Le gouvernement, représenté par Gilbert Bawara (photo), ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Réforme Administrative, son homologue Payadowa Boukpessi, de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales et d’autres personnalités, a rencontré les hommes de médias hier, 24 octobre 2018.
Objectif: éclairer les médias, et au-delà, l’opinion nationale et internationale sur le processus électoral, notamment le recensement électoral en cours, qui entre dans le cadre des préparatifs en vue des élections législatives du 20 décembre 2018, et sur l’état d’avancement dans la mise en œuvre des décisions et recommandations de la CEDEAO relatives à la situation sociopolitique au Togo.
Les interventions et échanges ont porté sur le rappel des décisions et recommandations de la 53ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue à Lomé le 31 juillet 2018, relatives à la situation sociopolitique au Togo, notamment celles touchant aux élections législatives, aux réformes constitutionnelles, aux mesures de confiance et d’apaisement et à la question du vote des Togolais résidant à l’étranger.
Il y a eu également le rappel du relevé de conclusions de la deuxième réunion du Comité de suivi en date du 23 septembre 2018 et des dispositions pertinentes du code électoral, relatives à la composition de la CENI et de ses démembrements et quelques brefs commentaires et observations concernant les implications qui en découlent.
Sur le premier point, les émissaires du gouvernement ont rappelé les recommandations et décisions de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, notamment l’organisation, le 20 décembre 2018, des élections législatives sur la base d’une révision intégrale du fichier électoral. Ils ont souligné que la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement avait pleinement et dûment pris acte des dispositions déjà engagées à l’époque, notamment par la CENI, en vue de la préparation et de l’organisation des élections. Aussi tranchent-ils, « il n’est pas juste et exact de dire que le processus électoral serait conduit et se déroulerait de manière unilatérale ».
Des réformes constitutionnelles et institutionnelles
Sur le point relatif aux réformes constitutionnelles, « la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement a donné des orientations et fixé les axes de ces réformes en demandant de prendre en compte, entre autres, les points suivants : le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du Président de la République ; la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels ; la recomposition de la Cour constitutionnelle pour notamment revoir sa composition et limiter le nombre de mandats de ses membres », ont-ils relevé. « Ce point est clair, précis et explicite et n’appelle pas de commentaire particulier », ont-ils martelé.
A ce propos, ont-ils révélé, « le gouvernement a pratiquement bouclé l’élaboration d’un projet de révision constitutionnelle en se conformant aux orientations et axes définis par les décisions et recommandations de la CEDEAO. Ce projet sera formellement adopté prochainement en conseil des ministres et transmis à l’Assemblée nationale. Le Gouvernement et sa Majorité ont toujours affirmé et affiché de manière constante leur volonté, leur engagement et leur détermination à œuvrer pour faire aboutir les réformes constitutionnelles, de préférence par voie parlementaire mais le cas échéant à l’issue d’une consultation référendaire, conformément aux décisions de la CEDEAO et dans le respect des règles et procédures prévues en la matière par notre Constitution et les lois et règlements en vigueur».
De la poursuite des mesures de confiance et d’apaisement
Le point portant sur la poursuite des mesures de confiance et d’apaisement a également été abordé. Selon le gouvernement, il s’agit d’accélérer les procédures judiciaires relatives aux personnes arrêtées lors des manifestations politiques et d’étudier, par la suite, la possibilité de mesures additionnelles en faveur de ces personnes. Ce point ne doit pas inciter à empiéter sur la justice ou à interférer dans les procédures judiciaires, sans exclure de facto des mesures additionnelles ultérieures de clémence, ont-ils laissé entendre.
De la possibilité pour les Togolais vivant à l’étranger de voter dans leurs lieux de résidence lors des élections nationales
Sur cette question également, le Gouvernement a réaffirmé sa volonté et son engagement à examiner avec la Coalition, les implications et les exigences pour assurer le vote de nos concitoyens vivant à l’étranger. D’ores et déjà, il est évident qu’une attention devra être accordée à la législation togolaise en matière d’acquisition et de perte de la nationalité togolaise, au respect des lois des pays où ces Togolais résident, à l’expérience et aux pratiques des autres pays de la sous-région qui ont une avance sur le Togo en la matière et bien entendu aux conditions et aux modalités pratiques à mettre en place pour favoriser et garantir ce vote.
