Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop, a achevé ce mardi une visite de travail de trois jours à Lomé. Ce séjour officiel, initié par son homologue togolais, Robert Dussey, s’inscrit dans le cadre de l’excellence des relations bilatérales entre les deux pays.
Une séance de travail a marqué ce déplacement, au cours de laquelle les deux officiels ont planché sur plusieurs sujets d’ordre commun.
Le Togo, par la voix de Robert Dussey, a notamment réaffirmé sa disponibilité à accompagner le processus de retour à l’ordre constitutionnel du Mali. Dans ce sens, il a été décidé de tenir la prochaine réunion du Groupe de soutien à la transition au Mali (GST-Mali), à nouveau à Lomé au 1er trimestre 2022.
La capitale togolaise avait déjà accueilli en mars dernier cette importante rencontre qui réunit les différents partenaires du pays sahélien.
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“Des cas de choléra viennent d’être détectés dans la commune des Lacs 2 en Région Maritime”, a annoncé lundi le ministère de la santé. Des dispositions idoines ont donc été rapidement prises, afin de circonscrire cette urgence de santé publique.
Les comportements d’usage, à respecter pour éviter cette maladie diarrhéique grave, fréquente en période de fortes pluies, ont également été rappelés : lavage régulier des mains à l’eau et au savon, protection accrue des aliments, lavage correct des fruits et légumes avant consommation, ou encore désinfection des eaux de pluie ou de citerne, de rivière, marais et étangs.
“Toute personne connaissant des symptômes est invitée à se rendre le plus vite possible dans le centre de santé le plus proche pour une prise en charge adéquate”, a indiqué Moustafa Mijiyawa.
En juin dernier déjà, à l’arrivée de la saison pluvieuse, le ministère avait sonné l’alerte et appelé à la vigilance.
Le ministère de l’économie et des finances lance, à partir de ce mercredi 10 novembre, avec le concours de la BAD, un avis à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un expert de haut niveau. Ce dernier, qui aura titre de consultant, sera “chargé de l’appui conseil pour la coordination du dispositif opérationnel de la feuille de route gouvernementale Togo 2025 et son alignement aux agendas 2030 et 2063”.
Concrètement, ce dernier, une fois sélectionné sur la base des critères énumérés dans le dossier de recrutement, devra exécuter plusieurs tâches. Entre autres, “fournir des conseils stratégiques de haut niveau aux Cabinets du Président de la République et du Premier Ministre, aux ministres de l’Economie et du Plan, en vue d’une exécution optimale de la feuille de route gouvernementale Togo 2025, élaborer la matrice de priorisation des cibles des ODD et de l’Agenda 2063 en lien avec la feuille de route”, ou encore “identifier les cibles prioritaires actualisées du Togo au regard des ambitions de la feuille de route”.
La date limite de soumission des candidatures est le 29 novembre prochain.
Pour rappel, le Togo s’est doté, il y a un an, avec l’entrée en fonction d’un nouvel exécutif, d’une feuille de route gouvernementale élaborée sur cinq ans. Ce nouveau référentiel, qui rénove le Plan National de Développement (PND 2018-2022), se structure en trois axes principaux qui se déclinent en 10 ambitions et 42 projets et réformes.
Au Togo, “les départs à la retraite ne doivent pas être des moments d’angoisse”. C’est le leitmotiv de l’exécutif, rappelé il y a quelques jours par le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social, dans un entretien à la télévision nationale (TVT).
Suivez le Ministre @GilbertBAWARA de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue Social dans l'émission spéciale sur @TVTOfficiel ce 06 novembre 2021. Il revient sur l'actualité sociale du moment au #Togohttps://t.co/DN0qYl0obe
— Primature Togo (@PrimatureTogo) November 7, 2021
Des innovations sont dans ce sens prochainement attendues, au niveau de la Caisse de retraites (CRT), principale institution en charge du recouvrement des cotisations et du paiement des pensions au Togo. “Nous allons accélérer et renforcer les réformes au niveau de la Caisse de retraites du Togo”, a annoncé Gilbert Bawara.
Principalement en ligne de mire, la simplification et l’automatisation des démarches, actes et formalités de départ à la retraite : un projet de base de données intégrée, liant les ministères de la fonction publique et des finances, à l’institution, sera ainsi mis en œuvre.
“Il est anormal ou inexplicable qu’un Togolais qui a servi l’Etat employeur, en tant que fonctionnaire ou agent de l’Etat, effectue un parcours de combattant au moment de son admission à la retraite, pour reconstituer son dossier auprès du même employeur”, a-t-il déclaré.
Allocations de départ à la retraite
Également, les questions de l’allocation de départ à la retraite seront revues conformément à l’annonce faite il y a deux ans par le Président de la République, face à la Nation.
