Au Togo, la deuxième édition du marché international de l’artisanat (Miato) est bel et bien lancée. Le Premier ministre, Victoire Dogbé a officiellement donné le coup d’envoi jeudi, au lendemain de l’ouverture des portes.
J'ai lancé hier la 2ème édition du @miatoTG, vitrine de promotion par excellence du talent de nos artisans. C'est un plaisir de les retrouver 3 ans après, plus créatifs que jamais malgré les moments difficiles que nous avons traversés. Merci aux organisateurs et bon salon à tous. pic.twitter.com/4Zz9cxbc7Z
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) March 25, 2022
C’est donc parti pour deux semaines d’activités sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé, sous le thème de la compétitivité des entreprises artisanales. L’objectif est non seulement de promouvoir et valoriser le génie créatif des artisans locaux et de la sous-région, mais également de former ces derniers et les inciter à se formaliser et à innover, afin d’augmenter à terme leur compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux.
Au programme donc de cette quinzaine, des expositions, ventes, sessions de formations et de réseautage, concours, ainsi que des activités ludiques. 300 stands sont déployés et 26 pays sont représentés parmi lesquels deux invités d’honneur, le Niger et le Gabon.
Pour rappel, la première édition, tenue en 2019, avait mobilisé environ 150 000 participants.
L’ancien premier ministre du Togo, Gilbert Fossoun Houngbo a été élu ce vendredi à la tête de l’Organisation internationale du travail (OIT). La décision a été actée au second tour du scrutin effectué par les membres du Conseil d'administration représentant les Etats et les organisations d'employeurs et d'employés.
Le Conseil d'administration de l’OIT a élu un nouveau Directeur général de l'OIT. Félicitations à @GilbertFHoungbo. Gilbert F. Houngbo prendra ses fonctions en octobre 2022. Regardez sa première déclaration à 12h30 CET ?? https://t.co/KEiL85iXPw. pic.twitter.com/qMOHKTOTWN
— Organisation internationale du Travail (@OITinfo) March 25, 2022
Avec ce triomphe, Gilbert Houngbo, 61 ans, devient officiellement le 11ème DG de l’OIT, mais surtout le premier africain à ce poste. Opposé à trois autres candidats (l’ex-ministre française du Travail Muriel Pénicaud, l’ex-ministre sud-coréenne des Affaires étrangères Kang Kyung-wha, et le sud-africain Mthunzi Mdwaba), le candidat choisi par l’Afrique en octobre dernier a obtenu 30 voix, contre 23 pour son premier poursuivant.
Haut fonctionnaire international chevronné, le Togolais avait d’ailleurs déjà travaillé au sein de l’Organisation basée à Genève entre 2013 et 2017 (directeur adjoint) après son passage à la Primature (2008-2012).
Actuellement président du Fonds international pour le développement agricole (FIDA), Gilbert Houngbo prendra ses nouvelles fonctions en Octobre.
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Les rideaux sont tombés jeudi sur le premier sommet de la cybersécurité de Lomé. Les travaux, qui avaient été ouverts la veille par le Président de la République, ont été clôturés par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame.
Au total, plus de 600 participants ont pris part en mode physique et virtuel, à ces toutes premières assises du genre sur le continent. Les différentes activités, structurées autour de panels ministériels et d’experts, ainsi que de sessions de networking, ont été l’occasion d’évaluer pendant deux jours l’état de la cybersécurité en Afrique sur plusieurs aspects, de partager les expériences et bonnes pratiques, et surtout de souligner la nécessité d’une coopération internationale en la matière.
L’un des moments forts du sommet aura été la démonstration, jeudi, d’une simulation de cyberattaques réalisées le premier jour sur un échantillon de participants.
“Je pense que nous pouvons dire sans risque de nous tromper que, pendant deux jours, Lomé a été la capitale africaine de la cybersécurité”, a affirmé Yark Damehame dans son discours. Pour ce dernier, le sommet a été le point de naissance de “l’esprit de Lomé, l’esprit d’une Afrique consciente des enjeux auxquels elle fait face à l’heure de la digitalisation du continent et du monde”.
