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Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, a inauguré le vendredi 24 février, une usine de transformation d'amande de Karité à Gbatopé (Zio). L’unité industrielle, dénommée Label d’Or et co-financée par l'agence américaine pour le développement international (USAID) à hauteur de 1,8 milliard FCFA, a été lancée lors d’une cérémonie réunissant plusieurs officiels. 

Implantée sur une superficie de 3600 m² et climato-écologique (alimenté par des plaques solaires), l’infrastructure traite l’amande de Karité fournie et procède directement à la transformation en beurre et en tourteau. A terme, la capacité de transformation annuelle est envisagée à 4.320 tonnes de beurre de karité et 6.750 tonnes de tourteau. 

Le tout, certifié bio et doté d’un processus de standardisation et de contrôle qualité calqué sur les meilleures pratiques en la matière, selon le responsable Gustave Bakoundah.

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En outre, l’usine devrait employer jusqu’à 268 personnes et collaborer avec plusieurs milliers de collectrices, des chiffres salués par le ministre du commerce : “la création de cette unité s’inscrit parfaitement dans la dynamique de création massive d’emplois, de lutte contre la pauvreté dans les milieux ruraux. La mise en œuvre de ce projet apporte une valeur ajoutée certaine aux amandes de karité du Togo. Le Gouvernement est plus que convaincu que l’implantation de cette usine contribuera à l'essor socio-économique de notre pays", a déclaré Kodjo Adedze.

L’étape région‘Centrale’ du Forum des producteurs agricoles du Togo (FOPAT) a connu samedi 25 février, son apothéose à Sokodé. Les travaux, ouverts deux jours plus tôt, ont été clôturés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Comme dans les régions précédentes, le chef de l’Etat a eu un dialogue direct avec les principaux acteurs agricoles de la Centrale, en présence des membres du gouvernement et des partenaires techniques et financiers. L’occasion d’évoquer les particularités de la région en termes de potentialités agricoles, de production animale et de cartographie des terres agricoles, et de rappeler l’importance d’exploiter tout le potentiel du secteur pour assurer la sécurité alimentaire du pays, et promouvoir la transformation agroalimentaire.

Tour à tour, les producteurs ont évoqué leurs difficultés, notamment l’accès aux intrants et aux financements, et ont obtenu des garanties de l’exécutif. 

Ainsi, un accent particulier sera mis sur la modernisation du secteur, la recherche de la souveraineté alimentaire, l’exploitation intensive des Zones d’aménagement agricoles planifiées (ZAAP), la mécanisation et le renforcement des infrastructures de soutien, la facilitation de l’accès aux intrants, au financement et la création de richesses.

Le dialogue s’est achevé sur une note d’espoir pour les forces vives de la Centrale. “Nous sommes satisfaits des réponses qui nous ont été apportées”, ont indiqué les producteurs. 

La prochaine étape du Forum se tiendra dans la Kara. 

Le Togo a bouclé, vendredi 24 février, une nouvelle sortie sur le marché financier régional. Initialement en quête de 35 milliards FCFA, le trésor s’est finalement contenté de 14 milliards FCFA. 

L’opération, une émission simultanée de Bons et d'Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT), a permis de recueillir un montant global des soumissions de 16 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 47,50%. Dans le détail, 13 milliards en tout à raison de 6,5 milliards FCFA chacun, ont été mobilisés à travers les Bons assimilables du trésor (maturité 364 jours) et les Obligations assimilables du trésor (maturité 3 ans). Le montant restant, 1 milliard FCFA, a été levé via les OAT émises sur 5 ans. 

Cette opération porte à 94 milliards FCFA, le montant déjà mobilisé par le pays sur une prévision de 574 milliards FCFA pour cette année.