“Un geste significatif et substantiel de trois mois de salaire” pourrait ainsi être accordés aux agents partant à la retraite, “pour leur permettre de s’installer, de reprendre éventuellement d’autres activités, et de ne pas avoir une rupture brutale entre les revenus qu’ils percevaient quand ils étaient en fonction et les pensions de retraites”.
Des dispositions sont en train d’être prises notamment au niveau du ministère de l’économie et des finances, afin de matérialiser au plus vite ces intentions.
Quant aux bénéficiaires, “nous pouvons considérer que tous ceux qui sont partis à la retraite à partir du 1er janvier 2020” en font partie. “L’Etat a une dette envers eux, ils toucheront tous les trois mois de salaire”, a affirmé Gilbert Bawara, ajoutant qu’en outre, “ceux qui avaient été admis à la retraite au moment de la suspension de la Loi de 1991 et le 31 décembre 2019 bénéficieront d’un geste exceptionnel”.
L’espoir est désormais que tout ceci puisse être finalisé d’ici la fin de l’année.
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Entre 2020 et 2021, 383 664 tonnes de niébé ont été produites par l’ensemble des producteurs au Togo. C’est ce que révèlent des chiffres de la Direction des statistiques agricoles, de l’informatique et de la documentation (DSID).
Ce résultat obtenu dans le sillage de la campagne agricole 2020-2021, est marqué par une augmentation généralisée des superficies cultivées et une amélioration de la productivité et des rendements. En effet, cette campagne (2020-2021) s’est soldée par un bilan alimentaire excédentaire avec un taux de couverture des besoins pour les légumineuses (dont le niébé) évalué à 240 %.
Pour la nouvelle campagne, le pays compte poursuivre sur cette dynamique haussière avec, entre autres, l’aménagement de zones d’aménagement agricole planifiée (ZAAP), 80 sites agricoles en plus pour la nouvelle campagne et surtout l’introduction de nouvelles variétés de culture de niébé (NAFI SAM et WANG-KAI), afin de booster les rendements en fin de campagne agricole.
Pour rappel, le niébé est une légumineuse riche en protéines et vitamines telles que l’acide folique, des microéléments tels que le fer, le calcium, le zinc et aussi des carbohydrates. Il joue un rôle central dans la sécurité alimentaire au Togo.
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L’Afrique du Sud dispose d’un nouvel ambassadeur auprès du Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a reçu lundi à Lomé, la copie figurée des lettres de créance de Robina Patricia Marks.
La diplomate, qui réside également au Bénin où elle a pris fonction en début d’année, aura principalement pour mission d'œuvrer à la poursuite du renforcement des relations bilatérales entre Pretoria et Lomé. Il y a deux ans, les deux pays ont conclu un accord-cadre de coopération, à la faveur de la visite officielle de Cyril Ramaphosa au Togo.
La nouvelle ambassadrice sera officiellement accréditée dans les prochains jours, à l’occasion d’une cérémonie avec le Chef de l’Etat.
Ce dimanche s’est achevé dans les eaux du Golfe de Guinée, l’édition 2021 de l’exercice Grand Africa Nemo. Cet événement majeur annuel organisé par la France a réuni pas moins de 29 nations (19 riveraines et 10 invitées).
Le Togo, représenté par sa marine, y a pris part sous le thème national des “Recherches et Sauvetages”. L’opportunité pour les forces togolaises de s’évaluer à travers un exercice de simulation grandeur nature dans les eaux territoriales, et de bénéficier de l’expertise de ses pairs.
Durant les quatre jours de l’exercice 2021, les différentes marines se sont entraînées à la lutte contre plusieurs fléaux qui écument les eaux régionales (pêche illégale, piraterie, pollution maritime, trafic illicite) et au sauvetage en mer.
En rappel, l’objectif principal du Grand African Nemo, est de partager les savoir-faire et d’améliorer le niveau opérationnel de chaque nation.
Le ministre en charge du secteur de l’éducation, Dodzi Kokoroko, a mis fin il y a quelques jours, via un arrêté ministériel, aux fonctions de plusieurs directeurs d’établissements du préscolaire et du primaire publics.
Ils sont en tout, 1192 responsables d’école, répartis dans les Directions Régionales de l’Education (DRE) du Grand Lomé, de la Maritime, des Plateaux, de la Centrale, de la Kara, et des Savanes à être concernés. En cause, l’observation d’une grève illégale menée quelques jours auparavant. “Le gouvernement avait signé avec les syndicats d’enseignants, de façon responsable, un protocole d’accord. Ce protocole a fait l’objet d’une interprétation erronée de certains syndicats. La doctrine des ministères de l’éducation et de la fonction publique reste le dialogue social. Nous nous sommes retrouvés, nous avons relu ce protocole en mettant les points sur les dits, les non-dits et les clairs-obscurs, et ce fut clair pour tous les acteurs, ce que le protocole a dit et ce qu’il n’a pas dit”, a expliqué le ministre, dans une interview accordée à la télévision nationale.
