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Les députés ont repris ce mardi 02 octobre 2018, le chemin de l’hémicycle pour le compte de la 2ème session ordinaire de l’année. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Dama Dramani, président de l’Assemblée Nationale.

Pour cette 2ème session ordinaire, la priorité sera donnée à l’étude de la loi de finances 2019 portant budget de l’Etat.

D’autres projets de loi en lien avec la situation sociopolitique seront également étudiés. Il s’agit des projets de loi relatifs aux réformes telles que recommandées par la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, le 31 juillet 2018 à Lomé.

Dama Dramani a appelé les députés à faire le choix de la dignité et de l’honneur.

Le Premier ministre, Komi Selom Klassou, les membres du gouvernement, le corps diplomatique accrédité au Togo et diverses personnalités ont honoré de leur présence la cérémonie d’ouverture de cette session dite budgétaire.

Avant la cérémonie d’ouverture, le président de l’Assemblée Nationale a procédé à la clôture de la 3ème session extraordinaire de l’année.

Le Togo est dans une zone où les inondations provoquent parfois des difficultés pour les populations. Couplé aux annonces météorologiques qui prévoient de fortes pluies, ceci augmente la crainte des populations sur la perspective de voir ce phénomène aux conséquences parfois très désastreuses, s’abattre sur le Togo. 

Mais, dans une interview accordée au site d’informations autogo.tg, Sèmèglo Agbéwonou Koffi, directeur de l’assainissement rassure : « Le gouvernement a pris toutes les mesures pour protéger les populations contre les inondations ». En effet, informe-t-il, « il y a un dispositif dénommé plateforme de prévention des risques d’inondations et des catastrophes, qui est logé au ministère de la sécurité et de la protection civile et est coordonné par l’Agence nationale de protection civile. Cette plateforme coordonne les actions de tous les acteurs impliqués dans la prise en charge de ces situations ». Dans ce sens, souligne-t-il, il y a deux actions prioritaires qui sont ciblées : la prévention et le mécanisme curatif.

Dans le premier cas, développe-t-il,  « il y a eu des réunions de coordination où les acteurs ont défini clairement les actions qui devraient être menées pour prévenir les cas d’inondations. Dans ce sens, une équipe coordonnée par l’Agence nationale de protection civile a organisé une sensibilisation sur toute l’étendue du territoire national. Il a été expliqué aux populations, surtout celles qui habitent le long des cours d’eau, les conditions pour lancer l’alerte lors des crues d’inondation ».

Dans le deuxième cas, « chaque structure a des actions spécifiques à mener. C’est le cas par exemple de l’ANASAP à qui il a été confié le curage de certains caniveaux et bassins. C’est aussi le cas des sapeurs-pompiers qui doivent pomper les eaux au niveau du bassin Caméléon. Quant à nous, nous gérons les stations de pompage. Des travaux d’entretien ont été menés pour sécuriser nos ouvrages en cas d’inondation », indique-t-il.

Selon lui, « toutes les actions prévues et mises en œuvre permettent de circonscrire le problème dès la survenue d’inondations. Les populations peuvent donc rester sereines… ».

Et d’inviter les populations à rester en alerte et à réagir spontanément dès la survenue d’une inondation : «  Dès qu’elles sont victimes, elles peuvent alerter l’Agence nationale pour la protection civile ou les autres structures pour être prises en charge immédiatement par le dispositif ».

Le Comité des experts du Conseil de l’Entente (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger et Togo) se réunit à Lomé du 1er au 3 octobre 2018 en sa 14ème session ordinaire.

La session, consacrée aux questions administratives et budgétaires, doit permettre aux experts des 5 pays de l’institution, de plancher sur les stratégies devant mener à la réforme du Conseil.

Pendant ces 3 jours, les experts examinent le rapport d’activités 2017 du Secrétariat Exécutif, les comptes de l’exercice financier clôturé au 31 décembre 2017 et ceux de l’année en cours. Ils échangent également sur l’état d’avancement des projets en cours, notamment le programme immobilier et les dossiers du Centre Régional de Formation pour l’Entretien Routier (CERFER).

Ouvrant les travaux, la présidente du Comité des experts, Abra Afetse-Tay, a rappelé les défis auxquels est confronté le Conseil. « Si nous mobilisons nos énergies et mutualisons nos efforts dans un élan de solidarité, nous parviendrons à y faire face », a-t-elle déclaré avant d’inviter les Etats membres à honorer leurs engagements financiers envers l’institution.

