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Le premier ministre Komi Selom Klassou a présidé ce lundi 15 octobre 2018 à Lomé, la 7ème réunion du conseil national de supervision de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE).

La rencontre a été consacrée au compte rendu de la mise en œuvre de l’initiative au Togo, depuis son adhésion 8 ans auparavant, et à la validation du dernier rapport du Togo portant sur l’année 2015.

Le Chef du gouvernement s’est satisfait des progrès réalisés par le Togo depuis 2010, et qui ont notamment valu au pays d’être déclaré en 2013, à Sydney, « pays conforme à l’ITIE ».

« Sur les 27 exigences de la norme ITIE, le Togo en a validé 20 », a déclaré Komi Selom Klassou, avant d’ajouter qu’« une deuxième validation est attendue en novembre 2019 afin d’évaluer les performances réalisées dans les 7 autres restantes ».

Ces bonnes performances s’expliquent par la série de réformes entreprises par le gouvernement dans le secteur des industries extractives, comme la modernisation du code minier, la création de l’Office Togolais des Recettes (OTR), la mise en place de la Haute autorité de prévention de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), entre autres.

« La tendance générale des appréciations est que le niveau des progrès réalisés est satisfaisant, c’est-à-dire que nous sommes proches de la dernière marche », a poursuivi le Premier ministre, qui a également invité les différents acteurs à œuvrer de concert pour une meilleure transparence et traçabilité dans le secteur extractif.

Dans le cadre de sa mission d’indemnisation des victimes des violences politiques, le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) se heurte parfois à certaines difficultés, notamment la non-possession par certaines victimes de documents d’identité, la carte nationale d’identité par exemple. Cette situation fait obstacle à l’indemnisation de ces personnes.

Aussi, saisissant l’opportunité de la tenue, du 15 octobre au 03 novembre 2018, des journées « administration rapide de proximité », cette institution convie les victimes concernées ou ne disposant pas des pièces nécessaires à l’établissement de ces documents, à se rendre dans les services compétents afin de se les faire établir, lit-on dans un communiqué rendu public par l’institution.

La structure que préside Awa Nana-Daboya rappelle, à toutes fins utiles, que les pièces à présenter pour le paiement sont, au choix: la carte nationale d’identité, le passeport, en cours de validité et le permis de conduire.

Les journées « administration rapide de proximité » sont co-organisées conjointement par le ministère en charge de la Justice et celui en charge de la Fonction publique.

Le Togo a été réélu vendredi dernier lors d’un scrutin à New York, au Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu par un score de 181 voix sur 192 votants. Ce second mandat, qui commence le 1er janvier 2019 pour une période de deux ans, prendra la suite du premier qui est toujours en cours.

En effet, le Togo a été élu une première fois le 28 octobre 2015, au sein de ce comité qui compte 18 membres dont 5 africains.

Outre le Togo, les 4 autres pays africains que sont le Burkina Faso, le Cameroun, l’Erythrée et la Somalie sont à leur première élection.

Créé en 2006, le Conseil des droits des Nations Unies a pour mission de promouvoir et de protéger les droits humains à travers le monde.   

L’initiative CIZO, lancée le 02 décembre dernier par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé,  a été désignée comme projet phare et modèle parmi les projets lancés dans les pays disposant du label CWA (Compact With Africa).

Cette distinction va permettre au Togo de bénéficier d’un financement de 20 à 25 millions d’euros de l’Union Européenne (UE) à travers la Banque Africaine de Développement (BAD).

Les fonds,  mobilisés à travers un mode de financement innovant, auquel participeront des banques locales, doivent servir à l’installation très prochaine de 100 000 systèmes solaires domestiques hors-réseau.

Le Togo, qui se distingue particulièrement dans la mise en place de solutions innovantes dans la promotion des énergies renouvelables, a intégré en avril dernier le CWA, une initiative lancée en mars 2017 par les pays du G20.

