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mercredi, 02 septembre 2020 10:04

Début des épreuves du BEPC

Les épreuves écrites de l’examen national du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) ont officiellement démarré mardi sur toute l’étendue du territoire.

130 038 candidats (dont 59 776 filles) répartis dans 331 centres d’écrit, partent à l’assaut de ce diplôme qui leur ouvrira les portes du lycée. Un effectif en augmentation générale par rapport à l’an dernier, comme l’a souligné le ministre de l’enseignement technique, Taïrou Bagbiègue en tournée dans quelques établissements. L’officiel s’est félicité de ces chiffres encourageants et a émis le vœu que les résultats de cet examen soient aussi satisfaisants que ceux du CEPD.

Les épreuves se poursuivront jusqu’au vendredi.

Après deux mois de vacances parlementaires, l’Assemblée Nationale a effectué ce mardi sa rentrée avec l’ouverture de la deuxième session de l’année. C’était au cours d’une cérémonie à laquelle a pris part le Premier ministre, Komi Selom Klassou ainsi que plusieurs membres du gouvernement.

A l’agenda de cette session dite « budgétaire », 23 projets de loi en instance pour étude en commission, de nombreux sujets pour le contrôle de l’action gouvernementale, et l’adoption du budget, gestion 2021 de l’Etat.

La rotation par groupe de députés adoptée par la Représentation nationale en raison de l’application des mesures barrières, sera maintenue, a indiqué Yawa Djigbodi Tségan.  

C’est en substance ce qu’ont ordonné dans un communiqué conjoint publié lundi, les ministres chargés de l’environnement, des infrastructures et de l’urbanisme. Ceci, après un constat effectué par les pouvoirs publics faisant état d’installations anarchiques sur les plages le long des côtes togolaises.

« Ces occupations du domaine public maritime sont contraires aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur », indiquent les officiels, rappelant que « le domaine public maritime qui contient outre la mer, les lagunes, les étangs salés, les fleuves, les rivières navigables, est inaliénable ». Dans ce sens, poursuivent-ils, « aucun individu ne peut se prémunir ou se prévaloir d’un titre foncier ou d’un droit de propriété quelconque ».

Tous ceux qui ont des aménagements sur le littoral, sont priés de libérer les espaces occupés dans un délai de 06 mois à compter de la publication du communiqué, au risque de s’exposer à la rigueur de la Loi.

Rappelons par ailleurs que le Togo affine actuellement sa Stratégie nationale pour la Mer et le Littoral.

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Le Gouvernement, à travers les ministères chargés de l’agriculture, de l’enseignement technique, et de l’enseignement supérieur, vient de lancer un concours d’entrée aux cycles de baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et de licence professionnelle agricole (CLPA) à l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové.

Le concours fixé sur les 27 et 28 octobre prochains, est ouvert dans toutes les régions du pays. Il s’adresse à toute personne titulaire du BEPC âgée de 18 à 25 ans au 1er janvier 2021 (pour le CBPA), ou d’un Bac 2, Série C ou D, âgée de 18 à 27 ans (pour le CLPA). Les dossiers de candidatures sont consultables dans les 05 directions régionales de l’agriculture ou à l’INFA de Tové.

L’ouverture de ces nouveaux cycles cadre avec la décision annoncée du gouvernement il y a un an, de réorganiser et réorienter l’Institut national sur la nouvelle politique agricole du Togo.

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La capitale togolaise abrite depuis lundi la 5ème réunion des experts du Conseil de l’Entente en charge de la sécurité et des frontières.

La rencontre qui est un prélude à la session annuelle des ministres de la sécurité des pays membres prévue pour vendredi, est axée sur le thème de l’investissement dans les espaces frontaliers, comme moyen de prévention du risque sécuritaire grandissant dans les 05 pays concernés.

Il s’agit pour les experts de faire un diagnostic objectif de la situation sécuritaire dans chacun des pays, d’analyser les moyens dont disposent les groupes extrémistes violents dans l’espace, et de dégager des propositions de solutions qui seront soumises aux ministres avant d’être converties en recommandations formelles proposées à la Conférence des Chefs d’Etat.

« L’urgence de la menace terroriste et l’extrémisme violent prospèrent chaque jour en se nourrissant de la précarité et l’injustice sociale ambiante. Aucun pays ne devant se sentir à l’abri de cette menace, il convient de créer des synergies positives pour rester solidaires devant l’ampleur sans cesse grandissante de ce fléau », a déclaré le Directeur de la Police Nationale, Yaovi Okpaoul à l’ouverture des travaux.

mardi, 01 septembre 2020 08:18

School Assur prorogé d’un an

Arrivé à terme ce lundi 31 août 2020 après trois ans de mise en œuvre le Programme présidentiel de protection sociale en milieu scolaire School Assur continuera pendant une année supplémentaire. Le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé a décidé de le proroger pour une période de 12 mois.