Pour rappel, une déclaration a été adoptée par les ministres des différents pays présents.
La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a lancé un concours pour la conception d’un logo, d’un slogan et d’une charte graphique. L’objectif, indique l’institution, est de se doter d’une identité visuelle et d’une meilleure communication de ses activités.
Les dossiers d’informations relatifs au concours sont disponibles à la direction générale et les soumissions sont attendues jusqu’au 06 avril prochain.
Depuis quelques mois, plusieurs institutions et entités publiques (Arcep, ANCy, TVT, Consommation locale, ENA notamment) ont effectué des démarches similaires.
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Au Togo, la pratique sportive va connaître de réelles avancées en milieu scolaire et estudiantin. Un accord-cadre de partenariat a été conclu jeudi à Lomé entre le ministère des sports et la Banque ouest africaine de développement (BOAD).
J'ai eu l'agréable plaisir de procéder ce jour, à la signature d'un Accord-cadre de partenariat entre le @MinistereSports et la Banque ouest africaine de développement (BOAD), pour la promotion du sport en milieu scolaire et universitaire au #Togo??@GouvTg@ekuese@boad_official pic.twitter.com/NNVRFP6g9a
— Dr. Lidi BESSI KAMA (@LidiBessi) March 24, 2022
L’entente, paraphée par Lidi Bessi-Kama et Serge Ekoué, s'inscrit dans l’ambition portée par le ministère de dynamiser le sport scolaire et universitaire en favorisant l’émergence de talents mais aussi en canalisant la jeunesse. Pour l’institution bancaire, l’accord s’inscrit dans une initiative régionale sur la question.
Au Togo, le sport est bien ancré au sein des écoles et universités. En plus des matières pédagogiques d’EPS, des compétitions concernant toutes les catégories d’âges sont organisées chaque année dans de nombreuses disciplines.
A travers un communiqué publié mardi par les ministres en charge du travail et de l’éducation, le gouvernement est revenu sur le préavis de grève déposé par le Syndicat des enseignants du Togo (SET) dans le secteur de l’éducation pour les 24 et 25 mars. Selon l’exécutif, le caractère même de ce mouvement de cessation de travail est “illicite et nul”, en raison de l’illégalité de cette organisation.
Le @GouvTg fait de la pédagogie en rappelant, par un communiqué publié le 22 mars 2022, l'illégalité du Syndicat des Enseignants du Togo (SET) ainsi que les sanctions auxquelles s'exposent les enseignants qui observeraient le mot d'ordre de grève des 24 et 25 mars.@EducationTg pic.twitter.com/4Yv4CzoikJ
— Ministère des Enseignements Primaire et Secondaire (@EducationTg) March 24, 2022
En effet, précisent Gilbert Bawara et Dodzi Kokoroko, “aucun syndicat professionnel légalement constitué n’est enregistré à ce jour auprès des services compétents de l’Etat sous cette dénomination”. Par ailleurs, poursuivent-ils, conformément aux dispositions du nouveau code de travail et du récent décret sur la condition syndicale et à l’exercice du droit de grève, “tout préavis de grève est soumis au respect de conditions cumulatives spécifiques”. Ceci étant, les organisateurs de ce débrayage annoncé s’exposent aux sanctions prévues à cet effet.
Toutefois, l’option du dialogue n’est pas écartée. ‘‘Le gouvernement reste toujours disponible pour poursuivre le dialogue et la concertation avec tous les acteurs du secteur de l’éducation”, ont assuré les officiels, avant d’inviter à la retenue et à la responsabilité.
Pour rappel, un mémorandum a été signé il y a quelques semaines entre le gouvernement et les parties prenantes de l’éducation, pour un apaisement dans le secteur éducatif. D’autres mesures ont été également convenues, afin d’améliorer davantage la condition enseignante.
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Les ministres en charge du numérique et de la transformation digitale de plusieurs pays africains (Togo, Bénin, RDC, Congo, Maurice, Somalie, Namibie) ont adopté mercredi une déclaration sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité. Le texte a été approuvé au premier jour du sommet international qui s’est ouvert à Lomé sur le sujet.
