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Lors du conseil des ministres tenu le 25 mai 2018, les membres du gouvernement ont été invités à respecter le plan prévisionnel des marchés publics. Il s’agit d’améliorer la consommation des crédits alloués aux différents départements gouvernementaux en élaborant et en appliquant de manière rigoureuse, le Plan de passation des marchés publics.

« Les marchés doivent être conclus, exécutés et payés à partir des crédits de l’exercice budgétaire de l’année » a-t-il été précisé.

Le plan de passation des marchés publics « permet non seulement d’alimenter le plan d’engagement, mais aussi d’aider à estimer les besoins de trésorerie au sein de l’administration publique pour effectuer à temps les paiements et réduire les risques liés à l’insuffisance des fonds disponibles pour financer l’exécution complète des marchés ».

La mission de Bloomberg New Energy Finance (BNEF) dans le cadre de la réalisation de l’étude indépendante Climatescope 2018, a pris fin ce vendredi 25 mai 2018 après trois jours de travaux intensifs.

Cette mission sur l’attractivité des investissements dans le secteur des énergies propres qui a été conduite par Madame Eléonore LAZAT s’est bien déroulée en conformité avec les objectifs fixés. Les travaux de la mission ont permis d’échanger sur l’état des lieux et les perspectives des domaines clés de l’étude, notamment, le cadre institutionnel et réglementaire du secteur, les investissements et les financements, les chaines de valeur des secteurs des énergies à faible teneur en carbone et des énergies propres et, les activités de gestion des gaz à effets de serre. Les résultats de cette étude seront disponibles dans la période Octobre-Novembre 2018.

La délégation s’est félicitée de la préparation efficace de cette mission par la partie nationale togolaise. Elle a tenu à remercier Son Excellence Monsieur Ably BIDAMON, Ministre des Mines et de l’Energie et Madame Sandra Ablamba JOHNSON, Coordonnateur National de la Cellule Climat des Affaires auprès de la Présidence, pour l’efficacité de leur coordination stratégique et technique. La délégation a également exprimé sa gratitude à Madame Ekoué Dédé, Ministre, Conseillère du Président de la République, pour son appui depuis le début du processus et pour sa contribution à la réussite de cette mission.

Le gouvernement togolais remercie les acteurs de l’administration publique, du secteur privé, de la société civile et les partenaires au développement pour leur contribution de qualité aux travaux de la mission.

Les autorités togolaises ont témoigné leur gratitude à la société Bloomberg New Energy Finance pour l’efficace coopération pendant la mission et exprimé leur souhait d’établir avec elle un partenariat stratégique pour accompagner notre pays dans ses efforts du développement des énergies renouvelables.

Le gouvernement togolais saisit cette opportunité pour renouveler ses remerciements à tous les partenaires au développement qui l’accompagnent dans le développement du secteur de l’énergie et, en particulier dans la promotion des énergies renouvelables.

Les participants du secteur privé et de la société civile se sont félicités d’être associés à cette mission et ont indiqué leur intérêt à poursuivre, au niveau national, les échanges avec le gouvernement, sur l’amélioration du cadre d’attractivité de l’investissement dans le secteur des énergies renouvelables et sur leur participation efficace à la promotion de ce secteur prioritaire.

Il faut noter que conformément à son Plan National de Développement (PND) et aux Objectifs de Développement Durable (ODD), le Togo ambitionne d’atteindre d’ici 2030, un taux d’électrification de 100% avec 50 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique, d’assurer son indépendance énergétique, et de contribuer à une meilleure prise en compte des aspects liés aux changements climatiques, en ligne avec les engagements pris au niveau international, notamment à travers l’Accord de Paris. L’atteinte de ces ambitions nécessite une mobilisation significative de financements privés en complément aux ressources publiques.

A la lumière de ce constat, les parties prenantes ont relevé l’importance de capitaliser les résultats de cette étude pour accompagner les efforts du gouvernement en matière de mobilisation d’investissements pour le secteur des énergies renouvelables.

