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Les acteurs et usagers nationaux de la science de la mesure, la métrologie, sont réunis à Lomé depuis ce mardi 08 mai. Ils prennent part à une rencontre nationale de vulgarisation des textes communautaires relatifs à la métrologie.

Cette assise est organisée par la commission de l’UEMOA en collaboration avec le ministère du commerce et de la promotion du secteur privé.

Pendant deux jours, les participants vont passer en revue la règlementation de l’UEMOA, instituant un système harmonisé de métrologie dans les Etats membres, et ses règlements d’exécution. Les catégories d’instruments de mesure et les dispositions de contrôle métrologique légal, les produits préemballés ou assimilés et les unités de mesure légales seront au menu des travaux.

Cette rencontre est également l’occasion, pour le Togo, de préciser les rôles et responsabilités des différents acteurs nationaux dans la mise en œuvre des textes communautaires, de sensibiliser les associations de consommateurs et d’examiner les difficultés qui pouvaient entraver la mise en œuvre de ces règlements.

La vulgarisation de ces textes et son appropriation par les Etats membres participent à renforcer l’intégration régionale. Le Togo, pour sa part, joue pleinement sa partition. Une loi-cadre portant organisation du schéma régional d’harmonisation des activités de normalisation, d’agrément, de certification, d’accréditation de la métrologie et de l’environnement, ainsi qu’une autre portant création de la Haute autorité de la qualité et de l’environnement au Togo, ont été adoptées en 2009.

Le Conseil des Ministres s’est tenu ce mardi 8 mai, sous la Présidence du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Deux projets de loi et deux décrets ont été adoptés. L’un d’eux porte code du cinéma et de l’image animée.

Le gouvernement veut ainsi redonner de l’allant à l’industrie cinématographique togolaise qui souffre de « la domination écrasante des films étrangers ».  Il s’agit, à travers la nouvelle législation, de revaloriser le patrimoine culturel national en général et cinématographique en particulier, et d’en faire « une force motrice du développement socio-économique du Togo.

Le projet de code du cinéma et de l’image animée s’inscrit dans la dynamique du renforcement de la législation et de l’administration publique de l’industrie cinématographique et de l’image animée, afin de créer un cadre juridique et économique adapté à son développement. Les cinq régions économiques du pays seront prises en compte dans sa mise en œuvre. Des programmes seront mis en place afin, qu’autant la quantité que la qualité des productions togolaises, s’en ressentent positivement.

La jeunesse et la lutte contre le chômage ne sont pas en reste. Une industrie cinématographique bien structurée et rentable attirera de nombreux jeunes qui pourront développer leur esprit de créativité.   

Dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), les autorités togolaises, avec le soutien du PNUD et du Japon, ont exécuté un  projet de prolongement du Canal d’évacuation des Eaux de la Dépression du Triangle des rails, dans le Grand Canal d’Equilibre (GCE), à Hanoukopé.

La réception des travaux a eu lieu le 04 mai dernier en présence des responsables de la Direction de l’Assainissement, des équipes du PUDC, de l’ANASAP et des comités de développement des trois quartiers acteurs et bénéficiaires.

Ces travaux d’assainissement vont en effet au bénéfice des populations des quartiers de Tokoin, Hanoukopé et Gbadago. Désormais, les habitants qui ont été associés à chaque étape de l’exécution des travaux, vivent dans un environnement plus sain. Ils se réjouissent notamment d’une meilleure évacuation des eaux pluviales qui éloigne les risques d’inondations auxquels ils étaient confrontés.

Pour Daniel Tchapi, représentant des comités de développement de quartiers (CDQ), l’aménagement dudit canal favorisera « la dynamisation des activités socioéconomiques à travers le marché de Hanoukope qui polarise nos 3 quartiers ».

Semeglo Koffli, Directeur de l’assainissement souhaite pour sa part, que les populations contribuent à la sauvegarde de leur environnement en adoptant des comportements citoyens.  

Le gouvernement est parvenu  à un accord avec les centrales syndicales, notamment le Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) et la Synergie des Travailleurs du Togo (STT), qui ont suspendu leurs mouvements d’humeurs pour « donner une chance aux discussions ».  

Cette décision est le résultat de fructueux échanges, vendredi dernier, entre l’exécutif et les centrales syndicales, au sein du groupe de travail sur le secteur de la santé.

Pour le gouvernement, notamment le Ministre du Travail et de la Fonction Publique, Gilbert Bawara, ces « récentes initiatives de la STT et du SYNPHOT vont dans le bon sens. Elles contribuent au nécessaire climat de sérénité indispensable pour une issue heureuse. Nous allons bâtir un véritable partenariat social pour le progrès et de meilleures conditions de travail et de vie ».

