RTG

RTG

Arrivé en fin de mission au Togo après trois années d’exercice, l’ambassadeur de France Marc Vizy a livré ses impressions sur le climat politique national. C’était au cours d’une audience accordée ce mercredi à la Primature par le Premier Ministre Komi Selom Klassou.

Selon le diplomate, « le Togo a retrouvé aujourd’hui une certaine tranquillité politique », après les évènements de fin 2017 qui se sont finalement traduits par une série d’élections, législatives, municipales et présidentielle.

L’ambassadeur a également effectué avec le Chef du Gouvernement, une rétrospective des grands axes de coopération entre le Togo et la France. Au cours des dernières années, l’engagement de Paris s’est renforcé dans plusieurs domaines notamment économique, sécuritaire et social. Dans la même dynamique, l’Agence Française de Développement (AFD) a intensifié ses actions à l’endroit des populations surtout rurales.

« Je quitterai le Togo avec beaucoup de tristesse parce que le pays m’a beaucoup plu », a indiqué Marc Vizy à l’issue de l’entretien.

Lire aussi

Covid-19 : Emmanuel Macron annonce un appui de 3 millions € au plan de riposte sanitaire du Togo

Marc Vizy : « la crise sanitaire a été gérée au Togo avec professionnalisme et responsabilité »

Le ministre des mines et de l’énergie Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon, prend part depuis mardi au tout premier sommet mondial sur les technologies solaires. L’évènement, organisé virtuellement par l’Alliance Solaire Internationale (ASI) basée en Inde, réunit en direct pendant trois jours plus de 26 000 participants de 153 pays.

1 INAUGURAL

Les travaux, étalés sur plusieurs sessions, porteront sur l’état actuel de la technologie solaire dans le monde et les faits saillants de ce secteur, la prochaine génération de technologies, l’absence de l’accès universel à l’énergie et de l’équité énergétique, et les défis dans le domaine.

A l’ouverture du sommet, le ministre qui occupe pour le Togo, le poste de Vice-président de la Région Afrique de l’Alliance, a fait le point de activités dans la zone et rappelé les initiatives déjà mises en œuvre (Création du centre régional pour les énergies renouvelables, Initiative de Lomé, Initiative Africaine pour les énergies renouvelables, entre autres).

« Nous devons partager les améliorations technologiques qui sont développées et apportées par les entreprises dans le domaine de l’énergie solaire, et nous devons traiter des questions environnementales en raison de l’augmentation des émissions », a-t-il notamment lancé.

Lire aussi

Energies renouvelables : une nouvelle reconnaissance internationale pour le Togo

Le ministre de l’agriculture, Koutéra Bataka animera ce mercredi à partir de 12h30, une session sur la thématique. Ce sera au cours du forum mondial pour l’agriculture africaine (AGRF 2020), qui s’est ouvert mardi pour 04 jours.

Cet évènement annuel qui en est à sa 10ème édition, se tient virtuellement et est organisé par le Rwanda.

La session sera l’occasion pour le ministre de présenter aux investisseurs internationaux participants, les chaînes de valeurs clés axées sur l’exportation du secteur agricole national. 05 PME togolaises à fort potentiel, spécialisées dans les secteurs du soja bio, du cajou et de la mangue, seront également présentées.

L’édition 2019 s’était déroulée à Accra (Ghana) sur le thème de la révolution verte.

Participer à la session.  

Lire aussi

Le Togo partage à Accra son expérience en matière de subventions agricoles intelligentes

Initialement prévue pour ce jeudi 10 septembre, « la cérémonie de la 357ème édition de la prise de la Pierre Sacrée de cette année 2020 n’aura pas lieu ». C’est ce qu’a annoncé le Trône royal de Glidji (préfecture des Lacs), autorité organisatrice de l’évènement.

La décision est prise en respect aux directives gouvernementales concernant les fêtes traditionnelles, et afin d’éviter la contamination à grande échelle de la population dans l’espace Guin, comme cela a pu être observé dans d’autres localités où se sont déroulées des festivités traditionnelles et culturelles.

