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L'économiste sénégalais Makhtar Diop (photo) a été nommé vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures, a annoncé l’institution dans un communiqué.

«A ce poste stratégique, nouvellement créé, Makhtar Diop sera chargé des investissements de la banque au niveau mondial dans le domaine des infrastructures et de développer des solutions durables pour combler le déficit en infrastructures dans les pays en développement et les pays émergents.», a précisé la banque.

Le nouveau département Infrastructures de la Banque mondiale «regroupe les domaines du transport et de l’économie numérique, de l’énergie et du secteur extractif ainsi que le financement des infrastructures et les partenariats public-privé (PPP)».

M.Diop, qui prendra officiellement ses nouvelles fonctions le 1er juillet 2018, occupe depuis janvier 2012, le poste de vice-président de la banque chargé de l'Afrique, où il gérait un portefeuille d'un montant de 70 milliards de dollars.

Diplômé en économie des universités de Warwick et Nottingham en Angleterre, M. Diop a démarré sa carrière dans le secteur bancaire avant de rejoindre le Fonds monétaire international (FMI), puis la Banque mondiale. Il possède également une longue expérience du secteur privé. Il a par ailleurs, occupé des fonctions gouvernementales, notamment en tant que ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal. Dans les années 1980, Makhtar Diop a joué un rôle déterminant dans l’adoption de réformes structurelles importantes qui ont contribué à stimuler la croissance du Sénégal à long terme.

De 2009 à 2012, M. Diop a occupé le poste de directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Brésil, où il a géré le plus gros portefeuille-pays de l’institution. C’est sous sa direction que la Banque mondiale a aidé le Brésil à financer des travaux d’infrastructure majeurs. De fait, l’amélioration de la qualité de ses infrastructures de transport ont permis à la ville de Rio de Janeiro d’être sélectionnée pour accueillir les Jeux olympiques de 2016.

Avant d’assumer ces fonctions, M. Diop a été directeur de la stratégie et des opérations pour l’Amérique latine et les Caraïbes et directeur du secteur finances, secteur privé et infrastructures pour cette même région. Entre 2002 et 2005, Makhtar Diop était directeur des opérations pour le Kenya, l’Érythrée et la Somalie, basé à Nairobi.

Le gouvernement nigérian a accordé à la société China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC) un contrat de 6,68  milliards de dollars portant sur la construction d’un tronçon de la ligne de chemin de fer reliant la capitale économique Lagos (Sud-Ouest) à Kano (Nord), a rapporté l’agence chinoise Xinhua le 15 mai, citant des sources officielles.

«La signature du contrat  relatif au tronçon Ibadan-Kaduna  marque la dernière étape de la construction de la ligne de chemin de fer Lagos-Kano.», a précisé le ministre nigérian des Transports, Rotimi Amaechi, indiquant que les travaux de construction du nouveau tronçon, devraient s’étaler sur «une période allant de deux à trois ans». 

CCECC, une filiale de China Railway Construction Corporation, était déjà impliquée dans la construction de la ligne Lagos-Kano. En 2016, le gouvernement lui a accordé un contrat de 1,685 milliard de dollars portant sur la construction du tronçon Kano-Kaduna de ce gigantesque projet ferroviaire partiellement financé par la Banque chinoise d’import-export (China Eximbank). 

Le Bénin pourra bénéficier d’un programme d’investissement total de 115 millions d’euros (135,5 millions $), en 2018, de la part de l’Agence française de développement (AFD), a indiqué ce mardi à Cotonou, Véronique Brumeaux (photo), ambassadrice de la France près le pays. 

Selon les informations relayées par Xinhua, ce nouveau financement devrait servir à soutenir le développement du pays, à travers la mise en œuvre des stratégies de développement du gouvernement, pour l’année 2018. A ce titre, 16,2 millions d’euros (19,1 millions $) ont déjà été décaissés depuis le début de l’année, pour soutenir des projets de développement dans le pays. 

Notons que, depuis 2014, les engagements de l’AFD en faveur du Bénin se sont élevés en moyenne à 66 millions d’euros (77 millions $), annuellement.

Rappelons que le Bénin, qui est prévu pour réaliser une croissance économique de 6% en 2018, d’après le Global Economic Prospects de la Banque mondiale, paru en début d’année, a entamé depuis deux ans une série de réformes économiques inscrites dans le Programme d’actions du gouvernement (PAG). Ceci devrait permettre au pays de lancer son décollage économique, d’ici à 2021.

