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Les établissements scolaires rouvriront à partir du lundi 15 juin 2020, a décidé ce vendredi le Gouvernement.

Cette réouverture ne concerne dans un premier temps que les classes d’examen (CM2, Troisièmes, Premières et Terminales). Pour les classes de passages, des indications seront données sur les modalités et la période pour les évaluations sur des programmes déjà enseignés.

La décision de cette reprise et ses conditions ont fait ces dernières semaines l’objet de nombreuses concertations et de travaux préparatoires entre l’exécutif, les acteurs éducatifs et les partenaires. Des dispositions ont été prises afin de garantir un maximum de précautions et un respect des mesures barrières.

Un nouveau calendrier sera dévoilé pour les différents examens de fin d’année.

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Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi a rencontré jeudi à Lomé les représentants des confessions et associations religieuses du pays.

Au centre des discussions, les conditions d’une éventuelle réouverture des lieux de culte et d’une reprise des activités publiques religieuses. Le Gouvernement avait en effet pris la décision le 20 mars dernier de fermer pour un mois tous les lieux de cultes et de suspendre toutes les activités religieuses, afin de contenir la propagation de l’épidémie. Décision prolongée quelques semaines après par l’instauration de l’état d’urgence sanitaire.

Les différents leaders religieux ont donc, au cours des échanges, formulé des propositions allant dans le sens d’une ouverture sécurisée des lieux de cultes, assortie de mesures de prévention. Ces propositions feront l’objet d’examen par l’exécutif, avant qu’une quelconque décision ne soit prise. « S’il y aura une ouverture, cela doit se faire dans le respect des règles édictées par les autorités et dans l’intérêt des fidèles des différentes religions », a précisé Payadowa Boukpessi. Aucune date n’a été retenue pour l’instant.

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Le Togo a entrepris ces dernières années de se doter de nouvelles infrastructures, dans le cadre de la réforme en profondeur de son système judiciaire. Des chantiers de construction et de réhabilitation ont ainsi été lancés afin de doter le pays de nouveaux établissements destinés à améliorer la détention, l’orientation et la réinsertion.

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A Lomé, les travaux sont presque à terme pour la réception d’un nouveau centre de réinsertion pour les enfants détenus. Cette nouvelle Brigade pour mineurs qui traduit l’intention du gouvernement de privilégier l’éducation et la réinsertion des enfants en conflit avec la Loi, s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de l’accès des enfants à la Justice au Togo.

L’infrastructure équipée et adaptée ambitionne d’être une référence en termes de prise en charge dans le système de justice juvénile togolais. Un centre similaire est également prévu à Kara.

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jeudi, 11 juin 2020 11:07

Nouveaux horaires dans les banques

A partir du lundi 15 juin prochain, les banques et établissements financiers opérant au Togo évolueront selon de nouveaux horaires. Un nouveau réaménagement a été communiqué par leur association professionnelle (APBEF), quelques jours après l’assouplissement de certaines mesures par le gouvernement.

Les nouveaux horaires de lundi à vendredi :

Matinée : 07h30 à 12h00

Après-midi : 14h30 à 17h00 pour la clientèle

                     14h30 à 18h00 pour le personnel

« La vacation du Samedi continuera de se dérouler selon les modalités spécifiques à chaque établissement » et sera communiquée à la clientèle, informe en outre l’APBEF.

Pour rappel, ces établissements fonctionnaient en journée continue (07h30 à 13h30/14h30) depuis le début de l’état d’urgence sanitaire.

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Retour aux horaires ordinaires de travail dans l’administration

La ministre en charge de l’action sociale, Tchabinandi Kolani Yentcharé a donné il y a quelques jours dans l’Avé, le coup d’envoi de la campagne 2020 d’assistance aux personnes vulnérables et victimes des catastrophes naturelles.

L’activité initiée depuis 2018, résulte de la mise en œuvre du projet d’appui à l’acquisition de vivres et de non-vivres pour la prise en charge de ces personnes cibles. Un projet mis en place par le gouvernement via le PAPV, face à la fréquence des catastrophes et sinistres (inondations, sécheresse, incendies, vents violents…).

Pour cette campagne, 2507 ménages sinistrés, soit 13 747 personnes au total seront assistés en vivres et en équipements, pour un coût global de 234,2 millions FCFA. Les activités de remise de dons seront également l’occasion pour les autorités en charge de la protection civile de sensibiliser les populations sur la protection de l’environnement et sur la nécessité de l’adoption des mesures barrières dans ce contexte lié au Covid-19.

Depuis le début de sa mise en œuvre, le projet a touché plus de 51 000 bénéficiaires.

« La levée du couvre-feu signifie tout simplement que nous allons retourner aux horaires ordinaires de travail ». C’est ce qu’a déclaré mardi le ministre en charge de la fonction publique, Gilbert Bawara, en annonçant la fin du réaménagement temporaire des horaires de travail introduit en raison de l’état d’urgence sanitaire.

Début avril et l’entrée en vigueur du couvre-feu, le gouvernement avait en effet instauré au sein des administrations et services publics de l’Etat, la journée de travail continue de 9h à 16h afin de permettre à tout le monde de regagner son domicile à temps. « Ces mesures exceptionnelles qui avaient été prises entre temps ne sont plus d’application », a indiqué l’officiel, précisant qu’elles ne concernent que l’administration publique.

