Le ministère de la fonction publique et du travail a publié une liste additive d’admis au dernier concours de recrutement d’enseignants organisé par le gouvernement. Ils sont en tout 256 nouveaux enseignants à rejoindre les rangs de la profession. Précisément, 106 rejoindront l’enseignement primaire, 112 le collège et 38 le lycée.
#ChiffreDuJour
— Présidence Togolaise (@PresidenceTg) April 22, 2022
Le gouvernement togolais a publié la liste additive des admis au dernier concours de recrutement d’enseignants. Ainsi 256 nouveaux enseignants dont 106 pour le primaire, 112 pour le collège et 38 pour le lycée. pic.twitter.com/eRVKkrLlX8
Avant leur déploiement, les nouveaux enseignants ont pris part jeudi et vendredi à la formation d’imprégnation pédagogique initiée par le ministère de l’éducation.
Le renforcement des effectifs enseignants fait partie des engagements pris par l’exécutif, dans le cadre de ses projets pour le secteur éducatif.
Au Togo, le gouvernement, à travers les ministères des transports et celui des enseignements, donne un ultimatum aux établissements d'enseignements de conduite de véhicules automobiles opérant dans l’illégalité. “Les promoteurs de ces auto-écoles non-agréées ont jusqu’au 30 juin 2022 au plus tard pour régulariser leur situation et se conformer à la réglementation en vigueur”, ont annoncé cette semaine les ministères dans un communiqué conjoint.
#Togo??
— Ministère chargé des transports ?? (@MTRAF_TG) April 22, 2022
La route a un code. Pour ce faire, tout conducteur a besoin d'un savoir faire. Pour l’acquérir, il doit nécessairement passer par une auto-école qui elle-même doit jouir d'un agrément, seule condition pour présenter des candidats au permis de conduire.#Denyigban#30Juin pic.twitter.com/PwyrcpUscl
Un arrêté ministériel publié, effectif depuis 2014, subordonne en effet l’ouverture et l’exploitation des auto-écoles à l’obtention d’un agrément préalable délivré par ces deux départements. Malgré les multiples mises en demeure de l’administration des transports, de nombreuses structures continuent d’évoluer dans l’illégalité.
Entre autres sanctions prévues, “la saisie du matériel et la fermeture pure et simple desdits établissements”, ont prévenu Affoh Atcha-Dédji et Eke Hodin.
Quelques semaines après avoir adopté un projet de décret permettant de mieux réglementer les partenariats publics-privés (PPP), le gouvernement franchit un nouveau palier. L’exécutif a acté jeudi en conseil des ministres, la création d’une “Unité de partenariat public-privé (Unité PPP)”.
La nouvelle entité a notamment pour mission de conseiller et d’apporter de l’expertise aux autorités contractantes dans la préparation et l’exécution des contrats de partenariat public-privé.
Pour le gouvernement qui s’est résolument tourné depuis plusieurs années vers les PPP pour concrétiser les ambitions de développement du pays, ce nouvel outil permettra de renforcer la compétitivité du Togo et diversifier ses sources de financement.
Pour rappel, le modèle des PPP a déjà été utilisé dans la réalisation de plusieurs gros projets de développement nationaux, à l’instar de la PIA ou des centrales de Kekeli et Blitta.
Annoncé il y a quelques mois, le programme d’urgence du gouvernement pour la région des Savanes se met en route. Dans la préfecture de Cinkassé, plusieurs actions sont prévues dans de nombreux secteurs sociaux jusqu’en 2025, et certaines sont déjà en cours de réalisation.
Dans le secteur de l’eau, 75 forages sont ainsi en cours de construction dans près de 30 localités frontalières. Des adductions d’eau potable (AEP) seront également construites dans toutes les bases militaires installées dans la préfecture.
Dans celui de l’accès à l’électricité, il est prévu, en plus des travaux d’extension de réseau, l’électrification à court terme de plus d’une dizaine de localités. Des lampadaires solaires seront également installés.
