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La Coordination Nationale de Gestion de la Riposte à la COVID-19 (CNGR-C19) a salué mercredi l’important apport du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Plan national de riposte mis en œuvre depuis début mars par le gouvernement. C'était lors de son traditionnel point de presse hebdomadaire lié à la situation de la pandémie sur le territoire.

En effet, l’agence onusienne représentée au Togo par Aliou Dia, a contribué pour plus de 600 millions FCFA au renforcement du système sanitaire, et a aussi accompagné le renforcement de la résilience communautaire et la protection des Droits de l’Homme. En outre le Programme a aussi apporté son appui à la réponse des impacts économiques de la Covid-19.

D’autres actions solidaires ont été également été menées par l’institution en dehors du Plan national de riposte, la dernière en date étant la remise d’un important lot d’équipements de prévention et d’hygiène aux autorités judiciaires, destinés aux prisons du Togo.

Le PNUD soutient enfin des initiatives comme la production du million de masques locaux ou le Hackathon organisé par le NunyaLab.

La Banque Mondiale a officiellement lancé ce mercredi le « Prix WURI Afrique de l’Ouest », un challenge destiné à rechercher des solutions innovantes pour faciliter l’accès des travailleurs informels aux systèmes de protection sociale via des plateformes d’avantage sociaux et des systèmes d’identification flexibles.

La compétition, dotée d’une cagnotte globale de 150 000 $, veut recenser les propositions les plus prometteuses pouvant permettre aux pays d’inclure les travailleurs informels dans des programmes de protection sociale sensibles aux chocs.

Son lancement intervient donc dans un contexte particulier, qui met davantage en lumière la nécessité pour les Etats de disposer de solutions flexibles et adéquates pour apporter de l’assistance aux acteurs du secteur informel (un peu à l’image du Novissi togolais).

Les solutions qui seront proposées feront l’objet d’évaluations par des experts en plateformes de protection sociale, en identification numérique et en développement international, et les finalistes bénéficieront entre autres d’un mentorat avant d’exposer leurs solutions devant un panel de juges en octobre. La date limite pour candidater est le 14 août 2020 et les informations complémentaires sont à retrouver sur le site dédié au Challenge.

Pour rappel, le Programme WURI que le Togo a d’ailleurs rejoint fin avril, vise à mettre en place dans l’espace Cedeao, des systèmes d'identification de base qui incluent toute personne présente physiquement dans l’espace communautaire, indépendamment de sa nationalité, de sa citoyenneté ou de son statut juridique.

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Les textes qui régissent les marchés publics et délégations de service au Togo connaîtront bientôt un coup de neuf. L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a en effet relancé ce mardi le processus de relecture de ces textes, plus de 10 ans après le dernier exercice.

L’objectif indique l’institution est de les actualiser « en vue de les rendre conformes aux réalités du moment ». L’activité une fois achevée, poursuit l’ARMP, devrait améliorer le climat des affaires dans le pays et favoriser une plus grande célérité dans la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND 2018-2022).

Parallèlement, une évaluation complète du système des marchés publics (MAPS II) se tient, afin de doter le processus de relecture de référents crédibles.

Il est à rappeler par ailleurs que, toujours dans le cadre de la commande publique, le Président de la République envisage au cours de ce quinquennat d’optimiser l’initiative d’attribution des marchés réservés aux jeunes et femmes entrepreneurs.

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Suspendus depuis le 16 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les championnats nationaux de football de 1ère et 2ème division, saison 2019-2020 ne reprendront pas. Réuni lundi, le Comité Exécutif de la Fédération Togolaise de Football (FTF) a décidé l’arrêt définitif des compétitions. Ceci, en raison de « l’impossibilité d’organiser des matchs et de reprendre l’ensemble des championnats en cours ».

En conséquence et en application des règlements de compétitions, annonce la Fédération, « les clubs classés premier et deuxième à l'issue de la 20ème journée du championnat national de première division sont déclarés champion et vice-champion ; les clubs classés premiers des poules Sud et Nord, à l'issue de la 11ème journée du championnat national de deuxième division accèdent à la division supérieure. Par dérogation spéciale aux dispositions réglementaires, les clubs classés aux deux dernières places de la première division ainsi que les clubs classés aux deux dernières places des Zones Sud et Nord de la deuxième division sont maintenus ».

ASKO de Kara est donc déclaré vainqueur, suivi d’Unisport FC, et la D1 se jouera à 16 la saison prochaine. Les conditions de démarrage de cette nouvelle campagne seront d’ailleurs précisées dans les prochains jours.

Entre 2012 et 2019, la production halieutique sur le Lac Nangbéto est passée de 600 tonnes à 3200 tonnes, soit une augmentation de 433% en 07 ans. Cette performance significative est essentiellement attribuable à la mise en œuvre du Plan de Gestion des Pêcheries du Lac de Nangbéto.

