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Conformément aux recommandations de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) et à celles de la Déclaration d’Addis-Abeba (DAAPD), le Togo a présenté un rapport quinquennal sur son plan d’action et de développement, en accord avec sa législation et ses priorités. C’était le mardi 22 mai 2018 à Lomé.

Le rapport de mise en œuvre de la CIPD, 25 ans après, et de la DAAPD, 5 ans après, a été commandité par le ministère de la Planification, avec le soutien du Fonds Mondial pour la Population.

Selon ce rapport, le Togo enregistre plusieurs avancées au niveau de la santé infanto-juvénile, grâce aux efforts du gouvernement togolais en vue d’améliorer le bien-être des populations en général et des couches les plus vulnérables en particulier.

Cependant, le document relève également des défis dans les domaines de la santé maternelle, de la protection sociale et de la contribution au système de santé. Ces défis, a indiqué Yao Kpogo, assistant au Cabinet d’Expertise en Recherche-Action (CERA) en charge de cette mission, portent en outre sur la disponibilité des données statistiques pour apprécier l’état de mise en œuvre des  différents engagements.

Etsri Homevor, Secrétaire Général du ministère de la Planification a, pour sa part, salué les avancées enregistrées et décliné les défis majeurs, notamment le renforcement des actions pertinentes dans divers domaines liés à la réalisation du dividende démographique.

Le document sera soumis fin mai à la Commission Economique pour l’Afrique, comme contribution du Togo à  l’élaboration  du rapport continental de la revue du  programme d’actions de la CIPD et des engagements de  la DAAPD. 

Les agropoles Vo-Zio et de la Kara, le parc industriel d’Adétikopé, le fonds de garantie agricole TIRSAL, le développement rural de la plaine de Djagblé, ou encore des projets dans le domaine de la santé maternelle et néonatale (SMN Muskoka Maritime et Plateaux), ont tous un point commun : ils font l’objet d’une attention particulière de la part de la Cellule Présidentielle d’Exécution et de Suivi (CPES).

Suite au constat qu’il subsiste des goulots d’étranglements empêchant une pleine atteinte des résultats escomptés, en lien avec les attentes importantes des populations, la CPES a été créée par Décret Présidentiel en novembre 2017. Son but est de répondre à un besoin de concrétiser la vision décrite dans le Plan National de Développement et ainsi accompagner une nouvelle étape dans la transformation économique de notre pays.

Cette cellule s’assure de l’obtention des résultats attendus des projets relevant des priorités présidentielles dans les délais impartis et avec le bon niveau de consommation de ressources.

Elle formalise des éléments de compte rendu et de communication autour des projets prioritaires et partage ces éléments avec la population, les parties prenantes et particulièrement les médias.

La Cellule a par ailleurs un lien avec l’ensemble des ministères et agences porteurs des projets qui seront identifiés comme étant prioritaires. Ce partenariat est essentiel pour la Cellule qui n’a pas pour mandat de faire à la place des ministères mais qui a pour mission de les aider à progresser dans les temps pour la réalisation des différents projets.

Elle est également soutenue par le cabinet Tony Blair Institute for Global Change (TBI), une organisation à but non lucratif qui a développé une approche innovante dans l’accompagnement des Etats pour l’accélération de leur développement économique. C’est dans ce cadre que le gouvernement lui a fait appel pour l’accompagner dans ses projets. Cet accompagnement se matérialise par le partage d’expérience ; la mobilisation d’outils et méthodes et la formation des analystes togolais qui appuieront le gouvernement sur trois axes majeurs : l’opérationnalisation de la CPES, la promotion des investissements et l’amélioration  du climat des affaires.

La Cellule est rattachée à la Présidence de la République et est placée sous la responsabilité d’un Coordonnateur National assisté d’une équipe de chargés de projets.

La Gambie pourrait bénéficier d’une enveloppe financière de 1,7 milliard $ de la part des donneurs internationaux, a indiqué mardi, l’agence de presse Bloomberg. Ce montant dont la mobilisation s’inscrit dans le cadre de la Conférence internationale pour la Gambie ayant lieu à Bruxelles, devrait permettre au pays de poursuivre sa « transition démocratique ».

Selon les informations révélées à l’issu de cette conférence qui a réuni plus de 40 pays et une dizaine d’organisations internationales, ce financement devrait s’échelonner sur trois années. A cet effet, 163,9 millions $ devraient être décaissés par l’Union Européenne pour « créer des opportunités en faveur du peuple gambien et renforcer davantage la démocratie ». Ce montant devrait s’ajouter aux 263,3 millions $ octroyés par l’institution à la Gambie, pour la période 2017-2020.