Concrètement, les ministres se sont engagés à signer et ratifier la convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, mettre en place un cadre légal et réglementaire spécifique à la cybersécurité et à la lutte contre la cybercriminalité, ainsi que des organes de régulation, et surtout, renforcer la coopération africaine en la matière.
L’objectif selon ces derniers, est de notamment de “susciter la confiance des investisseurs, et plus généralement accélérer la transformation numérique”.
Selon des données fournies par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), 52% des pays du continent disposent à ce jour d’une législation sur la protection des données (28 sur 54) tandis que 6 pays sont en train d’en élaborer une.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a officiellement ouvert ce mercredi à Lomé, le premier sommet sur la cybersécurité en Afrique. Retrouvez ci-dessous l’intégralité de son discours d’ouverture.
Madame le Premier Ministre,
Honorables députés à l’Assemblée Nationale,
Madame la Secrétaire exécutive de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique,
Monsieur le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux d’Agences nationales en charge de la Cybersécurité ;
Mesdames et Messieurs les experts en Cybersécurité,
Distingués invités,
Le Togo se réjouit d’accueillir le premier Sommet sur la cybersécurité en Afrique. Au nom du peuple et du Gouvernement togolais et en mon nom propre, je voudrais vous souhaiter la cordiale bienvenue à Lomé et un agréable séjour au Togo.
Nous sommes réunis ici afin de mener ensemble des réflexions sur les moyens de relever les défis liés à la cybercriminalité. Il s’agit de développer des synergies pour combattre la criminalité dans la transition numérique, une révolution de notre époque qui ouvre des perspectives remarquables à l’humanité.
Aussi, suis-je très sensible à la marque de reconnaissance qui m’est faite ce jour, en me décernant le Prix du Champion d’Afrique de la cybersécurité. Je reçois cette distinction avec beaucoup d’humilité parce qu’il est rare qu’on vous offre un prix avant que vous ne commenciez votre mission. Merci pour la confiance et je vous promets que la mission sera accomplie avec beaucoup de diligence.
Cette distinction me conforte dans le choix de mon pays de faire du numérique un vecteur de développement et renforce ma détermination à poursuivre cette œuvre. Je voudrais très amicalement aussi associer tous les ministres des pays frères à ce prix. Je crois que c’est un encouragement pour le continent africain, pour les chefs d’Etat africains à aller dans ce sens.
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
La question qui nous rassemble aujourd’hui est un des enjeux majeurs de notre temps.
En effet, notre monde connaît actuellement une révolution industrielle qui métamorphose complètement nos modes de vie. Ces transformations, dont nous n’appréhendons pas encore pleinement les contours, sont d’une portée incommensurable. Cette révolution, portée par la transition numérique, plonge l’humanité dans une complexité qui appelle l’ensemble des acteurs à une étroite collaboration.
Elle est caractérisée par une fusion des technologies qui entraîne la disparition des frontières entre les sphères physique, numérique et biologique. Elle est aussi marquée par sa vitesse et par son impact sur les populations du monde entier et bouleverse les fondements de nos sociétés. Dès lors, nous assistons à la transformation des systèmes entiers de production, de management et même de gouvernance.
Aussi, est-il important que l’Afrique soit au rendez-vous et en même temps partie prenante de ce nouveau monde en construction pour répondre de manière adéquate aux enjeux qu’il comporte.
Les opportunités offertes par le numérique sont grandes et nous devons en tirer pleinement les profits. Elles permettent d’augmenter nos revenus et d’améliorer la qualité de vie de nos populations.
Par ailleurs, en cette période de pandémie mondiale, nous avons pu constater heureusement comment le déploiement, de façon rapide et efficace, de solutions numériques nous a permis d’être au plus près de nos concitoyens et de les protéger, dans un moment où ils avaient le plus besoin de nous.
En effet, depuis plusieurs années déjà, le Togo essaie d’exploiter cette voie du numérique.
L’année 2021 a été un peu un tournant comme dans tous les pays. Elle a notamment été marquée par l'ouverture de Lomé Data Center et les premiers jalons posés pour la création de l’Agence Togo Digital pour coordonner les projets numériques du gouvernement.
