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C’est la dernière mise en garde effectuée par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac), concernant les actes de piratage. L’institution garante de la liberté et de la protection de la presse ainsi que des autres moyens de communication de masse, a en effet observé des actes réguliers de détournement de contenus audiovisuels et d’œuvres de l’esprit, et leur diffusion en toute illégalité.

Ce piratage, indique la Haac, « a pour conséquences non seulement un manque à gagner important sur les sociétés (détentrices des droits), mais surtout des pertes de ressources fiscales pour le Trésor public ». Aussi a-t-elle rappelé que « la diffusion publique ou à des tiers, par quelque moyen technique que ce soit, de programmes audiovisuels protégés, est soumise à une autorisation et à la signature d’une convention d’exploitation » avec elle.

Ceci étant, toute diffusion illégale est d’une part passible de sanctions de la part de la Haute autorité, et constitue de l’autre un délit puni par le Code pénal togolais de peine d’emprisonnement, d’amende, et de confiscation de biens et recettes. « A ce jour au Togo, seules les sociétés Canal+ et New World Tv sont autorisées à diffuser des programmes et contenus audiovisuels protégés et à les mettre à la disposition du public par voie d’abonnement », précise la Haac.

Rappelons que le Togo dispose depuis 2018 d’un cadre juridique pour les médias électroniques.  

Le Parlement réuni ce lundi, a adopté le projet de loi qui autorise l’ouverture du capital de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT). Cette démarche donne ainsi le feu vert à l’Etat, pour rentrer en négociations avec le groupe singapourien Olam International, en vue de lui céder tout ou partie de sa participation dans le capital social de la NSCT.

En effet selon l’exécutif, « la volonté de se désengager partiellement ou totalement de la NSCT répond au souci de trouver un partenaire stratégique de renom pouvant contribuer, grâce à son expertise dans le domaine de l'Agro-industrie, à l'atteinte des objectifs de l'axe 2 du PND notamment en ce qui concerne le secteur cotonnier ».

Le Groupe Olam, contrôlé par le Fonds singapourien Temasek Holdings et particulièrement présent en Afrique et dans la sous-région où il a développé un savoir-faire reconnu, devra ainsi, au-delà des actions de consolidation de la production cotonnière, être en mesure d’œuvrer avec l’Etat sur plusieurs volets ; entre autres, assurer la disponibilité et l’approvisionnement des intrants et des services de mécanisation dont ont besoin les producteurs, contribuer au désenclavement des zones de production en facilitant le transfert vers les zones de transformation, ou encore garantir un prix plancher rémunérateur aux producteurs.

Par ailleurs, en arrivant à un accord avec l’opérateur, le Gouvernement espère doubler la production de l’or blanc dans un délai de 03 ans. Le Togo qui ambitionne d’atteindre les 200 000 tonnes de coton-graines à l’horizon 2022, a enregistré une dernière campagne en deçà des objectifs, avec seulement 116 000 t récoltés sur 150 000 espérés.

Pour rappel, le capital actuel de la NSCT s’élève à 02 milliards FCFA, détenus à raison de 60% par l’Etat et 40% par les actionnaires.  

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Le Togo veut désenclaver toutes ses zones rurales. Après avoir réalisé ces dernières années d’importants travaux avec plus de 2 500 pistes rurales réhabilitées entre 2016 et 2018, le pays veut franchir un nouveau cap, en vue de faciliter l’émergence rapide de pôles régionaux générateurs de croissance.

Un nouveau programme de connectivité des zones rurales est ainsi prévu. De façon concrète, 4000 km de pistes rurales et 400 km de routes seront construites, avec pour objectif ultime de rendre toutes les communautés accessibles par la route.

Le Chef de l’Etat, Faure E. Gnassingbé qui a initié il y a quelques années une politique de grands travaux dans le domaine routier, entend poursuivre sur cette lancée au cours de ce nouveau quinquennat, afin de moderniser davantage ce réseau qui a déjà transfiguré la capitale et l’intérieur du pays. Des chantiers sont d’ailleurs en cours ou imminents. Ainsi, outre les travaux de dédoublement de la Nationale 5 (Lomé-Kpalimé,120 km) lancés il y a quelques jours, ceux d’aménagement et de modernisation de la voie Avepozo-Aneho (partie du Corridor Abidjan-Lagos) sont engagés depuis fin février.

Un programme est par ailleurs déployé pour la construction de l’autoroute de l’Unité (Lomé-Cinkassé), l’aménagement des tronçons de la N1 (Aouda-Kara et Sarakawa-Kantè), la poursuite effective des travaux de la route Lomé-Vogan, la réhabilitation de la route Notsè-Agou, et la réhabilitation des voies urbaines de la capitale et des autres villes du pays.

