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De grandes localités situées dans l’Extrême nord du Togo et frontalières du Bénin pourront bientôt être raccordées au réseau électrique.

La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) dont le Conseil d’administration était réuni mercredi en session, a approuvé le décaissement d’une enveloppe de 15 milliards FCFA, destiné à la construction de la ligne d’interconnexion Natitingou-Tanguiéta-Porga-Frontière Bénin/Togo, ainsi que de postes de transformations associés en République du Bénin.

L’objectif global de ce projet qui s’étend sur 124 km, « est de satisfaire l’offre d’énergie, de façon durable, et de sécuriser l’énergie électrique » dans ces localités, souligne la Banque.

En dehors de ce projet, l’institution a également approuvé de nombreux autres pour un montant global de 228 milliards FCFA.

Les régions de la Kara et des Savanes seront bientôt dotées de nouveaux ouvrages hydrauliques.

400 nouveaux forages seront ainsi réalisés dans ces régions, afin d’améliorer davantage l’accès des populations à l’eau potable. Dans le même temps, 200 autres forages seront réhabilités. Mi-septembre 2019, les autorités en charge du secteur de l’eau avaient entrepris la réhabilitation de 1 639 forages sur toute l’étendue du territoire.

A ce jour, le Togo compte un peu plus de 12 000 ouvrages équipés de pompe à motricité humaine, réalisés pour la plupart en milieu rural. Le taux d’accès à l’eau potable dans ce milieu, estimé à 21% en 2005, se situe autour de 70% actuellement.

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Ce jeudi 25 juin marque le 40ème anniversaire de la présence de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture au Togo (FAO).

En quatre décennies de collaboration avec les pouvoirs publics et les organisations non-gouvernementales, l’institution onusienne a exécuté plus de 326 programmes et projets au profit des populations, en particulier ceux du monde rural, dans les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation.

Le total des décaissements en faveur des actions au Togo s’évalue depuis 1979 à près de 120 millions $.

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Depuis le début de l’année, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) a décaissé 2,176 milliards FCFA en faveur de ses partenaires de services financiers (PSF). Le tout, destiné à un peu plus de 21 000 bénéficiaires.

Selon l’institution, la semaine du 15 au 19 juin dernier a été la plus performante en termes de mise à disposition de ressources financières, surtout depuis la survenue de la crise sanitaire. 102,65 millions FCFA ont été ainsi débloqués au profit de 442 bénéficiaires.

275 nouveaux bénéficiaires ont également été enregistrés pendant la période sous-revue obtenant 35,67 millions FCFA, et 149 renouvellements de crédits ont été actés.

Pour le Fonds qui a récemment accordé des bonifications à ses PSF, l’objectif est de renforcer davantage la résilience des acteurs économiques en cette période de crise.

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150 000 petits exploitants agricoles au Togo bénéficieront bientôt d’intrants agricoles (engrais, pesticides organiques et semences) pour la nouvelle campagne agricole. La Banque Africaine de Développement (BAD) a en effet décidé de réaffecter l’enveloppe de 3 millions $ (1,7 milliards FCFA) initialement approuvée pour appuyer le Projet de transformation agroalimentaire du Togo (PTA-Togo), au profit de l’acquisition de ces intrants.

« L'utilisation de ces intrants devrait permettre d'augmenter la production de 12 700 tonnes de maïs, 18 000 tonnes de riz, 1 700 tonnes de graines de sésame et 2 200 tonnes de produits maraîchers », a indiqué l’institution, qui craint un risque de crise alimentaire, du fait de la persistance du Covid-19 dans la sous-région. Des outils qui viendront s’ajouter à ceux déjà mis à disposition par le gouvernement pour la nouvelle campagne agricole, dans le but d’assurer une bonne production.

Notons par ailleurs qu’en dehors de cette réaffectation, la BAD a annoncé la préparation d’un appui budgétaire pour aider le Togo à renforcer sa résilience face à la pandémie.

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L’Ambassade de Chine au Togo a procédé ce mercredi à la remise d’un important lot de vivres et non-vivres au ministère de l’Action Sociale. Composé de produits alimentaires, de matériels de cuisine, de matériels de confort et de jeux d’une valeur de 5,5 millions FCFA, le don réceptionné à l’Agence de solidarité nationale est destiné à soutenir les orphelins.

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Selon la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation Tchabinandi Kolani-Yentcharé, ce geste est un « véritable coup de pouce dans la réalisation du plan d’atténuation des effets du coronavirus », élaboré pour renforcer la résilience des groupes les plus vulnérables. Il permettra la prise en charge des enfants orphelins et éventuellement des autres enfants en situation difficile, comme les enfants de rue, ceux en conflit avec la Loi, ou les enfants handicapés.

Pour l’ambassadeur chinois, Chao Weidong, « ce geste de solidarité constitue non seulement une poursuite des actions menées au bénéfice du peuple togolais depuis des années, mais aussi une concrétisation du soutien fraternel de la Chine envers ce peuple en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie à coronavirus ».

Il y a quelques jours, Pékin avait également apporté son soutien au projet des Restaurants Communautaires.

Le Togo dispose désormais d’une Bourse Agricole et Alimentaire en ligne. Le ministre de l’agriculture, en tournée mardi à Tsévié (Préfecture de Zio), a officiellement lancé la marketplace de cette plateforme.