Par contre concède-t-il, des « mesures de bon sens » doivent être d’application « s’il faille envisager des aménagements en termes de temps de travail ou d’équipe de rotation pour éviter qu’il y ait un engorgement dans le même espace, tant au niveau des agents publics que des citoyens et usagers ».

Pour finir, Gilbert Bawara a fortement insisté sur « l’observation des mesures barrières et la nécessité de disposer de dispositifs de prévention sur les lieux de travail ».

Rappelons que depuis le mardi 09 juin, le couvre-feu a été totalement levé dans toutes les localités où il était d’actualité, ainsi que le bouclage des villes. Le port de masque a quant à lui été rendu obligatoire pour tout le monde.

Au lendemain de l’annonce de la levée du bouclage des villes, de nouvelles dispositions viennent d’être prises par le Gouvernement dans le secteur du transport routier.

Ainsi à compter de ce mardi 09 juin, tous les véhicules de transport routier sont de nouveau autorisés à circuler sur toute l’étendue du territoire national. Les limitations de passagers restent en vigueur, à savoir 30 personnes pour les autocars et véhicules de la SOTRAL, 08 pour les 15 places, 05 pour les 09 places et 03 plus le chauffeur pour les taxis en ville.

« Le port de masque est obligatoire pour tout le monde en public et dans tous les autres secteurs d’activités », a insisté le ministre en charge de la sécurité Yark Damehame, faisant écho à la décision prise lundi soir par l’exécutif.

Autre annonce importante faite cette fois par la ministre des transports Zouhératou Kassa-Traoré, « les tarifs de transport routier restent inchangés sur toute l’étendue du territoire national ». Une précision utile alors que les transporteurs ont revu leurs tarifs à la hausse au cours des dernières semaines.

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Le port de masque désormais obligatoire au Togo

Quelques semaines après avoir été nommés par le Président de la République, les membres du comité de direction de l’Autorité de régulation des communications électroniques des postes et télécommunications (ARCEP) ont officiellement prêté serment ce mardi devant la Chambre Administrative de la Cour d’Appel de Lomé.

Nommés par décret en conseil des ministres pour un mandat de 03 ans renouvelable une fois, les membres au nombre de quatre auront pour mission d’administrer l’ARCEP, de veiller au respect des cahiers des charges des différents opérateurs et d’assurer un service de qualité aux populations.

Ce directoire auquel se joindra un cinquième membre représentant l’Assemblée nationale, est composé de Tcheyi Haringa Yaou, Ingénieur Télécoms et Président du Comité, du Colonel Sogoyou Cossi, Officier Supérieur des Forces Armées Togolaises (FAT), de Dedji Messan Awoh, Commissaire divisionnaire et Haut fonctionnaire de police et de Broohm Djahlin, Economiste.

Tous ont juré de remplir fidèlement leur mission avant d’être renvoyés à leur exercice.

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Plus de 200 000 personnes dans la partie septentrionale du Togo bénéficieront bientôt d’un vaste programme d’accès à l’eau potable. Le Gouvernement a conclu lundi avec la France un accord de financement d’un montant de 26,24 milliards FCFA dans cet objectif.

L’accord dénommé Convention PND-EAU/AFD, est un prêt de l’Agence Française de Développement (AFD) à des conditions concessionnelles, destiné à appuyer les actions engagées par le Togo dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Le principal projet visé se décline en plusieurs axes : l’alimentation en eau potable des villes de Cinkassé, Korbongou, Bombouaka, Mandouri, Tandjoaré, Gando, l’extension du réseau d’eau de la ville de Dapaong à partir du barrage de Dalwak, l’alimentation de six zones semi-urbaines (Gando, Soudou Tchalimdé, Kabou, Amou-Oblo, Wahala et Glei) et le renouvellement et l’extension des réseaux d’eau des villes du périmètre de la TdE.

Une seconde convention, portant quant à elle sur l’étude du Plan d’actualisation du Plan Directeur d’Assainissement du Grand Lomé, a également été signé pour un montant de 459,17 millions FCFA.

Le ministre de l’économie qui a paraphé les documents avec l’ambassadeur de France, en présence de son collègue en charge de l’eau et du Directeur pays de l’AFD, s’est félicité du partenariat fort qui unit le Togo et l’institution française, sur ce segment en particulier. En effet en l’espace d’une décennie, « l’AFD a investi plus de 108 millions d’euros, soit près de 71 milliards FCFA dans les projets d’alimentation en eau potable et assainissement », a rappelé Sani Yaya.

En rappel, le taux d’accès à l’eau potable est aujourd’hui estimé à 55% sur le plan national.

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A partir de ce mardi 09 juin, le port de masque est désormais obligatoire au Togo. Ainsi en a décidé le Gouvernement.

La mesure qui s’appliquait déjà au personnel de santé sur toute l’étendue du territoire, est donc désormais élargie à l’ensemble de la population sans exception.  

Autre décision importante prise dans la foulée, la levée totale du couvre-feu en vigueur depuis le 02 avril et du bouclage des villes concernées. Tous les citoyens sont invités au respect des mesures barrières pour éviter la propagation du virus.

Le Togo qui a observé au cours des dernières semaines une stabilisation de la courbe épidémique dénombre à ce jour 497 cas confirmés de Covid-19 au total, dont 251 guérisons et 13 décès.