Un bouclage préventif de la préfecture avait été également annoncé, toujours afin de limiter au mieux la propagation.

Lire aussi

Les chefs traditionnels appelés à se joindre à la lutte contre la Covid-19

Dans son rapport sur la situation économique du Togo paru ce mardi, le Groupe de la Banque Mondiale représenté au Togo par Hawa Cissé Wagué, a donné son appréciation de la gestion de l’exécutif face au Covid-19.

« La réponse du Gouvernement a été vigoureuse et rapide au travers d’un ensemble d’interventions ciblées pour protéger la vie, soutenir les ménages les plus vulnérable et les entreprises », souligne le document, en revenant sur les divers axes de cette riposte : renforcement des capacités de réponse du système de santé, soutien aux ménages les plus vulnérables via un programme de transfert monétaire destiné aux populations urbaines et rurales, gratuité temporaire de l’eau et de l’électricité, ou encore mise en place de dispositions pour soutenir les entreprises au travers d’un ensemble de mesures fiscales visant à maintenir la trésorerie de ces dernières et protéger l’emploi.

« La réponse relativement rapide, la nature et l’ampleur, et les mesures prises atténueront vraisemblablement les pertes ; mais pourraient également être un tremplin pour des réformes à court et moyen terme », estime le Groupe qui se projette déjà dans le futur.

En rappel, de nombreux avis favorables avaient également été émis sur la réponse apportée par l’exécutif à cette crise.

Lire aussi

91% des Togolais approuvent la gestion du Gouvernement face au Covid-19

Marc Vizy : « la crise sanitaire a été gérée au Togo avec professionnalisme et responsabilité »

Kako Nubukpo sur Novissi : « Avoir travaillé sur les transferts monétaires a permis de vite réagir »

« Le Togo doit continuer à miser sur l’investissement privé pour relancer l’économie post-coronavirus ». C’est la principale recommandation effectuée par la Banque Mondiale à l’endroit du gouvernement, dans la première édition de son rapport sur la situation économique du pays qui vient d’être publié.

Le document qui confirme une nouvelle fois l’impact de la crise sur l’activité et la croissance économique (chute de 4,5 points de pourcentage par rapport aux estimations antérieures à la crise sanitaire), propose un agenda de réformes pour renforcer la résilience de l’économie face à la crise et accélérer la reprise.

L’institution de Bretton Woods recommande ainsi une levée des « contraintes structurelles au développement du secteur privé » dont le rôle déjà essentiel dans la mise en œuvre du PND, sera crucial dans la relance de l’économie. Il est notamment question « de facilitation de l’accès au financement, d’amélioration de la qualité et de réduction des coûts d’accès à l’électricité et aux services de télécommunication (internet, téléphonie mobile), de réduction du poids de la fiscalité sur les entreprises et de renforcement du capital humain ».

Sont aussi évoquées, l’intensification des réformes destinées à améliorer le climat des affaires, et le développement de l’économie numérique, pour rendre l’économie nationale plus compétitive et plus résiliente.

« Un secteur privé dynamique permettrait de renforcer l’accumulation du capital physique, la création d’emplois et l’accroissement de la productivité indispensable à la croissance économique de long terme », estime le Groupe.

Enfin suggère le rapport, le Togo gagnerait beaucoup à renforcer la performance de certains secteurs prioritaires du Plan national de développement : l’agriculture, la logistique et les transports et le secteur minier.

Déjà félicité en décembre dernier lors du sommet d’Abuja sur la monnaie unique, le Togo a été de nouveau congratulé lundi à Niamey, comme étant, à ce jour, le seul pays de la Cedeao à avoir respecté tous les critères de convergence pour la monnaie unique. C’était à la faveur du sommet ordinaire de la Cedeao qui s’est tenu en présentiel, et auquel a pris part le Chef de l’Etat, Faure E. Gnassingbé.

Des 15 pays que compte l’organisation communautaire, seul le Togo satisfait à ces critères dont les principaux sont entre autres de rester en-dessous de 3% du produit intérieur brut de déficit, de 10% d’inflation et d’avoir une dette inférieure à 70% du PIB.