Pour améliorer l’accès aux soins de santé, 02 unités de soins périphériques (USP) seront construites à Nassiégou et Safobé. Le gouvernement procédera également au renforcement du plateau technique de l’Unité de soins périphériques (USP) de Sam Naba et Boadé. Quant à l’USP de Timbou, elle sera transformée en Centre médico social (CMS), tandis qu’un nouveau CMS sera construit entre Gouloungoussi et Gnoaga.
Dans le secteur de l’éducation, des initiatives seront lancées pour renforcer la couverture actuelle en matière d’infrastructures scolaires. Dans ce sens, plus de 30 nouvelles salles de classe équipées seront construites dans les localités de Boadé, Gnoaga, Gouloungoussi, Nassiégou, Sam Naba et Cinkassé.
Dans le secteur agricole, deux zones d’aménagements agricoles planifiées (ZAAP) sont déjà en cours d’aménagement à Timbou et Gounlougoussi. Des retenues d’eau sont également en cours de construction dans sept localités (Sam Naba, Nassiégou, Gounlougoussi, Gnoaga, Boadé, Cinkassé et Safobé).
Enfin, sur le plan des infrastructures de connectivité, plus de 150 km de pistes rurales représentant une dizaine de tronçons sont en cours d’aménagement. Elles permettront de relier et désenclaver les localités de Biankouri, Zintango, Korenzoaga, Kassou, Safobé, Natingou et Dontougou.
Le coût global de toutes ces actions est évalué à 16,5 milliards FCFA. Pour rappel, le programme d’urgence des Savanes fait partie d’une liste de jalons structurants définis par l’exécutif. L’objectif est de renforcer la résilience de ces populations, qui vivent notamment dans des zones soumises à de fortes pressions sécuritaires.
La brigade territoriale de la gendarmerie nationale de la ville d'Aného (Lacs) a intercepté mercredi un camion contenant près de 26 tonnes de maïs, en direction du Bénin. Le véhicule, chargé à Bassar (Région de la Kara), ne disposait d’aucune pièce justifiant le transport d’une telle quantité de céréales.
“On ne peut pas accepter cela, au moment où nous vivons actuellement une hausse des prix sur l’ensemble des marchés du Togo”, a expliqué le patron de l’Agence nationale de la sécurité alimentaire (ANSAT), Ouro-Koura Agadazi.
La cargaison a été saisie puis déroutée vers les magasins de l’agence à Lomé, où elle sera déversée “pour des œuvres d’utilité publique”.
Si elles ne sont pas interdites, les exportations des produits agricoles de grande consommation au Togo sont soumises depuis juin 2021 à une autorisation du ministère du commerce.
L’équipe gouvernementale s’est réunie jeudi en conseil des ministres à Garo dans la préfecture de Cinkassé (Savanes). Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de divers sujets dans plusieurs secteurs. Au total, trois projets de décret ont été examinés, et quatre communications écoutées.
Le #ConseilDesMinistresTg s’est réuni à Garo (préfecture de Cinkassé) ce jeudi 21 avril 2022, sous la présidence de Son Excellence Monsieur @FEGnassingbe, Président de la République. Retrouvez les grandes lignes dans l'infographie récapitulative ci-dessous. ⤵️⤵️⤵️ pic.twitter.com/f85ud4sIVi
— Gouvernement Togolais (@GouvTg) April 22, 2022
Le premier texte, axé sur la nouvelle loi sur la Police des étrangers en République Togolaise, édicte les différentes modalités d’application. Orienté sur le secteur des investissements, le second décret institue une Unité de partenariat public-privé (Unité PPP). La finalité de ce nouvel organe est notamment de renforcer la compétitivité du pays et diversifier les sources de financement. Enfin, le dernier décret, inscrit dans le secteur de l’agriculture, fixe les conditions et modalités de défrichement, à l’orée de la nouvelle campagne agricole.
Les communications ont quant à elles, été consacrées essentiellement à la santé (mise en œuvre du projet de construction des centres de soins mère-enfant) et l’inclusion financière (réformes attendues dans le secteur de la microfinance).
