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Le Gouvernement (représenté par le ministre de l’urbanisme, Koffi Tsolenyanu) et l’institution panafricaine de financement du développement de l’habitat et de l’immobilier, Shelter Afrique, ont conclu à Nairobi, un protocole d'accord pour la construction de 3000 logements sociaux dans la capitale togolaise.

Cet accord, qui s’inscrit dans le cadre du programme de construction de 20 000 logements sociaux d’ici 2025 (objectif revu), doit permettre d’intensifier la promotion et le développement des projets de logements abordables à grande échelle dans le pays, où le déficit d’habitat décent est devenu un problème majeur.

De façon concrète, la société se chargera de développer sur un modèle de partenariat public-privé, la construction des logements à Lomé, grâce aux facilités qu’accordera le gouvernement (terres, infrastructures et incitations fiscales). 

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Le protocole d'accord que nous avons signé avec Shelter-Afrique ouvre une nouvelle phase de partenariat et sera crucial pour atteindre notre objectif de logement pour 2025”, a souligné le ministre de l’urbanisme à l’issue de la cérémonie de signature.

Créé en 1982, Shelter Afrique est un véhicule d’investissement privilégié pour le secteur du logement. L’entité, dont l’actionnariat est composé de 44 pays africains, la BAD et la Société Africaine de Réassurance, devrait bientôt voir le Togo obtenir un siège permanent au sein de son conseil d’administration. Des discussions sont en effet en cours dans ce sens. 

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Le Togo commence à combler son manque de spécialistes en planification du développement. 56 étudiants de la première promotion de Master Professionnel en Planification du Développement ont reçu ce week-end à Kara leur certificat de réussite. Cette promo inaugurale, formée à l’Université de Kara, doit venir renforcer les rangs de l’administration publique.

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Le cursus, financé depuis 2018 par le Pnud, s’inscrit dans le cadre de la nouvelle politique gouvernementale qui vise à offrir des formations d'excellence et des formations axées sur les besoins du marché, et doter le Togo d’une administration publique moderne, performante et efficiente au service des populations. “Ces jeunes sont une ressource de grande valeur qui fera assurément la différence au quotidien”, a estimé le Secrétaire général du Gouvernement, Kanka-Malik Natchaba, avant d’inviter ces derniers “à ne pas faiblir dans la recherche de résultats dans la dynamique de la feuille de route gouvernementale”.

Le Pnud, par la voix de son représentant résident, Aliou Dia, a pour sa part annoncé que l’institution onusienne poursuivra son appui au Master en planification de développement jusqu’en 2025.

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La Grande Muette vient de lancer, dans le cadre du renforcement des effectifs de son personnel non officier, un recrutement général et de spécialistes. Le recrutement, ouvert du 1er mars au 30 avril 2021 dans toutes les préfectures du Togo, s’adresse aux jeunes Togolais des deux sexes. 

Pour le recrutement général, les conditions se présentent ainsi : “Etre de nationalité togolaise, avoir 18 ans au moins et 24 ans au plus à la date de recrutement, être célibataire sans enfant, avoir au moins une taille de 1,70m pour les candidats et 1,65m pour les candidates, avoir au minimum le CEPD, et avoir déposé au préalable un dossier de candidature dans une brigade de gendarmerie”. 

Pour les spécialistes, “être de nationalité togolaise, avoir 18 ans au moins et 28 ans au plus à la date de recrutement, avoir déposé au préalable un dossier de candidature dans une brigade de gendarmerie”. Également pour ces derniers, les qualifications requises se présentent comme suit : “être titulaire d’un Certificat de fin d’apprentissage, Certificat d’aptitude professionnel, Brevet d’études professionnel, BT, BTS ou tout autre diplôme professionnel équivalent reconnu par l’Etat Togolais dans les spécialités Mécanique automobile, Electricité, Electrotechnique, Peinture, Soudure, Tôlerie, Tapisserie, Ferrailleur, Tourneur, Menuiserie, Maçonnerie, Plomberie, Froid-climatisation, Maintenance informatique et conception de réseaux, Développement d’application et conception/gestion de sites, Ophtalmologie, Maintenance biomédicale, Neurologie, Cardiologie, Psychologie, Psychiatrie, Soins infirmiers, Santé animale ou toute autre Spécialité de la santé, Documentation archivage”. 