De manière plus spécifique, les travaux ont recommandé que notre pays exploite les résultats de Climatescope pour :

  1. donner une visibilité mondiale accrue aux efforts fournis par le Togo pour créer un climat d’affaires favorable pour la promotion des énergies renouvelables ;
  2. informer un large éventail d’investisseurs internationaux et d’institutions de financement, des opportunités présentes et des potentialités futures qu’offre le secteur de l’énergie propre au Togo ; 

  3. mettre en exergue sur le plan international, les efforts faits par le Togo dans la mise en œuvre de sa « Contribution Déterminée au Niveau National (CDN) dans le cadre de la Convention Cadre Des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), notamment les engagements en matière de mesures d’atténuation de gaz à effets de serre ;
  4. mettre en place un processus multi-acteurs d’identification des avantages comparatifs du Togo à renforcer et des défis à relever pour offrir aux investisseurs privés, un cadre plus attrayant et compétitif en matière d’énergies renouvelables, en tirant des leçons de l’expérience et de l’évolution des 99 autres pays couverts par l’étude Climatescope de Bloomberg New Energy Finance. 

  5. convenir d’une feuille de route pour améliorer progressivement l’attractivité des investissements dans le secteur des énergies renouvelables en capitalisant sur l’approche utilisée par le Togo pour l’amélioration du Doing Business. 


Pour tirer le meilleur profit de cet exercice, le gouvernement togolais envisage organiser après la publication du rapport de l’étude, un atelier de capitalisation des résultats afin d’en tirer les implications d’actions pour une meilleure attractivité et une compétitivité accrue du secteur des énergies renouvelables, un secteur clé pour la croissance économique et le bien-être des populations.

Le gouvernement exprime sa profonde gratitude au Centre Régional de Collaboration de la BOAD/CNUCC et à la Banque Mondiale qui ont signifié au cours de la mission, leur disponibilité à l’accompagner dans la réalisation de cet atelier de capitalisation de l’étude.

La collecte des données de l’étude se poursuivant jusqu’à fin juin 2018, la Cellule Climat des Affaires de la Présidence et le Ministère des Mines et de l’Energie appellent les parties prenantes impliquées à fournir après cette mission, toutes les informations complémentaires pertinentes pour une analyse optimale de l’attractivité du Togo en matière d’investissements dans le secteur des énergies propres.

Pour plus d’informations, veuillez s’il vous plait vous référer à l’adresse ci-dessous :

Cellule Climat Des Affaires (CCA)


Présidence de la République Togolaise


secretariatccatogo at gmail.com

ou cca.togofirst at gmail.com

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Du 24 au 25 mai, les présidents d’institutions publiques et les secrétaires généraux des ministères ont été outillés pour mieux comprendre et maitriser la démarche d’élaboration du programme budgétaire et de son processus de mise en œuvre, en vue de soutenir le travail des équipes ministérielles. Toute chose qui facilitera l’adoption en conseil des ministres.

L’initiative émane du Ministère de l’économie et des finances, appuyé par l’Union Européenne (UE). Les échanges ont été conduits par le cabinet Consultant-ICDI, dans le cadre d'un séminaire-conférence de haut niveau, sous le thème : «Fonction, rôle et responsabilité des ordonnateurs du budget

Cette formation entre dans le cadre des efforts de l’UEMOA pour instaurer plus de transparence et de performance dans la gestion des finances publiques.

Ce renforcement des capacités des ordonnateurs togolais du budget survient néanmoins avec du retard. En effet, à compter de fin 2016, et conformément aux directives de l’UEMOA, le Togo est obligé de ne plus voter son budget par titre et par service administratif, mais par programme et par dotation. Or, les acteurs concernés n’étaient jusque-là pas imprégnés des nouveaux mécanismes à mettre en œuvre à cette fin. D’où l’opportunité de ce séminaire-conférence.