En effet, adopté en 2013 dans le cadre du Projet d’appui au secteur agricole (PASA) sur le modèle des plans de gestion des pêcheries continentales, il visait à pallier urgemment à la problématique de l’épuisement de stocks des espèces de poissons dans le lac. Ceci, du fait de l’exploitation anarchique qui y régnait.

Une expérience réussie

Articulé autour d’axes majeurs comme le renforcement du cadre juridico-institutionnel, l’amélioration des moyens d’existence des communautés, la préservation et l’exploitation durable des ressources halieutiques ou la valorisation des produits de pêche, le Plan est devenu « une expérience réussie », selon la Direction des pêches et de l’aquaculture.

Des comités impliquant tous les acteurs communautaires ont été mis en place, des patrouilles de surveillance des activités de pêche organisées, et les pêcheurs et transformatrices de poissons mieux outillés (distribution de nappes de filets de pêche réglementaires, constructions de fours améliorés, formation en bonne pratique d’hygiène, de traitement, de conservation et de transformation de poisson, suivi médical, analyse des poissons…).  

Un changement immédiat

Résultat, la gestion des activités de pêche s’est améliorée, avec le quart des recettes issues du Lac dédié à la cogestion. Une prise de conscience est observée au niveau des pêcheurs quant à l’exploitation durable des ressources, et une promotion faite sur le maintien de la chaîne de froid (construction d’une unité de fabrique de glace). L’amélioration s’est également ressentie au niveau de la qualité des poissons fumés du fait de l’utilisation de fours améliorés qui ont le double avantage de produire des poissons de meilleure qualité et de protéger les femmes contre des maladies pulmonaires.

Par ailleurs, le projet a permis de diversifier les sources de revenus des pêcheurs, en attribuant à certains des volailles, ce qui leur permet de supporter les effets de la réglementation du repos biologique de 03 mois en vigueur sur le Lac.   

Pérennisation des acquis

Pour les acteurs du projet et le département en charge de la production halieutique, il est désormais question de pérenniser les acquis en misant notamment sur le renforcement de la cogestion et le suivi des activités de transformation et de commercialisation des poissons. Pour rappel, des plans de gestions similaires sont appliqués sur le barrage de Koumfab et le système lagunaire.

Le secteur halieutique au Togo emploie plus de 22 000 acteurs et contribue à environ 4,5% du PIB avec une fourniture annuelle de près de 25 000 tonnes de poissons.

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80 000 personnes, ciblées dans 300 quartiers de 04 préfectures du Grand Lomé, Tchaoudjo et Tône bénéficieront à partir de ce mardi d’une aide d’urgence et d’un appui à la résilience face au Covid-19.

L’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) lance en effet ce jour un Projet de sensibilisation et d’appui à la résilience des communautés à la base face au choc de la pandémie. Le projet, financé à hauteur de 65 millions FCFA par l’Union Européenne, a pour objectif de sensibiliser les populations de ces préfectures qui sont les plus touchées, sur la pandémie et sur les mesures barrières. Il vise en outre à offrir aux communautés ciblées des dispositifs de lavage des mains, et à apporter un appui en produits alimentaires de première nécessité aux plus vulnérables.

L’initiative, si elle est pilotée par l’Anadeb, sera exécutée dans une approche participative avec les communes et les communautés cibles.

Cette nouvelle action de la Délégation européenne intervient quelques semaines seulement après l’aide aux professionnels des médias et aux établissements de détention.  

Point saillant du dernier quinquennat, l’amélioration de l’environnement des affaires demeure l’une des priorités du nouveau mandat de Faure E. Gnassingbé, placé sous le sceau de la consolidation des acquis.

Le n°1 Togolais qui a initié ces dernières années de multiples réformes structurelles couronnées de succès et de reconnaissance dans les plus grands rapports internationaux (Doing Business, CNUCED, FDI Intelligence), s’est engagé à optimiser les réformes du climat des affaires et la qualité du partenariat public-privé, en vue de créer plus de richesses dans l’économie nationale et attirer davantage les investisseurs.

Aussi pour concrétiser sa vision, Faure Gnassingbé opte-t-il pour de nouvelles mesures incitatives. Sont ainsi annoncées, l’opérationnalisation complète de l’Agence de promotion des investissements et de la zone franche (API-ZF), le déploiement de « E-justice » pour sécuriser davantage les investissements et la mise en place d’un cadastre numérique.

Comme il l’a décliné au cours de sa campagne, le Chef de l’Etat envisage d’instaurer un seuil minimum de sous-traitance réservée aux entreprises togolaises à travers la réforme des règles de passation des marchés ainsi qu’une réduction du coût des facteurs de production avec les grands projets phares en cours dans les secteurs de l’énergie, de l’eau et des télécoms.