Moutiou Adjibi Nourou 

Depuis le 11 mai dernier, les transits au départ du Bureau des Hydrocarbures de Lomé (TG 124) à destination du bureau de Bingo Burkina (BF C05) sont enregistrés sur le système Sydonia World de la douane togolaise et transmis automatiquement au Sydonia World burkinabé.

Cette initiative marque le démarrage officiel du transit régional. Elle entre dans le cadre de la modernisation et de la coopération des administrations douanières du Togo et du Burkina-Faso.

La nouvelle procédure informatisée, renseigne le site officiel de l’Office Togolais des Recettes (OTR), « simplifie la procédure de dédouanement, réduit les délais et coûts d’acheminement des marchandises en transit, rend valable la déclaration de transit établie au bureau de départ jusqu’au bureau de destination et supprime les nouvelles déclarations de transit à la frontière ».

On s’en souvient, en janvier 2018, une réception technique des équipements entrant dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’interconnexion des systèmes informatiques douaniers entre le Burkina Faso et le Togo, a eu lieu à la Direction Générale des Douanes à Ouagadougou, et quelques temps après, à Lomé.

Pour équiper les administrations douanières, l’UEMOA a mobilisé, grâce à l’appui financier de l’Agence de Coopération Internationale du Japon et de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), la somme de 400 millions de FCFA à raison de 200 millions de FCFA pour chacun des deux pays.

Note de satisfaction ce mercredi après-midi alors que se clôturait la 2ème édition des Journées Economiques et Commerciales sénégalo-togolaises. Démarrées le 14 mai dernier, elles étaient placées sous le thème « Le développement économique à travers la promotion des échanges sud-sud ».

Les opérateurs économiques et investisseurs des deux pays ont, pendant trois jours, échangé, exposé leurs produits (agroalimentaires, industriels, artisanaux, offres de services) et noué des partenariats. Objectifs : augmenter le volume des échanges commerciaux entre Lomé et Dakar et faire des deux nations, les têtes de proue du développement dans la sous-région ouest africaine.  

Le point d’orgue de la cérémonie de clôture de ces journées a été la signature d’un Accord entre la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) et la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD). Germain Meba et Daouda Thiam se sont engagés à développer le flux des affaires entre les deux pays, et à accroître les actions commerciales au profit de la croissance économique.

Cet accord prévoit la mise en place d’un comité mixte qui aura pour mission de superviser l’application des décisions et des différents projets qui naitront des Journées Economiques et Commerciales, organisées désormais de façon alternée.

Ledit Comité conduira également des réflexions sur les pratiques anormales relatives à la libre circulation des biens et des personnes et réduira l’effet des circuits informels qui compromettent les fondements de véritables relations de confiance entre les acteurs privés des deux pays.

A l’initiative du Secrétariat technique de l’Initiative pour la Transparence dans les Entreprises Extractives (ITIE) et du Projet de Développement de la Gouvernance Minière (PGDM), un forum national sur la redevabilité sociétale des entreprises extractives et minières, s’est ouvert ce mercredi 16 mai à Lomé. 

Le Togo est partie prenante de l’ITIE depuis 2009. Dès 2010, le gouvernement a entamé la mise en place d’organes juridiques et institutionnels et mené des actions pour améliorer les conditions de vie des populations vivant dans les zones minières. Mais de nombreux défis restent à relever. 

Les assises démarrées ce mercredi visent donc à asseoir une véritable politique de transparence et de redevabilité dans la gouvernance minière afin de sauvegarder les intérêts des populations. Les participants à ce forum échangeront sur la meilleure manière de gérer les industries extractives tout en tenant compte des réalités du Togo. Les questions humaines et environnementales y auront désormais une place de choix. 

Il s’agit aussi de renforcer les actions du PGDM qui a été mis en place pour accompagner le Ministère des Mines et de l’Energie dans le but de rationaliser les structures institutionnelles du secteur des industries minières.  

Au Togo, depuis quelques années, l’artisanat, un secteur clé de l’économie nationale, reçoit un accompagnement soutenu des autorités par le biais du Ministère du Développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes.

A travers des instruments tels que la Politique Nationale de Développement de l’Artisanat (PNDA) et le Code de l’Artisanat au Togo, des actions concrètes sont menées de concert avec les acteurs nationaux pour garantir un développement durable et assurer la promotion soutenue du secteur.