Il faut également préciser que plusieurs partenaires techniques et financiers dont le PNUD, la BAD ou la Banque mondiale soutiennent les efforts du Togo pour une meilleure gestion du budget.

Le gratin mondial de la tech a installé ses quartiers à Paris depuis ce 24 mai, avec l’ouverture de la troisième édition du grand salon Vivatech. Trois jours pour permettre aux startups du monde entier de présenter leurs projets et nouvelles inventions ou mieux, d’aller à la rencontre d’autres acteurs de ce secteur.

Pour cette année, l’Afrique est fortement représentée avec plus de 100 startups. A l’instar des ténors du numérique du continent, le Togo est représenté par une délégation de 10 startups menées par la ministre des Postes et de l’économie numérique, Cina Lawson.

L’occasion pour ces jeunes entrepreneurs de rencontrer les acteurs majeurs de la scène tech internationale, notamment les patrons les plus importants de ce secteur, et de présenter leurs idées qui pourraient façonner le monde de demain.

Sont notamment présents à cet événement, Edem Fiadjoe, Ceo de JetSolutions, et Helton Yawovi, Ceo de DashmakeStartup, deux jeunes togolais de la diaspora.  Edeh Dona Etchri, promoteur de E-agribusiness, une plateforme numérique qui met en relation les paysans et les acheteurs, commerçants ou entreprises, est également présents ainsi que d’autres jeunes entrepreneurs, férus du digital.

Cette édition, placée sous le patronage du président français Emmanuel Macron, est surtout marquée par la présence de grandes personnalités telle que Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, Paul Kagamé, le président du Rwanda ou Tony Elumelu, le président de United Bank of Africa (UBA).

Le président français a d’ailleurs promis d’investir pas moins de 65 millions d’euros pour faire décoller les start-ups africaines.

Par communiqué conjoint daté du 24 mai 2018, le Professeur Moustafa Mijiyawa et son homologue, le Colonel Ouro-Koura Agadazi, respectivement ministre de la santé et de la protection sociale, et ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, lancent une alerte aux poissons probablement toxiques.

Ils préviennent la population de la découverte d’un millier de poissons morts dans le lac de Toho, au Bénin dans la commune d’Athiémé, localité frontalière avec le Togo au niveau de Bas-Mono.

Selon les sources concordantes, indique le communiqué, « il s’agirait d’un empoisonnement des poissons du lac par un produit de nature inconnue pour l’instant » et « qui peut entraîner une intoxication alimentaire grave au sein des populations ». 

Les deux ministres rassurent les populations que des mesures ont été prises pour intensifier les contrôles aux frontières par les services compétents. L’idée est d’empêcher l’entrée des poissons suspects sur le territoire togolais.

En effet, informent-ils, toute cargaison de poissons en provenance du Bénin à destination du Togo, non accompagnée de certificat sanitaire, sera purement et simplement saisie et détruite.

Ils invitent par ailleurs les populations à signaler immédiatement au centre de santé le plus proche, toute intoxication consécutive à la consommation de poissons. Ils les appellent enfin à la vigilance et à l’observation scrupuleuse des dispositions prescrites.

Réuni à Lomé depuis le 23 mai, le comité ad hoc du Conseil judiciaire de la CEDEAO, chargé du recrutement des nouveaux juges de la Cour de Justice de la Communauté, a démarré le processus d’élection des nouveaux juges de la juridiction.

Cette réunion, qui  prendra fin le 25 mai, est conduite par le président du Conseil judiciaire de la CEDEAO, président de la Cour suprême du Togo, Akakpovi Gamatho.

La rencontre qui viendra mettre un terme au processus d’élection des juges de la Cour se décline en deux étapes. Il s’agit, dans un premier temps, de la diffusion d'un appel à candidatures dans les Etats concernés. S’en suit un entretien à l’issue duquel les candidats retenus sont recommandés à la Conférence des chefs d'Etats et de gouvernement de la Communauté, pour leur nomination.