Le Projet CIZO est une composante de la stratégie nationale d’électrification. Il ambitionne de fournir de l’électricité à faible coût, à 2 millions de Togolais sur une période de 5 ans.

Réuni en conseil des ministres, le vendredi 12 octobre 2018 au Palais de la Présidence de la République, le gouvernement a adopté un projet de loi relatif à la cybersécurité et à la lutte contre la cybercriminalité.

Ce texte vise à doter le pays d’un arsenal juridique et institutionnel adéquat, à même de lui permettre d’assurer une prise en charge efficace et effective de la cybersécurité.

Il ambitionne, en outre, d’adapter le système pénal national, au moyen d’une modernisation des incriminations du droit pénal classique et d’un réaménagement des instruments procéduraux au regard des exigences de l’environnement numérique, souligne le communiqué du conseil des ministres.

Une fois voté par l’Assemblée nationale, ce texte représentera une avancée majeure pour le pays en matière de riposte à la cybercriminalité.

Par ailleurs, dans la même lignée, le gouvernement prévoit la création de l’Agence nationale de la cybersécurité. Cette structure aura en charge l’application effective des orientations, des mesures stratégiques et juridiques en matière de cybersécurité. La mise en place d’un Fonds de soutien à la cybersécurité est également en vue.

Réuni en conseil des ministres le 12 octobre dernier, le gouvernement a adopté un décret portant création et fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Fonds vert pour le climat au Togo (FVC).

Le nouveau dispositif financier doit permettre au Togo de mieux coordonner le mécanisme de lutte contre les effets du changement climatique, dans la lignée de la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat. Ceci, en déployant « une gamme d’instruments financiers à savoir les subventions, les prêts, les prises de participation et les garanties ».

Le processus de préparation pour l’accès à ce fonds a été lancé en mars 2017 et a permis de « renforcer les capacités techniques des acteurs dans la formulation des projets climat et la formulation d’un programme pays servant de cadre d’interaction entre le Fonds et le Togo », a indiqué le communiqué.

Le FVC est un mécanisme financier de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Il finance des projets ou des programmes des pays en développement, dans leurs efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation aux changements climatiques.

L’organisation tiendra du 17 au 20 octobre prochain, son 21ème conseil d’administration au cours duquel 20 propositions de financement, représentant 1,15 milliard de dollars, seront examinées.

L’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) organise à Lomé la 2è édition des universités du 3è âge, du 17 au 18 octobre 2018. Placé sous le haut patronage du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé et sous le thème « personnes âgées, richesses de la nation », l’événement est essentiellement dédié aux personnes du 3è âge et aux retraités.

L’idée est d’informer et de sensibiliser les concernés à l’importance d’adopter un mode de vie sain. De fait, les « seniors » représentent à peu près la moitié de la prise en charge maladie assurée par l’INAM.

L’initiative se veut la plus grande plateforme événementielle nationale et de partage des personnes du 3ème âge, dans un premier temps, et des professionnels du secteur « seniors » et des initiatives sociales (société civile) dédiées au 3ème âge, dans un second temps.

Au titre du programme de ces journées, on note des activités dynamiques et récréatives qui prennent en compte les besoins et les aspirations des retraités et des personnes du 3è âge.

Des panels « Santé » (Nutrition - Gériatrie - Cardiologie - Rhumatologie et d’autres encore…), des espaces visites médicales gratuites sont prévus. Il y aura, en outre, des panels spécialisés dédiés au « Développement Personnel ». Une foire-exposition du 3ème âge et un déjeuner marqueront l’apothéose de l’événement.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Christian Adovèlandé, Président de la BOAD, ont paraphé vendredi 12 octobre trois accords de financement d’un montant global de 21,3 milliards FCFA. 

Le premier est un prêt approuvé en juin dernier. Il porte sur un montant de 10 milliards FCFA, destiné à la mise en œuvre du projet de transformation agroalimentaire du Togo (PTA-TOGO).  La réalisation de ce projet permettra d’opérationnaliser la nouvelle politique agricole du Togo, axée sur le développement des agropoles, celui de Kara en premier.

