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Les cours de répétition sont désormais interdits dans les établissements scolaires sur tout le territoire. C’est la décision prise par le ministre en charge des Enseignements Primaire, Secondaire, et Technique, via une note de service en date du 1er mars. 

Des cours de répétition payants dans presque toutes les disciplines” ont été en effet instaurés et “imposés ostensiblement aux élèves” dans des écoles publiques comme privées, “avec la complicité des chefs d’établissements”, a constaté Dodzi Kokoroko. 

Devant cette situation qui engendre une “rupture d’égalité devant les charges pédagogiques”, il a donc été demandé aux principaux responsables éducatifs (directeurs régionaux, chefs d’inspection et d’établissements) de veiller à l’arrêt de ces cours.

Ces cours privés, même organisés en dehors des établissements scolaires, ne sauraient être confondus avec les cours de soutien et de remédiation”, souligne le ministre qui précise que ces derniers “sont gratuits pour les apprenants”.

Une séance de travail, en vue de renforcer la surveillance épidémiologique, notamment de la Covid-19, aux points d'entrées communs aux deux pays, s'est tenue ce mardi, dans la capitale togolaise.

La  rencontre a vu la participation d’experts togolais, ghanéens et ceux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 

Cette réunion avait pour objectif de renforcer les dispositions sanitaires de sécurité et de contrôle, aux points d'entrées des pays “face à l’afflux massif des populations, que l’on observera bientôt”, a déclaré Assane Hamadi, le directeur par intérim de la lutte contre la maladie et des programmes de santé publique. 

Concrètement, il s'agira d'améliorer les méthodes de surveillance des voyageurs, de former le personnel en poste aux frontières sur les procédés de dépistage d’un malade et comment gérer la prise en charge de ce dernier. “L’amélioration de ces dispositifs aux points d’entrée permettra de détecter précocement les voyageurs malades, de les isoler et de les prendre en charge efficacement”, a précisé le secrétaire général du ministère de la santé du Togo, Kokou Wotobe. 

A la date du 03 mars, le Togo compte 7086 cas confirmés de Covid-19 pour 85 décès. De son côté, le Ghana qui a récemment reçu des doses de vaccin, grâce à l’initiative Covax, a enregistré 84 023 cas positifs pour 607 décès.

La Représentation nationale a effectué mardi son retour à l’hémicycle, donnant le ton à la première session ordinaire de l’année 2021. C’était lors d’une cérémonie solennelle tenue en présence du Premier Ministre, de membres du gouvernement, de présidents des institutions de la République et d’éminentes personnalités.

Pour ce retour aux affaires après trois mois d’intercession, un agenda chargé attend les députés. Pas moins de 22 projets et propositions de loi devront en effet être examinés, en plus des missions d’information, et des séances de questions au gouvernement. “La session qui s’ouvre s’annonce tout aussi riche que la précédente. Nos débats et nos travaux convergeront vers ce qui nous ressemble et nous rassemble : l’intérêt supérieur de nos populations et le développement économique de notre pays, dans un climat de paix et de sécurité”, a indiqué la Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tsegan dans son discours d’ouverture.

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La cheffe du Parlement a en outre invité les élus à poursuivre dans la même dynamique que celle des sessions précédentes : “Vivement que nos différences idéologiques et politiques, nécessaires à tout débat démocratique, n’altèrent en rien la valeur de nos relations afin d’adopter les lois dans un mouvement consensuel lorsque l’intérêt national nous le commande”, a-t-elle souhaité.

Des initiatives seront menées, dans le sens d’un renforcement de l’action et de la diplomatie parlementaire, et de celui de l’institution elle-même, afin de contribuer davantage au développement du pays. “La Représentation nationale apportera toute sa contribution aux actions gouvernementales visant à traduire dans les faits, la vision 2025 du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, qui consiste à bâtir un Togo prospère, où les potentialités de chaque citoyen seront mises à profit et valorisées”, a affirmé Yawa Tsegan.

Le Bénin veut s’inspirer du Togo dans la promotion de la Planification Familiale. Une délégation de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) a effectué, durant la semaine dernière une visite d'échanges d'expériences auprès de la Faîtière des Communes du Togo (FCT).

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre au Bénin d’un projet de promotion de la Planification Familiale, financé par l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et d’autres partenaires.

Les séances de travail avaient pour but de permettre aux communes togolaises, ayant bénéficié du même programme d'accompagnement de renforcer l'accès à la planification familiale, de partager leurs expériences avec leurs homologues béninois.  

Pour la délégation venue du Bénin, l’objectif est “d’apprendre de l’expérience des villes togolaises et s’inspirer des bonnes pratiques développées en matière d’offre de services en Planification Familiale pour parfaire ce qui se fait au niveau des communes béninoises”

Pour rappel, par la mise en place de plusieurs projets notamment le projet AmplifyPF avec l’appui des partenaires techniques et financiers, le gouvernement togolais ambitionne de faire passer le taux de prévalence contraceptive de 24% à 35% d’ici 2022.

Actuellement en phase d’opérationnalisation, le Conseil Economique et Social (CES) du Togo bénéficiera de l’expertise marocaine. Une délégation du royaume chérifien effectue dans ce sens une visite dans le pays depuis une semaine. 

La mission, conduite par le secrétaire général du CES marocain, Younès Benakki, également SG de l’Union des conseils économiques et sociaux d’Afrique (UCESA), a eu lundi une séance de travail avec les parties impliquées dans le processus au Togo. “Le Maroc a l’avantage d’avoir un conseil Économique et Social (CES) qui n’est ni très vieux, ni très jeune non plus. En plus, le pays assure aujourd’hui la présidence de l’Union des Conseils Economiques Sociaux et Environnemental (UCESE)”, a expliqué le ministre chargé des Relations avec les Institutions de la République, Christian Trimua.

