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Une semaine après la double explosion destructrice causée par un dépôt de nitrate d'ammonium, qui a ravagé le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise, les autorités togolaises veulent doter les installations portuaires nationales de dispositifs idoines de sécurité afin de prévenir ce genre de catastrophe.

Une réunion interministérielle axée sur les mesures relatives à la manutention et l'entreposage des marchandises dangereuses dans les ports du Togo s'est ainsi tenue. Il s'est notamment agi au cours des travaux d'évaluer les mesures sécuritaires dont disposent ces infrastructures et d'envisager des solutions pour y encadrer surtout la gestion des produits chimiques dangereux. « Il faut se concentrer sur la sûreté et la sécurité des installations portuaires, par la veille et la surveillance », a déclaré le ministre en charge de la protection civile Yark Damehame.

Plusieurs décisions ont été prises, entre autres la création d'une commission d'inspection des magasins portuaires, l'enlèvement des marchandises dangereuses au plus tôt après leur déchargement, ou encore une conformité du pays aux normes IMDG sur les marchandises à haut risque.

En rappel, la catastrophe de Beyrouth a fait plus de 200 morts et 6000 blessés, et causé des milliards de dollars de dégâts matériels.

La Direction générale des mines et de l'énergie a officiellement lancé mercredi le Portail du cadastre minier de la République Togolaise.

1 CADASTRE

La plateforme, développée dans le cadre du projet de développement et de gouvernance minière, veut davantage promouvoir la transparence et accroître l'investissement dans le secteur minier au Togo.

Le portail dont l'actualisation sera faite chaque jour ouvrable, regroupe toutes les informations disponibles sur les demandes, titres miniers en vigueur, les permis d'exploitation, les substances exploitées ou encore les sociétés agréées.

L'institut de formation en alternance pour le développement (IFAD) d'Elavagnon, spécialisé dans la formation diplômante en aquaculture recrute.

L'établissement vient en effet de lancer le processus de recrutement de ses apprenants pour la classe de "Seconde Aquaculture". Cette formation qui durera trois ans et sera sanctionnée par un Baccalauréat professionnel en aquaculture, s'adresse à tout titulaire d'un BEPC (au minimum), physiquement apte et motivé, et âgé au moins de 18 ans et au plus de 30 ans.

Le dossier de candidature dont les pièces sont à retirer à l'IFAD ou téléchargeable au www.admissions.aed-ifad.tg devra être déposé du 12 août au 26 août 2020.

Pour rappel, l'IFAD Aquaculture d'Elavagnon opérationnel depuis juin 2019, est le premier des 10 instituts de formation alternés prévus par le Gouvernement, et dont le rôle est de former des professionnels compétents, capable de s'intégrer immédiatement dans la vie active et s'adapter aux évolutions de leur secteur d'activité.

L’Agence Nationale du Volontariat (ANVT) a donné mardi le coup d’envoi de l’édition 2020 du concours du « Meilleur Volontaire de l’Année ».

La compétition qui en est à sa 5e édition, est ouverte à tout volontaire résidant au Togo ou en mission de volontariat national à l’extérieur, ayant au moins une expérience d’au moins 06 mois dans le volontariat ou dont le dernier mandat s’est achevé 06 mois avant le lancement de l’actuelle édition.

Le concours, primé de 300 000 à 1 million FCFA (avec en bonus cette année une catégorie spéciale récompensée par l’Union Européenne), vise à « valoriser l'engagement citoyen, récompenser les volontaires qui se sont le mieux illustrés, et célébrer leur contribution au service des communautés », ainsi que l’a rappelé le DG de l’Agence Omar Agbangba.

06 thématiques sont retenues cette année (Santé, Education, Animation sociale et Développement communautaire, Environnement-agriculture, Justice-droit-équité et genre, et Administration-économie et finance), et le thème choisi est « 10 ans au service du développement social ».

Les formulaires de candidatures sont à retirer dans les Centres Régionaux de Volontariat (CRV) et au siège de l’ANVT. La date limite des candidatures, fixée au 11 septembre 2020.

En rappel, plus de 30 000 citoyens ont été mobilisés depuis 2011 dans le cadre des divers programmes de volontariat.

