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La ministre du Commerce et de la promotion du Secteur Privé a donné le ton ce mardi 30 octobre 2018 à la 34è édition de la quinzaine commerciale dans la capitale togolaise.

Ce rendez-vous économique et commercial de fin d’année se tiendra du 15 au 31 décembre 2018. Cette année, l’événement devrait se dérouler concomitamment sur trois sites : le site d’Agbadahonou, le site d’Adéticopé et le site de Baguida.

L’objectif de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) en organisant cette foire, est d’offrir un cadre aux micros, petites et moyennes entreprises afin qu’elles puissent réaliser de belles affaires en cette fin d'année. L’idée de tenir la quinzaine commerciale sur deux sites situés hors de la capitale togolaise, en dehors du site de Lomé, est de déconcentrer l’événement et de permettre aux opérateurs économiques de prospecter de nouvelles opportunités d’affaires.

L’innovation la plus importante de cette édition devrait consister à mettre un accent particulier sur la décoration et le branding des sites. Des espaces publicitaires  devront être réservés aux exposants ou sponsors, en quête de visibilité et dans une logique de promotion de leurs produits et services.

Selon Bernadette Legzim-Balouki, l’événement, au fil des années, se taille une place de choix dans la sous-région, au regard du monde qu’il draine.

Ce mardi 30 octobre 2018, le Ministre du Développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomegah-Dogbé, a rencontré les volontaires internationaux de réciprocité, à son cabinet à Lomé.

Le représentant de la Cedeao au Togo, l’Ambassadeur de France, le Représentant local de la communauté malienne et le Représentant de l’agence France Volontaires au Togo y ont pris part.

L’objectif de cette rencontre était, pour la ministre, d’avoir des échanges avec la douzaine de volontaires internationaux de réciprocité en fin de mission à l’international, sur leurs expériences, leurs acquis, leurs défis, leurs contraintes et leurs perspectives post-volontariat.

Victoire Tomégah-Dogbé s’est montrée attentive aux réalisations, compétences et acquis des volontaires au cours de leur mission. Elle a suivi également avec intérêt l’exposé des défis et contraintes auxquels ceux-ci ont été confrontés, y compris les mesures d’adaptation qu’ils ont adoptées pour réussir leur mission.

Elle les a surtout encouragés à croire en leur potentiel et à mettre le cap sur leurs projets entrepreneuriaux, grâce aux compétences acquises: « Vous avez quelque chose. Au-delà des compétences techniques, il faut, pour réussir dans la vie, une réalisation personnelle. La capacité d’adaptation, l’autonomie ... Vous avez brisé des barrières linguistiques, culturelles, etc. », a-t-elle déclaré.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a assisté ce mardi au forum d’affaires du « G20 Investment summit », présidé par la chancelière allemande, Angela Merkel.

Au cours de cette conférence, le n°1 togolais a pris la parole en présence de nombreux dirigeants d’entreprises allemandes.

Le Chef de l’Etat est revenu sur sa vision en matière d’investissement en énergie et a partagé l’expérience du Togo. Le pays a récemment signé un accord de convention avec la société Eranove, autorisant la construction d’une centrale thermique tri-fuel de 65MW.

Faure Gnassingbé s’est notamment félicité du caractère multilatéral de ce projet, au départ germano-togolais, qui inclut désormais les Français ou encore les Espagnols, et qui est financé par les banques africaines.

Le Président de la République a invité les investisseurs africains et étrangers à croire aux potentialités du continent et à y investir : « Osez, osez venir, osez investir en Afrique », a déclaré le Chef de l’Etat pour clore son propos.

Rio Tinto ne cèdera pas à son partenaire chinois Chinalco, sa participation dans le projet guinéen de minerai de fer Simandou, comme convenu dans le protocole d’accord conclu en octobre 2016. En effet, le géant anglo-australien a annoncé lundi que l’accord «non contraignant» de vente de 1,1 milliard à 1,3 milliard $, dont la date limite était prévue pour le 28 octobre 2018, est devenu caduc.

