Annulée l’an dernier en raison de la situation sanitaire, puis reportée il y a quelques mois, la 26ème édition de l’élection Miss Togo se tiendra bel et bien cette année. “La grande finale est prévue le samedi 11 décembre 2021 à l’Hôtel 2 Février à Lomé”, a annoncé le comité national d’organisation.
— Miss TOGO (@miss_togo) November 20, 2021
Elles sont en tout 25 candidates, provenant de toutes les régions du pays. Ces dernières ont été retenues lors d’un casting organisé à Lomé en lieu et place des traditionnelles présélections régionales.
La prochaine Reine de la Beauté Togolaise succèdera à Yombe Aïda, élue lors du jubilé d’argent de la compétition en 2019.
En projet depuis plusieurs semaines, le guichet unique des recettes non fiscales du secteur maritime, vient d’être officiellement acté par le gouvernement. Réuni ce vendredi en conseil des ministres, l’exécutif a entériné, par l’adoption d’un projet de décret, la création de cette plateforme.
Dans le détail, ce guichet qui devrait être similaire à celui du commerce extérieur mis en œuvre depuis 2014, va répondre à un triple objectif. D’abord proposer un point de paiement unique aux opérateurs en le dématérialisant, ensuite s’assurer de l’effectivité de la collecte de plusieurs redevances et amendes et enfin faciliter les analyses en matière de performance portuaire.
Cette mise à jour en termes logistique répond non seulement à la politique de la dématérialisation des opérations enclenchée au Port de Lomé, mais aussi à l’ambition de l’exécutif de faire de la plateforme portuaire de Lomé un hub logistique continental.
En rappel, le Port de Lomé a plus que triplé ses activités ces dernières années, notamment sur le segment du transbordement où il s’est classé 2ème en Afrique Subsaharienne en 2019. En 2020, malgré le ralentissement de l’activité économique engendré par la pandémie, l’infrastructure a néanmoins enregistré une hausse de 12% de son trafic.
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Le Togo a bouclé avec succès vendredi une nouvelle opération sur le marché financier régional. Le pays qui était en quête de 50 milliards F CFA, a réussi à mobiliser en tout 55 milliards.
Cette première sortie sur le marché pour le compte du dernier trimestre de l’année en cours, a confirmé une fois encore, l’engouement des investisseurs. En effet, le pays a enregistré 132 milliards FCFA, en termes de souscription, soit plus du double du montant attendu, ce qui correspond à un taux de couverture de 265,82 %.
Les ressources engrangées devraient permettre au pays de soutenir son plan de relance économique post-Covid-19. Avec cette nouvelle sortie réussie, le Trésor porte à 557 milliards FCFA, le montant total des fonds levés depuis le début de l’année.
L’équipe gouvernementale s’est réunie ce vendredi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets dans les domaines des finances publiques, de l’administration territoriale, des transports, de l’économie maritime et des investissements.
Un compte rendu a également été effectué sur la participation du Togo à la COP26 de Glasgow, qui s’est achevée le 12 novembre dernier.
En tout, un avant-projet de loi sur le règlement du budget de l’Etat 2020 et trois projets de décret ont été adoptés, tandis qu’une communication a été écoutée.
Alors que l’exécutif togolais a entamé depuis plusieurs années la lutte contre le blanchiment de capitaux, les microfinances se sont jointes à la lutte contre le fléau. Un atelier, organisé par Expertise France, en collaboration avec la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières du Togo (CENTIF-Togo) se tient à cet effet depuis jeudi pour outiller les acteurs des Systèmes financiers décentralisés.
La formation de deux jours, qui a réuni une quarantaine de représentants des SFD, vise à doter les participants, sur des notions approfondies de traçage des flux financiers, de coordination entre microfinances et Etats ou encore de qualité en ressources humaines. Au sortir, les superviseurs des SFD devraient disposer d’un plan d’inspection, et d’un manuel de supervision.
Pour le, le représentant du ministère de l’Economie et des Finances, El Hadj Tchaa Bignossi Zakari Aquitème, cette étape est très importante du fait que “les SFD sont particulièrement exposées aux risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, comme signalé par les évaluations nationales des risques et les évaluations mutuelles menées par le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA)”.
