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Les Chefs d’Etat et de Gouvernement du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) se sont réunis ce lundi dans le cadre de leur 19ème Conférence. La rencontre qui s’est déroulée par visioconférence, a été ouverte par le leader burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice sortant du comité.

Les travaux, auxquels ont participé le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé et le ministre de l’agriculture, Koutéra Bataka, ont porté sur l’examen des décisions de la 55ème session ordinaire du conseil des ministres, tenue en début de mois.

Pour rappel, le CILSS est l’organisation regroupant les Etats sahéliens, chargée de s’investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification. Elle compte 13 Etats membres dont le Togo.

Après les mosquées et quelques autres lieux de culte vendredi, les églises ont à leur tour rouvert dimanche, conformément à la mesure de réouverture partielle décidée par le gouvernement.

Outre le port de masque obligatoire, d’autres précautions comme la distanciation physique, le lavage des mains sont de mise. Certaines confessions ont d’ailleurs élaboré des protocoles sanitaires précis à l’endroit des fidèles et des officiants de culte.

cultes

De nombreux élus locaux ont saisi l’occasion pour échanger sur le terrain avec les responsables religieux, s’assurer du respect des recommandations et encourager les uns et les autres pour la réussite de cette phase expérimentale.

Pour rappel, seuls environ 10% des lieux de cultes ont été autorisés à rouvrir sur toute l’étendue du territoire. En cas de résultats concluants, le gouvernement pourrait envisager la réouverture définitive et totale. Selon les chiffres de la Direction des Cultes, le Togo compte près de 9 000 lieux de cultes toutes confessions confondues.

Le ministère des infrastructures et des transports vient de lancer un Appel d’offres ouvert international pour le recrutement d’une entreprise qui sera chargée de réaliser les travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon Katchamba-Nali situé sur la RN17 entre Katchamba et Sadori.

Les travaux de cette portion longue de 30 km, sont prévus pour démarrer au cours de ce second semestre 2020 et devront durer 18 mois. Outre son revêtement, il est également prévu dans le chantier, la construction d’un poste de péage.  

La réalisation de ce projet, conjointement financé par la BOAD et l’Etat, doit permettre de fluidifier la circulation entre les différentes localités concernées et désenclaver davantage les régions Savanes et Kara.

Les candidats intéressés par cet avis qui court jusqu’au 08 septembre à 08h, peuvent obtenir des informations supplémentaires et examiner le Dossier d’appel d’offres à la Direction Générale des Travaux Publics, situé au sein du ministère à Lomé.

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Après un taux de 5,3% enregistré en 2019, le taux de progression de l’activité économique au Togo « est révisé à 1,3% pour l’année 2020, contre une prévision initiale de 5,5% ». Ceci, en raison de la « forte décélération » que laissent apparaître les projections, avec une perte de croissance de 4,2 points de pourcentage.

C’est l’une des principales informations dévoilées jeudi par le ministre de l’économie et des finances, en commentant l’environnement macro-financier national dans le contexte du Covid-19.

Ministre

Sani Yaya s’exprimait à la faveur d’une session extraordinaire du Conseil National du Crédit (CNC), réuni afin d’examiner en profondeur les impacts économiques et financiers de la pandémie, la mise en œuvre des dispositions du gouvernement, de la BCEAO et de la BOAD, ainsi que les mesures susceptibles de relancer l’économie. « Si cette prévision se confirme comme nous le craignons, a-t-il poursuivi, ce sera le taux de croissance le plus faible de l'histoire économique du Togo au cours de ces dix dernières années », rappelant au passage que « le taux de croissance économique au cours de la décennie passée s'est établi à 6%, en moyenne ».

Pour le ministre, « c'est un euphémisme de dire que la situation économique actuelle est très difficile ». La pandémie a en effet provoqué « une crise sanitaire, économique et sociale sans précédent », qui a poussé les autorités à réagir. Les mesures qui s’imposent pour endiguer le virus ont entraîné un ralentissement économique. Les secteurs les plus touchés par cette pandémie sont principalement le secteur tertiaire et le secteur secondaire, a-t-il indiqué. Quant au secteur agricole, sa contribution au PIB serait de 0,9%, contre une prévision initiale de 0,8%.

