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A Lomé, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm, a ouvert, en présence du Professeur Dodzi Kokoroko, président de l’Université de Lomé, ce lundi 08 octobre 2018, la 18è édition des Journées Scientifiques Internationales (JSIL). Plus de 1200 enseignants-chercheurs et chercheurs issus de 17 pays d’Afrique et d’Europe y prennent part.

Articulée autour du fil conducteur « L’Afrique face aux ODD : quelles recherche et innovation pour un développement durable ? », cette rencontre se veut un cadre au moyen duquel l’Université de Lomé ambitionne de promouvoir la recherche scientifique et l’innovation au service du développement. Et de l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD).

Au cours de ces assises prévues pour cinq jours, il est inscrit comme activités, des communications, ateliers, conférences plénières, des tables rondes et expositions sur la problématique du développement durable. Tout un programme destiné à amener l’université et les chercheurs à s’impliquer dans les efforts visant à créer une société plus harmonieuse et une Afrique économiquement prospère, respectueuse de l’environnement.

A cet effet, Ocatve Nicoué Broohm déclare : « Les attentes vis-à-vis des chercheurs pour relever les défis de l’heure sont de plus en plus fortes. Il est donc important de mobiliser davantage le monde de la recherche au service de l’invention de solutions dans le domaine du développement, afin de répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux. La relation sciences-développement demeure une question de complémentarité… ».

Le Togo prend part au 17ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Francophonie, les 11 et 12 octobre prochain à Erevan en Arménie.

En marge de cet évènement, le ministre des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey a pris part aux travaux préparatoires qui réunissent les chefs de la diplomatie des pays membres de l’organisation.

Ce sommet sera l’occasion de réfléchir à des pistes de réformes afin de créer les conditions d’une communauté francophone plus aboutie.

Il se tiendra également l’élection du prochain secrétaire général de l’institution créée en 1970 et qui oppose la secrétaire générale sortante, Michaelle Jean à la rwandaise Louise Mushikiwabo.

Le sommet de la francophonie se tient tous les 2 ans. Celui de 2016 s’est déroulé à Antananarivo, à Madagascar.   

Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, André Johnson, a entamé ce lundi 08 octobre 2018, une tournée d’une semaine des directions régionales de son département.

L’objectif de cette tournée est de remobiliser les agents forestiers dans le cadre de l’accomplissement de leurs missions, le tout dans le respect de l’éthique et de la déontologie de leur profession.

A Mango, le ministre s’est entretenu avec les agents forestiers de la région des Savanes. Les échanges ont porté sur les activités forestières dans cette zone et la politique de protection des forêts au Togo : « Les agents forestiers doivent éviter d’être les complices des braconniers », a-t-il notamment déclaré.

Au Togo, le taux de couverture forestière ne représente que 24% du territoire national. Pour André Johnson, « loin de rassurer », ce taux interpelle le département en charge des questions forestières à « fournir davantage d’efforts ». 

La tournée s’achève le 12 octobre prochain.

La ministre des postes et de l’économie numérique, Cina Lawson a ouvert officiellement à Lomé ce lundi 8 octobre, deux ateliers de formation sur la loi relative aux transactions électroniques et à son décret d’application.

Ces deux ateliers, organisés en partenariat avec le ministère du commerce et de la promotion du secteur privé, et l’Autorité de Réglementation des secteurs des Postes et des Télécommunications (ART&P), sont destinés, l’un au grand public et l’autre aux experts numériques.

Objectif, mieux informer le public et former les spécialistes sur les différents enjeux de cet outil législatif adopté le 13 juin 2017 par le Parlement.  

La ministre, en ouvrant les ateliers, a invité professionnels et novices à s’approprier pendant les 4 jours de formation, « cet instrument qui conditionnera et modifiera irrémédiablement » leurs pratiques.

La loi relative aux transactions électroniques crée entre autres un cadre légal pour le e-commerce au Togo et pose les bases d’un assouplissement des formalités administratives.

Les ateliers se poursuivent jusqu’au 12 octobre 2018.

Initialement prévu pour couvrir du 1er au 8 octobre 2018 dans la zone 1, le recensement électoral « est prorogé jusqu’au mardi 09 octobre 2018 ». L’information a été portée par le Président de la Commission Electorale Indépendante, Kodjona Kadanga, via un communiqué publié ce lundi 8 octobre.

Selon la Ceni, cette prorogation est due aux « affluences » observées « dans plusieurs centres de recensement et de vote (CRV) ». La mesure vise également à « permettre à tous les citoyens d’obtenir leur carte d’électeur ».

Le communiqué précise toutefois que les heures d’ouverture et de fermeture des CRV sont maintenues de 7h00 à 17h00.

En rappel, le recensement dans la zone 2 est prévu pour se dérouler du 17 au 25 octobre 2018.  

Le nouveau Secrétaire général du Gouvernement, Ahondo Komla, nommé le 03 octobre 2018 par décret pris en Conseil des ministres, a pris fonctions ce vendredi 05 octobre 2018. Une cérémonie de passation de service a été organisée au Secrétariat général du Gouvernement à cet effet.

Au cours de la cérémonie, le Secrétaire général sortant, Florent Maganawé s’est réjoui de l’encadrement et de l’impulsion donnés au travail de Secrétariat général du Gouvernement par le Premier ministre Komi Sélom Klassou. Il a félicité son successeur et lui a rappelé que « Le Secrétariat général du Gouvernement est un service éminemment technique mais aussi politique ». De ce fait, il l’a encouragé à tenir compte des deux aspects pour réussir sa mission.

Le directeur de cabinet de la Primature, Pré Simféitcheou a, pour sa part, adressé ses félicitations aussi bien au sortant pour la qualité du travail abattu, qu’au nouveau. A ce dernier, il a demandé d’assumer efficacement ses fonctions. Car, a-t-il laissé entendre, c’est un poste « sensible du gouvernement, un point de départ et un point d’arrivée de tous les documents de l’Etat ».

