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L’Assemblée nationale a autorisé mardi, via l’adoption d’une Loi, le Togo à adhérer à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer relative à la conservation et à la gestion des stocks de poissons.

Le texte, adopté en 1995 à New York à partir d’un précédent de 1982, est doté d’un accord dit des ‘Stocks chevauchants et des poissons migrateurs’ qui confère des droits aux Etats sur la gestion des ressources halieutiques dont les déplacements s’effectuent tant à l’intérieur qu’au-delà des zones économiques exclusives. 

En épousant cet accord, “le Togo objective sa volonté de pratiquer une pêche responsable épousant la trilogie de la conservation et de l’exploitation durable des stocks en passant par la gestion sans dédaigner la lutte contre les dommages en milieu marin, le maintien de l’intégrité des écosystèmes marins et la réduction du risque au minimum d’effets à long terme ou irréversibles des opérations de pêche”, explique la Représentation nationale à l’issue du vote.

Pour le ministre de l’économie maritime et de la pêche, Edem Tengue qui a pris part aux débats dans l’hémicycle, l’adhésion permettra de renforcer la dynamique de modernisation du secteur.

En 2021, le secteur avait observé une augmentation de la pêche artisanale et une hausse des ressources halieutiques.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mardi à Lomé le ministre congolais du numérique, Désiré Kolongele Eberande. Ce dernier, présent dans la capitale togolaise dans le cadre du sommet international sur la cybersécurité en Afrique, était également porteur d’un message du Président Félix Antoine Tshisekedi. 

L’entretien a notamment porté sur les relations d’amitié et de coopération entre Lomé et Kinshasa qui se sont un peu plus renforcées ces dernières années, et la volonté des deux dirigeants de les raffermir. 

Au Sommet de Lomé, la RDC qui s’est dotée d’un plan national du numérique à l’horizon 2025, entend notamment marquer son intérêt sur la question, et faire entendre sa voix aux côtés du Togo pour une collaboration internationale plus soutenue. 

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Au Togo, les artisans procèdent depuis quelques jours au renouvellement de leurs instances. Un scrutin s’est ouvert dimanche, et conduira à l’élection d’un nouveau bureau national des Chambres de métiers. 

En tout, 16 000 électeurs sont mobilisés pour élire 25 délégués dans chaque commune, soit un total de 1100 délégués préfectoraux sur l’ensemble du territoire. A la fin de tout le processus, une assemblée consulaire de 24 personnes issus des différentes régions sera mise en place, pour élire le bureau qui présidera aux destinées de l’artisanat togolais pendant quelques années.  

‘‘Ces chambres constituent l’interface entre les artisans et les pouvoirs publics. Il faut donc les organiser’’, explique le président de la Commission électorale communale, Simplice Anato. 

A la faveur du processus de décentralisation en cours, le Togo a entamé une réorganisation de ses chambres régionales de métiers. L’objectif est de responsabiliser davantage les artisans et d’en faire pleinement des acteurs de développement. 

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Deux mois après son examen périodique universel, le Togo s’apprête à rendre sa position officielle sur les recommandations effectuées par les Etats. Des échanges se sont ouverts dans ce sens mardi à Lomé, entre le ministère des droits de l’Homme et les autres départements ministériels et institutions de la République. 

Objectif : passer en revue les 224 prescriptions formulées par les 89 pays qui ont participé à l’oral du 24 janvier dernier, et harmoniser les points de vue. Les recommandations portaient sur divers points, parmi lesquels le renforcement de la lutte pour l’égalité des sexes, l’indépendance de la justice, la condition carcérale, la lutte contre la pauvreté et la corruption, l’emploi des jeunes, la santé publique, les droits des prisonniers politiques, ou encore la liberté d’expression et de la presse.

Lors de son dernier EPU en 2016, le Togo avait accepté 176 recommandations internationales sur les 195 reçues.

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Démarré depuis le 08 mars dernier, le recensement des Togolais de l’extérieur se poursuit jusqu’au 07 juin. L’objectif de cette cartographie inclusive et ouverte à tous, rappelle le ministère dédié, est d’avoir une meilleure connaissance quantitative et qualitative des compatriotes résidents à l’extérieur des frontières nationales. 

Le dénombrement s’effectue directement en ligne sur une plateforme créée à cet effet. En cas de difficultés, un centre de support a été mis en place et répond aussi via les canaux Telegram et WhatsApp. 

Toutes les équipes du ministère, les missions diplomatiques, postes consulaires ainsi que les délégués pays du Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE) sont également mobilisés pour cette opération.

Le Togo se prépare à accueillir ce mercredi le Sommet sur la Cybersécurité. L’événement qui se tiendra pendant deux jours au Centre international des conférences de Lomé, doit mobiliser environ 700 participants issus d’une trentaine de pays.  

Pas moins de 17 ministres et chefs d’Etat seront présents, aux côtés des dirigeants du secteur privé et des leaders de la société civile, pour tenter de fixer un nouveau cap pour la cybersécurité en Afrique. Au menu de ces deux jours de dialogue de haut niveau, une cérémonie d’ouverture présidée par le n°1 togolais Faure Essozimna Gnassingbé, des panels présidentiels, ministériels et d’experts, des conversations, des keynotes ainsi que des pauses networking. Le tout, autour d’une dizaine de thématiques principales. 