Le gouvernement et le secteur privé se sont retrouvés jeudi 23 février à Lomé, dans le cadre du premier conseil de concertation de l’année. Les travaux, présidés par le Premier ministre, Victoire Dogbé, ont essentiellement porté sur deux thématiques : la dynamique des investissements privés et le financement des PME/PMI au Togo. 

L’exercice a été l’occasion pour les membres du gouvernement et les principaux acteurs du privé, d’échanger sur les différentes crises en cours et leurs conséquences, les mécanismes en place et les opportunités existantes. 

Nous avons pris les trois dernières années (2019, 2020 et 2021) et nous avons constaté qu’il y a eu un léger fléchissement en 2020 justifié par la COVID-19 avec des replis en termes de stratégies d’investissements des grandes sociétés, puis la tendance est repartie à la hausse en 2021. Ce qui nous a permis de confirmer la résilience du secteur privé et traduit une stabilité économique”, a expliqué la ministre de la promotion de l’investissement, Rose Mivedor. 

D’ailleurs, les perspectives s’annoncent intéressantes, avec près de 800 milliards FCFA de prévision d’investissements contenues dans 121 projets soumis sur la période.

Renforcer les PME pour faire prospérer le Togo  

A l’issue des échanges, le gouvernement s’est de nouveau engagé à soutenir le secteur privé à travers les PME, dans la lignée des dernières initiatives déployées en leur faveur

Il est nécessaire de renforcer les capacités des PME, notamment celles qui sont créées par les jeunes pour les aider à mieux structurer leur projet, afin d’accéder au financement viable et adapté à leurs besoins de croissance, car si ces entreprises prospèrent, c’est le Togo qui prospère”, a insisté la cheffe du gouvernement, avant de rappeler : “le Togo dispose d’une grande dynamique d’investissement et pour en profiter, il importe que les jeunes soient formés”.

Le forum des producteurs agricoles du Togo (FOPAT) pour le compte de la région Centrale s’est officiellement ouvert jeudi 23 février à Sokodé. Les travaux ont été lancés par le ministre de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural, Lekpa Gbegbeni. 

C’est parti pour trois jours d’échanges autour des perspectives et défis du secteur, pendant lesquels les acteurs de la région seront entretenus sur la stratégie gouvernementale, et pourront se faire entendre. 

Si les deux premières journées seront meublées de communications et de conférences-débats, la troisième sera consacrée au compte rendu des travaux au président de la République, suivi d’échanges directs entre le chef de l’Etat et les producteurs. 

En marge du forum, plusieurs activités connexes sont organisées, notamment une mini foire pour l’exposition des produits de la région.

Pour rappel, le ‘FOPAT Centrale’ constitue la quatrième étape, après celle des Savanes, de la Maritime et des Plateaux.

Au Togo, l’accueil des enfants dans les structures de crèche et de garderie va bientôt faire l’objet d’un meilleur encadrement. Des initiatives ont été lancées en ce sens par le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation. 

La première mouture de cette future réglementation, présentée mercredi en conseil des ministres, met surtout l’accent sur le respect de certains standards et normes par les structures, et la nécessité de veiller au développement des petits enfants ainsi que leur bien-être. 

A ce jour, 28 crèches et garderies sont officiellement dénombrées sur le territoire national.

L'Université ATAFOM de Bangui (République Centrafricaine) et l’entreprise ATIME SA ont conclu deux accords, mardi 21 février à Lomé, avec l’Université de Lomé. Les deux conventions s’inscrivent dans le cadre de la valorisation de la recherche scientifique et technologique. 

Dans le détail, la convention signée avec l’entreprise ATIME installée à la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) vise à mettre sur place un cadre d’échanges et de coopération entre le Laboratoire de recherche forestière (LRF) de l’Université de Lomé et cette société. Ainsi, les deux entités vont développer et implémenter des solutions écologiques en transformant les déchets issus du bois et du plastique. 

La seconde convention permettra aux deux universités de réaliser des projets de recherche, dans les domaines de l’enseignement et de la formation continue au profit des étudiants et des professeurs.

