L’hôtel Sarakawa de Lomé a accueilli ce lundi 22 octobre 2018, le lancement d’une formation régionale en traumatologie, organisée par Mashav, l’agence de coopération israélienne.
La cérémonie de lancement a été présidée par le ministre togolais de la Santé, Moustafa Mijiyawa, assisté de l’ambassadeur d’Israël au Togo, Eli Ben-Tura, et du directeur adjoint du Département Afrique au ministère israélien des Affaires étrangères, Gil Haskel.
La formation se tient du 22 au 25 octobre en deux phases. La première phase qui sera purement théorique, se tiendra à Lomé tandis que la phase pratique, à Atakpamé où l’Etat hébreu a récemment installé une unité de traumatologie ultra-moderne, une référence sous-régionale.
Une vingtaine de médecins spécialistes venus du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Cameroun, du Liberia et de Guinée Conakry, accompagnés de leurs staffs, prennent part à cette formation animée par des experts de Mashav.
Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le Professeur Kodjona Kadanga, a entrepris ce dimanche 21 octobre 2018, une visite dans les centres de recensement des préfectures de la Kozah et de Doufelgou, dans la Région de la Kara.
L’objectif de cette tournée, pour le responsable de la Ceni, était de s’imprégner de l’atmosphère dans les centres et de s’assurer du bon déroulement des opérations d’enrôlement. « Il est tout à fait normal qu’on puisse faire un tour dans les différents Celi pour pouvoir nous en aviser », a déclaré Kodjona Kadanga.
Le président de la Ceni a reconnu quelques « soucis mineurs » dans le déroulement des opérations de recensement dans la zone, mais a rassuré qu’ils ont été « réglés au fur et à mesure ».
Entamé il y a une semaine dans la zone 2, le recensement électoral s’achève officiellement le 24 octobre prochain.
Au Sénégal, quelques jours après avoir lancé son site d’information, le groupe E-media Invest a mis en ondes iRadio. La première station de radio du groupe de presse sénégalais émet sur la fréquence 90.3, précédemment occupée par Radio Nostalgie, dont l’ex-patron, Sidy Makhtar Samb, est désormais président du conseil d’administration d’E-media Invest.
« IRadio va valoriser la culture sénégalaise et africaine en général. Désormais, on va tirer vers le haut. Eduquer sans être moraliste.», assure Mamoudou Ibra Kane, directeur général du groupe de presse. Les premières informations sur la grille de programmes de la radio laissent penser qu’elle se consacrera principalement à l’actualité.
Il est important de mentionner que le lancement de cette radio pourrait constituer la première bataille d’une rivalité naissante sur le marché de l’audiovisuel sénégalais. En effet, les fondateurs d’E-media Invest sont tous des anciens du Groupe futurs médias, dirigé par le chanteur Youssou N’Dour.
Servan Ahougnon
Les opérateurs de téléphonie mobile Vodafone, AirtelTigo et MTN ont annoncé, le 17 octobre 2018, une augmentation du tarif de leurs services télécoms, dès le 1er novembre 2018. Selon la Chambre des télécommunications du Ghana (GCT), cette modification des prix interviendra suite à l’introduction de nouvelles taxes par le gouvernement depuis le 1er août dernier.
En juillet 2018, le Parlement, sous l’impulsion du gouvernement, a en effet modifié la politique fiscale du pays. La taxe nationale d’assurance santé (NHIL) et la taxe pour les fonds fiduciaires pour l’éducation au Ghana (GETFL), prélevées par le passé dans la taxe sur la valeur ajoutée, sont devenues des impôts indépendants.
La NHIL a été fixée à 2,5% tout comme la GETFL. La TVA, elle, a été imposée au taux de 12,5%. Kenneth Ashigbey (photo), le directeur général de GCT, a expliqué que ces nouvelles taxes sont clairement des taxes à la consommation qui ont une incidence certaine sur le coût de divers produits et services.
Pour les consommateurs mécontents, cette augmentation de prix viendra restreindre davantage leur pouvoir d’achat. Seth Twum Akwaboah, directeur exécutif de l’Association des industries du Ghana (AGI), indique que des contacts ont déjà été pris avec le ministère des Finances afin de discuter sur un possible renvoi des nouvelles taxes dans la Loi de finances pour le budget de 2019.