Retrouvez l'intégralité de l'interview du Ministre des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l'Artisanat, Prof Komla Dodzi Kokoroko sur la @TVTOfficiel ce 05 novembre 2021#Togo@mepsta_Togohttps://t.co/1UIGzPUGin
— Primature Togo (@PrimatureTogo) November 7, 2021
“Le gouvernement, très attentif à la condition de la profession enseignante et à l’exemplarité des enseignants durant la période de la Covid, a proposé une gratification aux enseignants. Juridiquement, la gratification est une libéralité, de nature bénévole, que l’employeur met à la disposition des employés et sa mise en œuvre ou son opposabilité convoque un certain nombre de conditions, lesquelles ne sont pas encore réunies”, a-t-il poursuivi.
S’il a assuré que “le gouvernement ne reviendra pas sur cette promesse, qui reste un acquis”, Dodzi Kokoroko a néanmoins rappelé que “ce n’est pas à coup de chantage que les choses se feront”. D’où la nécessité, “de respecter les textes réglementaires en vigueur”, particulièrement en ce qui concerne le droit de grève.
Les directeurs destitués de leur fonction ne sont pas licenciés. Selon l’arrêté ministériel, ils “sont remis à la disposition de leur DRE respective pour être redéployés en qualité de chargé de classe dans une école primaire publique”.
“Ils restent enseignants, ils sont juste renvoyés à la craie”, a précisé l’officiel, qui a également rappelé que des procédures et discussions sont toujours en cours.
Douze ans après l’adoption de la Loi sur la métrologie légale qui impose l’utilisation du Système International d’unités (SI) de mesures sur tout le territoire et deux ans après la validation d’une étude sur la question, le Togo va passer à la concrétisation. Le ministère du commerce a lancé une vaste activité de sensibilisation des populations sur l’instauration de ce système dans les transactions et services.
L’objectif est d’informer suffisamment la population sur l’importance de ce système pour l’économie nationale, et susciter son adhésion. Des rencontres ont ainsi déjà démarré et se poursuivront sur tout le territoire, avec les autorités locales, les opérateurs économiques, les représentants des interprofessions, les agriculteurs, ou encore les éleveurs.
“L’utilisation des bol-mesures au Togo, instruments de mesure non conventionnels, devra nécessairement disparaître. De même, la vente en tas doit être délaissée en faveur de la vente au poids par l’utilisation des instruments de mesure conventionnels tels que les balances et les bascules. Ce qui permettra de réduire entre autres les conflits nés des procédures de mesurage ou des quantités mesurées, d’assurer la garantie publique dans les transactions qui se font au poids, de protéger les producteurs et les consommateurs afin d’établir la confiance entre le vendeur et l’acheteur”, explique le SG du ministère, Talime Abe.
Pour le responsable, “l’instauration du système international d’unités (SI) va augmenter le pouvoir d’achat aussi bien des producteurs que des consommateurs et va permettre l’amélioration de leurs conditions de vie, en créant les conditions d’un commerce équitable”. “C’est un système qui vise ainsi le renforcement de la lutte contre la pauvreté”, conclut-il.
Au Togo, la plupart des produits agricoles, de pêche et chasse, et de leurs dérivés se font en mesure de tas (tubercules, fruits) ou à l’aide de bols (céréales.) dont les capacités varient d’un lieu à un autre.
Au Togo, les élus locaux peuvent désormais être pris en charge par l’Etat dans des structures sanitaires spécifiques, contre une contribution financière adaptée à leur capacité.
Le gouvernement, à travers le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, a étendu l’assurance maladie aux conseillers municipaux.
Cette couverture sociale, qui sera mise en œuvre par le groupe NSIA (retenu à l’issue d’un appel), offre principalement deux polices d’assurance à tous les élus locaux des 117 communes : l’assurance santé et l’assurance individuelle accident.
Dans les faits, la première est destinée à 750 conseillers municipaux qui ne disposent pas encore d’assurance santé, tandis que la seconde garantit le remboursement des frais médicaux en cas de dommages corporels subis lors d’accident, et, dans la pire des situations, le paiement à l’assuré d’un capital en cas d’invalidité, ou à ses ayants droit en cas de décès.
L’assurance individuelle accident couvre l’ensemble des 1527 conseillers municipaux qui sont assurés, pour un capital de 5 millions en cas de décès et d’invalidité suite à un accident, et 500 000 F CFA pour les frais médicaux.
Pour l’exécutif, il s’agit d’un nouvel appui de taille destiné à faciliter le processus de décentralisation, dans la lignée des actions effectuées depuis deux ans : octroi de véhicules de commandement aux mairies, réhabilitation des communes, fonds d’appui aux collectivités, entre autres.
En rappel, depuis le 12 octobre dernier, le droit à l’assurance maladie est désormais garanti à tous au Togo.