Rappelons qu’en 2017, le pays ouest-africain avait opéré un changement à la tête de son Etat, en portant au pouvoir l’actuel président Adama Barrow, face à l’ancien dictateur Yahya Jammeh.

En février dernier, le gouvernement avait déjà annoncé qu’il souhaitait mobiliser 2,4 milliards $ pour financer son plan de développement.

Moutiou Adjibi Nourou

Le Nigeria mettra sa première centrale nucléaire en service au cours de la prochaine décennie, a annoncé Simon Pesco Mallam, le directeur de la Commission nigériane de l’énergie atomique (Nigatom). « Nous avons une feuille de route qui prévoit que ce soit fait au milieu des années 2020. Nous espérons que la première infrastructure entamera sa phase d’exploitation commerciale et que trois centrales supplémentaires s’y ajouteront dans les 5 à 10 années suivantes.», a affirmé le responsable, rapporte The Guardian.

Le responsable a également rappelé que le Nigeria a un accord de développement nucléaire avec la Russie, mais qu’aucun contrat commercial n’avait encore été signé. Il dément ainsi la rumeur selon laquelle le pays aurait signé avec la Rosatom, la compagnie nucléaire russe, un accord de 20 milliards $. 

Selon M. Mallam, le nucléaire est l’une des solutions au déficit énergétique auquel fait face actuellement, le Nigeria. Mais dans le même temps, les experts sont plus réticents, affirmant qu’il n’a pas encore les moyens de mettre en place un tel projet. 

Gwladys Johnson Akinocho  

Le gouvernement fédéral du Nigeria a réussi à réhabiliter environ 80% des lignes de transmission et de distribution électriques endommagées par le groupe terroriste Boko Haram. Cette opération a été réalisée concomitamment par la Nigeria Delta Power Holding Company et la Transmission Company of Nigeria.

Selon Babatunde Fashola (photo), le ministre nigérian de l’Energie, les transmissions électriques des localités telles que Damboa, Madagali, Maiduguri, Damasak, Gombi, Mubi, Wukari, entres autres, qui ont été affectées par les insurrections ont été réparées et sont désormais fonctionnelles. 

Le coût de ces travaux de réhabilitation est estimé à environ 11 milliards de Nairas (plus de 30 millions $). Avec cette restauration de la fourniture électrique, le gouvernement espère booster la production agricole de la région, ce qui par ricochet participera à la réduction de l’inflation, notamment du coût des denrées alimentaires.

Gwladys Johnson Akinocho

Dix-neuf pays de l’Afrique de l’Ouest bénéficieront d’un financement de 200 millions $ octroyé par la Banque mondiale dans le cadre du Projet d’électrification hors-réseau (Ropeg).

Mis en œuvre par le Centre pour les énergies renouvelables et d’efficacité énergétique de la Cedeao (Ecreee), l’initiative permettra le déploiement de systèmes solaires photovoltaïques pour les ménages, les services publics et les infrastructures de production.

L’objectif final étant de permettre aux personnes vivant dans les localités les plus isolées d’avoir accès à des sources d’énergie propre. Sa mise en œuvre se fera en deux phases qui s’étendront sur cinq ans entre 2017 et 2022.

La première phase consistera à soutenir l’accélération du marché des installations solaires électriques. Elle dispose d’une allocation budgétaire de 60 millions $. La seconde dont le coût s’élèvera à 140 millions $, permettra de soutenir et de développer l’offre et la demande sur ces marchés solaires. Ses principaux bénéficiaires seront les importateurs, les distributeurs des matériels énergétiques solaires, ainsi que les utilisateurs finaux de ces équipements.

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative, le ministère ivoirien du pétrole, de l’énergie et du développement des énergies renouvelables, a organisé un atelier de sensibilisation regroupant les entreprises privées, les institutions financières, des partenaires financiers et techniques, des institutions publiques et les acteurs de la société civile.

Les pays bénéficiaires du projet sont la Mauritanie, le Tchad, le République Centrafricaine, le Cameroun, le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.

Gwladys Johnson Akinocho

 Le Médiateur de la République du Mali, Baba Akhib Haïdara (photo), a annoncé lors de la présentation de son rapport d’activités 2017 à la presse, que les plaintes liées au foncier occupent le premier rang des dossiers dont il a été saisi au cours de l’année écoulée. Une situation essentiellement due à un déficit infrastructurel.