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L’ANVT et l’Université de Lomé s’allient pour une meilleure promotion du volontariat

mercredi, 12 août 2020 10:58

La dépouille de Edem Kodjo rapatriée

04 mois après son décès à Paris, la dépouille mortelle de l’ancien Premier Ministre Edem Kodjo est arrivée mardi à Lomé.

Le corps a été accueilli à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema par des officiels, des membres de la famille ainsi que des amis. Les obsèques sont prévues pour la semaine prochaine.

Plusieurs fois membre du Gouvernement, Edem Kodjo avait également été Gouverneur du FMI, Secrétaire Général de l’OUA et Président de la Fondation Pax Africana.

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Comme chaque année, le Togo célèbre ce 12 août la Journée Internationale de la Jeunesse (JIJ). L’évènement institué par les Nations unies depuis 1999, est l’occasion pour les Etats de reconnaître le plein potentiel de la jeunesse dans le monde, célébrer son rôle majeur dans la construction et le développement des sociétés, et enfin promouvoir la participation effective des jeunes dans les processus décisionnels. 

1 journée jeune

Cette année, la commémoration est axée sur le thème de « l’engagement des jeunes pour une action mondiale ». Contexte oblige, il ne se tiendra pas de manifestations ou d’activités publiques comme il est de coutume, mais un webinaire live animé par la ministre en charge de la Jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé sur sa page officielle Facebook.

Ce dialogue avec les jeunes enregistrera la participation d’éminentes personnalités, à l’instar de Malick Natchaba, conseiller du Président de la République, en charge du CPES, Damien Mama, coordonnateur du Système des Nations Unies au Togo et Josiane Yaguibou, représentante-résidente de l’UNFPA.

Il est lancé jusqu’au 18 août prochain une procédure destinée à recruter des entreprises spécialisées pour aménager par dessouchage 8109 hectares de terres agricoles réparties dans les 05 régions économiques.

L’appel d’offres consultable au ministère de l’agriculture comprend 05 lots : 750 ha dans les Savanes, 2759 ha dans la Kara, 2000 dans la Centrale, 1900 dans les Plateaux et 700 dans la Maritime.

L’aménagement de ces terres vise à valoriser davantage le foncier et en particulier les terres agricoles jusque-là toujours faiblement exploitées. En effet, sur 3,4 millions d’hectares de terres agricoles disponibles, seulement 1,53 millions soit environ 45% sont valorisés, selon des études réalisées par le ministère.

Une situation qui a conduit l’exécutif à prendre en février 2019 des mesures : tout détenteur privé de terres agricoles est dorénavant contraint de l’exploiter, au risque de se les voir retirer au profit d’autres personnes ayant fait la demande, avec l’obligation d’engager sa mise en valeur.

Le Togo a bénéficié lundi d’une aide de 1,3 milliard FCFA en appui à la lutte contre le Covid-19, allouée par la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Le don, remis à Lomé au ministre de la santé, en présence du président du comité de gestion des dons, Esso Solitoki et Djibril Mohaman, coordonnateur de la riposte nationale, est composé d’un chèque de 500 millions FCFA destiné à l’acquisition de kits de prélèvements et tests, ainsi que d’un lot de matériels de protection et de prévention d’une valeur globale de 871 millions de FCFA.

Cet important appui de l’institution sous-régionale s’inscrit dans le cadre de son accompagnement aux différents Etats membres, et est l’un des corollaires de la réunion de concertation des ministres de la santé de l’Union tenue en mai.

Pour Moustapha Mijiyawa cette assistance « viendra renforcer les efforts accomplis par le gouvernement et contribuera sans nul doute au renforcement des résultats enregistrés par le Togo depuis le début de la pandémie ».

05 mois après la survenue de la maladie sur son sol, le Togo compte un peu plus d’un millier de cas confirmés, pour plus de 700 guérisons et 25 décès.

Le Gouvernement, à travers une nouvelle ordonnance signée le 30 juillet dernier par le Président de la République, a décidé d’octroyer de nouvelles réductions fiscales aux acteurs économiques. Ces nouvelles mesures qui viennent s’ajouter à celles adoptées en avril dernier, visent à soutenir davantage les opérateurs économiques et les ménages, dans ce contexte de crise liée à la pandémie de coronavirus.

