L’Agence Nationale d’Assainissement et de Salubrité Publique vient de recevoir le « trophée d’Or Europe de la Qualité ».
Cette distinction qui vient de lui être décernée à Paris par le Global Trade Leaders Club (GTLC) est « une mention de reconnaissance spéciale, une reconnaissance de l’effort et de la qualité de chacune des entreprises le recevant. Il est une décoration bien méritée par toutes les entreprises, et les directeurs et propriétaires le recevant emportent avec eux la reconnaissance de la qualité, indissolublement liée à leurs noms et à leurs marques », a indiqué Ricardo Roso Lopez, Secrétaire Général de l’institution organisatrice de l’événement.
En recevant ce prix, le Général Béréna Gnakoudè, directeur général de l’ANASAP, l’unique initiative d’essence publique récompensée parmi la pléthore d’entreprises privées, a déclaré : « Je voudrais dans un premier temps dédier ce trophée d’Or Europe de la Qualité, au Président de la République qui a créé l’ANASAP, l’a équipée et veillé à ce que cette entreprise ait des résultats sur le terrain ».
Fier mais humble, il a également dit, entre autres, « voir en ce trophée, une demande à mieux faire, à faire plus » en matière d’assainissement et de salubrité publique à Lomé et dans tout le pays.
Créée en 2013, l’agence est opérationnelle depuis 2015.
Une centaine d’experts et de professionnels africains de la commande publique se sont réunis à Lomé, ce 29 octobre 2018, pour trois jours de travaux devant aboutir à la fédération des divers réseaux existants en une seule entité.
La rencontre sert également de cadre préparatoire pour le prochain forum de haut niveau sur la commande publique, prévu à Dakar en 2019.
Les travaux ont été ouverts par le ministre de la planification du développement, Kossi Assimaidou, représentant le ministre de l’économie et des finances, en présence de la Représentante résidente de la Banque mondiale au Togo, Hawa Cissé Wagué (photo).
Le ministre a notamment salué l’initiative de la constitution d’un Réseau africain qui va, souhaite-t-il, « jouer un rôle de premier plan dans l'harmonisation des normes et pratiques en matière de commande publique en Afrique ».
Pendant 3 jours, les participants, issus de 45 pays du continent, et des experts de la Banque mondiale et de la Banque Africaine de Développement (BAD), vont échanger lors de panels, sur les moyens d’accompagner plus efficacement les gouvernements dans la modernisation et la rentabilisation des acquisitions publiques.
Des textes statutaires seront adoptés à l’issue de la réunion et des organes seront mis en place.
Le ministre de la planification du développement, Kossi Assimaidou (photo), représentant le ministre de l’économie et des finances, a procédé ce lundi 29 octobre 2018 à Lomé, au lancement des activités de la célébration des 20 ans de l'Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD).
Dans son propos d’ouverture, le ministre a salué l’initiative de cette célébration qui est une occasion de réfléchir sur la consolidation de l’inclusion financière au Togo, également inscrite dans l’axe 3 du PND.
Selon lui, le thème général retenu pour ce jubilé de porcelaine, « Les enjeux de la Finance Numérique sur l’Inclusion Financière », permettra de prendre conscience des défis de la finance digitale, chose importante « pour que le Togo ne soit pas en marge de cette dynamique régionale ».
Car, rappelle Kossi Assimaidou, la vision du gouvernement sur l’inclusion financière « est bien calquée sur la Stratégie Régionale d’Inclusion Financière (SRIF) adoptée en 2016 en Conseil des Ministres de l’Uemoa ».
Toutefois, il a indiqué que le niveau de l’inclusion financière demeure encore faible, et ce, « en dépit des différentes initiatives menées par la Banque Centrale et les acteurs des secteurs public et privé dans les Etats, et malgré les progrès notables enregistrés ces dernières années ».
Près de 2 millions de Togolais font confiance au secteur de la microfinance, ce qui en fait, dans la sous-région, l’un des pays à détenir un bon taux de bancarisation. Les activités du jubilé de porcelaine se tiendront toute la semaine avec l’animation d’ateliers sur diverses problématiques.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience en fin de semaine dernière, une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) conduite par son chef de mission pour le Togo, Ivohasina Fizara Razafimahefa.
Les échanges ont porté sur les conclusions de la 3ème revue du programme de Facilité élargie au crédit (FEC) du FMI, pour laquelle une mission séjournait à Lomé depuis le 18 octobre.