Selon les experts, les pays africains perdent chaque année plusieurs centaines de milliards de dollars par an, du fait du blanchiment et de la fuite des capitaux. Le Togo dans l’optique d’y remédier fait fréquemment évaluer son dispositif de lutte contre le blanchiment.
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Le Togo veut renforcer la sécurité et la sûreté des installations au Port de Lomé. Une session de sensibilisation et de réflexion a été tenue dans ce sens entre les autorités, le personnel du port, des pêcheurs et des opérateurs économiques, sur les dispositions préventives déjà en place contre les incendies et autres risques dans la zone portuaire.
Cette démarche, qui s’inscrit dans la suite des récents incendies enregistrés dans la zone portuaire, va permettre de “renforcer la sécurité et la sûreté pour prévenir d'éventuels incidents”, a précisé le ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue.
En effet, le Port Autonome de Lomé joue un rôle primordial dans l’économie du Togo, avec plus de 80% des échanges commerciaux qui y transitent, faisant partie du classement des 100 plus grands ports à conteneurs au monde. Selon le Secrétaire Général du PAL, Kabitchada Komi Essoneya, “si jamais un drame survient, c’est toute l’économie du pays qui sera négativement impactée”.
Pour rappel, le Togo, qui avait pris des dispositions aux lendemains du drame du Port de Beyrouth (Liban), a également ratifié en début d’année la Convention internationale sur les dommages liés au transport en mer, de substances nocives et potentiellement dangereuses (SNPD). Le pays s’est d'ailleurs récemment doté d’une réglementation sur le transport des marchandises dangereuses par mer.
Le Togo célèbrera ce 21 novembre la journée mondiale de la Télévision. L’événement, proclamé il y a 25 ans par les Nations Unies, est l’occasion chaque année de mettre en lumière l’importance de la télévision comme premier moyen de communication et passage normal de l’information de masse.
#WorldTelevisionDay#Togo ?? pic.twitter.com/uWeQfXhZhh
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) November 17, 2021
Pour cette édition, la télévision publique (TVT), organise plusieurs activités, afin de mieux se faire connaître, et se rapprocher davantage des populations. Sont notamment prévues, des journées de visites à partir de ce 19 novembre, une conférence-débat ainsi qu’une émission spéciale.
Pour plus de contenus de qualité !#WorldTelevisionDay#Togo?? pic.twitter.com/xiAxOn7Rd1
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) November 15, 2021
Inaugurée en 1973 sous le nom de ‘Radio Télévision de la Nouvelle Marche (RTNM)’, la première chaîne télévisée togolaise a connu depuis lors de nombreuses mutations et évolutions : premières émissions couleurs en 1981, changement de nom en 1990, couverture intégrale du territoire à partir de 2002, et passage sur satellite en 2010.
?À l'occasion de la jrnée mondiale de la #télévision le 21 novembre,partez à la rencontre des hommes et des femmes qui ont fait, font et feront votre @TVTOfficiel dès ce vendredi. Inscription : 92268686
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) November 17, 2021
Et vous n'avez encore rien vu ! Pass vac.ou test PCR négatif valide exigé pic.twitter.com/vc1x6VVByO
La dernière décennie a surtout été marquée par une refonte complète des installations et une modernisation des matériels, en lien avec l’ambition des pouvoirs publics d’adapter la Télévision Nationale aux mutations actuelles. Prochaine étape envisagée : le basculement vers la télévision numérique terrestre (TNT), et la création d’un Office de radio et de télédiffusion.
Le Président de la République a achevé jeudi sa visite officielle de travail de 48 heures à Oyo en République du Congo. Ce séjour, placé sous le signe de la coopération entre Lomé et Brazzaville, a été surtout marqué par des tête-à-tête entre Faure Gnassingbé et Denis Sassou Nguesso, au cours desquels de nombreux sujets ont été abordés.