Un autre temps fort de la rencontre a consisté en un rappel du relevé de conclusions de la deuxième réunion du Comité de suivi en date du 23 septembre 2018 et des dispositions pertinentes du code électoral concernant la composition de la CENI. A ce niveau, deux points ont été soulignés : la CENI et les chronogrammes.
Points relatifs à la CENI et aux chronogrammes
Concernant la CENI, après le rappel du comité de suivi du dialogue et des dispositions du code électoral, le gouvernement déclare que « la Coalition des 14 partis de l’opposition n’est pas une partie prenante de la CENI et nulle part il ne lui est conféré un droit quelconque de désigner des membres ou représentants à la CENI à la place des composantes et entités qui sont concernées. Il ne revient pas à la Coalition de désigner ni les représentants de l’opposition parlementaire, ni ceux des partis politiques extraparlementaires ou de la société civile », ont précisé les membres du gouvernement.
Sur la question de l’éventualité d’une reprise du recensement, les membres du gouvernement se sont montrés fermes : il n’y aura pas un nouveau recensement. En revanche, la CENI se chargera de corriger le fichier afin d’obtenir des listes définitives, si après l’affichage des listes provisoires du recensement dans les Centres de Recensement et de Vote et Centres de Listes et Cartes des deux zones, les populations relèvent, preuves à l’appui, d’éventuelles irrégularités constatées.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a effectué ce mercredi 24 octobre 2018, une visite de travail et d’amitié à Accra au Ghana.
Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de l’approfondissement des relations de coopération entre Lomé et Accra, qui se traduit par la volonté des deux chefs d’Etat de se concerter régulièrement sur les questions d’intérêt commun.
Au menu de l’agenda présidentiel, un tête-à-tête avec le président ghanéen, Nana Akufo-Addo sur des sujets d’ordre bilatéral, sous-régional et international.
Tous deux membres de la Cedeao, le Togo et le Ghana partagent une frontière commune. Ils sont aussi liés par des accords de coopération dans plusieurs domaines définis dans un cadre de Commission mixte, comme la défense, la sécurité, la justice, le commerce et le transport, ou encore la douane avec les postes de contrôle juxtaposés.
Il faut également rappeler que le président ghanéen, Nana Akufo-Addo est l’un des facilitateurs désignés par la Cedeao pour accompagner le processus de dialogue inter-togolais.
Hier, 23 octobre 2018, le Directeur régional du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Abdou Dieng, accompagné du Représentant-Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo, Damien Mama, et d’autres personnalités, ont été reçus en audience chez le Premier ministre Komi Sélom Klassou.
Objectif : Remettre au Chef du gouvernement, le rapport d’une étude sur la réduction de la faim au Togo. Le Premier ministre a reçu les documents de cette étude nationale, axée sur le point 2 de l’objectif de développement durable (ODD 2) consacré à l’éradication de la faim.
Selon Abdou Dieng, « cette étude a été conduite dans le pays par des experts togolais avec le soutien du PAM dans le cadre de l’atteinte de l’ODD 2. Elle doit faire l’objet d’un lancement officiel ». A ce propos, il a déclaré: « Nous attendons que la date de lancement soit fixée pour que l’ensemble de la population togolaise puisse en prendre connaissance ».
Les discussions ont également tourné autour de la coopération entre le gouvernement et le PAM, notamment autour d’un certain nombre d’activités visant à soutenir le gouvernement. « Il s’agit des cantines scolaires, un programme déjà en cours », a mentionné le chef de la délégation. Et de préciser : « Nous voulons voir comment l’élargir et le rendre beaucoup plus efficace pour que plus d’enfants togolais puissent en bénéficier ».
Le soutien aux petits producteurs dans le domaine agricole a été également évoqué. L’idée, est de « faire en sorte que demain, les produits locaux soient utilisés dans le cadre des cantines scolaires ».
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) vient de proroger de 24 heures le recensement électoral dans la zone 2, indique un communiqué de l’institution signé aujourd’hui, 24 octobre 2018 par son président Prof Kodjona Kadanga.