Il a été également question des avancées réalisées dans le cadre de cet accord triennal entre le Togo et l’institution financière.
Pour le chef de mission, les efforts engagés par le Togo dans la mise en œuvre des réformes économiques et fiscales, et dans l’assainissement des finances publiques, sont louables. «L’économie togolaise commence à se stabiliser, après les difficultés qu’elle a rencontrées au deuxième semestre 2017 ; l’exécution budgétaire, les réformes fiscales ainsi que l’administration douanière vont dans la bonne direction », a indiqué Ivohasina Fizara Razafimahefa. Et de poursuivre, « D’ici la fin 2018, le Togo sera en mesure de se conformer aux critères de convergence de l’Uemoa ».
Le chef de mission a, pour finir, réitéré l’engagement de l’institution financière internationale à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de son programme de développement socio-économique.
Le Togo bénéficie, grâce au mécanisme de la FEC, d’une aide de 241,5 millions $ sur 3 ans.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, participe du 29 octobre au 1er novembre 2018 à Berlin, au sommet du G20 sur l’investissement.
Le Chef de l’Etat, invité par la chancelière allemande Angela Merkel, est accompagné par une importante délégation comprenant des membres du gouvernement et ceux du secteur privé.
Au cours de ce sommet, l’accent va être mis sur l’investissement dans les projets phares du Plan National de Développement et les performances économiques du Togo.
Le n°1 togolais va notamment présider la table ronde « Africa-Verein/Togo », qui sera un cadre d’échanges entre les entreprises allemandes et les représentants du secteur privé togolais.
Plusieurs entretiens avec des personnalités politiques et économiques sont également inscrits à l’agenda présidentiel.
Le sommet du G20 pour l’investissement réunit les pays partenaires du label Compact With Africa, une initiative lancée en mars 2017 par les pays du G20 sous la direction de la chancelière allemande.
Photo : Faure Gnassingbé et Angela Merkel en juin 2016 à Berlin.
Le Premier ministre, Komi Selom Klassou, a présidé la cérémonie de signature de contrat actant l’entrée de la compagnie EDF (Electricité de France) dans le capital de BBOXX à hauteur de 50%.
Avec l’arrivée du leader français de l’électricité au Togo, le programme présidentiel CI-ZO sur lequel s’est positionnée la société BBOXX, devrait prendre un coup de boost. In fine, ce devrait être un soutien de taille et un accompagnement du français au Togo, dans le cadre du déploiement de sa stratégie nationale d’électrification.
Tout récemment, le programme CI-ZO a été désigné l’une des initiatives modèles du Compact With Africa du G20. Il est l’un des moyens privilégiés par le président de la république dans l’optique de garantir l’accès universel des populations à l’électricité à l’horizon 2030 et, une composante essentielle du Plan National de Développement.
Le Chef de l’Etat devrait ensuite se rendre en Allemagne où il est invité. Et devrait, selon les informations, profiter de sa présence dans ce pays pour tenter de mobiliser les investisseurs autour de la réalisation du plan de développement de son pays, sur la période 2018-2022.
Le Secrétaire permanent pour le suivi des Politiques de Réformes et des Programmes Financiers, Mongo Aharh-Kpessou (photo), représentant le Ministre de l’économie et des finances, a procédé ce jeudi 25 octobre, au lancement du Projet d’Appui à la Gouvernance Economique (PAGE).
La cérémonie s’est déroulée en présence de la Représentante Résidente de la Banque mondiale au Togo, Hawa Cissé Wagué, et Frédéric Varenne, représentant de la Cheffe de la Délégation de l’Union européenne.
Le nouveau projet a pour objectif d’améliorer la gestion des investissements publics et la mobilisation des recettes intérieures. Le PAGE, financé conjointement par la Banque Mondiale et l’UE à hauteur de 20 millions $, est mis en œuvre pour une période de 05 ans.
Pour le représentant du ministre, « ce programme met l’accent sur la bonne gouvernance et l’engagement citoyen comme base d’une croissance économique durable qui ne laisse personne de côté ».
Essentiellement, le projet va aider les ministères impliqués à renforcer leur coordination et adopter les méthodes d’évaluation nécessaires pour mieux planifier les investissements publics et les prévisions des recettes.