En dépit des nombreuses mesures déployées par le Gouvernement ainsi que la mise en place d’un Fonds national de solidarité, un défi subsiste, celui de « relancer la croissance économique au moment même où les recettes publiques sont fortement orientées à la baisse ».

Aussi, Sani Yaya a-t-il de nouveau invité le secteur privé à se mobiliser aux côtés du gouvernement, « dans un esprit d’inclusion et dans un esprit participatif pour élaborer la stratégie de relance économique », pour contrer le risque de vulnérabilité économique, financière et sociale.

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Un mois après la signature de la Convention PND-EAU/AFD, le Togo bénéficie d’une nouvelle subvention de la France dans le secteur de l’eau et de l’assainissement.

L’Agence Française de Développement a octroyé jeudi un don de 10 millions d’euros (environ 6,5 milliards FCFA) au Togo, dans le cadre de la seconde phase du Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural dans les régions des Savanes et de la Kara (PASSCO). Ceci, au cours d’une cérémonie à laquelle ont pris part plusieurs membres du gouvernement, Sani Yaya, Lekpa Gbegbeni et Kanfitine Issa Tchede ainsi que l’ambassadeur de France et le directeur de l’AFD au Togo.

AFD appui

Ce financement permettra de réaliser 400 nouveaux forages à motricité humaine, réhabiliter 200 existants et construire 200 latrines communautaires. La première phase du projet, qui a bénéficié à près de 70 000 personnes dont 25 000 écoliers, avait permis de construire et réhabiliter près de 500 forages et ériger 100 latrines.

Selon Sani Yaya, « cette convention constitue l’un des maillons de l’objectif que s’est fixé le gouvernement sous le leadership du Chef de l’Etat, de faire en sorte que chaque Togolais où qu’il se trouve ait accès à l’eau potable en quantité, sur une distance de moins de 500 mètres ».

Actuellement, le taux d’accès à l’eau potable sur le territoire est de 56%, avec de fortes disparités selon le milieu (rural, semi-urbain et urbain).

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L’Université de Lomé et l’Institut Goethe ont signé mercredi à Lomé un accord destiné à établir un partenariat culturel direct et permanent dans les domaines de l’art, la culture, la littérature, la représentation théâtrale et la musique.

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L’entente paraphée par les premiers responsables des deux institutions, veut à la fois mettre un accompagnement spécialisé à la disposition des nombreux talents dont regorge l’Université, et renforcer l’engagement de la population estudiantine sur les enjeux nationaux de développement à travers la culture.

Ainsi, l’Institut Goethe (ou le Centre Culturel de la République Fédérale d’Allemagne) à Lomé, s’engage à apporter à l’UL son appui logistique, technique et financier pour la réalisation de ses projets culturels, tandis que l’Université de son côté mettra à la disposition de son partenaire, son cadre pour la tenue d’activités de divers ordres.

Au Togo les PME/PMI pourront bientôt bénéficier d’un accompagnement particulier afin de trouver des moyens d’accès aux nouveaux marchés d’export avec toutes les garanties de réussite.

La Chambre de commerce et d’industrie (CCIT) a lancé mercredi le projet de création d’un incubateur d’entreprises industrielles, destiné à les rendre plus compétitives sur les marchés internationaux et promouvoir davantage la transformation locale et le Made in Togo.

L’initiative, menée de concert avec la Fédération internationale des chambres consulaires et de commerce d'Afrique (FICA), est l’une des retombées du Forum Togo-UE de l’an dernier. Selon Essohouna Meba, Président de la CCIT, elle « va dans le sens du Plan national de développement » et veut « faire en sorte que les entreprises togolaises soient beaucoup plus innovantes en industrie », particulièrement celles évoluant dans l’agrobusiness.