En outre, la candidature en spécialités s’adresse également aux titulaires d’un permis de conduire de véhicules de transport en commun ou d’engins spécialisés, ou des titulaires d’une attestation d’initiation à la musique. 

La composition des dossiers est à retrouver dans les brigades de gendarmerie sur toute l’étendue du territoire, et la date limite de dépôt des candidatures fixée au 12 mars

Pour rappel, dans le cadre de sa modernisation amorcée avec l’adoption de la loi de programmation, les FAT envisagent de recruter 5000 hommes supplémentaires.

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Mise en route à l’aube des années 90 dans le but de créer un cadre favorable aux activités à vocation exportatrice, garantir les meilleures conditions de compétitivité et simplifier les formalités aux investisseurs, la zone franche togolaise affiche trois décennies plus tard des chiffres encourageants. 

De 1989 à nos jours, la plateforme a attiré un peu plus de 240 milliards FCFA d’investissements cumulés, et réalisé un chiffre d’affaires total de 268 milliards FCFA.

Le montant total des exportations annuelles (qui sont devenues un peu plus diversifiées depuis l’éligibilité du Togo à l’AGOA), s’élève à 242 milliards FCFA et la contribution annuelle au PIB, estimée à 67 milliards FCFA. 

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Avec 15 392 togolais employés, la zone franche compte actuellement 71 sociétés en activité, réparties dans des secteurs variés : alimentaire, agro-alimentaire, plastique, pharmaceutique, métallique, horticulture, habillement et cheveux synthétiques, cosmétique, ou services. 25 autres entreprises agréées sont en cours d’installation, et devraient bientôt la rejoindre. 

Avec le nouveau code des investissements, l’opérationnalisation complète de l’Agence de promotion des investissements et de la Zone franche (API-ZF), et l’entrée en activité prochaine de la Plateforme industrielle d’Adetikope (PIA), le gouvernement espère booster davantage les performances de la zone franche togolaise.

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Au second jour de sa visite au Togo, le Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine, Wamkele Mene a été reçu par le Président de la République, Faure Gnassingbé.

Au menu des discussions, la situation du mécanisme entré en vigueur depuis le 1er janvier, et des questions de développement industriel et commercial du continent. “Nous avons discuté des priorités de l’industrialisation du continent africain et des besoins pour l’Afrique d’accélérer son développement industriel pour lui permettre de sortir de la pauvreté”, a indiqué le nouveau Secrétaire basé à Accra. 

Et de poursuivre : “Nous avons également évoqué l’implication des femmes et des jeunes dans le développement du commerce sur le continent”. 

Wamkele Mene qui la veille, a jugé satisfaisant le niveau de préparation du Togo, a félicité le Chef de l’Etat pour son implication personnelle dans la mise en œuvre de cet accord, et les progrès réalisés par le Togo.

En rappel, la Zlecaf est un projet phare de l’Agenda 2063 de l’UA, qui a pour objectif d’intégrer l’ensemble des Etats africains au sein d’une même zone de libre-échange. Ce qui permettra de créer un vaste marché commun de plus de 1,3 milliard de consommateurs cumulant une production annuelle d’environ 2500 milliards $. 

De quoi permettre au continent d’accélérer son développement grâce à la multiplication des échanges intra régionaux, jusque-là encore très faibles. 

 

Exécuté entre 2011 et 2020, le Projet d’appui au secteur agricole (PASA) a considérablement impacté le développement du sous-secteur de l’élevage au Togo, aussi bien au niveau de la production, que des conditions de vie des acteurs. En tout, près de 80 000 éleveurs ont vu leurs revenus augmenter de 50% en l’espace d’une décennie.

Pour atteindre ce résultat, des actions ont été menées en faveur de l’amélioration de la santé animale. Ainsi, neuf campagnes de déparasitage et de vaccination contre la maladie de Newcastle et la peste de petits ruminants ont été en tout initiées, ramenant le pourcentage d’exposition aux maladies des animaux, de 14% à 4% en six ans. 

En outre, des espèces de géniteurs améliorés de petits ruminants (3679) et de volailles (5300) ont également été distribuées. Résultat, les effectifs d’animaux au niveau des bénéficiaires directs du projet, sont montés à près de 400 000 volailles (250 000 initialement prévus) et plus de 105 000 ruminants (87 000 envisagés au départ).  