Une série de démonstrations de cyberattaque est également prévue, afin de sensibiliser aux enjeux de la cybersécurité et initier aux bonnes pratiques numériques. “L’Afrique a fait beaucoup mais c’est bien insuffisant par rapport à la sophistication des criminels qui ont toujours plus de moyens que les forces de l’ordre, c’est une réalité”, a déclaré il y a quelques jours le ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson en expliquant les motivations de ce sommet.  

Une déclaration sera d’ailleurs adoptée au cours des travaux.

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Au Togo, la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) récemment lancée, constitue un atout non-négligeable pour “mettre le Togo sur la carte du textile mondial”. Le pays pourrait même devenir “un géant du textile en Afrique de l’Ouest”, a déclaré il y a quelques jours le n°1 de la Fédération internationale des fabricants de textile (ITMF), Christian Schindler.

Le responsable, en séjour pour la première fois dans le pays, a donné son opinion à l’issue d’un échange avec le Premier ministre sur les perspectives de développement du secteur au Togo. 

Pour Christian Schindler, plusieurs arguments militent en faveur du pays : “Le Togo a le coton, un port très important, une géographie attractive”, a-t-il énuméré. Il ne reste, de son avis, qu’à “informer le monde des nombreuses possibilités”. 

La PIA, opérée par Arise IIP, prévoit en effet de “positionner le Togo comme une plaque tournante régionale de l’industrie textile”. Un parc est d’ailleurs en cours d’installation avec le recrutement de 1000 personnes dans l’immédiat. Des investisseurs se sont d’ores et déjà annoncés.  

Pour rappel, l’ambition du Togo à travers la PIA est de transformer localement toute sa production brute de coton d’ici 2023, entamer la production d’ici les trois prochaines années, de millions de vêtements et de divers produits textiles.

lundi, 21 mars 2022 18:07

Togocom se dote d’un call center

Quelques jours après avoir dévoilé sa nouvelle identité visuelle, Togocom poursuit son rapprochement envers les abonnés. L’opérateur a inauguré il y a quelques jours son nouveau centre d’appel à Lomé. 

La nouvelle infrastructure vise, selon le groupe détenu par Axian, à mieux répondre aux besoins des clients. En tout, 300 agents seront mobilisés, pour recevoir et traiter les plaintes dans de courts délais. Pour l’opérateur, il s’agit de poursuivre dans la dynamique impulsée depuis trois ans. 

Pour rappel, la stratégie de développement d’Axian prévoit un investissement massif de 160 milliards FCFA sur sept ans, pour améliorer les infrastructures, les services, ou encore l’expertise.

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La marine togolaise a pris part du 12 au 17 mars dernier à l’édition 2022 des Obangame Express. Cet exercice naval multinational est organisé chaque année par le commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom), en collaboration avec les différents pays concernés. 

Pendant cinq jours, 130 personnels togolais ont pu s’outiller sur la riposte et la gestion de crise par des administrations liées à l’action de l’Etat en mer. Un exercice de simulation contre la piraterie maritime a été organisé dans ce sens au large des côtes togolaises, avec la participation de la Préfecture maritime. 

Le ministre de l’Economie maritime, Edem Tengue, qui a assisté aux manœuvres, a salué la tenue de cet événement qui contribue à la sûreté et à la sécurité maritime, et réitéré l’engagement du pays. “Le Togo souscrit toujours à ce qu’il y ait un plan de développement de renforcement des capacités des acteurs de ce secteur stratégique de sauvegarde de nos mers et de nos côtes’’, a notamment déclaré l’officiel. 

En rappel, le Togo avait également pris part il y a quelques mois à un exercice similaire, organisé par la France

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Au Togo, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) se précise. Le pays a été sélectionné il y a quelques semaines dans le cadre d’un projet destiné à rendre opérationnel le mécanisme. 

Ce projet, initié par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et plusieurs partenaires sous les auspices de l’OMC, cible en tout huit pays dont 7 dans la sous-région ouest-africaine : Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée, Mauritanie, Niger, Sénégal, et Tunisie. L’objectif, indique l’organisation mondiale, est de “créer un environnement où le commerce peut être plus efficace et plus inclusif”. 

Dans les faits, plus d’une trentaine d’activités, déclinées dans les différentes stratégies des pays concernées seront appuyées dans le cadre de ce projet. À terme, explique la nouvelle patronne de l’institution, Ngozi Okonjo-Iweala, “la capacité des pays bénéficiaires aura été renforcée afin d'obtenir des résultats tangibles, tels que des emplois et d'autres possibilités économiques”.

Impliqué depuis le début, le Togo fait partie des pays les mieux engagés et les plus préparés pour la mise en œuvre de la Zlecaf, vaste espace de commerce intra-africain adopté par l’UA, et qui doit toucher plus d’un milliard de consommateurs. Le pays s’est doté dans cette logique d’une stratégie nationale, et continue de mobiliser les différents acteurs de son économie.  

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