« Du 1er janvier au 31 décembre 2017, les services du Médiateur de la République ont enregistré 189 dossiers de demande d’intervention. Les catégories des réclamations de ce rapport 2017 ont trait à plusieurs domaines. Il s’agit entre autres, de la gestion domaniale avec 61 dossiers, la justice 46, la gestion de carrière 28, la protection sociale 27, les contrats de marchés 5, les litiges privés 3, l’éducation et d’autres dossiers 17. Ces chiffres démontrent qu’il y a plus de réclamations et de plaintes en foncier.», a notamment expliqué le Médiateur, selon des propos rapportés par Le Challenger.

Au Mali, le Médiateur de la République est une alternative institutionnelle au règlement par voie judiciaire des litiges.

L’Université de Lomé (UL) a en son sein, depuis ce mardi 22 mai 2018, un Institut des Métiers de la Mer (I2M).

L’ouverture officielle de l’établissement a été faite par le Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm (photo), en présence des autorités universitaires et du Directeur Général du Port de Lomé, le contre-amiral Fogan Adegnon. Cette inauguration a été couplée à un atelier de formation sur les sinistres liés aux transports et avaries de marchandises.

En effet, l’ouverture de l’I2M répond à la volonté des autorités togolaises de mettre à disposition du secteur maritime, des professionnels qualifiés. Ceci, dans la droite ligne de la politique gouvernementale visant à faire de l’économie bleue, un des leviers du développement au Togo.

Via le Port de Lomé et son énorme potentiel (port en eau profonde, ressources halieutiques), le Togo ambitionne d’être un véritable hub-transportuaire incontournable dans la sous-région. 

La création de l’Institut des Métiers de la Mer (I2M) est la résultante de la Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral mis en route par le gouvernement togolais pour renforcer la sécurité maritime, promouvoir les opportunités d’emplois et le partenariat public-privé, moderniser le tourisme, développer l’économie bleue et gérer durablement l’environnement marin. 

Faure Essozimna Gnassingbé, Président en exercice de la CEDEAO et désigné par ses pairs, « Champion du Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA) », et et Paul Kagamé, Président de l’Union Africaine (UA), se devaient de montrer la voie à suivre dans le processus de libéralisation de l’espace aérien africain. 

Leurs deux pays viennent de signer dans ce cadre un accord bilatéral par le biais de leurs ministres des transports, Ninsao Gnonfam et Jean de Dieu Uwihanganye. Via cette entente les compagnies aériennes Asky Airlines et Rwandair vont désormais desservir les plateformes de Lomé et de Kigali avec des très bonnes conditions mutuellement et librement consenties.

Dans 48 heures (25 au 28 mai), Lomé accueillera la 4ème réunion du Groupe de Travail ministériel sur l’opérationnalisation du MUTAA. Elle sera notamment consacrée à la consultation des Etats membres de l’UA sur l’harmonisation des Accords Bilatéraux sur les Services Aériens (BASA) en vue d’un protocole d’entente.

Aussi la signature intervenue entre Lomé et Kigali tombe à pic et montre la voie à suivre aux autres pays. Elle vient en outre conforter les efforts consentis par le Chef de l’Etat togolais pour accomplir la mission à lui confiée par ses pairs, en vue de permettre au continent de tirer tous les dividendes de son ciel et de rapprocher davantage les destinations africaines les unes des autres.   

 

Il s’est ouvert ce jour à l’Université de Lomé, l’ « Africa Communication Week ». Organisée par l’UL en collaboration avec l’Institut des Sciences de l’Information, de la Communication et des Arts (ISICA), cette semaine d’activité est placée sous le thème « La communication au service du développement socio-économique ».

Du 22 au 26 mai, l’événement, qui verra la participation de plusieurs pays africains, sera l’occasion de sensibiliser l’opinion sur les opportunités et les enjeux de la communication, pour parler des métiers de la communication, de l’impact des nouvelles technologies dans les domaines administratif, économique et social.

A travers des conférences, des tables rondes, des ateliers, des animations de stands, des émissions radio et télé, l’Africa Communication Week, permettra en outre de rapprocher les professionnels de la communication et les divers publics ; de présenter aux jeunes les formations et les nouveaux métiers de la communication, et de créer des liens de partenariat entre les professionnels de la communication et les institutions de formation.

Un gala de football et une soirée des communicateurs marqueront cette manifestation à laquelle prendront part des dirigeants d’entreprise, des étudiants, des responsables de communication des entreprises du secteur privé, des pouvoirs publics et des administrations publiques, du secteur associatif, des journalistes, enseignants-chercheurs et des associations professionnelles.