Un autre crédit est à mettre à l’actif du programme, celui de la structuration et de la professionnalisation du sous-secteur. Les mécanismes d’accompagnement financiers et techniques mis en place ont impulsé l’émergence de 482 fermes commerciales, et la construction de plus de 6000 bergeries et poulaillers améliorés. 

Avec la mise en activité prochaine des établissements de formation dédiés à l’élevage, le secteur devrait poursuivre dans cette dynamique dans les années à venir. 

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La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé a officiellement lancé ce vendredi à Kounsogou (3km de Dapaong, Tône), les travaux de la phase 2 du Projet d'amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural des régions de la Kara et des Savanes (PASSCO 2).

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Financés à hauteur de 6,58 milliards FCFA, ces travaux consisteront en la réalisation de 400 nouveaux forages dans les deux régions (200 par région), et également la réhabilitation de 200 anciens (100 par région). Dans le même temps, 200 latrines modernes (100 par région) seront construites dans les écoles et localités rurales. 

Pour le gouvernement, l’objectif est de faire passer le taux de couverture à l'eau potable en milieu rural de 77% à 85% dans la Kara, et de 67% à 72% dans les Savanes. “Au total, près de 300 000 personnes bénéficieront directement des ouvrages”, a rappelé le ministre chargé de l’eau et de l’hydraulique villageoise, Bolidja Tiem, précisant également que cela contribuera également à réduire le taux des maladies hydriques.

Les travaux ont été lancés en présence de l’ambassadrice de France et du directeur pays de l’AFD.

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Identifié l’an dernier dans le Top 3 des pays les mieux engagés et préparés, “le Togo est prêt pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf)”. C’est ce qu’a déclaré le Secrétaire général du mécanisme, Wamkele Mene,  en séjour depuis jeudi dans le pays. 

Le responsable, à la tête d’une délégation en tournée dans les différents Etats membres pour apprécier leurs niveaux de préparation, s’est entretenu avec le ministre du commerce, puis a visité des installations au Port de Lomé. 

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Avec son port en eau profonde, un guichet unique pour faciliter les échanges commerciaux, des infrastructures de pointe et un climat des affaires attractif, le Togo qui a ratifié depuis 2019 l’accord de création de la zone, est en bonne voie pour démarrer les échanges, normalement effectifs depuis le 1er janvier 2021, a constaté Wamkele Mene. 

Des actions ont été déjà menées en amont, avec l’adoption d’une stratégie nationale ciblant les chaînes de valeur et libéralisant plusieurs secteurs de services, ou la mise en route d’un processus impliquant plusieurs parties (douanes, secteur privé, société civile, etc.). 

Nous ambitionnons d’être l’un des moteurs de ce mécanisme continental”, a affirmé Kodjo Adedze, avant de plaider une nouvelle fois pour l’adhésion de tous les Etats. A ce jour, 36 pays sur 55 ont ratifié l’accord. 

Au Togo, 3,5 millions de travailleurs de l’économie informelle parmi lesquels 52% de femmes, vont bénéficier de l’extension de la protection sociale à leur secteur. Un projet a officiellement été lancé dans ce sens jeudi par le ministre du travail.

L’initiative, mise en œuvre par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et le Bureau international du Travail (BIT) avec l’appui de l’UE, doit permettre d’accélérer le processus amorcé depuis quelques années, et garantir un accès effectif de l’informel à la sécurité sociale.

Une commission composée de plusieurs institutions (CNSS, INAM, OTR, DOSI, CAMEG) pilotera le projet, en s’inspirant de la cartographie des acteurs de l’économie informelle réalisée en 2018 et de la campagne de concertation effectuée l’année suivante. “La sécurité sociale constitue une priorité pour le gouvernement, qui a fait de l’inclusion sociale, le socle de son action”, a de nouveau rappelé Gilbert Bawara. 

Togo Cellulaire a mis fin aux pratiques de différenciation tarifaire intra et inter-réseaux sur les offres de base ainsi que sur les forfaits, a annoncé jeudi l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) via un communiqué. 

L’opérateur téléphonique avait écopé il y a quelques jours d’une amende d'un milliard FCFA, assortie d’une éventuelle pénalité de 50 millions par jour en cas de non-respect.

La filiale du groupe Togocom uniformise ainsi toutes ses offres « tous réseaux », à l'instar de son concurrent Moov Africa Togo, qui s’était plié à l’injonction lors du précédent rappel à l’ordre.