En marge de ce nouveau conseil des ministres délocalisé, le troisième en moins d’un mois (après Gando et Mandouri), l’exécutif s’est davantage rapproché des populations. Le chef de l’Etat a ainsi eu des échanges avec les forces vives de la région, tandis que le Premier ministre a conduit une tournée dans plusieurs localités : Timangue, Namoundjoate, Nambutite ou encore Cinkassé.
La capitale togolaise accueille depuis mardi la réunion annuelle des inspecteurs du médicament vétérinaire de l’Uemoa. A l’ordre du jour, des réflexions pour accentuer la lutte contre les faux médicaments vétérinaires dans l’espace communautaire.
La rencontre permet notamment d’évaluer les campagnes mises en place par les Etats membres de l’Union pour contrôler la circulation des médicaments vétérinaires. A la fin des travaux, une nouvelle stratégie sera définie pour les trois prochaines années, pour parer à l'urgence. Car selon des récentes données fournies par l'Ecole inter-Etat des sciences vétérinaires de Dakar, jusqu'à 67% des médicaments commercialisés en Afrique subsaharienne ne répondent pas aux exigences de qualité.
Au Togo, une campagne d’assainissement des médicaments vétérinaires est menée par le gouvernement. Si cette campagne a permis de saisir et de détruire plusieurs faux-médicaments, d’autres actions sont en cours pour éviter leur prolifération. Depuis plusieurs années déjà, le pays fait de la lutte contre les médicaments illicites une priorité.
La ville de Cinkassé (Région des Savanes) abrite ce jeudi un nouveau conseil des ministres délocalisé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, porteront sur plusieurs sujets. Sont notamment à l’ordre du jour, l’investissement, les services publics, l’agriculture, la santé et l’inclusion financière.
Le Conseil des ministres que je préside ce jour à #Cinkassé a inscrit à son ordre du jour plusieurs dossiers. Pour une synergie d'action entre l'Etat et le secteur privé, le Conseil examinera un projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement de… 1/4 pic.twitter.com/tiKF0XXcZA
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) April 21, 2022
Depuis le début de l’année, l’exécutif multiplie les réunions délocalisées à l’intérieur du pays. L’objectif est d’être davantage proche des populations, discuter à bâtons rompus avec les couches sociales afin de s’enquérir de leurs besoins, ou encore partager avec elles les projets en cours d’exécution dans les domaines prioritaires.
Le corps des sapeurs pompiers du Togo dispose de nouveaux équipements. L’agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) a offert au gouvernement deux véhicules spécialisés de premier secours et d’évacuation.
Ces engins neufs sont notamment dotés d’une capacité de 1000 litres d’eau, 100 litres d’émulseur, de matériel d’extraction et d’une cellule médicalisée. Une polyvalence utile en cas d’incendie, de sauvetage, ou d’urgence médicale.
Les nouveaux véhicules viennent renforcer les capacités des équipes, a indiqué le ministre de la protection civile, Yark Damehame, qui a promis qu’ils “seront utilisés à bon escient”.
Au Togo, la professionnalisation du football, sport le plus pratiqué dans le pays, est en passe de devenir une réalité. Des manœuvres ont été lancées dans ce sens mercredi à Lomé, sous la forme d’un atelier.
J'ai procédé ce matin à l'ouverture d'un atelier de 3 jours pour la validation des textes devant aboutir à la professionnalisation du football au #Togo??.
— Dr. Lidi BESSI KAMA (@LidiBessi) April 20, 2022
Ensemble pour un football professionnel au Togo.@GouvTg@FtfTogolaise@cnotogofficiel 1/2 pic.twitter.com/YIw9IWNZPv
Les travaux, ouverts par le ministre des sports, Lidi Bessi-Kama, doivent permettre de valider plusieurs textes qui aboutiront à la création d’une ligue professionnelle. Pour y parvenir, plusieurs acteurs sont mis à contribution : ministère, fédération nationale, experts, journalistes sportifs et autres personnes ressources. Pour le président de la FTF, Guy Akpovi, il s’agit de rendre le football national “plus compétitif, attractif et performant”.
Une fois cette étape franchie, la professionnalisation sera progressivement étendue à d’autres disciplines sportives.