(Togo Officiel) - Dans une interview accordée au bimensuel togolais Imagine Demain paru ce jeudi, la ministre-déléguée, conseillère du Président de la République en charge du Climat des Affaires, Sandra Ablamba Johnson, a réaffirmé l’ambition du Togo d’intensifier ses réformes, afin d’améliorer davantage son économie.
La responsable a tour à tour évoqué le Plan National de Développement, les initiatives menées par le Togo afin d’attirer davantage d’investisseurs (forums, roadshows, adhésions aux institutions internationales de développement), les réformes entreprises par le Togo ces dernières années, concrétisées par ce bond de 59 places au Doing Business en 02 ans et les perspectives pour 2020.
« Le PND vient de boucler en réalité sa première année de mise en œuvre et ces premiers mois sont consacrés à la communication sur le Plan institutionnel et à la conception des projets voire de mobilisation des partenaires/investisseurs », a-t-elle indiqué, rappelant toutefois que plusieurs projets sont déjà mis en œuvre et en cours de réalisation : Kekeli Efficient Power, Centrale de Blitta, double-partenariat avec Dangote Group, Cizo, agropoles et parcs industriels, ou encore construction de l’hôpital de référence.
Concernant le Forum Togo-UE, qui a été le grand rendez-vous de l’année dédié à l’investissement au Togo, Sandra Johnson s’est félicitée de la réussite de ce sommet « qui a apporté beaucoup de choses, aussi bien au gouvernement qu’au secteur privé ». Preuve de l’intérêt que continue de susciter ce forum, au cours des 06 mois qui ont suivi sa tenue, « 7946 visites ont été enregistrées sur le site internet dédié ».
« Les réformes réalisées par le gouvernement se traduisent dans le quotidien des Togolais »
La ministre a ensuite rappelé toutes les réformes opérées sur tous les indicateurs, de la création d’entreprises à l’obtention de crédit, en passant par le transfert de propriété, le permis de construire ou le raccordement à l’électricité. « Les défis portent sur l’accélération des réformes en cours de mise en œuvre relatifs aux coûts des facteurs de production (eau, électricité avec la construction de nouvelles centrales, les télécommunications et l’internet), la fiscalité, l’accès au crédit, le E-Foncier et la justice en particulier, le E-justice, pour une meilleure appropriation », a-t-elle affirmé.
Et d’annoncer : « 2020 ne sera pas du tout repos car il nous faut maintenir le cap des réformes en vue de sécuriser l’investissement de notre partenaire stratégique qu’est le secteur privé ».
Une déclaration qui va dans le même sens que celui du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, une semaine après la publication du rapport de la Banque Mondiale. « Nous sommes en compétition, nous devons maintenir le cap des réformes et accélérer le mouvement, faisons-le et bien ! », avait invité le n°1 togolais.
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