Comme annoncé, le ministre confirme la tenue de discussions et de négociations avec l’ensemble des Centrales syndicales, le 11 mai prochain. Toutes les questions inscrites dans leurs cahiers de doléances seront mises sur la table et feront l’objet de franches concertations.

Gilbert Bawara a souhaité qu’une « confiance mutuelle », s’installe lors des échanges afin que le système de santé togolais retrouve sa sérénité et que les populations puissent bénéficier de services adéquats sur toute l’étendue du territoire national.

Les victimes non vulnérables des préfectures de l’Ogou, Amou, Wawa et Akébou sont, depuis ce lundi, convoquées par le Haut-Commissariat pour la Réconciliation et le Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN).

C’est dans la grande salle des Affaires sociales d’Atakpamé que Mme Awa Nana Daboya, Présidente du HCRRUN, a officiellent lancé cette étape de la phase des indemnisations. Une étape particulière, vu que, de toutes les localités qui ont connu des troubles socio-politique au Togo, Atakpamé a été l’un des épicentres des violences en 2005.

Près d’un millier de victimes bénéficieront d'une prise en charge psychologique, médicale et de compensation financière, selon un quota défini.

Mme Awa Nana Daboya, avec à ses côtés  Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan, Evêque d’Atakpamé, et Togbui Agokoli IV, président des chefs traditionnels du Togo, tous deux respectivement président et membre de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), ont adressé des messages de réconfort aux victimes présentes et appelé à la réconciliation et au pardon.

La Présidente du HCRRUN a également invité les victimes à faire preuve de patience, notamment celles qui ne retrouvent pas encore leur nom sur la liste.

D’autres listes seront rendues publiques au fur et à mesure que l’Etat mettra les moyens à la disposition de son institution, informe-t-elle. Un milliard de FCFA ont été débloqué par le gouvernement pour cette première phase.  

Le Togo avait ratifié en 2000 le protocole de Carthagène, portant sur la biosécurité, et compte bien respecter ses engagements au plan international.

Le gouvernement entend ainsi intégrer la question de la prévention des risques biotechnologiques dans les plans et politiques sectoriels, dans le cadre de la mise en œuvre intégrée dudit protocole, de celui additionnel de Nagoya-Kuala Lumpur sur la responsabilité et la réparation, ou de la Convention sur la biodiversité. 

Le ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières a procédé à cet effet, avec l’appui du Japon, à la validation d’un plan d’action pour matérialiser cette intégration. Avec ce document, il est désormais possible pour l’exécutif de planifier de manière cohérente les actions à mener en matière de prévention des risques biotechniques.

En se conformant à ces textes internationaux, le Togo pourra exploiter en toute sécurité les possibilités offertes par les biotechnologies modernes et bénéficier des avantages liés au protocole : échanges d’informations scientifiques, techniques, écologiques et juridiques, données d’expérience relatives aux organismes vivants modifiés). Le pays aura également accès à des financements pour développer une industrie biotechnique.  

Photo : le Ministre de l'Environnement, André Johnson.

 

M. Hiroshi Kawamura, Ambassadeur du Japon au Togo, en fin de mission dans le pays, a été reçu ce lundi 07 mai par le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé. C’était l’occasion pour le diplomate de procéder aux salutations d’usage et de remercier son hôte pour son accompagnement et celui de tout l’exécutif togolais tout au long de sa mission.

Les échanges entre le diplomate nippon et le Président de la République, ont porté sur le bilan de la coopération entre le Togo et le Japon. Lomé et Tokyo ont signé divers partenariats pour la mise en œuvre de nouveaux projets de développement des infrastructures et de soutien aux services sociaux de base.

Le pays du Soleil Levant a notamment accordé une aide financière non remboursable de 15,8 milliards de FCFA au Togo pour la construction de deux ponts sur les rivières de Kara (120 m) et de Koumongou (160 m) ainsi que pour le projet relatif à l’aménagement du port de pêche de Lomé.

L’appui du Japon est également important dans la réalisation du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), initié par le Président de la République.

La promotion du genre, le civisme, la santé, la sécurité alimentaire, sont les domaines qui ont illustré, ces dernières années, le riche partenariat entre Lomé et Tokyo.  

De jeunes acteurs du digital et des blogueurs, notamment du Bénin et du Togo, se sont retrouvés à Ouidah (38 km de Cotonou), le samedi 05 mai dernier, pour repenser autrement l’usage des réseaux sociaux à travers le « 228 Tweet-UP ».