Cette prorogation se justifie, selon l’institution en charge de l’organisation des opérations électorales et référendaires au Togo, par la volonté « de permettre à tous les citoyens d’obtenir leur carte d’électeur ». Initialement prévues pour prendre fin aujourd’hui, les opérations de recensement électoral devront donc s’achever demain.
A ce propos, la CENI rappelle que « les heures d’ouverture et de fermeture des Centres de Recensement et de Vote (CRV) sont maintenues de 07 heures à 17 heures ». Elle invite par ailleurs tous les citoyens, ayant 18 ans et plus, à accomplir cet acte citoyen et civique. Le Président de la CENI « compte sur le patriotisme, l’engagement et la mobilisation de tous pour la réussite de ce recensement électoral ».
Préalablement à la zone 2, cette prorogation avait été faite dans la zone 1 également, pour la même raison.
Le sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines, Tibor Peter Nagy (photo) sera en visite au Togo le 1er novembre prochain, dans le cadre d’une tournée dans plusieurs pays européens et africains.
A la faveur de cette visite, Tibor Nagy sera reçu par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Les échanges porteront notamment sur la coopération bilatérale entre Lomé et Washington et sur le commerce.
Le secrétaire d’Etat adjoint prendra également part à une conférence régionale des chefs de missions américains, avant de s’envoler pour Conakry, prochaine étape de son périple.
Selon le communiqué publié par le Département d’Etat des Etats-Unis, la tournée va s’étaler du 29 octobre au 10 novembre et va concerner le Royaume-Uni, la France, le Togo, la Guinée, le Mali et le Nigéria.
L’objectif de cette tournée est de renforcer les liens commerciaux entre les Etats-Unis et l’Afrique et d’exploiter le potentiel des jeunes Africains à promouvoir la paix et la sécurité.
D’origine hongroise, Tibor Peter Nagy a déjà officié au Togo en tant que chef de mission adjoint à Lomé de 1987 à 1990. Il a aussi servi comme ambassadeur en Guinée et en Ethiopie avant de prendre ses fonctions actuelles, le 23 juillet 2018.
Après avoir désigné le 12 octobre dernier en conseil des ministres, Eranove, pour la construction et l’exploitation de la centrale Kekeli Efficient Power, le gouvernement a procédé ce mardi 23 octobre, à la signature de la convention de concession avec le groupe.
L’acte a été paraphé par le ministre des mines et de l’énergie, Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon, représentant l’Etat togolais, et Marc Alberola, le directeur général d’Eranove.
L’accord prévoit la construction d’une centrale électrique de 65 MW, sur le site du port de Lomé, ce qui portera la capacité énergétique nationale à 193 MW. Les travaux vont durer 18 mois.
Le n°1 d’Eranove a rassuré sur les compétences du groupe et garanti que les délais seront respectés : « Nous avons par le passé réalisé des ouvrages dans la région et nous avons toujours tenu nos délais » a-t-il indiqué. Et de poursuivre : « les Togolais, d’ici les 18 prochains mois auront des capacités nouvelles pour satisfaire la politique et la stratégie d’électrification prônée par le Président de la République ».
Le ministre en charge de l’énergie a, pour sa part, indiqué que la construction de cette infrastructure va contribuer à permettre au pays « d’atteindre son indépendance énergétique vis-à-vis de l’extérieur d’ici l’horizon 2030 ».
Marc Ably-Bidamon a également précisé que l’électricité qui sera produite par la centrale sera « vendue » à la CEET (Compagnie Energie Electrique du Togo).
Le président de l’Assemblée nationale Dama Dramani et le nouvel Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Fédération de Russie en République du Bénin et en République Togolaise, Igor Evdokimov, ont discuté ce lundi 23 octobre 2018 de la perspective de dynamiser les relations parlementaires entre leurs pays.
En effet, a déclaré le diplomate russe à l’issue de l’entretien : « Nous avons discuté avec M. Dramani des perspectives de dynamiser les relations parlementaires entre nos deux pays, les possibilités de visite de groupes de parlementaires Togolais à Moscou et après les visites à Lomé de parlementaires russes ». La vie politique du Togo et son avenir électoral ont également été évoqués: « Nous avons discuté aussi de la vie du pays, notamment le scrutin parlementaire du mois de décembre ».