Également mis en avant au cours du précédent exercice, l’engagement envers la jeunesse et la femme togolaise en tant qu’acteurs de la croissance économique se poursuivra. Faure Gnassingbé entend à cet effet optimiser l’initiative d’attribution de 25% de la commande publique aux jeunes et femmes entrepreneurs, et dérouler une politique de promotion d’incubateurs de créativité (à l’image du NunyaLab) et d’actionnariat local dans tous les projets développés en PPP. Des initiatives seront mises en œuvre dans ce sens pour la création rapide d’un statut de Zone franche pour ces derniers et de promotion de la production locale.

Un autre acteur majeur dans l’amélioration du climat des affaires et de la croissance économique du pays sera également pris en compte par le leader togolais : la Diaspora. Faure Gnassingbé s’est engagé à prendre de nouvelles dispositions qui faciliteront les démarches de création d’entreprises aux Togolais de l’Extérieur. Dans cette veine, il est annoncé la mise en place d’un Fonds spécial de soutien aux projets innovants et inventifs ainsi qu’aux entreprises en croissance des Togolais de la diaspora.

Ainsi qu’il l’a annoncé un mois plutôt, « le Togo est résolument déterminé à adopter une série de réformes pour rendre son environnement plus attractif, mobiliser davantage d'investissements et de réaliser une forte croissance économique à moyen terme ».

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Quelques semaines après la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance, le Président de la République, Faure E. Gnassingbé continue de recevoir les messages de félicitations de ses pairs. Les derniers en date proviennent d’Ottawa et de Damas.

« Au nom des Canadiens et en mon nom personnel, j’ai le plaisir de vous offrir, ainsi qu’à tous vos concitoyens, nos meilleurs vœux », écrit la Gouverneure Générale du Canada, Julie Payette dans son courrier. « Le Canada est heureux de célébrer les relations amicales qui existent entre nos deux nations. Nous accordons une importance particulière à nos valeurs communes ainsi qu’à notre coopération, particulièrement au sein de l’OIF et des Nations Unies », a poursuivi la Représentante de la Reine, avant d’insister sur le renforcement de la solidarité internationale afin de venir à bout de la pandémie de Covid-19.

La Gouverneure Générale a enfin formulé ses espoirs de voir le Canada et le Togo continuer à travailler ensemble sur des sujets d’intérêt commun dans l’année à venir.

Pour sa part, Bachar Al-Assad écrit : « J’ai le plaisir de vous adresser à vous et à votre peuple les plus chaleureuses félicitations tout en souhaitant à vous, bonne santé et bonheur, et à votre pays, beaucoup de progrès et de prospérité ». « Nous prions Dieu d’épargner tout mal à vous et à votre pays », a conclu le Président de la République Arabe Syrienne.

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150 citoyens togolais bloqués hors du Togo en raison de la fermeture des frontières ont regagné Lomé ce weekend via des vols spéciaux en provenance de Paris et Koweït City.

Ces derniers ont aussitôt été pris en charge et placés en quarantaine par les autorités sanitaires, conformément aux protocoles mis en place par le Togo dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus.

« D’autres dispositions sont en cours en vue de rapatrier les autres compatriotes bloqués hors des frontières togolaises dans cette situation de crise sanitaire », a indiqué le ministère des affaires étrangères, remerciant au passage les gouvernements français et koweitiens pour leur collaboration dans le cadre de ce rapatriement.  

dimanche, 24 mai 2020 06:45

Non, la 5G ne propage pas le Covid-19

« Les réseaux de téléphonie mobile 5G ne propagent pas le Covid-19 et le virus ne circule ni sur les ondes radio ni par les réseaux mobiles que ce soit 2G, 3G ou 4G ».

C’est le démenti formel apporté samedi par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), via un communiqué. Cette sortie du régulateur fait suite à la diffusion abondante de fake news, infox et rumeurs sur des réseaux sociaux, selon lesquelles le Coronavirus est relié directement à l’implantation de la 5G. Elle intervient surtout après que des individus aient tenté de s’attaquer à des installations réalisées par les opérateurs de téléphonie mobile sur le territoire.

Cette théorie, indique l’ARCEP qui abonde dans le même sens que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « est infondée et complétement fausse car elle n’a aucun fondement scientifique et est biologiquement impossible ». Surtout, poursuit-elle, « des experts de renom dans le domaine de la santé, ont déclaré qu’il n’y avait aucune crédibilité scientifique en ce qui concerne le lien entre la 5G et le Covid-19 ».

Aussi, le régulateur met-il en garde contre tout acte de détérioration ou de destruction des infrastructures de télécommunication. Les auteurs qui commettraient ainsi un délit pénal, s’exposent à une peine d’emprisonnement et une amende. Par ailleurs, tout citoyen témoin d’un acte de malveillance ou de vandalisme est invité à le signaler aux forces de l’ordre ou au Call Center dédié en composant le numéro gratuit 80008000.

La 5G est la cinquième génération des standards pour la téléphonie mobile. Déjà déployée dans quelques pays sur la planète elle est appelée à succéder à l’actuelle 4G d’ici 2025 en offrant un débit quatre fois plus élevé que le débit obligatoire actuel.

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