(Togo Officiel) - Un communiqué émanant ce jour du gouvernement revient sur les évènements survenus le 16 octobre à Sokodé et Bafilo, villes situées au nord du pays et dans certains quartiers de Lomé.
Tout est parti de l’arrestation de M. Djobo Mohamed Alassani, imam d’une mosquée de Sokodé et cadre du Parti National pour le Progrès (PNP), un parti d'opposition.
Une interpellation consécutive à une réquisition du parquet et qui résulte des « incitations et appels répétitifs à la violence et à la sédition » de la part du leader religieux.
Le vendredi 13 octobre, notamment, son prêche lors de la grande prière aurait appelé au meurtre de militaires et de citoyens togolais. Aussi se référant aux articles 552 et 553 du Code pénal, les forces de l’ordre ont procédé à son arrestation.
Dans la foulée, le gouvernement informe que « des bandes organisées et structurées se sont livrées à des actes de violence inouïe, de pillage, de vandalisme et de destruction de biens publics et privés à Sokodé, Bafilo et dans certains quartiers de Lomé ».
A Sokodé, deux militaires en faction au domicile d’une personnalité ont été lynchés et exécutés. Leurs armes et munitions ont été emportées, apprend-on. Un bilan fait état du décès d’un jeune homme et une vingtaine de blessés enregistrée parmi les civils et les forces de sécurité.
L’exécutif laisse entendre que les auteurs et les commanditaires de ces actes seront recherchés et poursuivis conformément à la loi.
Le gouvernement présente ses condoléances aux familles éplorées souhaite prompte rétablissement aux blessés et appelle les populations au calme et à la retenue.