Initiée par les autorités en charge du secteur pour aider à faciliter la commercialisation des produits alimentaires et agricoles, cette bourse veut également permettre de disposer en temps réel d'un maximum de flux de données sur les transactions effectuées en termes de volume et de prix des stocks.

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Des intrants agricoles, aux produits vivriers, animales et halieutiques transformés et conditionnés au Togo, la plateforme regroupe une variété de produits à des prix abordables pour l’acheteur. Sa constitution avait fait l’objet d’un appel à recensement lancé par le ministère à l’endroit de tous les entrepreneurs agricoles. « Cette plateforme doit servir de corridor pour l’écoulement des produits », a-t-il rappelé.

En marge de ce lancement, le ministre, accompagné de plusieurs partenaires du gouvernement, a visité une usine de fabrication de farines de maïs implantée dans la ville.

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Le ministre en charge de la décentralisation et des collectivités territoriales, Payadowa Boukpessi a rencontré mardi à Lomé les partenaires techniques et financiers du Togo dans le secteur. Objectif, faire le point de la mise en œuvre du processus de décentralisation dans le pays, un an après les élections locales.

Les discussions ont donc porté sur les différentes actions initiées par l’exécutif depuis lors. Entre autres, le renforcement de l’arsenal juridique relatif à la décentralisation, la création d’un fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT), ou encore l’amélioration du cadre de travail des communes.

Selon le ministre, de nombreux défis restent à relever dans la mise en œuvre de ce processus, dont la progression a été ralentie par la situation liée au Covid-19. En ligne de mire, le renforcement des capacités des élus locaux, la mobilisation des ressources afin d’alimenter le FACT, et surtout l’élaboration des plans de développement communaux pour éviter que les communes « naviguent à vue ».

Les différents partenaires (UE, Pnud, Unicef, KfW, AFD, ProDeGoL, BOAD) ont ensenble réitéré leur engagement à accompagner le pays dans les prochaines étapes du processus.

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La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé le jeudi 18 juin qu’elle envisageait d’accorder un appui budgétaire de 27,44 millions $ (environ 16 milliards FCFA) pour aider le Togo à renforcer sa résilience économique et sanitaire face à la COVID-19.

Si le Togo semble maîtriser la propagation de l’infection virale sur son territoire, c’est au sacrifice d’une grande partie de son économie qui a été mise à l’arrêt.  

Le programme d’appui budgétaire devrait contribuer à combler les pertes de recettes engendrées par les mesures de restriction et d’accompagnement mises en place par Lomé. En effet, selon Sani Yaya, le ministre de l’Economie et des Finances, « en liaison avec toutes les mesures fiscales prises par le Gouvernement pour soutenir les entreprises, les ressources budgétaires devraient chuter de 578,4 milliards FCFA à 348,4 milliards ». Consécutivement à une diminution prononcée des recettes fiscales d’environ 198 milliards FCFA, aggravée par un fléchissement des recettes non fiscales et de services de 32 milliards FCFA.

Ainsi, ce nouveau financement annoncé, concomitamment avec une réallocation d’une enveloppe de 3 millions $ initialement destinée au projet des agropoles pour l’acquisition d’intrants agricoles, vient comme une bouffée d’oxygène pour le gouvernement.

Il entre dans le cadre de la facilité de réponse COVID-19 (CRF) d'un montant maximum de 10 milliards de dollars mise en place par la Banque panafricaine pour fournir à ses pays membres régionaux les ressources nécessaires pour faire face à la pandémie.

Au 23 juin, le Togo a enregistré 569 cas de covid-19, dont 13 décès et 380 guérisons.

Au Togo, le programme des cantines scolaires dispose désormais d’un cadre juridique et institutionnel. Les députés réunis en plénière mardi, ont adopté à l’unanimité le projet de loi relatif à l’alimentation scolaire.

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L’adoption de cette loi ouvre la voie à la pérennisation de ce mécanisme mis en œuvre depuis 2008 et renforcé en 2014. Elle permettra désormais d’optimiser la contribution des différentes parties prenantes, afin de garantir à terme à chaque élève de base concerné, un accès à une alimentation scolaire suffisante et équilibrée.

Pour le gouvernement qui avait annoncé fin juillet 2019, son intention de mieux encadrer ce mécanisme qui représente un filet majeur de la protection sociale au Togo, c’est l’opportunité d’atteindre l’objectif « Faim Zéro à l’école » et promouvoir davantage la production locale. Le texte, composé de 37 articles, définit les dispositions générales de l’alimentation scolaire au Togo, les conditions d’approvisionnement et de stockage des denrées alimentaires, d’hygiène et de sécurité sanitaire, de la responsabilité des différents acteurs impliqués, ainsi que des sanctions prévues par la Loi.

« La mise en œuvre du programme d’alimentation scolaire a produit des résultats qui méritent d’être amplifiés et portés à échelle », a déclaré Victoire Tomegah-Dogbé, la ministre en charge du développement à la base après le vote, ajoutant que « son impact ne se limite pas seulement aux élèves, mais aussi aux jeunes producteurs et transformateurs de produits locaux qui bénéficient d’appuis de l’Etat pour développer l’agro-industrie ».     

Depuis 2008, près de 73 millions de repas chauds ont été servis à plus de 97 500 élèves de 315 écoles, un nombre que le Chef de l’Etat s’est engagé à tripler dans les prochaines années. Cela a contribué à une augmentation de 94% de l’effectif scolaire dans les écoles bénéficiaires. Près de 20 milliards FCFA ont été déboursés par la Banque Mondiale et l’Etat.

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