Les dispositions, applicables jusqu’à un mois après la fin de l’expiration de l’état d’urgence sanitaire, concernent les pénalités, la réduction de la patente,  la taxe professionnelle unique (TPU), la déductibilité des dons, les contrôles fiscaux opérationnels, les recherches et d’échanges d’informations à des fins fiscales, d’investigations et d’enquêtes fiscales, de lutte contre la fraude, l’évasion fiscales et le droit de reprise de l’administration fiscale et des mesures d’exonération de la taxe sur valeur ajoutée (TVA).

Dans le détail, l’exécutif suspend les sanctions fiscales en cas de redressement de défaut ou de retard de dépôt des déclarations fiscales, des impôts et taxes. Toutefois, précise l’ordonnance, les pénalités légalement notifiées seront comptabilisées pour des raisons de statistiques.

Une réduction spéciale de 25% sur l’acompte de la patente est accordée au titre de l’exercice fiscal 2020, aux entreprises opérant dans le secteur des transports, de l’hôtellerie, la restauration et aux organismes assimilés agréés, ainsi qu’aux organisateurs de circuit touristique agréés (au lieu des 10% décidés en avril).

Dans la même dynamique, les entreprises individuelles, les transporteurs routiers, les artisans et assimilés relevant de la TPU, bénéficient d’une réduction de 50% sur le deuxième acompte.

Les procédures des contrôles fiscaux externes sur place au sein des entreprises sont suspendues durant la période de la crise, mais les pouvoirs publics pourront procéder aux Contrôles sur pièces (CSP) dans le cadre des travaux de bureau ou du télétravail. Pendant la même période, les délais prévus dans le cadre de la conduite des procédures de contrôle fiscal opérationnel sont suspendus, tant pour le contribuable que pour l’administration fiscale, sans qu’aucune décision en ce sens de l’autorité administrative ne soit nécessaire.

Les procédures de recouvrement ordinaire des impôts et taxes dans le cadre du système fiscal déclaratif auto-liquidé se poursuivent normalement, ainsi que les missions de recherches et d’échanges d’informations à des fins fiscales, d’investigations et d’enquêtes fiscales, de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.

Sont également suspendus, les délais de reprise de l’administration fiscale arrivant à terme le 31 décembre 2020, pour une durée égale à la période qui court entre le 1er avril 2020 et l’expiration d’un délai d’un mois à compter de la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire. De même pour les procédures de recouvrement forcé des impôts et les poursuites fiscales en cours durant toute la période de l’état d’urgence sanitaire, alors que les procédures de recouvrement ordinaire des impôts et taxes dans le cadre du système fiscal déclaratif auto-liquidé se poursuivent normalement.

En ce qui concerne le contentieux fiscal, le gouvernement suspend le délai de réponse dont dispose l’administration fiscale, malgré les dispositions de l’article 367 du Livre des procédures fiscales.

A cette batterie de mesures décidées par le Chef de l’Etat, s’ajoutent l’exonération des droits et taxes à l’exception des prélèvements communautaires, l’importation du matériel agricole, du matériel médical et des produits exclusivement utilisés dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus ainsi que certaines opérations liées au foncier et aux activités financières et bancaires.

Au Togo, les citoyens restent frileux à l’idée de signaler des cas de corruption, malgré les nombreuses initiatives et campagnes de sensibilisation lancées dans ce sens par les pouvoirs publics. Ils seraient d’ailleurs environ 97,4%, de victimes ou témoins, réticents à dénoncer les cas quand ils surviennent, selon les résultats d’une étude sur la perception et le coût de la corruption menée conjointement par la Haplucia et l’Inseed et présentée jeudi.

Ce chiffre s’explique notamment par le fait que les personnes interrogées considèrent comme courante, voire normale, le fait de payer ou d’offrir des cadeaux à des fonctionnaires, et aussi par l’inaction des services habilités à lutter contre l’impunité et la corruption.

Par ailleurs, d’autres conclusions de cette étude menée de décembre à janvier auprès de 400 petites sociétés et 2645 personnes révèlent qu’environ 10 milliards de pots-de-vin sont versés chaque année par des particuliers et des entreprises. « Ces données illustrent bien ce phénomène qui est très répandu dans notre pays », a déploré le président de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, Essohana Wiyao.

En début d’année, le Chef de l’Etat a évoqué la création d’un nouvel organe de répression de crimes économiques.

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