Lancé en 2017, le mécanisme placé sous la tutelle du Secrétariat d’Etat à l’inclusion a principalement pour mission d’assurer la prise en charge sanitaire gratuite de tous les apprenants des écoles publiques du Togo, aussi bien pendant l’année scolaire qu’au cours des congés ou vacances.

Durant ses trois ans de mise en œuvre, le dispositif a comptabilisé plus de 1,7 million de prestations dont plus de 41 000 interventions chirurgicales, 9000 hospitalisations et 826 000 sollicitations pharmaceutiques. Surtout, il a été unanimement salué par tous les acteurs du monde scolaire.

Le 27 août dernier, le Groupe de la Banque Mondiale a annoncé la suspension du prochain rapport (édition 2021) du Doing Business, baromètre de l’environnement des affaires dans le monde. En cause, des irrégularités dans la collecte des données pour les rapports 2018 et 2020. Dans une interview accordée au site Togo First, la Ministre Déléguée, Conseillère du Président de la République en Charge de l’Amélioration du Climat des Affaires, Sandra Ablamba Johnson est revenue sur les derniers développements de cette suspension. « Le Togo n’est en rien concerné » par ces irrégularités et ne figure pas dans la liste des pays mis en cause, a-t-elle clarifié.

Interview intégrale

La Banque mondiale a annoncé la suspension de la publication du rapport DB 2021, des faits d’irrégularités concernant des modifications apportées aux données des rapports Doing Business 2018 et 2020. Lequel communiqué a engendré pour diverses raisons des débats parfois passionnés sur la toile…

Sandra A. JOHNSON : En effet, nous avons eu connaissance le 27 août dernier d'un communiqué de la Banque Mondiale portant suspension de la publication du rapport DB 2021. Cependant, il s’agit surtout de l'organisation d'un audit sur la méthodologie, un processus naturel qu'il faut plutôt positiver, car devant permettre de faire une meilleure évaluation des changements introduits ces dernières années et les nouveaux attendus pour cette année sinon les prochains mois. Je précise bien qu'il s'agit d'une suspension et non un arrêt définitif du processus.

La Banque, dans son approche, a la possibilité d’affiner sa méthodologie. D’où cette évaluation qui sera certainement assortie de recommandations, permettant d'apporter des corrections si nécessaire au dispositif actuel et d’améliorer les prochaines publications.

Bien évidemment, les débats passionnés ne doivent pas dominer le rationnel, ni non plus nous distraire. Nous avons l'obligation de garder le cap qui nous conduira au rayonnement de notre pays, le Togo. Qu’importe les évaluations, le plus important reste la contribution des réformes réalisées au mieux-être des acteurs du secteur privé et de la population togolaise. Ces derniers en bénéficient, aujourd'hui, et ne cessent de témoigner des avantages importants de ces améliorations.

Avez-vous connaissance des raisons profondes de cette suspension ? Quel en sera l'impact et qu'en est-il du Togo ?

Sandra A. JOHNSON : Je serai plus tentée de dire ce qui nous concerne. La Banque a évidemment bien précisé dans son communiqué les raisons fondamentales de cette suspension.

D’ailleurs, elle a notifié aux pays concernés les irrégularités constatées, lesquelles sont plus d’ordres méthodologiques. Les quatre pays cités sont la Chine, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU) et l'Azerbaïdjan. Quant à notre pays le Togo, aucune notification n’a été faite.

C'est le lieu ici de préciser que le Togo n'est en rien concerné par le sujet et que la liste des pays concernés est disponible sur le site officiel de la Banque Mondiale, consultable par tous.

Je rappelle, en outre, que c'est la première fois en 17 ans d'existence que la publication du rapport Doing Business est suspendue. Au fil des années, cette étude était devenue un outil de référence pour les investisseurs à travers le monde, mais aussi un objet de critiques, permettant aux pays d’améliorer leur climat d’affaires.

Ainsi le Togo, à l’instar d’autres pays de la sous-région, notamment l'Ile Maurice et Rwanda, respectivement 13ème et 38ème dans l'édition 2020, fait cas d'école.

Cette suspension influencera t-elle le processus de mise en œuvre des réformes au Togo ?