Les deux pays entretiennent des relations caractérisées par plusieurs accords. Entre autres, l’accord sur le statut de la représentation commerciale, signé à Lomé le 14 juin 1961, l’accord sur le personnel d’enseignement mis à la disposition du Togo, signé le 23 mars 1976, l’accord pour les formations des cadres dans les établissements d’enseignement supérieur et secondaire spécialisé de 1978 à 1992, et récemment, l’accord de coopération culturelle signé le 06 septembre 2018 à Lomé.
Aujourd’hui, le Premier ministre Komi Sélom Klassou a reçu en audience une délégation de la firme internationale Deloitte, composé de Brice Chasles, Directeur Général pour Afrique Francophone, Marc Wabi, Directeur Régional pour l’Afrique de l’Ouest et Maryse Adotévi, Directeur Général pour le Togo.
Au menu des échanges, ont été abordées diverses pistes dans l’optique de conforter la position de hub logistique et de centre d’affaires que constitue le Togo dans la région.
Après une présentation par le Premier ministre togolais de la vision du Togo et de ses projets d’avenir contenus dans le Plan National de Développement, le groupe Deloitte, leader mondial en matière d’audit et de consulting, a exprimé son souhait d’apporter son expertise pour contribuer à la réussite du plan national de développement 2018-2022.
« Le Premier ministre nous a présentés une vision très pertinente des projets du Togo et une approche très pragmatique de la mise en œuvre des axes stratégiques du PND. On a évoqué un certain nombre de pistes qui touchent à des filières économiques ; au projet de faire du Togo un hub logistique, un centre d’affaire, un acteur important en agrobusiness. Nous avons évoqué un certain nombre d’opportunités très concrètes sur lesquelles Deloitte, comme d’autres acteurs de l’écosystème économique, bancaire, surtout ceux du privé, sont susceptibles de permettre au Togo d’atteindre ses objectives dans le sens que le PND soit un succès pour l’ensemble du Togo ».
Plus précisément, le groupe espère aider à trouver des axes d’accélération de croissance et d’amélioration de l’environnement des affaires dans le pays. L’idée, à terme, est de rendre le Togo plus attractif pour les investisseurs étrangers et d’accompagner le développement social et économique du Togo.
Le Ministre de la santé et de la protection civile, Moustafa Mijiyawa, a lancé ce 22 octobre 2018, un concours de recrutement direct régional du personnel médical, paramédical, administratif et d’appui.
Le concours, dont les épreuves écrites sont fixées au 05 décembre 2018, se tiendra dans les centres de Lomé et Kara.
Selon l’arrêté ministériel, conjointement signé avec le Ministre de la fonction publique, le concours est organisé à l’intention des Togolais des deux sexes, âgés de 18 ans au moins et 40 ans au plus, à la date du concours.
La note précise toutefois que « pour les candidats exerçant en qualité de contractuels et dont les services antérieurs sont validables, la limite d’âge est portée à 45 ans, s’ils postulent pour exercer dans le même emploi ».
698 agents dont 105 du personnel médical, 525 du paramédical et 68 du personnel administratif et d’appui seront recrutés à l’issue de ce concours.
Réunie ce 22 octobre, en sa 3ème séance plénière de la 2ème session ordinaire, l’Assemblée Nationale a procédé à l’élection de 4 nouveaux représentants de l’opposition parlementaire à la Ceni (Commission Electorale Nationale Indépendante).
Les 4 nouveaux membres sont Atanti Edem et Tèko Folly issus de l’ANC (Alliance nationale pour le changement), Awudji Agbégnigan du CAR (Comité d’Action pour le Renouveau), et Pessinaba Yamba, de l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI).
Ils rejoignent les 12 membres déjà en fonction à la Commission, chargés de la conduite du processus électoral devant aboutir aux élections de décembre.
Il ne reste désormais plus qu’un 8ème et dernier siège à attribuer à l’opposition, conformément aux recommandations du comité de suivi de la feuille de route de la Cedeao.