En matière d’infrastructures, notre vision est de contribuer, avec le secteur privé, à déployer de la fibre optique sur tout le territoire togolais et de rendre disponible le très haut débit aux populations à des prix abordables.
Il y a à peine quelques jours, nous avons inauguré l’arrivée d’un nouveau câble sous-marin au Togo faisant ainsi de notre pays le premier point d’atterrissage du câble sous-marin Equiano de Google en Afrique. Les bénéfices que nous pouvons tirer de ce câble ont été rappelés par Madame le Ministre et la Secrétaire Exécutive de la CEA.
Mesdames et Messieurs,
Ce formidable avenir qu’il nous appartient d’écrire ensemble, nous confronte également à des défis que nous avons l’obligation de relever en commun.
L’une des préoccupations majeures de l’Afrique, à cet égard, est la cybersécurité. Nos Etats doivent ensemble établir des cadres juridiques pour réglementer l’utilisation du cyberespace et réprimer les cybercrimes et activités connexes.
Dans cet ordre d’idées, nous devons mettre en œuvre, vous l’avez aussi rappelé Madame la Secrétaire Exécutive, la Convention de l’Union Africaine (UA) sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, adoptée à Malabo en Guinée Equatoriale le 27 juin 2014, dont l’objectif est d’assurer la coopération efficace et efficiente des pays africains en matière de cybersécurité, de lutte contre la cybercriminalité et de protection des données à caractère personnel.
Au Togo, le Parlement a adopté le 29 juin 2021 la loi autorisant la ratification de cette Convention en vue de permettre son intégration dans notre législation nationale.
La volonté du Gouvernement de faire du numérique un vecteur de croissance et de développement du pays comporte le risque aussi de voir les activités criminelles s’intensifier en ligne. Les tenants de ces activités criminelles bénéficient de la rapidité, de la simplicité et de l’efficacité de la digitalisation, ce qui facilite la croissance exponentielle de leurs actes.
En outre, la ratification de la Convention de Malabo qui fait du Togo seulement le 11ème pays ayant déposé les instruments de ratification de ce Texte, lui permettra de bénéficier de la coopération avec d’autres Etats de l’Union Africaine en ce qui concerne la protection des données à caractère personnel et étatique.
Cette ratification vient couronner les efforts consentis par le Gouvernement pour la protection du cyberespace togolais par la mise à jour de son cadre législatif. D’ores et déjà, pour protéger son cyberespace, le Gouvernement togolais a mis en place des Institutions telles que l’Agence Nationale de la Cybersécurité (ANCy) et la société Cyber Défense Africa (CDA).
Ces structures assurent la cybersécurité pour les programmes de transformation digitale du pays qui, entre autres, prévoient la numérisation complète de 75 % des services publics et sociaux ainsi que la couverture de 100 % de la population éligible par un nouveau système national d’identification biométrique d’ici 2025.
Etant donné que les actions cybercriminelles sont transfrontières, un tel paramètre rend plus complexe la lutte contre la cybercriminalité. C’est pourquoi, il est nécessaire d’agir ensemble, non seulement entre Etats mais avec tous les acteurs de l’écosystème numérique.
Dans cette optique, l’Union Africaine, dépositaire de la Convention de Malabo, doit jouer un rôle prépondérant dans la réalisation des objectifs de cet instrument juridique. A cet égard, notre Organisation continentale doit inciter, moi avec le nouveau prix en tête, les Etats membres à ratifier cette Convention.
Il est aussi important que les Organismes du système des Nations Unies apportent l’assistance technique nécessaire à nos Etats dans la mise en œuvre de ladite Convention.
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Au cours de l’histoire, les grandes révolutions technologiques ont fondamentalement modifié les dynamiques de l’activité humaine en transformant les sociétés elles-mêmes de façon globale.
Les mutations en cours auront elles aussi certainement de profondes répercussions. Mais comment faire face aux effets néfastes desdites mutations ? Voilà une question qui fait l’objet de nombreux débats, tant au niveau des pays qu’à l’échelle internationale, surtout en cette période où les tensions géopolitiques s’accentuent et révèlent, de façon poignante, la menace d’une "grande fracture numérique" entre les grandes puissances mondiales et les pays en développement, singulièrement l’Afrique.
