Le Togo et 10 autres pays africains ont lancé à Dakar en fin de semaine dernière, le « Réseau Africain des Delivery Unit », un réseau chargé de coordonner, d’exécuter et de suivre la mise en œuvre des plans nationaux de développement des divers pays ainsi que quelques projets structurants.
La création de ce réseau est intervenue en marge de la troisième conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique, tenue du 17 au 19 janvier.
L’objectif de cette rencontre, était de présenter les exemples de réussite sur le continent et d’échanger sur les voies et moyens pour parvenir à un développement économique satisfaisant.
Le Réseau Africain des Delivery Unit ambitionne entre autres, une publication périodique des résultats et des réflexions sur les solutions innovantes mises en œuvre dans le cadre de la transformation économique de l’Afrique.
Rappelons que le Togo était représenté à cette conférence par Malik Kanka Natchaba, coordonnateur de la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi, ainsi que de quelques responsables des ministères de la planification, du commerce et d’acteurs du secteur privé.
La prochaine conférence se tiendra à Nairobi.
Un atelier régional de réflexion sur « l’amélioration des méthodes de lutte contre la chenille légionnaire en Afrique » s’est ouvert ce mardi 22 janvier 2019 à Lomé.
La rencontre, initiée par les anciens boursiers du service d’échanges universitaire allemand (DAAD), réunit des jeunes étudiants en entomologie et des experts venus d’Allemagne, du Bénin, du Cameroun, du Ghana, du Kenya, du Nigéria et du Togo.
L’objectif est de plancher sur des moyens efficaces de lutte contre cet insecte prédateur des cultures maraîchères et céréalières entre autres. Des mesures ont été prises notamment au Togo par le gouvernement, mais face aux résistances développées par ces chenilles aux pesticides fournis aux agriculteurs, il urge de trouver de nouveaux moyens.
Pour l’ambassadeur d’Allemagne au Togo, Christophe Sander qui a également pris part aux travaux, « il est très important d’aider les étudiants dans leurs recherches face à la grande menace que constitue la chenille légionnaire ».
L’atelier s’achève jeudi.
Réunis mardi 22 janvier 2019 au parlement pour le compte de la 3ème séance de la session de plein droit, les députés ont rétabli l’article 9 originel, relatif au mandat du président de l’Assemblée nationale, dans le règlement intérieur.
Ce retour vers l’ancienne disposition intervient après le rejet, la semaine dernière, par la Cour Constitutionnelle, de la proposition des élus d’instaurer un mandat d’un an renouvelable autant de fois durant la législature. Cette proposition allant à l’encontre de l’article 54 de la Constitution.
Les élus ont donc procédé à l’adoption d’un nouveau règlement intérieur qui sera soumis de nouveau à la juridiction suprême. Ce qui devrait ouvrir la voie à l’élection du Président et de l’Assemblée Nationale.
Le doyen d’âge du parlement, André Johnson, qui préside les débats, a par ailleurs annoncé l’ouverture officielle des candidatures.
La Banque mondiale a accordé un crédit de 25 millions $ en faveur du projet de transformation de la petite agriculture et de revitalisation de l’agrobusiness (STAR-P) qui sera mis en œuvre au Liberia.
Cette enveloppe qui sera débloquée via l’Association internationale de développement (IDA) vise à améliorer la productivité agricole et la commercialisation par les petits exploitants, en facilitant les investissements privés dans les chaînes de valeur du riz, de l’huile de palme et de l’horticulture.
Le projet entend également renforcer les liens productifs entre les petits exploitants et des entreprises actives dans l’agrobusiness.
Il devrait profiter directement à 17 500 personnes réparties dans les comtés de Lofa, Nimba, Margibi, Bomi et Grand Cape Mount.
D’après la Banque mondiale, l’agriculture fournit environ 34% du PIB du Liberia et génère des revenus pour environ deux tiers de la population.
Espoir Olodo
La société d’investissement Moringa, via son Moringa Fund, soutenu par le groupe financier Edmond de Rothschild et l’Office National des Forêts International (ONFI), a pris une participation de 40,3 % au sein de la société Compagnie Malienne de Fruits (ComaFruits), signant du même coup son cinquième investissement en Afrique.
Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. Moringa a effectué cette opération conjointement avec la firme Okan Ventures, contrôlée par Okan, un cabinet de conseil en stratégie et services financiers établi en Afrique.
Les fonds mobilisés serviront à augmenter la production de purée de mangues de ComaFruits et à améliorer les pratiques agroforestières au sein du réseau de producteurs de fruits.
« Nous allons élargir notre gamme en développant de nouveaux produits transformés (mangue séchée, mangue congelée) ainsi que des produits à base d’autres fruits. L’investissement de Moringa nous permettra de remonter la chaine de valeur et d’exporter des produits biologiques transformés », a fait savoir Dino Ballestra, fondateur de la société de transformation de mangues ComaFruits.
Chamberline Moko
La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) s’engage pour le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) du Togo.
Ce lundi 21 janvier 2019, la coordination du MIFA, mécanisme destiné à booster l’allocation de crédits bancaires aux agriculteurs, fondé sur le partage des risques, a procédé à une présentation au siège de l’institution financière ouest africaine.
Selon des sources proches de la coordination, cette présentation a atteint ses objectifs, la BOAD ayant annoncé sa disponibilité à accompagner le MIFA sur les deux volets précités.