Le Conseil des ministres de la République du Niger, réuni le 19 octobre 2018, a examiné et adopté trois projets de décrets dont l’objectif est le développement du secteur des télécommunications.
Il s’agit du projet de décret portant orientations, priorités et financement en matière d’accès/service universel aux services des communications électroniques, du projet de décret portant modalités d’établissement et de contrôle des tarifs des services des communications électroniques, et du projet de décret portant conditions générales d’interconnexion et d’accès.
Le projet de décret portant orientations, priorités et financement en matière d’accès/service universel aux services des communications électroniques déterminera les actions principales à mettre en oeuvre pour la couverture totale du pays -surtout les villages- en réseau télécoms; et les mécanismes financiers indispensables à l’atteinte de cet objectif.
Le projet de décret portant modalités d’établissement et de contrôle des tarifs des services des communications électroniques déterminera les fonctions de l’autorité de régulation relatives au contrôle des tarifs des services des communications électroniques offerts au public et les modalités applicables par les fournisseurs de services de communications électroniques pour la fixation des tarifs des services qu’ils offrent au public.
Ce nouveau texte réglementaire innovera avec l’introduction d’un contrat de services écrit entre les opérateurs et les fournisseurs de services et les utilisateurs. Il introduira également la notion d’opérateur dominant.
Enfin, le projet de décret portant conditions générales d’interconnexion et d’accès introduira des nouveautés parmi lesquelles le partage de réseau, le dégroupage de la boucle locale de cuivre pour favoriser la diversité d’offres concurrentes de services, l’ouverture du marché télécoms à des opérateurs mobiles virtuels.
Le ministre ivoirien de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a lancé le vendredi dernier, le Projet de Pôle Agro-Industriel de la région du Bélier (2PAI-Bélier), en marge de la 7ème édition des Journées de l’administration agricole délocalisée (JAAD).
D’un coût total de 81 milliards FCFA, cette initiative vise à moderniser l’agriculture de la région du Bélier, située à 200 km au nord d’Abidjan, et s’étendra sur une période de 5 ans. Elle cible plusieurs filières, dont le riz, le maïs, le manioc, les légumes, les poissons et la filière porcine et devrait créer plus de 19 000 emplois permanents.
Pour rappel, le 2PAI-Bélier cadre avec le 2ème Programme national d’investissement agricole (PNIA II) du gouvernement portant sur la période 2018-2025.
D’après la BAD, les activités agricoles comptent pour 65% des activités économiques de la région du Bélier.
Espoir Olodo
Le Togo prévoit de se doter à l’échéance 2020, d’une usine de fabrication de sucre dans la Région des Savanes, comme l’a révélé le directeur de l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), Bonfoh Bèdibètè.
« Il y a de cela deux ans que le chef de l'État, Faure Essozimna Gnassingbé nous a instruit de faire en sorte que d'ici 2020, l’on monte une usine de fabrication de sucre dans la plaine de l'Oti », indique-t-il.
L’initiative s’inscrit dans l’axe 2 du plan national de développement (PND 2018-2022), qui prévoit de créer des pôles de croissance au niveau de chaque région du pays. Selon le patron de l’ITRA, le projet est confronté à quelques contraintes comme l’incapacité de la canne à sucre disponible au Togo, à produire du sucre de bonne facture.
Toutefois, rassure-t-il, les expérimentations, entamées depuis un an et en cours sur le site de Sadori dans le nord du pays, portent leurs fruits. « Avec les moyens financiers reçus, nous avons acheté 43 variétés de canne à sucre de la Thaïlande, des Etats-Unis et d’autres pays », affirme-t-il. Et de poursuivre, « parmi les 43 variétés, nous avons au cours des expérimentations, trouvé 10 qui sont très efficaces et qui peuvent produire beaucoup de canne et donner assez de sucre ».
« Avec les dix variétés qui sont déjà retenues, nous allons pousser les expériences afin de dénicher les deux ou trois meilleures pour une très bonne production dans la vallée de l'Oti », conclut Bonfoh Bèdibètè. Les résultats de ces essais doivent permettre de planter sur 20 000 hectares, la canne destinée à produire un sucre de qualité.