L’Université de Lomé s’est engagée dans plusieurs initiatives dans le but d’améliorer la qualité de l’enseignement et d’adapter la formation aux réalités du marché de l’emploi.  

Au Togo, l’année écoulée a été de nouveau marquée par de nombreux accidents et décès sur les voies de circulation routière. En tout, 7.507 accidents ont été répertoriés durant les douze mois, occasionnant 683 pertes en vies humaines et 9.918 blessés. 

Les chiffres, dévoilés mardi 21 février par le ministre de la protection civile et son collègue des transports, à l’occasion du traditionnel bilan semestriel, révèlent une légère augmentation (1,5%) par rapport à 2021 (7.392 accidents, 680 morts et 9.376 blessés).

Dans le détail, le second semestre s’est révélé un peu moins meurtrier que le premier (336 morts contre 347). 

Les engins à deux roues restent largement les plus impliqués (environ 72%), devant les voitures (18%), les tricycles (5%) et les camions (3%). 

De même, la nationale 1 (Lomé-Cinkassé) et le Grand contournement de Lomé demeurent les principales voies où l’on recense le plus de pertes, avec respectivement 179 et 42 morts.  

Les causes restent les mêmes, en dépit de la sensibilisation et de la répression : défaut de maîtrise, excès de vitesse, non-respect du code et de la signalisation, refus de priorité, dépassements défectueux, stationnements sans signalisation, alcool ou téléphone en circulation, etc…

Diminution de la criminalité

Le ministère de la sécurité a observé une baisse des faits criminels et de délinquance lors du second semestre. 

De juillet à décembre, 17 braquages ont été enregistrés, contre une cinquantaine lors des six premiers mois. 13 vols à main armée ont également été répertoriés, de même que des homicides, lynchages et morts suspectes. 

Les différentes actions pour lutter contre la délinquance se poursuivront”, a indiqué le Général Yark Damehame.

Au Togo, moins de deux ans après la digitalisation de la demande du casier judiciaire, environ 350.000 bulletins ont été délivrés, soit une hausse de 600 %. Le bilan a été présenté, mercredi 22 février en Conseil des ministres par le ministre de la justice et de la législation. 

Les chiffres, en nette progression par rapport à la moyenne annuelle qui s’élevait à 50 000 bulletins avant cette réforme, démontrent une forte adhésion des populations. Cet intérêt est soutenu par la “célérité du processus et la possibilité de demander le casier judiciaire sans se déplacer et de pouvoir se faire livrer en tout lieu de son choix”. En ce qui concerne particulièrement la demande de duplicata du certificat de nationalité, elle peut être désormais effectuée dans cinq chefs-lieux de régions et dans douze préfectures, mais aussi en ligne. 

Le processus de digitalisation devrait s’étendre à d’autres services pour la modernisation de la justice. Par ailleurs, le gouvernement a invité les populations à se faire établir le nouveau format du certificat de nationalité, en vue de faciliter cette réforme.

De nouvelles conditions d’accès et d’exercice sont fixées pour la profession de conducteur routier en République togolaise. L'exécutif a adopté mercredi 22 février, en Conseil des ministres, un projet de décret dans ce sens. 

L'objectif est de mieux professionnaliser le secteur des transports au Togo en général et le métier de conducteur routier en particulier, tout en améliorant la sécurité routière. Ainsi, le texte permet au pays de “disposer des informations et données nécessaires pour une meilleure organisation du sous-secteur du transport routier”. La disposition s’inscrit dans la lignée de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui vise à faire du Togo, un hub logistique et de services. 

Des travaux sont en cours dans cette même optique pour la profession de transporteur, d’intermédiaire et d’auxiliaire de transport et d’exercice des activités de transport routier. In fine, ces textes devront renforcer l’efficacité des services logistiques pour le commerce et participer à la modernisation des infrastructures. 

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