Dans son allocution, Ahondo Komla s’est réjoui de sa nomination. Il a assuré le Chef de l’Etat de sa disponibilité et de son engagement à accomplir sa mission.

Pour la première fois, le Secrétaire général du Gouvernement sera assisté dans sa mission par un adjoint, Skpane Makre. Le Secrétaire Général a pour attribution la coordination des activités administratives du gouvernement.

Une délégation de parlementaires de la CEDEAO conduite par l’honorable Christophe Tchao, a effectué le vendredi 05 octobre 2018, une visite au siège de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) à Lomé.

Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’une série de visites destinées à s’enquérir du fonctionnement des institutions et agences de l’organisation sous-régionale.

A travers cette visite, les parlementaires ont pu s’informer sur les activités menées par cette agence pour le développement de l’agriculture dans l’espace CEDEAO. « Nous avons constaté que l’ARAA fait un travail remarquable », a souligné Christophe Tchao, chef de la mission.

Les députés ont cependant déploré que le fonds prévu par les chefs d’Etat pour un bon fonctionnement de l’agence ne soit pas opérationnel. Conséquence, l’ARAA fonctionne grâce aux dons des partenaires techniques et financiers. Ce qui ne permet pas de mettre en place, véritablement, la politique agricole de la CEDEAO.

Le Directeur exécutif de l’ARRA, Ousseini Salifou (photo), a saisi l’opportunité pour solliciter l’appui des parlementaires pour rendre enfin opérationnel le fonds. « C’est à travers ce fonds qu’on doit financer des projets sur le terrain », a-t-il expliqué.

L’ARAA a été créée en 2011 et lancée en 2013 à Lomé par la CEDEAO.

Dans la perspective des Assemblées d’automne du Fonds Monétaire International et de la Banque mondiale prévues à Bali, du 12 au 14 octobre 2018, le ministre Sani Yaya participe ce lundi 08 octobre 2018 à Paris à une réunion de la Zone franc.

Organisée six mois après celle de Brazzaville, cette rencontre permettra au ministre togolais de l’Economie et des Finances de discuter avec ses pairs réunis autour de Bruno Le Maire, leur homologue français, des enjeux liés à la Zone franc. Y seront  également présents les gouverneurs et les présidents des commissions des deux espaces régionaux.

Déjà le 05 octobre 2018, s’est tenue une réunion préparatoire regroupant les experts des 14 pays qui forment la Zone franc. Il s’est agi pour les experts, de plancher sur divers sujets en lien avec leur espace monétaire, notamment la situation macroéconomique et l’état de la convergence nominale en zone franc, la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Les rapports de leurs réflexions devront être soumis à l’appréciation des ministres de l’Economie et des Finances.

Lomé a abrité le 05 octobre 2018, la 13ème réunion du Conseil des ministres du Conseil de l’Entente. Présidée par Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, la rencontre a été essentiellement consacrée à la reddition des comptes de l’organisation pour l’exercice clos au 31 décembre 2017.

Néanmoins, le Conseil a planché également sur l’actualité sociopolitique dans les pays membres. Il a condamné les récentes attaques terroristes qui ont frappé le Burkina Faso et le Niger.  

S’agissant de la situation sociopolitique au Togo, le Conseil s’est réjoui des recommandations formulées par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, le 31 juillet 2018, en vue d’une sortie de crise.  Le Conseil a lancé « un appel à tous les acteurs concernés aux fins de l’organisation inclusive et apaisée des élections programmées pour le mois de décembre 2018 », souligne la déclaration issue de la réunion.   

Le Conseil de l’Entente regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo. 

Bernadette Légzim-Balouki, la ministre en charge du Commerce, a procédé ce vendredi 5 octobre, au lancement officiel de la campagne de commercialisation du binôme café-cacao pour la période 2018-2019.

Selon la ministre les deux filières ont enregistré d’importants progrès depuis quelques années. Elle a donc appelé tous les acteurs à accompagner cette dynamique de développement en vue de l’amélioration de la production en quantité et en qualité.

Revenant sur le volet commercialisation, Légzim-Balouki invite tous les acteurs privés comme publics au strict respect de la réglementation en vigueur pour cette nouvelle campagne. « Restant convaincue des retombées positives de toutes les initiatives en cours et à venir pour l’assainissement du secteur, et surtout pour le développement durable des filières café et cacao au Togo et dans le monde, j’invite les acteurs au respect des mesures prises pour assurer une bonne campagne de commercialisation », a-t-elle déclaré.

Ainsi, les exportations frauduleuses ne seront plus tolérées à partir de cette campagne, prévient la ministre, s’adressant aux acteurs.

Pour une bonne traçabilité des flux des exportations, la n°1 du commerce au Togo, indique que « le dispositif de suivi des exportations et de maîtrise des statistiques mis en place par le Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC), s’impose aux exportateurs régulièrement enregistrés pour la commercialisation de café et de cacao au Togo ».

Des instructions fermes seront données à cet effet au CCFCC pour sanctionner les auteurs du non-respect des engagements pris sur l’honneur dans le dossier d’enregistrement au titre de la campagne 2018-2019, prévient Bernadette Légzim-Balouki.

Le café et le cacao occupent dans la production agricole togolaise, respectivement, le 2ème et le 3ème rang après le coton et contribuent à la formation de la richesse nationale à hauteur de 1,4%. Les deux filières pèsent 5,5% du PIB agricole. Ils sont cultivés par 31 203 producteurs pour une superficie de 38 058 hectares de café et 20 183 hectares de cacao, selon le recensement de DSID de l’année 2017.