En rappel, le gouvernement a prévu d’implanter 10 agropoles sur l’ensemble du territoire, dont 2 dans les Savanes.
Par lettre circulaire à l'intention des enseignants-chercheurs des universités publiques du Togo, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm déplore certains comportements: « Il m'a été donné de constater que certains enseignants-chercheurs des universités publiques du Togo délaissent leurs charges statutaires et les obligations inhérentes à leur fonction, au profit d'autres activités privées », lit-on dans la lettre circulaire.
Cette situation, souligne le ministre, "pénalise les étudiants et se répercute sur la qualité des formations proposées". Dans la note, il rappelle aux enseignants-chercheurs concernés, que les obligations inhérentes à leur statut leur imposent le respect scrupuleux de la durée réglementaire de travail.
A ce titre, ils devraient s'acquitter de façon prioritaire de leurs charges horaires avant toute autre activité privée, leur recommande-t-il.
Attaché au respect scrupuleux de la présente note circulaire, le ministre a instruit les présidents des universités publiques de Lomé et de Kara de mettre en place des mécanismes de suivi des volumes horaires réglementaires exécutés par chaque enseignant-chercheur des universités publiques.
Les ministres en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche des pays membres de la zone Uemoa sont réunis en session depuis jeudi 18 octobre 2018 à Ouagadougou.
L’objectif de cette rencontre est de plancher sur de nouveaux projets et textes allant dans le sens de la promotion de l’enseignement supérieur dans l’Union.
Il est notamment question d’examiner le projet de règlement instituant un diplôme d’expertise comptable et financière au sein des Etats membres, et celui portant adoption d’une Charte communautaire pour l’organisation du Baccalauréat unique dans l’espace.
Les huit ministres plancheront aussi sur les recommandations relatives au Programme d’Appui et de développement des Centres d’Excellence Régionaux.
La présidente de la réunion des Ministres sectoriels de l’Enseignement Supérieur de l’espace Uemoa, Marie-Odile Atanasso, en ouvrant les travaux a indiqué que « le bilan établi de la mise en œuvre des actions révèle des avancées significatives dans le domaine de l’Enseignement Supérieur et de la recherche ». Cependant, reconnait-elle, « beaucoup reste à faire pour répondre aux défis grandissants qui sont ceux de notre Union ».
La ministre de l’enseignement supérieur du Bénin a, pour finir, évoqué « la situation difficile de l’emploi au sein de l’espace communautaire », dont les chiffres, contenus dans le rapport d’étude sur la politique de l’emploi, effectué par la Commission de l’Uemoa, sont révélateurs.
Le ministère de l’environnement et des ressources forestières a ouvert jeudi 18 octobre 2018 à Lomé, un atelier national de consultation sur les actions stratégiques dans la conduite du processus REDD (réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des Forêts dans les pays en développement) au Togo.
La rencontre, inscrite dans le processus EESS (Evaluation Environnementale Sociale Stratégique), a pour objectif de passer à la loupe les impacts potentiels des options proposées dans la version 1 de la stratégie nationale du projet.
Concrètement, il s’agit d’évaluer les conséquences des actions envisagées, sur l’environnement biophysique et humain, et de recueillir les appréciations et les préoccupations des parties prenantes. L’idée à terme, étant de présenter une stratégie qui prenne en compte tous les paramètres pour une réussite effective du projet, tout en s’alignant sur le PND.
Pour le Secrétaire Général du ministère de l’environnement, Sama Boundjouw, qui a procédé au lancement de l’atelier, « ces options nécessitent d’être affinées ou améliorées, en fonction des enjeux environnementaux et sociaux, associés aux tendances actuelles d’utilisation des terres et de la gestion forestière ».
Le coordonnateur national du projet, Hémou Assih, indique de son côté, que l’objectif est de « réaliser une stratégie REDD+ cohérente et acceptée par tous, basée sur des données qualificatives et quantitatives fiables relevées sur toute l’étendue du territoire national ».
Le processus REDD+ est une initiative de réduction de la déforestation et de dégradation des forêts, qui implique les communautés qui en sont dépendantes.