(Togo Officiel) - Crédité de scores positifs sur les deux dernières années (2017 et 2018), le Togo confirme une nouvelle fois sa progression dans les questions de politiques socio-économiques et d’amélioration du cadre institutionnel. C’est ce qui ressort des résultats du dernier rapport de la Banque mondiale sur l’évaluation des politiques et institutions nationales en Afrique (CPIA 2020) qui vient d’être publié.
Le Togo, avec un score de 3,3 points (+0,1) s’élève bien au-dessus de la moyenne régionale, et est d’ailleurs le seul pays dont la note a augmenté, alors qu’elle a diminué dans 06 pays.
Cette performance qui, selon le rapport, « reflète des avancées dans un ensemble de domaines », est attribuable aux réformes opérées à tour de bras par le gouvernement.
« Grand réformateur »
On citera entre autres la politique fiscale au niveau de laquelle l’institution de Bretton Woods qualifie le Togo de « grand réformateur ». Au rang des avancées phares, l’élargissement de l’assiette fiscale, le nouveau code des impôts, la création d’un compte unique dédié au paiement de la TVA, la généralisation du taux légal de TVA à 18 %, le système unique d’identification des contribuables, l’instauration des téléprocédures, la modernisation de services cadastraux, l’harmonisation des bases de données douanières et fiscales nationales, etc…). « Ces mesures ont permis de réduire de 57 heures le temps nécessaire pour se conformer aux obligations fiscales, de diminuer les exonérations fiscales de 3,5 à 1,8 % du produit intérieur brut (PIB) et d’augmenter le nombre de contribuables de 23,6 % », note le rapport.
Autres réformes notables qui justifient la note globale du pays, la qualité budgétaire et financière, ou encore l’égalité des sexes, où seul le Togo a enregistré en 2019 une augmentation de la note (grâce notamment aux nouvelles dispositions du code foncier qui garantit l’égalité des droits de propriété entre hommes et femmes).
Enfin, le rapport revient également sur le dernier classement du Doing Business, dans lequel le Togo a effectué une spectaculaire progression de 40 places. Et à l’instar de ce dernier, ce nouveau succès s’explique surtout par la mise en place du dispositif institutionnel porté par le Chef de l’Etat et placé sous la coordination de la Cellule Climat des Affaires.
En rappel, les notes de la CPIA servent à déterminer depuis 1980, l’allocation des ressources de l’IDA aux pays les plus pauvres. Elles permettent également de suivre les progrès des économies africaines et de les comparer à ceux des autres pays IDA.
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