Sandra A. JOHNSON : Absolument pas. Nous allons, pour notre part, poursuivre la mise en œuvre des reformes, qui constituent un des facteurs de succès de notre Plan National de Développement (PND). Rendre attractif le climat des affaires pour le bien-être des opérateurs économiques et donc des populations constitue notre leitmotiv et non la chasse aux classements.

Votre mot de fin.

Sandra A. JOHNSON : Je voudrais une fois encore adresser mes vifs remerciements à tous les acteurs en particulier les points focaux de l'administration et les acteurs du secteur privé pour leur engagement sans faille pour la cause commune. En tout cas, le flambeau qui est déjà allumé doit être maintenu pour le bonheur de nos populations, qui sont les vrais bénéficiaires de ces réformes.

L'exemple le plus parlant est la réduction des droits d'enregistrement pour les mutations totales de 4% de la valeur du terrain (plusieurs millions parfois) à 35 000 FCFA seulement. Cette mesure est élargie aux legs et dons qui ne sont pas du business mais profitent plus à nos familles. Ceci, pour vous dire que ce n’est pas le Doing Business mais plutôt permettre aux familles d'améliorer leur revenus.

Encore une fois, concentrons-nous sur le plus important. Et faisons de notre pays le meilleur pays où il fait bon vivre et également où il est plus facile de faire des affaires.

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En 2019, le Togo s’est classé comme étant le premier fournisseur du Cameroun sur le continent (devant le Nigéria) et le 3ème dans le monde (derrière la Chine et la France). C’est ce que révèle le dernier rapport sur le commerce extérieur du pays publié par son Institut national de la statistique et selon lequel le Togo a livré 6,6% des marchandises importées sur le territoire.

Cette performance s’explique essentiellement par les transbordements effectués au Port de Lomé, en direction des ports de Kribi et de Douala. En effet souligne le rapport, « les caractéristiques du port de Lomé lui confèrent une certaine attractivité, qui fait en sorte que des opérateurs économiques y ont créé des plateformes destinées à accueillir des produits d’origines diverses redistribués dans différents pays ».

A titre illustratif poursuit le document, le Togo a fourni en 2019, 500 000 tonnes de carburants et lubrifiants au Cameroun, bien que n’étant pas exportateur de ces produits.

C’est une nouvelle reconnaissance pour le Port de Lomé qui avait justement été distingué pour la 3ème année consécutive en 2019, comme le meilleur hub de transbordement d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

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Quelques heures après avoir pris officiellement fonction, le nouveau président de la BOAD, Serge Ekué a été reçu par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.

Au menu des échanges, le bilan de l’institution commune de financement du développement des Etats de l’UMOA sur les trois dernières décennies, ainsi que les perspectives de développement de la Banque.

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Le n°1 togolais a assuré le nouveau dirigeant de l’appui et de l’accompagnement du Togo dans sa nouvelle mission, et fait part de ses nouvelles orientations pour l’avenir de la BOAD et l’intégration ouest-africaine. « Le chef de l’Etat a souligné un élément important que l’on devrait intégrer dans ma feuille de route, liée essentiellement au développement de notre région. Je suis à la fois très enchanté et honoré de pouvoir bénéficier de ses conseils, appui et soutien », a indiqué Serge Ekué à l’issue de l’audience.

Nommé le 18 août dernier par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Uemoa, le nouveau président de la BOAD a succédé à son compatriote Christian Adovelande, en fin de mandat.

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Changement à la tête de la BOAD

Arrivée en fin de mission au Togo après trois années d’exercice, la Cheffe de la Délégation de l’Union Européenne a dressé vendredi le bilan de sa mission avec le Président de la République, Faure E. Gnassingbé.

« Les relations de coopération entre l’Union Européenne et le Togo se sont bien améliorées au cours de ma mission », a affirmé Cristina Martins Barreira au Chef de l’Etat.

« Il y a plusieurs aspects qu’on peut retenir ; nous avons travaillé ensemble dans les domaines de la décentralisation où on a fait des choses très importantes, économique avec l’organisation du premier Forum Economique Togo-UE, et politique avec tous les acteurs », a-t-elle résumé, avant d’affirmer que « le bilan est très positif ».

Selon la diplomate, les excellentes relations bilatérales ont permis d’en établir d’autres entre leurs différentes institutions dans divers domaines.

Cristina Martins Barreira qui a également fait ses adieux au Premier Ministre et à la Présidente de l’Assemblée Nationale, a réitéré au leader togolais, l’engagement de son institution à accompagner davantage le pays dans sa politique de développement.