(Togo Officiel) - Le ministre de la planification et du développement Kossi Assimaidou, représentant Sani Yaya, son homologue de l’Economie et des Finances, a ouvert ce lundi 22 mai les travaux du 32ème colloque annuel du Centre de Rencontres et d’Études des Dirigeants des Administrations Fiscales (CREDAF).
Le membre du gouvernement s’est réjoui du choix porté sur la capitale togolaise pour abriter cette assise internationale. Il a rassuré les participants du présent colloque sur l’engagement des autorités locales en faveur d’administrations fiscales plus fortes, au service du développement et de l’intégration régionale.
Kossi Assimaidou en veut pour preuve l’implication personnelle du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. L’impulsion donné par ce dernier, précise-t-il, a permis « de moderniser l’Administration Fiscale en s’orientant désormais vers des réformes de deuxième génération, qui ont donné naissance à l’Office Togolais des Recettes (OTR), une institution intégrant les deux anciennes régies financières des Douanes et des Impôts ».
Aussi lors des travaux de Lomé, les délégués plancheront autour du thème « La mobilisation des recettes fiscales : quelles actions pour une Administration Fiscale efficace ? ».
Lors des échanges et des travaux en ateliers, il s’agira d’ « identifier les pistes essentielles à explorer afin d’élargir l’assiette fiscale dont le chantier est vaste ». Pour ce faire, le ministre togolais de la planification et du développement, a souhaité que les participants orientent leurs réflexions sur des « domaines pointus, comme le contrôle fiscal, le renforcement des procédures d’enquêtes fiscales et de recoupements, l’échange d’informations à des fins fiscales, l’identification du contribuable, le commerce électronique et surtout le foncier qui constitue, dans la plupart de nos Etats une niche fiscale non négligeable ». Kossi Assimaidou a terminé en émettant le vœu qu’au sortir de ce colloque, émanent « des recommandations importantes dont la mise en œuvre permettra à nos pays de s’auto suffire pour réduire de façon significative leur dépendance vis-à-vis de l’extérieur ».