«Rio Tinto et Chinalco qui détiennent respectivement 45,05% et 39,95% des parts continueront de travailler avec le gouvernement guinéen pour explorer d’autres options permettant de tirer profit du gisement de fer de la classe mondiale, Simandou. Le gouvernement guinéen détient une participation de 15% du projet.», a déclaré la compagnie dans un communiqué.

Contacté par Guineenews au sujet de l’annonce, le ministre des Mines guinéen Abdoulaye Magassouba a indiqué que toutes les options sont dorénavant ouvertes, y compris celles incluant des acteurs chinois. «Notre objectif demeure la relance effective du projet dans les meilleurs délais. Nous continuerons à travailler dans ce sens.», a-t-il déclaré.

Pour rappel, en mars dernier, Rio Tinto a mis à jour l’estimation des ressources minérales du projet Simandou, qui passe de 835 millions à 2,757 milliards de tonnes.

Louis-Nino Kansoun

La compagnie minière AngloGold Ashanti a attribué à une coentreprise formée par Ausdrill et Barminco Holdings, un contrat de fourniture de services d’exploitation minière de 375 millions $ sur le projet Obuasi, au Ghana.

Le contrat de cinq ans couvre une gamme complète de services miniers souterrains à Obuasi, et les travaux devraient débuter au premier trimestre de l'année civile 2019. 550 personnes seront employées au sein de l'équipe du projet.

Selon une étude de faisabilité publiée antérieurement sur Obuasi, la mine hébergerait des réserves de minerai de 5,8 millions d'onces et des ressources minérales de 34 millions d'onces. Au cours des dix premières années, la production minière devrait se situer en moyenne entre 350 000 et 450 000 oz d'or à une teneur moyenne de 8,1 g/t d'or.

Le Sud-africain AngloGold Ashanti, l’une des plus grandes compagnies minières au monde, opère, outre au Ghana, en Afrique du Sud, au Mali (Morila, Sadiola), en Guinée (Siguiri), en RD Congo (le projet Kibali), et en Tanzanie (Geita).

Louis-Nino Kansoun

Le gouvernement ivoirien vient d’annoncer la construction d’une centrale solaire de 66 MW dans la ville de Korhogo.

« Le Conseil a adopté un décret portant approbation de la Convention Galilea pour la conception, le financement, la construction, la détention en pleine propriété, l’exploitation, l’entretien et la maintenance des ouvrages d’une centrale solaire de 66 MW à Korhogo », a affirmé Sidi Tiémoko Touré (photo), le porte-parole du gouvernement au sortir du dernier Conseil des ministres.

L’infrastructure permettra de produire environ 118 GWh d’énergie par an. Sa mise en place devrait coûter environ 47,2 milliards de francs CFA soit 73,8 millions $. 2,8 milliards FCFA de ce budget seront consacrés à la mise en place d’infrastructures d’évacuation de la production vers le réseau électrique national.

L’implantation de cette nouvelle infrastructure entre dans le cadre des ambitions du gouvernement de porter à 11%, d’ici 2020, la part du renouvelable dans son mix énergétique.

Gwladys Johnson Akinocho

Bank of Agriculture, une banque publique nigériane spécialisée dans le financement de la chaîne de valeur agricole et des microentreprises rurales, obtiendra du gouvernement une ligne de crédit de 250 milliards de nairas (688,3 millions $) destinée à renforcer ses prêts aux agriculteurs du pays.

Alex Okoh (photo), DG de l’établissement bancaire, a également annoncé la mise en place au cours des prochaines années d’une institution qui financera principalement des petits exploitants agricoles et contribuera à augmenter la productivité dans ce secteur d’activité. Cette structure sera opérationnelle après la recapitalisation de l'établissement bancaire.

Bank of Agriculture envisage augmenter ses fonds propres au cours des prochaines années. Des institutions telles que Central Bank of Nigeria participeront à cette opération. Rappelons que pour l’année en cours, le budget alloué au secteur agricole, soit 118,98 milliards de Nairas, était en hausse de 14,4 % par rapport à celui de l'année 2017. 