Le Conseil économique et social (CES) du Togo, une fois et totalement installé, aura pour mission d’orienter le gouvernement sur les questions d’ordre économique et budgétaire, scientifique, technique voire culturelle.

Le ministre des armées, Marguerite Gnakade, a effectué une visite auprès des casques bleus du contingent togolais de la Minusma, pris pour cible il y a quelques semaines dans une attaque à Kerena au Mali.

À l'hôpital militaire de Dakar où ils sont pris en charge, l’officielle a constaté la situation et apporté aux blessés le réconfort du gouvernement et de toute la nation. Marguerite Gnakade a également recueilli les doléances du bataillon.

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Parallèlement, le chef d'état-major général des armées témoignait la solidarité de la Grande Muette au personnel déployé sur la base de Douentza. Dadja Maganawé a félicité ces derniers pour l'efficacité de leur réaction face aux assaillants, et exhorté le contingent à une vigilance accrue dans cet environnement hostile. 

Pour rappel, l’attaque a causé un décès parmi les rangs togolais, celui du capitaine Wodjo Biguilinibe. Un hommage a été rendu il y a quelques jours au défunt, dont la dépouille devrait être bientôt rapatriée.

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La Police Nationale vient de mettre à disposition des citoyens, une ligne téléphonique d’assistance. Ceci, face aux nombreux cas d’arnaques en ligne sur des offres fictives d’emploi à l’étranger.

Des plaintes récurrentes et des témoignages ont été reçus, selon lesquels des sociétés fictives ou des individus mal intentionnés font de fausses promesses d’emplois à l’étranger aux jeunes diplômés à travers les réseaux sociaux. “Leur objectif, en réalité, n’est pas de les aider à avoir un emploi mais de les escroquer et de les spolier de tous leurs biens, s'ils réussissent à les faire déplacer à l’étranger”, explique la Police.

Les victimes, une fois hors des frontières nationales, sont souvent abandonnées à leur sort, et certaines y laissent malheureusement la vie. 

Le numéro (00228 22 21 23 58), directement relié au Bureau central Interpol du Togo, doit ainsi permettre aux citoyens et aux forces de sécurité de collaborer plus efficacement, et démanteler ces arnaqueurs et ces trafiquants d’êtres humains.

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La 3e enquête permanente sur le commerce des services a démarré lundi au Togo. L’activité, pilotée par l’Institut national de la statistique (Inseed), s'inscrit dans le cadre d’un projet de mise en place de statistiques sur le commerce international des services dans les Etats membres de l’Uemoa. 

Elle vise à collecter des données sur les transactions internationales de services effectuées en 2019, auprès d’un échantillon d’entreprises opérant dans tous les secteurs d’activité de l’économie togolaise. Les données collectées permettront d’élaborer notamment, “les statistiques sur le commerce international des services, l’élaboration des comptes nationaux et  le suivi des accords commerciaux”, précise le secrétaire général de l’institut, Tchiou Animaou. 

Si elle n’a pas pu se tenir l'année dernière en raison de la pandémie, cette troisième édition programmée jusqu’au 30 avril, tiendra compte du “strict respect des recommandations sanitaires”.  

Au Togo, la balance des services est excédentaire depuis plusieurs années. Selon les résultats de la dernière enquête réalisée en 2019, le Togo a réalisé des exportations de services évaluées à  321 milliards FCFA  contre 263 milliards en importation durant l'année 2018. 

C’est l’une des principales conclusions du dernier rapport « Women, Business and Law » de la Banque Mondiale. L’évaluation, qui concerne depuis sept ans 190 économies de la planète, classe le Togo au 7ème rang en Afrique subsaharienne, en matière de promotion des femmes, aussi bien en affaires qu’à des postes de responsabilité publique.

Au terme de l’examen des huit indicateurs clés (mobilité, lieu de travail, salaire, mariage, parentalité, esprit d’entreprise, actifs et retraite), le Togo obtient un score de 84,4 points, largement au-dessus de la moyenne subsaharienne établie à 71. En Afrique de l’Ouest, le pays n’est devancé que par le Cap-Vert.

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Pour le Togo, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance pour sa politique de promotion du leadership féminin. Avec pour la première fois dans son histoire, les postes de Présidente de l’Assemblée nationale, Premier ministre, Médiateur de la République, Secrétaire général de la Présidence  et Ministre de la Défense occupés par des femmes, ainsi qu’une forte représentativité dans l’équipe gouvernementale (⅓), le pays s’est plus que jamais résolu à briser le plafond de verre sur les questions liées au genre

Sur le plan des affaires, des mesures ont été mises en place afin de promouvoir l’intérêt entrepreneurial, et renforcer la protection juridique et sociale de la femme. 

Rappelons par ailleurs que l’ambition des pouvoirs publics est de parvenir d’ici les prochaines années, à un taux de 28% de femmes propriétaires d’entreprises et 60% de femmes ayant accès au crédit d’ici 2022.

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Après trois mois de pause, les députés feront ce mardi 02 mars leur retour à l’hémicycle avec l’ouverture de la première session ordinaire de l’année. 

Plusieurs projets de loi en attente seront examinés tout au long de cette session, ainsi que des dossiers urgents, comme la prolongation ou non de l’état d’urgence sanitaire.

1 2MARS

La dernière session ordinaire parlementaire, clôturée le 31 décembre après quatre mois de travaux, aura été relativement intense. Malgré la situation sanitaire, plus de 17 séances se sont déroulées, avec à la clé l’adoption de plusieurs textes comme le nouveau code du travail, le budget 2021, ou la loi de programmation militaire