Le deuxième financement, approuvé en septembre, de 10 milliards FCFA, est un coup de main à l’alimentation en eau potable de 89 centres semi-urbains. 

La dernière facilité actée par les deux parties, porte sur un accord de gestion de don relatif au projet d'hybridation de moteurs diesel des Plateformes Multifonctionnelles avec du système solaire.  Le don, d’un montant de 1,3 milliard FCFA est octroyé par le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) et administré par la BOAD. Il devrait permettre « d’accroître l’accès des populations de cinquante (50) villages du Togo à l’électricité et aux services énergétiques modernes, propres grâce au développement et à l’utilisation des technologies de l’énergie solaire », indique l’institution de financement du développement, basée à Lomé. 

Ces trois opérations viennent en soutien au Plan National de Développement 2018- 2022 (PND), qui constitue le cadre de référence des interventions sur le moyen et long terme, souligne la BOAD.

Pour Christian Adovèlandé, la Boad continuera à « accompagner le Gouvernement togolais dans la mise en œuvre de son Plan National de Développement 2018- 2022, en vue de la réduction significative de la pauvreté, et d’un développement sobre en carbone et résilient aux effets néfastes des changements climatiques »

Réuni vendredi 12 octobre en Conseil des ministres, sous la Présidence de Son Excellence, Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement a autorisé la signature avec le groupe Eranove, d’une convention de concession pour la construction et l’exploitation d’une nouvelle centrale thermique. 

Cette centrale thermique d’une capacité de production de 65 mégawatts d’électricité sera implantée dans la zone portuaire de Lomé, une position stratégique.  

« Malgré les efforts dans le secteur, le Gouvernement continue d’importer l’énergie électrique, d’où la nécessité d’accroître notre propre capacité en construisant une 3e nouvelle centrale. C’est à cette fin que le Gouvernement a accepté de disposer d’une nouvelle centrale de 65 MW sur le site de Lomé port. », explique l’exécutif togolais.

Selon l’accord, le groupe contrôlé par le gestionnaire de fonds d’invesitssement ECP, actif notamment en Côte d’Ivoire et au Sénégal, sera en amont et en aval du projet. 

Eranove qui revendique 8500 collaborateurs en Afrique, se chargera de la conception, du financement, de la construction, de la mise en service, de l’exploitation, de la maintenance et du transfert en fin de concession de la centrale. Une option qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement de faire la part belle au secteur privé, notamment à travers des Partenariats Public-privé (PPP).

Avec la construction de cette centrale, la capacité de production propre du Togo qui ambitionne une indépendance énergétique à l’horizon 2030, sera désormais portée à 193 MW. 

Rappelons que le choix d’Eranove a été le fruit d’un long processus, amorcé en janvier dernier, où un appel à concurrence lancé par le gouvernement togolais, avait connu la participation de quatre sociétés à un dialogue complétif.

Photo : Vincent Le Guennou et Marc Alberola, président et CEO du groupe Eranove.

Le Premier ministre togolais Komi Sélom Klassou a échangé ce 11 octobre 2018 avec le directeur de la compagnie Brussels Airlines au Togo, Pierre-Yves Buysschaert. Au cours de cette rencontre, le N°1 du bureau Togo de la compagnie aérienne belge a affirmé que sa démarche visait à soutenir les autorités togolaises  dans leur  volonté  « de faire du Togo un hub de transit dans la sous-région ».

Il a ajouté que « Brussels Airlines voudrait contribuer, d’une manière ou d’une autre, à ce développement et proposer parallèlement, ses services afin de promouvoir le Togo et le tourisme dans ses avions ».

Préalablement, il a annoncé au locataire de la Primature, le changement de fréquence de vols de Brussels Airlines sur Lomé. En effet, de trois vols par semaine, cette fréquence passe à cinq au départ de Bruxelles. Ainsi, la compagnie dessert à présent Lomé les lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi. Cette décision devrait être officialisée à la fin du mois d’octobre 2018.