Dans le concret, une fois les documents de partenariat signés, Orabank et autres institutions financières partenaires du MIFA devraient disposer, à leur demande, de lignes de crédits dédiées au financement de l’ensemble de la chaîne de valeur agricole.
Séna Akoda
A quelques semaines des élections présidentielles, le Nigéria pourrait essuyer une vague d’attaques massives dans plusieurs de ses Etats, a indiqué cette semaine le ministre nigérian de l’information, Lai Mohammed (photo).
D’après le responsable, au moins dix des 36 Etats du Nigéria devraient être visés par des attaques violentes visant à perturber les prochaines élections présidentielles. Alors que ces dernières sont de plus en plus tendues, le ministre a accusé l’opposition d’orchestrer cette campagne de violence, sans pour autant nommer aucun parti.
« Nous avons des informations crédibles selon lesquelles des bandits armés et des insurgés de Boko Haram ont été mobilisés pour lancer des attaques massives et d'autres actes de violence dans plusieurs Etats du pays.», a-t-il indiqué dans un communiqué relayé par Bloomberg.
Cette annonce intervient après celle de l’Ambassade des USA à Abuja qui indiquait que plusieurs militants prévoyaient d’attaquer « la sécurité et les infrastructures ainsi que les lieux de rassemblement comme les marchés, les hôtels et les centres commerciaux », alors que l’ONU a appelé son personnel à la prudence.
Pour rappel, le Nigeria organisera le 16 février prochain ses élections présidentielles, dans un contexte marqué par une recrudescence des attaques du groupe terroriste Boko Haram, alors que le président au pouvoir, Muhammadu Buhari (76 ans) brigue un nouveau mandat. Le principal adversaire de ce dernier, Atiku Abubacar (72 ans) fustige d’ailleurs le bilan mitigé du président sortant, l’accusant notamment de corruption.
Notons qu’en 2011, les violences électorales avaient déjà fait plus de 800 morts dans le pays ouest-africain, suite à la réélection de Jonathan Goodluck face à son principal opposant de l’époque, Muhammadu Buhari.
Moutiou Adjibi Nourou
Ce lundi 21 janvier, les présidents sénégalais et gambien ont inauguré un nouveau pont sur le fleuve Gambie, plus de quatre ans après le lancement du projet par les gouvernements des deux pays.
Le nouvel ouvrage long de 1,8 km et enjambant le fleuve au sud du poste-frontière de Farafenni, était réclamé depuis plusieurs décennies par les populations locales (gambiennes et sénégalaises), pour lesquelles la traversée du fleuve représentait un périple.
Lancée en 2015, la construction du nouveau pont avait dû être suspendue avant d’être relancée par le nouveau président Adama Barrow après sa prise de pouvoir début 2017.
Financé en grande partie par la Banque Africaine de Développement, le pont de 75 millions d’euros devrait non seulement permettre de désenclaver la région sensible de la Casamance, mais également de dynamiser les échanges économiques entre la Gambie et les autres pays ouest-africains.
« Il s’agit d’un lien économique vital pour connecter les deux rives du fleuve Gambie, ainsi que la Gambie, le Sénégal et d’autres pays de la sous-région.» a à cet effet indiqué la présidence gambienne.
L’inauguration du « pont de la délivrance », survient dans un contexte de réchauffement des relations entre Dakar et Banjul, qui avaient été mises à mal sous le régime de l’ancien président dictateur Yahya Jammeh.
Notons que l’ouvrage qui n’est pour l’instant ouvert qu’aux véhicules légers, devrait accueillir ses premiers véhicules lourds dès le mois de Juillet.
Moutiou Adjibi Nourou
Lomé accueille depuis ce mardi 22 janvier 2019 une conférence internationale sur la mutualité, présidée par le ministre du travail et de la fonction publique, Gilbert Bawara (photo).
La conférence, organisée conjointement par l’Association internationale de la mutualité et le gouvernement, s’articule autour du thème : « Le pari de la mutualité pour le 21ème siècle ».
Les travaux porteront essentiellement sur l’extension de la protection sociale et la couverture maladie universelle. Des réflexions seront ainsi menées sur les mécanismes visant à une extension des systèmes de protection sociale aux populations vulnérables, en particulier aux acteurs du secteur informel.
Au Togo, le gouvernement a pris des mesures dans ce sens à travers des programmes de protection sociale et de couverture sanitaire comme « Assur Fnfi », « School Assur » ou encore la mise en place de l’Institut national d’assurance maladie (INAM).
La conférence s’achève demain.
De nouveaux numéros d’urgence pour contacter les sapeurs-pompiers par région sont disponibles depuis ce lundi, a indiqué via un communiqué, le Chef du corps des Sapeurs-pompiers.
En effet, la traditionnelle syntaxe d’urgence, le 118, connaît des perturbations sur ses lignes d’appels depuis quelques temps. Ces perturbations, indique le Chef-corps, « consistent en des appels n’aboutissant pas, qui sonnent en l’air, en dérangement ou occupés ».
« Tous les opérateurs téléphoniques saisis sont à pied d’œuvre pour trouver des solutions idoines », poursuit-il.
En attendant un retour à la normale, voici les numéros d’urgence à contacter :
Région maritime et Lomé-Commune : 22 22 00 04 / 22 22 08 02 / 22 21 67 06 / 22 22 05 17 / 70 43 50 44
Région des Plateaux : 70 44 05 82
Région centrale : 70 44 05 79
Région de la Kara : 26 60 09 45 / 26 60 05 03
Région des savanes : 70 44 05 80