L’initiative placée sous le hashtag #BeninMeetsTogo avait pour thème « Place des réseaux sociaux dans l’intégration sous régionale ». Il s’agissait pour ces jeunes férus des réseaux sociaux (Facebook ; Twitter, Whassap, etc.) d’échanger sur leur contribution à l’effectivité de l’intégration régionale.

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L’évènement a reçu un soutien de taille. Celui de Faure Gnassingbé, Chef d’Etat togolais, président en exercice de la Cedeao, qui a salué l’initiative. Il s’est notamment réjoui de cette rencontre entre les acteurs du digital du Togo et ceux du pays frère le Bénin. « #BeninMeetsTogo est un bel exemple de tolérance entre nos communautés que nous enseigne notre jeunesse. Aux participants, je souhaite de fructueux échanges, dans l’esprit du vivre ensemble à l’échelle communautaire », a écrit le Président togolais. 

A la tête de l’espace communautaire, Faure Gnassingbé a fait de l’intégration régionale son cheval de bataille. Aussi a-t-il indiqué que « la CEDEAO des peuples que nous appelons de tous nos vœux n’est réalisable qu’avec l’implication de nos populations, notamment de nos jeunes au dynamisme fascinant ».

La Coalition de 14 partis politiques en remet une couche. Elle sera à nouveau dans les rues les mercredi 09 et samedi 12 mai 2018, sur toute l’étendue du territoire national et pour un meeting d’information à Lomé, le dimanche 13 mai 2018.

L’information a été portée à la connaissance du gouvernement qui, par le biais des Ministres de l’Administration territoriale et de la Sécurité, en a pris acte, mais tient au respect des itinéraires qu’il a tracés.

Comme lors des précédentes manifestations, cette décision du gouvernement est motivée par la volonté de préserver la tranquillité des populations qui, ces derniers mois, ont subi divers désagréments allant de la destruction de biens aux agressions physiques.

Le gouvernement n’acceptera donc plus les anciens itinéraires empruntés par la Coalition et réoriente ceux-ci. Tant à Lomé qu’à l’intérieur du pays (Tsévié, Kpalimé, Atakpamé, Anié, Tchamba, Bassar, Dankpen, Niamtougou, Tandjoaré et Dapaong), les manifestants devront se conformer aux itinéraires définis avec les autorités locales.

Dans son courrier réponse, le gouvernement déplore en outre « la persistance de cette volonté de la coalition de violer les mesures prises par le facilitateur, en prévoyant de manifester à nouveau, pour les questions qui sont en cours de discussion au sein du dialogue inter-togolais ».

Itinéraires à Lomé :   

Circuit 1: Carrefour Eglise Néo Apostolique près de Gakpoto (point de départ) - Direction Boulevard pavé de Bè Kpota, Anfamé - Nissan - Pharmacie Miséricorde -Carrefour Petrolum -EPP Anfamé - carrefour Eglise des Assemblées de Dieu (Point de chute).

Circuit 2: Carrefour marché de Bè (point de départ)- Boulevard Houphouet Boigny Côté Est - direction Akoclesséwa - Pharmacie Crystal - Pharmacie Biova -Paroisse Evangélique d'Akodesséwa -carrefour Diamond Bank - route pavée direction Anfamé -carrefour Petrolum - EPP Anfamé - carrefour Eglise des Assemblée de Dieu (point de chute).

La compagnie listée sur ASX, Golden Rim Resources a publié jeudi une première estimation de ressource minérale pour son projet aurifère Kouri, au Burkina Faso. La mine hébergerait une ressource totale de 20,8 millions de tonnes titrant 1,5 g/t d’or, soit 1 million d’onces.

L’estimation confiée à RPM Advisory Services a été, apprend-on, réalisée à une teneur de coupure (teneur minimale au-dessus de laquelle un gisement est économiquement viable) de 0,5 g/t d’or. Environ 15,3% de la ressource totale a été classée dans la catégorie «indiquée», et le reste dans la catégorie «inférée». 

Pour Craig Mackay, le DG de Golden Rim, cette première estimation de ressources est une étape importante pour sa compagnie, en ce sens qu’elle dépasse ses attentes et représente environ le double de sa cible d’exploration.

«La prochaine étape à Kouri est de continuer notre forage pour étendre davantage la ressource minérale. Celle-ci n'a été estimée qu'à environ 90 m sous la surface et reste ouverte en profondeur.», a-t-il ajouté.

Louis-Nino Kansoun

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14/09/2017 - Burkina Faso: des fonds pour faire une déclaration de ressource vierge à Kouri