Si plus de 680 milliards FCFA ont été investis au cours de la dernière décennie, 1 000 autres devront être débloqués pour la réalisation des chantiers prévus. L’ambition est d’atteindre 60% de routes revêtues, présentant un bon niveau de service d’ici les prochaines années, et de réduire le taux des routes en mauvais état de 49 à 40 %.

Le Togo dispose actuellement de 11 777 km de réseaux routiers dont environ 2101 km de routes nationales revêtues.

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La 3ème édition de la Conférence internationale sur les entreprises sociales et la responsabilité sociale des entreprises (CIESRES’20) s’ouvre officiellement ce lundi 29 juin. L’évènement, initié par le ministère du développement à la base et l’ambassade des USA, se tiendra cette année en ligne en raison du Covid-19.

25510 la 3me confrence

Plus de 800 participants, parmi lesquels 22 panélistes de 09 pays, sont attendus et échangeront pendant 02 jours sur le thème retenu cette année : « entrepreneuriat social et RSE : des solutions concrètes entre défis et innovation ».

Contexte oblige, un accent particulier sera également mis sur la riposte des entreprises africaines face au Covid-19 et à la relance de l’économie. Des membres du gouvernement prendront part aux panels.

Lien pour suivre la conférence

Plus de trois tonnes de faux produits vétérinaires ont été détruits cette semaine à Kara (420km de Lomé) dans le cadre d’une campagne d’assainissement des marchés.

Cette campagne qui représente l’une des composantes du projet de lutte contre le charbon bactéridien financé par l’Uemoa, a permis au service vétérinaire de Kara d’effectuer des descentes et des contrôles inopinés sur les marchés pour traquer les vendeurs de médicaments vétérinaires d’origine douteuse. Des médicaments contenant généralement des mauvais ingrédients, des principes actifs de qualité insuffisante ou conditionnés dans de faux emballages.

« L'utilisation de faux médicaments vétérinaires constitue un sérieux problème de santé publique, car elle impacte négativement sur la santé des animaux et sur celle de l'homme », ont indiqué les responsables du projet.

Le Togo qui s’est positionné en début d’année comme le fer de lance d’une croisade internationale contre le fléau des faux médicaments, réaffirme ainsi son engagement à lutter activement contre ce phénomène.

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Confronté ces deux dernières années à l’intensification du trafic de drogues et aux conséquences découlant de leur consommation, le Togo mise davantage sur la prévention comme « stratégie-clé, afin de diminuer l’influence des facteurs de risques et renforcer les couches vulnérables ». Il y a donc nécessité de professionnaliser à cet effet les interventions de prévention et de traitement, en vue d’améliorer la qualité des soins.  

C’est ce qu’a indiqué le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame, également Président du Comité national anti-drogue, en s’exprimant à l’occasion de la commémoration le 26 juin de la journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic illicite des drogues.

« L’abus des drogues est devenu une épidémie silencieuse qui mine la jeunesse togolaise », a reconnu le ministre. C’est d’ailleurs pour cela, rappelle-t-il, que le pays s’est doté il y a moins d’un an d’un plan quinquennal de lutte contre la drogue, et accentue la formation des acteurs impliqués dans cette croisade. Si la pandémie de Covid-19 a quelque peu ralenti les activités, des réflexions sont en cours afin d’accélérer ces formations. Il est ainsi envisagé la création de structures spécialisées de prise en charge et de réhabilitation.

« Nul n’ignore la détresse d’une famille lorsqu’un membre est confronté à des problèmes de drogues », a déclaré Yark Damehame, avant d’inviter « les parents à prendre leurs responsabilités et protéger les enfants et les jeunes ». En marge de la célébration, des tonnes de drogues et de produits illicites contrefaits ont été symboliquement détruits.

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Lancé depuis 2012, le Projet d’appui au secteur agricole (PASA) a permis d’impulser un nouveau dynamisme dans la transformation des produits agricoles au Togo et a positivement impacté de façon directe près de 300 000 acteurs agricoles. C’est l’une des conclusions de la 14ème mission conjointe de supervision et d’évaluation de ce projet, qui s’est déroulée cette semaine.

L’objectif de cette mission, menée par le gouvernement et la Banque Mondiale, était de faire le bilan des progrès réalisés depuis la dernière mission tenue il y a un an. Les travaux, menés par visio-conférence ont également porté sur l’examen de l’état d’exécution des composantes du projet, et les recommandations pour les activités prochaines.