Chamberline Moko 

La filiale au Nigéria du groupe agroalimentaire suisse Nestlé a divisé par un peu plus de 7 le coûts de ses charges financières nettes au cours des 9 premiers mois de 2018, en comparaison à ceux de la même période en 2017. De 8,6 milliards de nairas (23,6 millions $ au taux actuel), elles sont passées à 1,2 milliards de nairas (1000 nairas = 2,7 $).

Globalament cependant, cette performance intègre un repli des revenus d'intérêts de l'entreprises sur ses dépôts bancaires, qui sont passés de 6,4 milliards de nairas à seulement 1,3 milliards de nairas. Mais de l'autre coté, les charges financières brutes ont elles aussi fortement diminué. Cela s'explique par des pertes sur transactions de change pratiquement inexistante (9 millions de nairas, contre 11 milliards de nairas en 2017). 

Cette performance a permis à Nestlé Nigeria, de sortir de la période avec un bénéfice avant impôts de 48 milliards de nairas, contre 34,6 milliards de nairas en 2017. Le bénéfice net lui s'est hissé à 33,1 milliards de nairas et le bénéfice net par action lui est annoncé à 41,7 nairas. 

L'entreprise semble avoir renoué avec le cercle vertueux de forte rentabilité après la baisse enregistrée en 2016 . Son bénéfice net des 9 premiers mois est déjà proche des 33,7 milliards de nairas réalisés tout au long de l'exercice 2017.

Sur la bourse de Lagos où la société est cotée, son action était en hausse de 2,4% en milieu de matinée ce mardi 30 octobre 2018, et cumule une plus-value de 13,4% depuis le début de l'année 2018.

Idriss Linge

Comme tous les ans depuis 2007, la Fondation Mo Ibrahim a rendu public ce 29 octobre, son indice 2018 (IIAG) sur la Bonne Gouvernance en Afrique. Selon l’institution, la tendance est globalement positive sur le continent, mais marquée par un ralentissement des reformes.

Pour cette édition, le Togo 30e Africain avec 49,1 points, a amélioré sa gouvernance de 5,2 points. Ainsi, il fait partie du top 15 des pays les plus réformateurs sur la dernière décennie, aux côtés de la Côte d’Ivoire (+12,7 points), du Zimbabwe (+10,8), du Maroc (7,3 points) et d’autres pays comme le Rwanda ou le Sénégal.

Selon les autorités togolaises, cette amélioration observée depuis 2007, traduit les efforts fournis ces dernières années dans des secteurs stratégiques. Les secteurs priorisés sont notamment les infrastructures économiques, où le Togo est bien noté, la lutte contre la corruption, les libertés publiques, la modernisation de la justice, l’assainissement des finances publiques, la promotion du secteur privé à travers l’amélioration du climat des affaires, etc.

L’IIAG est un rapport annuel qui évalue l'évolution de la gouvernance des dix dernières années sur le continent, en se basant sur 100 indicateurs regroupés en 4 thématiques : sécurité et état de droit, participation et droits humains, développement économique durable et enfin développement humain. 

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu ce mardi 30 octobre 2018 à Berlin avec le ministre fédéral de la coopération allemande, Dr Gerd Müller.

La rencontre s’est déroulée en marge de la conférence du  G20 sur l’investissement, qui se tient du 29 octobre au 1er novembre, et à laquelle participe le Togo, avec une dizaine d’autres pays africains.

Les échanges ont porté sur les axes stratégiques du Plan National de Développement du Togo (PND 2018-2022).

Arrivé à Berlin hier 29 octobre, le Président de la République a pris part au dîner offert par son homologue allemand Franck-Walter Steinmeier, aux côtés d’une douzaine de délégations présidentielles.

Ce mardi, s’ouvrent deux jours d’échanges avec les institutions financières internationales, les autorités et les entreprises allemandes. Le n°1 togolais aura d’autres entretiens au cours de la journée avec des personnalités politiques et économiques.

Faure Gnassingbé présidera notamment la table ronde « Africa-Verein/Togo », où une trentaine de chefs d’entreprises allemandes sont attendus pour discuter d’opportunités d’affaires.