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Dans la même optique, toujours avec l’appui du gouvernement, les équipes dirigeantes des Chambres Régionales des Métiers (CRM) ont été récemment renouvelées.

Les actions gouvernementales pour booster le secteur artisanal, et en faire un maillon fort du développement économique, passent également par la protection sociale de ses acteurs. Les artisans togolais pourront, sous peu, bénéficier d’une assurance maladie par le biais de l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM). Il a été procédé ce mercredi 16 mai, à la validation d’une étude de faisabilité pour la mise en place de ce régime.

Une équipe de l’institut avait déjà, à cet effet, effectué une tournée nationale pour expliquer aux bénéficiaires les avantages liés à la protection sociale et les modalités relatives aux adhésions et aux principes de cotisation.    

Le processus de mise en place du Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA) suit son cours.

Sous l’impulsion du Chef de l’Etat togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, mandaté par ses pairs pour conduire le processus, une campagne de plaidoyer se poursuit afin que davantage d’Etats souscrivent au MUTAA et que les pays qui l’ont déjà fait, accélèrent la mise en œuvre des mesures concrètes en vue de sa pleine opérationnalisation.

C’est dans cette optique que Lomé abrite du 25 au 28 mai prochain, la première réunion du Groupe de Travail ministériel pour l’opérationnalisation du MUTAA, depuis son lancement le 28 janvier 2018 en marge du 30ème Sommet de l’UA.

A Lomé, il sera question de la mise en œuvre des mesures immédiates pour le fonctionnement efficace du Ciel Unique Africain. Les 25 Etats déjà membres du marché Unique, procèderont à l’harmonisation des Accords Bilatéraux des Services Aériens (BASA). Ceux en cours de l’être, profiteront de l’occasion pour signer des BASA.

Pour ce faire, il a été demandé à toutes les délégations de disposer des accréditations appropriées pour signer le BASA, le protocole d’accord et tout autre document convenu au nom de leurs pays. La Réunion de Lomé constituera donc une étape majeure vers l’atteinte du MUTAA.

 

Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm, procèdera dans quelques jours à l’ouverture officielle d’un nouvel établissement à l’Université de Lomé (UL). Il s’agit de l’Institut des Métiers de la Mer (I2M).

Comme son nom l’indique, il sera exclusivement consacré à la formation des professionnels du secteur maritime.

La création de cet institut spécialisé s’inscrit dans la droite ligne de la volonté gouvernementale de faire de l’économie bleue, un des leviers du développement du Togo. Le pays, bien que doté d’un fort potentiel, avec son port en eau profonde et ses ressources halieutiques, manque cruellement de professionnels qualifiés. L’I2M permettra de combler ce déficit. Les autorités togolaises ambitionnent en effet de faire du Togo, un véritable hub-transportuaire dans la sous-région ouest africaine.

Une Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral (SNPLM) a été lancée. Elle vise à renforcer la sûreté et la sécurité maritimes, promouvoir les opportunités d’emplois et le partenariat public-privé, moderniser le tourisme, développer l’économie bleue et gérer durablement l’environnement marin.

Le leadership du Togo sur le continent s’agissant d’Economie bleue s’est également illustré par l’accueil en octobre 2016 du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, sur la sûreté et la sécurité maritime et l’adoption de la charte dite Charte de Lomé.     

Depuis quelques mois, le gouvernement togolais peaufine un Plan National de Développement (PND) 2018-2022. Le document final devrait être rendu public au mois de juillet 2018. Il prendra en compte le développement des secteurs sociaux et du capital humain, le développement à la base et de la jeunesse, la consolidation des bases de la croissance économique, etc.

Il est prévu dans le cadre du PND la création de deux parcs industriels. Ces derniers seront orientés vers des industries exportatrices et intensives, spécialisées dans le textile, les chaussures, etc.

Dans le domaine du textile, l’accent sera mis sur le savoir-faire local, la production de coton et la recherche de partenaires stratégiques étrangers. L’objectif est d’attirer de nouveaux investisseurs directs étrangers. Ces investissements devraient être de l’ordre de 1000 milliards de FCFA, investis sur la période de 2018 à 2022. Ils devraient permettre de faire émerger des champions nationaux et de créer jusqu’à 100 000 emplois.  

Des dizaines d’usines devraient être érigées dans ces deux parcs d’ici 5 ans. Le Gouvernement envisage réaliser une croissance annuelle moyenne du secteur industriel et manufacturier de l’ordre de 10% par année, porté par de nouvelles filières.