Par ailleurs, la mise en place de cet incubateur qui sera implanté sur le site industriel d’Agbélouvé, s’inscrit dans une logique de préparation de l’après-Covid : « Nous voulons que cet incubateur soit un maillon indispensable de l’évolution de l’économie nationale et un mécanisme permettant aux entreprises de mieux démarrer », a conclu le responsable.

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Le ministre en charge du tourisme a insisté mercredi, sur l’impératif de la promotion d’une démarche qualitative, afin de stimuler le secteur.

Pour Kossivi Egbetonyo, le rayonnement de la ‘Destination Togo’ doit passer par l’amélioration des prestations globales surtout en matière d’hygiène et de sécurité alimentaire dans les lieux et établissements hôteliers ou touristiques du pays.

Un projet dénommé « Démarche Qualité dans les hôtels et établissements à caractère touristique au Togo » vient ainsi d’être lancé, avec pour objectif d’insuffler une nouvelle dynamique au tourisme national, basée sur un maître mot : Qualité.

« Il faut que les touristes et hommes d’affaires arrivant au Togo aient de solides garanties quant à la qualité des établissements dans lesquels ils se rendent », insiste la Directrice de la réglementation de l’inspection et du contrôle des établissements hôteliers et bars, Philomène Ayimdjagbaré. Une première étape consistant en la sensibilisation des professionnels, promoteurs et responsables du secteur sera bientôt lancée, de même qu’une étude exploratoire.

Le ministère compte aboutir d’ici quelques années à la mise en place d’une base de données des établissements touristiques répondant aux normes et standards en termes de qualité : « Cela devrait permettre la visibilité du système hôtelier au niveau international, et relever le niveau économique du tourisme de 4,6 à 6,2% », indique le ministre, rappelant les ambitions du Togo et déclinées dans le PND.

Pour rappel en 2018, plus de 700 000 touristes ont foulé la Terre de nos Aïeux, portant les recettes hôtelières à 48 milliards FCFA.

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Au Togo, la crise sanitaire du Covid-19 a été gérée de façon professionnelle et responsable. C’est ce qu’a indiqué mardi l’ambassadeur de France Marc Vizy, à l’occasion de la célébration de la fête nationale française du 14 juillet.

La cérémonie, sobre et restreinte en raison du contexte, a réuni à Lomé des membres du gouvernement, personnalités impliquées dans la riposte nationale et d’autres invités.

Si « la catastrophe que certains redoutaient ne s’est pas produite, c’est grandement au sérieux avec lequel les autorités togolaises ont travaillé que nous le devons », a déclaré le diplomate, félicitant ainsi le Togo pour sa gestion. L’ambassadeur en a par ailleurs profité pour réitérer la disponibilité de Paris à accompagner le Togo dans toutes ces actions de développement, comme l’a réaffirmé Emmanuel Macron en avril dernier.

Quelques semaines après la détection du tout premier cas de Coronavirus sur le territoire, le Gouvernement avait en effet pris une batterie d’initiatives destinées à juguler la crise et gérer au mieux la propagation du virus. Des décisions qui ont d’ailleurs été approuvées par une grande majorité des togolais, selon les conclusions d’une enquête publiées la semaine dernière.

A ce jour, le Togo recense 731 cas, dont 528 guérisons et 15 décès.

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La Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) vient de lancer son processus de recrutement de travailleurs saisonniers pour son usine de Blitta, au titre de la campagne d’égrenage 2020-2021.

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Est autorisé à postuler, tout citoyen togolais âgé de 18 ans au moins et 50 ans au plus au 13 juillet 2020, justifiant d’une aptitude médicale et ayant fourni le dossier de candidature requis.

Les dossiers sont à déposer du lundi 13 juillet au vendredi 07 août 2020 au secrétariat de l’usine, et un test de recrutement est prévu du 15 au 18 septembre dans les locaux de l’usine.

En rappel, la nouvelle campagne a été officiellement lancée il y a deux mois, avec pour ambition de faire nettement mieux que la précédente qui a été peu satisfaisante. Le Togo vise les 200 000 tonnes à l’horizon 2022.

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