Le Secrétaire Exécutif du Conseil, Patrice Kouamé (photo), a pour sa part indiqué que la réforme du CERFER qui vient de bénéficier d’un don de 5 milliards de FCFA de la BAD, est un bon indicateur de la redynamisation de l’organisation. « Le Conseil de l’Entente est sur la bonne voie. Nous nous réjouissons du plan stratégique 2012-2017 qui est exécuté et sommes optimistes pour celui de 2018-2022. Nous espérons que ce plan qui est déjà présenté au Conseil des ministres permettra au Conseil de l’Entente d’atteindre sa vitesse de croisière au terme de son exécution », a-t-il poursuivi.

Le Conseil de l’Entente est une organisation de coopération régionale d’Afrique de l’Ouest, créée en 1959.

Le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience ce 1er octobre 2018, l’ambassadeur de la République arabe d’Egypte, Mohamed Karim Shérif.

Le diplomate égyptien a informé le chef de l’Etat de la fin de sa mission au Togo. « Je quitte le Togo avec beaucoup d’émotion, après avoir rempli mon devoir avec fierté », a-t-il déclaré.

Mohamed Karim Shérif a exprimé ses remerciements au président de la République, au gouvernement et au peuple Togolais pour le soutien et la chaleureuse hospitalité dont il a bénéficié durant sa mission.

Diverses questions d’ordre bilatéral ont été évoquées au cours de la rencontre. Ce qui a permis de faire un tour d’horizon des relations de coopération entre l’Egypte et le Togo. « Nous avons fait le bilan de la relation entre nos deux pays depuis mon arrivée en mars 2015 », a précisé le diplomate.

Les relations entre la République arabe d’Egypte et le Togo sont marquées par une coopération dans les domaines de l’agriculture, la culture, les infrastructures, entre autres.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, assiste ce mardi 2 octobre 2018 à Conakry, aux festivités marquant le 60ème anniversaire de l’indépendance de la Guinée.

Le Chef de l’Etat est arrivé hier dans la capitale guinéenne, à l’invitation de son homologue Alpha Condé. Aux côtés de plusieurs autres Chefs d’Etat et de Gouvernement, le n°1 togolais participera aux commémorations de ce jubilé de diamant, placé sous le thème : « 60 ans d’indépendance, une souveraineté assumée ».

Un entretien bilatéral est prévu à l’agenda du Chef de l’Etat. Des sujets d’intérêt commun entre les deux pays seront évoqués. Le Togo entretient d’excellentes relations diplomatiques avec la Guinée. Le Président guinéen, Alpha Condé, est l’un des facilitateurs désignés par la Cedeao pour conduire le dialogue inter-togolais.

Le Togo et le Bénin mutualisent leurs efforts dans la lutte contre l'érosion côtière. Les deux pays ont signé vendredi 28 septembre 2018 à Cotonou, un Protocole d'accord et un mémorandum d'entente relatifs aux activités de protection des zones côtières.

Cette signature est intervenue dans le cadre de la première session ministérielle du Comité mixte Bénin-Togo du Projet d'investissement, de résilience des zones côtières en Afrique de l'ouest (WACA Resip). « Cette signature marque la volonté des deux pays de protéger leur littoral des effets néfastes du changement climatique », a souligné André Johnson, ministre togolais en charge de l'environnement.

C'est une réponse collective au besoin urgent de lutte contre l'érosion côtière, a indiqué, pour sa part, le ministre béninois du Cadre de vie et du Développement durable, José Didier Tonato.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, les deux pays vont entreprendre des travaux de protection des segments transfrontaliers entre Agbodrafo au Togo et le Grand Popo au Bénin.

La ministre chargée du développement à la base, Victoire Tomégah-Dogbé, a officiellement lancé le 28 Septembre 2018, les travaux de construction d’un marché et de réhabilitation d’un CMS (Centre Médico-Social), respectivement à Kovié et Mission Tové, dans la préfecture de Zio.  

L’activité s’inscrit dans le cadre du Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (PSMICO), piloté par l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (Anadeb).

L’objectif est de lutter contre la pauvreté et couvrir les besoins de base légitimes de la population, dont ceux liés à l’amélioration des revenus et de la santé.

A Kovié, la ministre a procédé à la pose symbolique de la première pierre, marquant solennellement le démarrage des travaux de construction, l’actuel marché étant devenu vétuste et inadapté aux besoins de la communauté. Les travaux, d’un coût de 239 millions FCFA, dont 127 millions FCFA financés par le Groupe Bolloré, vont doter Kovié d’un marché de type cantonal. Il sera composé notamment de 15 hangars, dont 7 de 28 places, 4 magasins de stockage, 2 blocs de latrines, 1 bloc administratif, 1 boucherie ou encore 1 forage photovoltaïque.