Outre le renforcement des capacités dans le domaine fiscal, il introduira également des mécanismes de dialogue entre l’Etat et les citoyens : « En renforçant la participation de la société civile en amont dans le processus de préparation budgétaire, et en aval dans le suivi de la fourniture des services publics, le projet va faciliter et promouvoir la transparence dans la gestion des finances publiques », s’est félicitée pour sa part, Hawa Cissé Wagué.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, et son homologue ghanéen, Nana Akufo-Addo, procèderont ce vendredi 26 octobre à l’inauguration et à la remise officielle du poste de contrôle juxtaposé (PCJ) de Noèpé.
Le poste initié par la Cedeao et construit sur une superficie de 17 ha, grâce à un financement de l’Union Européenne, permet de fluidifier le passage des personnes et des biens.
Il permet également une meilleure coordination entre les administrations douanières des deux pays, réunies sur un même site, facilitant ainsi les échanges transfrontaliers, grâce à une réduction du nombre de contrôles sur les routes.
Le poste de contrôle juxtaposé de Noèpé avait été construit et inauguré une première fois en 2014, mais n’avait pas pu être fonctionnel, pour cause d’obstacles d’ordre logistiques. Les deux chefs d’Etat s’y sont déjà rendus en mai 2017 (photo), à l’occasion d’une visite de Nana Akufo-Addo, afin d’accélérer son opérationnalisation.
Réuni en conseil des ministres ce jeudi 25 octobre, le gouvernement a adopté 8 décrets de loi créant 4 écoles nationales d’auxiliaires médicaux (ENAM) et 4 écoles nationales de sages-femmes (ENSF) dans les villes de Dapaong, Atakpamé, Kpalimé et Tsévié.
La création de ces infrastructures avait été annoncée par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, lors de son discours à la nation le 27 avril 2018.
Elle vise à renforcer le secteur de la santé en ressources humaines et à faciliter la déconcentration des centres de formation, grâce à leur multiplication sur le territoire. Le Togo ne comptait qu’une école de formation d’infirmiers et une autre de sages-femmes, toutes deux basées à Lomé.
Selon le communiqué, les 8 écoles ainsi crées seront « ouvertes à la rentrée scolaire 2018-2019 ». Elles viennent s’ajouter aux facultés des sciences de la santé des Universités de Lomé et de Kara, dont la mission est de former un personnel qualifié et compétent pour un meilleur système de santé au Togo.
Il faut souligner que la mise sur pied de ces écoles rejoint le programme de redynamisation du secteur de la santé, qui est une composante de l’axe 3 du Plan National de Développement 2018-2022.
Ce jeudi, 25 octobre 2018, la secrétaire d’Etat auprès du Chef de l’Etat, chargée de l’inclusion financière et de la Délégation à l’Organisation du Secteur Informel, Mazamaesso Assih, a, au nom du ministre en charge des Collectivités locales, ouvert la 14è édition de la Journée Nationale de la Commune du Togo.
Organisée par l’Union des Communes du Togo (UCT) et placée sous le thème : « Décentralisation financière et mobilisation des ressources locales : enjeux et perspectives pour les collectivités locales togolaises», cette rencontre colle, de l’avis de Kossi Tofio, directeur de cabinet du ministère de l’Economie et des Finances, à l’actualité. Il relève à ce propos, la faible maîtrise de la chaine d’imposition fiscale et le fait que les mécanismes de transfert financier aux collectivités territoriales ne sont pas toujours garantis et demeurent peu efficaces.
Selon lui, la décentralisation financière pose des défis, à deux niveaux : les mécanismes de transfert de l’Etat aux collectivités territoriales et la capacité de mobilisation des ressources et leur gestion par les collectivités territoriales.
Avant lui, le Contre-Amiral Fogan Adegnon indiquait dans son propos que si la décentralisation vise à accroitre l’efficacité de l’offre de biens et services, elle doit prévoir et mettre en œuvre des dispositions permettant aux collectivités territoriales de jouer pleinement leur rôle. Et ceci passe nécessairement par une bonne et effective décentralisation financière et un bon dispositif de mobilisation et de péréquation de ressources financières, tant internes qu’externes, a-t-il souligné.
Au cours de cette rencontre de deux jours, on notera des communications, des panels, des études de cas et des partages d’expériences. Des partenaires techniques et financiers de l’UCT, notamment l’Union Européenne, la France et l’Allemagne, ont été représentés au cours de la cérémonie d’ouverture de la rencontre.