Seule la coopération numérique entre les Etats, dans un cyberespace où règneraient les principes universels relatifs à la paix et à la sécurité, à l’équité, aux droits humains et au développement durable, apparaît de plus en plus comme la condition essentielle pour tirer à la fois le meilleur profit de la révolution numérique en marche et mobiliser, en même temps, toutes les énergies et toutes les ressources nécessaires pour endiguer durablement la cybercriminalité sous toutes ses formes et manifestations.
Le présent Sommet de Lomé, premier du genre en la matière sur notre continent africain, a la lourde obligation d’apporter des réponses idoines à ce double enjeu et de tracer la voie à suivre. Dès lors, il prendra tout son sens et sera d’une utilité certaine.
Je vous souhaite des débats fructueux pour faire de la cybersécurité une priorité absolue pour nos Etats.
Je déclare ouvert le premier Sommet sur la cybersécurité.
Je vous remercie.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce mercredi le Prix de ‘Champion de la CEA pour la Cybersécurité en Afrique’. Cette distinction honorifique, décernée par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) à l’ouverture du Sommet de Lomé sur la question, a été remise par la Secrétaire exécutive de l’institution, Vera Songwe.
Ce prix se veut une marque de reconnaissance de la CEA pour les efforts déployés par le leader togolais et son leadership dans l’avancement de l’agenda de la cybersécurité et de la transformation numérique au Togo. “Je reçois cette distinction avec beaucoup d’humilité, parce qu’il est rare qu’on vous offre un prix avant que vous ne commenciez une mission, mais je vous promets que la mission sera remplie avec beaucoup de diligence”, a indiqué le chef de l’Etat. "Cette distinction à laquelle j’associe tous les pays frères, renforce ma détermination et celle de tout le gouvernement à poursuivre son œuvre", a-t-il poursuivi.
Depuis quelques années en effet, le Togo a mis le pied à l’étrier pour se garantir une souveraineté numérique. En 2019, une loi a été votée au Parlement pour réprimer le cybercrime. Une agence nationale (ANCy) a été créée dans la foulée. L’an dernier, un centre national de réponse aux cybermenaces (CERT.tg) a été mis sur pied, opéré par la société de services en cybersécurité ‘Cyber Defense Africa’ créée par le gouvernement dans le cadre d’une joint-venture public-privé.
Le tout premier sommet sur la cybersécurité en Afrique s’est officiellement ouvert ce mercredi à Lomé. Organisés par la République Togolaise et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), les travaux ont été lancés par le Président de la République, Faure Essozimna, en présence de la Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, ainsi que de plusieurs membres de gouvernements du Togo et d’autres pays du continent.
En direct | Sommet de Lomé sur la cybersécurité https://t.co/TE8chcgWCy
— Présidence Togolaise (@PresidenceTg) March 23, 2022
En tout, plus de 600 participants prennent part physiquement à l’événement, parmi lesquels des experts, dirigeants du secteur privé, leaders de la société civile et entrepreneurs. Objectif, engager un dialogue de haut niveau dans l’optique de formuler des pistes de coopération et de coordination pour répondre aux défis de cybersécurité sur le continent.
Les échanges, structurés en panels, networkings et démonstrations, devront permettre d’évaluer l’état de la cybersécurité et la coopération en Afrique du point de vue de plusieurs éléments constitutifs, et de proposer des recommandations politiques aux dirigeants africains. “La question qui nous rassemble aujourd’hui est un des enjeux majeurs de notre temps, et il est important que l’Afrique soit au rendez-vous et même partie prenante ”, a souligné le chef de l’Etat dans son discours d’ouverture.
“Nos Etats doivent ensemble réglementer le secteur”, a insisté Faure Gnassingbé, avant de fixer le cap : “Premier du genre sur notre continent, ce sommet a l’obligation d’apporter des réponses idoines et de tracer la voie à suivre”, a-t-il insisté.
Pour le Togo qui mise énormément sur la digitalisation dans ses politiques de développement, ce rendez-vous de deux jours sera également l’opportunité de présenter le modèle de partenariat public-privé expérimenté en matière de cybersécurité.