développer l’industrie du manioc en Côte d’Ivoire, tout en précisant que cette zone prévoyait de faire du « zéro chimique ». Il ajoute également que l’usine de transformation du manioc devrait permettre une commercialisation aisée des produits tels que la farine, l’amidon et le bioéthanol. Ainsi, avec une production estimée à près de 38 000 tonnes de farine et d’amidon de manioc par an, SATOL entend créer 360 emplois directs et 1 000 indirects dans la première phase du projet.
Notons que, d’après Christophe Barthélemy, la société envisage «automatiser une chaîne de production d’attieké » dans le pays.
Flore Kacou
Le constructeur automobile japonais Nissan a signé, le 6 novembre, un accord avec le gouvernement ghanéen pour l’implantation d’une usine d’assemblage dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
L’accord a été paraphé par le directeur général de Nissan pour l'Afrique, Mike Whitfield, et le ministre ghanéen du Commerce, Alan Kwadwo Kyeremanten.
M. Whitfield a indiqué, à cette occasion, que son groupe entend faire du Ghana son centre de vente en Afrique de l’Ouest.
«Nous considérons le Ghana comme la porte d'entrée de l'Afrique de l'Ouest, où nous comptons renforcer notre présence commerciale sur le long terme.», a-t-il déclaré à la presse locale.
L’implantation industrielle de Nissan au Ghana avait été annoncée en septembre dernier par le vice-président ghanéen, Mahamudu Bawumia. Elle intervient, quelques semaines seulement, après la signature d’accords avec le constructeur automobile allemand Volkswagen et le fabricant chinois de véhicules poids lourds Sinotruck International pour la construction d’usines dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Nissan, qui dispose déjà d’usines de montage en Afrique du Sud, au Nigeria et en Egypte, a annoncé ces derniers mois son intention d’implanter des nouveaux sites industriels en Tunisie, en Algérie et au Kenya.
Le Ghana a inauguré, le 6 novembre, une bourse de matières premières agricoles pour mettre les agriculteurs en relation avec les acheteurs et réduire les pertes post-récolte.
«La Bourse des matières premières profitera à environ un million d'agriculteurs en sécurisant le stockage de leurs récoltes et en réduisant considérablement les pertes post-récolte.», a déclaré le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, lors de la cérémonie d’inauguration du Ghana Commodities Exchange.
«Jusqu'à présent, les producteurs perdent souvent plus des deux tiers de leurs récoltes en raison de l'impossibilité de trouver des acheteurs à temps.», a déclaré de son côté, Victoria Adongo, une dirigeante de l'Association des paysans du Ghana.
Première en son genre en Afrique de l'Ouest, la bourse ghanéenne des matières premières permettra également aux agriculteurs d’utiliser leurs produits comme garantie et de gérer ainsi les risques de crédit et de défaut des emprunteurs.
Elle permettra par ailleurs aux agriculteurs de disposer d'informations en temps réel sur les marchés et les prix via la messagerie texte.
Deuxième exportateur mondial de cacao, le Ghana mise sur le secteur de l’agriculture, comme l’un des leviers de la croissance économique et de la création d’emplois. Ce secteur qui a enregistré une croissance de 6,1% en 2017, représente plus de 20% du PIB du pays.
Les députés sont convoqués à partir de ce mercredi 7 novembre 2018, au Parlement pour une plénière de 03 jours.
Les élus vont se pencher sur de nombreux sujets. Entre autres, l’examen du nouveau code général des impôts, destiné à améliorer le climat des affaires. Approuvé début février en Conseil des Ministres, le projet de loi de refonte de ce code, envisage une réduction drastique du nombre d’impôts.
Le texte prévoit notamment une réduction de l’impôt sur les sociétés vers « un taux plancher de 25% selon la directive de l’Uemoa ».
La nouvelle mouture qui contient plus de 1000 articles, devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2019.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience, ce mardi 06 novembre 2018, une délégation nigériane conduite par son ministre des affaires étrangères, Geoffrey Onyeama.
En tournée dans la sous-région, le chef de la diplomatie nigériane a été mandaté par son Président, SEM Muhammadu Buhari, afin de s’enquérir de la situation dans les pays membres de la Cedeao.
En rappel, le n°1 nigérian a succédé le 31 juillet 2018, à l’issue de la 53ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement à Lomé, à Faure Essozimna Gnassingbé, en tant que président en exercice de l’organisation régionale.
Le Togo a un nouvel ambassadeur accrédité auprès de la Principauté d’Andorre. Le nouvel ambassadeur, Calixte Batossie Madjoulba, a présenté mardi 06 novembre 2018, ses lettres de créances au co-prince épiscopal d’Andorre, Mgr Joan-Enric Vives y Sicilia.
La cérémonie s’est poursuivie avec un entretien privé au cours duquel les deux personnalités ont évoqué les perspectives de coopération entre Lomé et Andorre-la-Vieille.
Il a également été question de réchauffement climatique et de promotion du secteur de l’éducation.
Le Co-prince a exposé les atouts et potentialités de la principauté enclavée entre l’Espagne et la France, et membre des Nations Unies depuis 1993.
Calixte Batossie Madjoulba occupe également le poste d’ambassadeur du Togo dans d’autres pays comme la France, où le Monténégro où il a été accrédité il y a quelques mois.