Il en ressort qu’au terme de ses 02 phases d’exécution (la phase initiale de 2011 à 2017 et la phase additionnelle de 2017 à 2020), le PASA a soutenu le développement de cultures vivrières stratégiques comme le maïs, le riz, le manioc et l’igname, et de cultures d’exportation telles que le café, le cacao et le coton. Des filières comme celles du miel, arachide, soja et ananas ont été revalorisées. La productivité des productions halieutiques continentales et l’accompagnement du sous-secteur de l’élevage, s’en est également fortement ressentie. Plus de 150 000 agriculteurs, 80 000 éleveurs, 4 700 pêcheurs, 33 000 acteurs de sous-projets innovants et 26 000 acteurs dans le volet nutrition ont été ainsi touchés.

En plus du modèle novateur de mise en marché promu par le projet, les questions liées au genre, la nutrition, le changement climatique et l’engagement citoyen ont également été priorisées dans les activités.

Des recommandations ont été formulées à l’issue de la mission, avec pour maître-mots la capitalisation des acquis pour davantage de résultats « fiables » et « durables ».

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Le Projet national de promotion de l’entrepreneuriat rural (PNPER) va financer au cours des 03 prochains mois, les projets de 600 jeunes. Ceci, dans le cadre d’un plan d’urgence destiné à impacter des centaines de jeunes entrepreneurs ruraux.

450 primo-entreprises, 100 coopératives et 50 moyennes entreprises rurales (MPER) sont ainsi concernées par ce plan. En attendant son démarrage, des activités de sensibilisation et de formation sont menées dans les préfectures cibles, par les équipes du Projet. L’objectif étant de doter les jeunes porteurs d’idées, de notions essentielles en entrepreneuriat rural, comme la création d’une MPER, la description d’une idée d’entreprise, les étapes nécessaires à la création.

En dépit de la pandémie du Covid-19, 90 plans d’affaires ont été financés depuis le début de l’année. Le PNPER qui évolue depuis 2018 sous la tutelle du Secrétariat d’Etat à l’inclusion financière et au secteur informel, a financé en 05 ans, plus de 160 promoteurs pour plus d’un milliard FCFA.

Des bons résultats qui lui ont d’ailleurs valu d’être prorogé d’une année supplémentaire par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), son principal partenaire.

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Le projet des Restaurants communautaires achève ce vendredi sa phase pilote, prévue pour durer 20 semaines.

Lancée le 25 décembre dernier à Lomé par le gouvernement dans le but d’améliorer l’état nutritionnel des populations en situations de vulnérabilité, l’opération a progressivement gagné du terrain, passant de 03 sites à 13 après quelques semaines. En 06 mois de mise en œuvre (momentanément suspendus en raison de la pandémie de Covid-19), le projet a fourni 25 832 repas chauds et plus de 43 000 kits alimentaires de rations sèches (composés de riz, maïs, gari, huile). Le tout au bénéfice de plus de 6500 personnes de 149 quartiers du Grand Lomé.

Place désormais à la phase d’évaluation : « Les restaurants communautaires seront donc suspendus le temps d’évaluer le chemin parcouru avec les différents acteurs et le partenaire qui apporte son concours financier à l’opération », déclare la DG de l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base qui met en œuvre le projet. Et de poursuivre : « L’Anadeb sera heureuse de retourner auprès des communautés avec de meilleures perspectives ».

Les Restaurants communautaires, qui sont financés à travers le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV), ont suscité l’intérêt de partenaires comme la Chine et l’Union Européenne.

 

La Compagnie d’énergie électrique du Togo vient de bénéficier d’un appui conséquent dans son plan d’apurement de la dette contractée auprès de ses fournisseurs.

La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a validé mercredi une facilité de 25 milliards FCFA en faveur de l’Etat Togolais, pour le financement partiel de ce plan. Cette enveloppe devrait permettre à la société publique de fourniture de l’électricité de régler une partie de ses factures auprès de ses partenaires.

Il y a un an, les autorités en charge du secteur énergétique ont pris des dispositions, afin d’honorer les divers engagements pris envers la Communauté électrique du Bénin (CEB), structure commune au Togo et au Bénin, qui avait assuré pendant 50 ans le service public de production et de transport de l’énergie électrique.

Le Togo qui dépend encore à près de 50% de fournisseurs extérieurs, s’est doté d’une stratégie globale d’électrification à l’horizon 2030, et réalise des investissements conséquents dans tous les domaines énergétiques pour y parvenir.

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