Au terme de la visite de travail de 48heures effectuée par le chef de l’État en République du Congo, les parties ont émis un communiqué conjoint dont la teneur suit : pic.twitter.com/e7FWDdnFq0
— Présidence Togolaise (@PresidenceTg) November 18, 2021
Les deux leaders ont notamment procédé à un échange de vues sur la situation politique et sécuritaire sur le continent, avec les cas de la Libye, du Tchad, du Sahel ou encore de l’Ouganda, récemment victime d’une double attaque terroriste.
Le volet sanitaire avec la pandémie du Covid-19 a également retenu l’attention des deux dirigeants, qui ont surtout souligné l’urgente nécessité d’un accès plus équitable de tous les pays aux vaccins, dans des conditions de répartition justes.
Enfin, l’épineuse question environnementale a été abordée. S’ils ont conjointement regretté que le dernier sommet de la COP26 tenu à Glasgow n’ait pu répondre aux attentes des pays en développement en général, et à ceux d’Afrique en particulier, Faure Gnassingbé et son hôte ont appelé à l’établissement d’une réelle communauté d’actions pour limiter les effets néfastes des changements climatiques.
D’autres sujets d’ordre bilatéral ont également été évoqués entre les délégations, avant le retour du n°1 togolais à Lomé.
Les élus se forment depuis jeudi, à Lomé sur l’identification des Fake News, comme outil de gouvernance démocratique. L’initiative, portée par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), et le ministère de la communication doit permettre aux membres de la représentation nationale de mieux veiller, détecter, contourner ou empêcher les Fake News.
Avec les réseaux sociaux, la bataille contre la #désinformation reste à gagner. Mais l’#éducation aux médias et à l’information apparaît aujourd’hui indispensable pour l’épanouissement d’une véritable citoyenneté #numérique.@APFfrancophonie#StopFakeNews pic.twitter.com/Lll1i42vOE
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) November 18, 2021
Pendant deux jours, plusieurs thématiques et nuances sont prévues au menu de ce séminaire : la désinformation, la mésinformation et la mal-information, la satire, les liens factices, les contenus trompeurs ou encore les faux contextes, les contenus fallacieux, manipulés ou fabriqués.
Selon le ministre de la communication, Akodah Ayewouadan, il est important de relever que “l’information, qui peut être considérée comme une arme, puisse être utilisée en ce qui nous concerne, comme une arme de développement”.
Pour rappel, le Togo a procédé ces dernières années dans cette même dynamique à un assainissement de son espace public numérique. Une campagne nationale sur la citoyenneté numérique a, dans ce sens, été lancée, élargie au milieu scolaire. Avec le passage prévu à la TNT, les premiers acteurs de la communication et des médias (journalistes notamment) ont récemment été formés sur les nouvelles formes d’intrusions créées par internet (réseaux sociaux) dans l’univers de la communication.
Annoncé depuis plusieurs semaines, le recensement fiscal géolocalisé, programmé par l’Office togolais des recettes (OTR) a officiellement démarré ce jeudi. Cette première partie a débuté à Atakpamé et va concerner les opérateurs économiques de cette région.
L’OTR démarre ce jeudi à #Atakpamé les activités de la phase opérationnelle du recensement fiscal géolocalisé dans les régions du pays.
— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) November 18, 2021
L'intérêt pour les Opérateurs économiques est de se faire connaître et contribuer à l'éclosion de leurs milieux, les communes.#OTR@fct228 pic.twitter.com/EEM0H0dG0z
Ainsi, sont invitées à s'enregistrer auprès des agents recenseurs toutes les entreprises et personnes privées opérant sur le marché, dans la réalisation de travaux ou d'ouvrages, la fourniture de bien ou encore la prestation de services. “L'intérêt pour les opérateurs économiques est de se faire connaître et contribuer à l'éclosion de leurs milieux, les communes”, a précisé l’Office.
Ce projet, va, sur la base des données récoltées sur le terrain, permettre d’avoir un répertoire unique, de les traiter, afin de dresser une cartographie fiscale du territoire.
Cette démarche de l’office s’inscrit par ailleurs dans sa politique de décentralisation fiscale, qui sera menée de concert avec les communes du pays.
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