Un peu plus tôt, Victoire Tomégah-Dogbé a donné le premier coup de pioche symbolique de la réhabilitation du CMS de Mission Tové. A l’issue des travaux évalués à 162 millions, Mission Tové disposera d’un bloc réhabilité de maternité et de médecine générale, comprenant des salles d’accouchement, de consultation, de repos, de pharmacie et de chambre froide.

Initié par le gouvernement, le PSMICO vise à mettre en place des infrastructures socio-économiques et collectives de base dans les communautés du Togo, en vue d’améliorer les conditions de vie des populations.

Le recensement électoral pour le compte des législatives du 20 décembre prochain commence ce lundi 1er octobre 2018 dans la première zone.

Dans un message délivré la veille, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) appelle « tous les Togolais en âge de voter à se faire recenser ». 

Prof  Kodjona Kadanga a rassuré la population en ce qui concerne les dispositions prises pour la réussite du processus. Chaque citoyen qui veut se faire enrôler devrait présenter pour son identification civile, l’un quelconque des documents suivants : le passeport, la carte nationale d'identité, la carte consulaire, le livret de pension civil ou militaire et le livret de famille.

A défaut de disposer de l’une de ces pièces à jour, souligne le  président de la CENI, le témoignage du chef traditionnel ou d'un notable devrait servir de preuve de la nationalité et du statut de majeur de la personne qui souhaite se faire recenser. 

Pour la réussite de sa mission, la CENI a reçu un appui du gouvernement en matériels roulants : 20 véhicules Pickup mis à disposition des 20 CELI de la première zone.

Le recensement devrait prendre fin dans la 1ère zone le 8 octobre 2018. Pour la deuxième zone, l’enregistrement des électeurs est prévu du 17 au 27 octobre 2018.

La ministre en charge de la jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé, a procédé le 28 Septembre 2018, en compagnie de Saturnin Epié, Représentant Résident de l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population), à la pose de la première pierre de la salle de conférence du Centre des jeunes d’Adéticopé.

La construction du bâtiment entre en ligne avec le thème retenu lors de la célébration de la Journée Internationale de la Jeunesse, le 12 Août dernier, qui s’intitule : « Des espaces sécurisés pour les jeunes ». L’initiative s’inscrit également dans le cadre du programme de développement des infrastructures socioéducatives et d’aménagement d’espaces de loisirs, initié par le gouvernement.

Selon la ministre, l’infrastructure, d’une capacité de 500 places « sera un cadre où les jeunes pourront se réunir pour discuter, échanger des idées et mener des activités liées à leur bien-être et à leur rôle de citoyen ».

Les travaux vont durer 4 mois et la réalisation s’élève à 49 millions FCFA, entièrement financés par l’Etat. Il est prévu dans le plan de développement du centre, des aires de jeux, des ateliers de formations et l’aménagement d’espaces verts.

Les centres des jeunes sont des sites créés par le gouvernement, destinés à servir de lieu d’épanouissement, d’éducation, d’apprentissage et de pratique d’activités culturelles et sportives. A ce jour, le Togo compte plus d’une quinzaine de centres répartis dans plusieurs villes et localités du pays.

Comme annoncé, la salle de de cinéma  Canal Olympia 2, baptisée « Midè » (Chez vous en kabyè, langue parlée au Nord-Togo), construite dans la préfecture d’Agoè à Blue Zone, est désormais ouverte au public. Le Premier ministre Komi Sélom Klassou, au nom du Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, a inauguré samedi 29 septembre 2018, cet ouvrage, le deuxième de la filiale Vivendi, dédié à la culture togolaise.

C’était en présence du ministre en charge de la Culture, Guy Madjé Lorenzo, du Président de l’Assemblée nationale Dama Dramani, de Charles Gafan, Président Directeur Général du Groupe Bolloré au Togo et autres. Cet espace de loisirs compte 600 places et comporte des équipements de projection et de sonorisation numériques modernes.

Selon le ministre de tutelle, cet espace ultramoderne vise à « promouvoir les activités cinématographiques et à renforcer la visibilité des acteurs de la culture togolaise ». Un objectif en ligne avec la volonté du gouvernement de promouvoir les industries créatives et culturelles, manifestée par l’adoption du projet de loi portant « Code du cinéma et de l’image animée », indique-t-il.

Pour le Numéro 1 du groupe Bolloré au Togo, Canal Olympia Midè est un lieu du vivre -ensemble, d’échanges pluriels, un carrefour d’éclosion de talents.