Désigné à l’issue des travaux comme nouveau président en exercice de la Cedeao, le leader ghanéen, Nana Akufo-Addo a placé la question de la monnaie unique parmi les cinq défis immédiats de son mandat.

 

Les maires des 117 communes du Togo ont entamé ce lundi une formation sur « la gestion efficace » de leurs localités d’exercice.

Le séminaire organisé par le Gouvernement, soutenu pas ses partenaires, doit permettre d’outiller les élus locaux sur des thématiques précises devant leur permettre d’œuvrer efficacement, un an après l’achèvement du processus de décentralisation.

Entre autres thèmes abordés, les compétences de commune, les rôles et attributions de l’exécutif et des conseillers municipaux, la fiscalité locale, les procédures de passation de marchés publics.

« Les collectivités locales doivent prioritairement lutter contre la pauvreté et se développer », a affirmé le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.

Par ailleurs, a-t-il annoncé, l’Etat procèdera dans les prochaines semaines au versement des dotations dans le cadre du Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT), estimé à environ 3 milliards FCFA. Ces ressources seront allouées en partie de façon égalitaire et de l’autre en tenant compte de plusieurs données.

« L’initiative Novissi, réponse togolaise au Covid-19 via le canal direct de transferts de ressources, valide le fait qu’avoir travaillé en amont sur les circuits de micro-crédits et de transferts monétaires, a permis au Gouvernement de répondre rapidement à des besoins financiers immédiats ». C’est ce qu’a indiqué l’ancien ministre de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques, Kako Nubukpo, dans une récente interview accordée à l’Institute for New Economic Thinking.

L’actuel doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) de l’Université de Lomé intervenait sur la gestion de la crise du coronavirus par le Togo, particulièrement dans son volet économique.

Pour le responsable, l’initiative qui rappelle le programme social brésilien des « Bourses Familiales », est la résultante du travail entamé depuis des années par le gouvernement via notamment le FNFI, pour accéder aux couches les plus vulnérables de la population. Tout comme le Fonds, les transferts monétaires mis en œuvre par les pouvoirs publics ont balisé la voie, permettant à Novissi de rapidement voler au secours des populations impactées par les mesures restrictives dans le cadre de la riposte nationale. A ce jour, c’est plus de 11,6 milliards FCFA alloués à plus de 580 000 personnes.

C’est donc un satisfécit de plus pour le mécanisme, toujours opérationnel sur le territoire et de plus en plus reconnu à l’extérieur des frontières nationales.

Lire aussi

Des programmes mondiaux sur le modèle Novissi pourraient ralentir le Covid-19, estiment les Nations Unies

Deux lauréats du Prix Nobel d’économie saluent l’initiative togolaise Novissi

La France accorde 2 milliards FCFA au Togo, en appui au Programme Novissi

Le Gouvernement a invité les chefs traditionnels du Togo à rejoindre activement l’effort national de riposte contre la Covid-19 et jouer leur partition dans l’application des mesures prises par l’exécutif pour enrayer la propagation du virus. C’était au cours d’une rencontre tenue ce weekend à Lomé entre des officiels et les garants des us et coutumes.

En cause, le constat effectué par la CNGR selon lequel la flambée récente des cas de contamination est en partie liée à l’organisation des fêtes traditionnelles, pourtant interdites par les autorités.

« Les chefs traditionnels ont une très grande responsabilité et doivent apporter leur contribution », estime le ministre de l’administration territoriale. Pour son collègue de la culture, « il ne faudrait pas célébrer coûte que coûte » et en grande pompe les festivités traditionnelles, si cela doit contribuer à augmenter de façon significative les contaminations et ainsi saper le travail déjà abattu.

Si elles ne sont pas abrogées, les fêtes traditionnelles devront être désormais organisées de façon minimale, avec un nombre restreint de participants. Également, des mesures de bouclage et de dépistage sont déjà en vigueur dans les localités concernées.