A Lomé, cinq juges seront sélectionnés sur les 15 candidats présentés par le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Nigeria et la Sierra-Léone. Les nouveaux magistrats remplaceront les juges actuellement en fonction, dont le mandat expire le 17 juin prochain. Le mandat des nouveaux juges s’étendra jusqu’en 2022.

Ce jeudi 24 mai 2018, l’agence américaine de développement économique et d’assistance humanitaire USAID a lancé dans la capitale togolaise, un important projet régional dénommé : « Ending Aids in West Africa » (EAWA). Ce projet dont la finalité est de bouter le VIH/SIDA hors de l’Afrique de l’Ouest à l’horizon 2030, va coûter 10 milliards FCFA environ.

Son objectif est d’accompagner les efforts des gouvernements ouest africains dans l’atteinte des objectifs 90/90/90 à l’horizon 2020 dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA. Grâce à ce projet, 90% des personnes vivant avec le VIH devraient connaitre leur statut sérologique ; 90% des personnes infectées par le VIH et dépistées devraient recevoir un traitement antirétroviral durable ; et enfin 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral devraient avoir une suppression virale durable.

Le constat est en effet, qu’à ce jour, la région ouest africaine semble très éloignée de l’atteinte de ces objectifs fixés par l’ONUSIDA en 2014.

Le projet, pour être plus efficient, se décline en deux composantes essentielles que sont la mise en place des centres pour les populations clés et le développement des partenariats multiformes et multi-acteurs.

Selon David Gilmour, ambassadeur américain en République togolaise, EAWA vient renforcer et transformer la riposte au VIH/SIDA. Ceci au travers d’une technique de ciblage des couches où les taux de prévalence sont les plus élevés et en optimisant les chances pour les pays bénéficiaires du projet d’être au rendez-vous de 2020.

EAWA est mis en œuvre dans six pays dont le Togo (son siège régional), sur la période 2017 à 2022, par l’organisation internationale de santé publique FHI360.

La société américaine Bloomberg New Energy Finance (BNEF) qui aide les professionnels de l'énergie à analyser des niches d’investissements et à générer des opportunités, a dépêché une mission au Togo depuis ce 23 mai. 

Ce séjour de trois jours permettra à BNEF de recueillir des données dans le cadre de la réalisation de l’étude Climatescope 2018, un rapport annuel qui recense les opportunités d’investissement dans les énergies propres, notamment dans une centaine de pays. 

A cet effet, la BNEF a éclairé les autorités du secteur, les partenaires au développement, les membres du secteur privé et les représentants des ONG, sur le processus d’analyse du rapport. Des travaux qui devraient également leur permettre d’améliorer les mécanismes de transformation du secteur des énergies renouvelables pour attirer davantage d’investissements dans le secteur.

Il faut souligner que l’élaboration d’un rapport sur la situation du Togo gravitera autour de quatre critères. Il s’agit de

  • l’attractivité générale du secteur des renouvelables
  • les investissements en énergie propre et le financement du climat
  • les chaînes de valeur du secteur des énergies à faible teneur en carbone
  • et la gestion des questions liées aux gaz à effets de serre.

Mercredi, le conseil national du patronat du Togo (CNP-Togo) s’est doté d’un plan stratégique pour la période 2018-2022. D’une valeur de 5 milliards de FCFA, le plan qui a été soutenu financièrement par le Bureau international du travail (BIT), doit permettre de maximiser le potentiel de croissance des entreprises locales pour une prospérité durable tournée vers la compétitivité.

« Ma conviction est que ce plan stratégique doit permettre au CNP-Togo de jouer pleinement son rôle de développement dans l’environnement économique et social, de concert avec l’Etat, ses partenaires et tous les acteurs impliqués. », a commenté le président du patronat Laurent Coami Tamegnon. 

Ce plan, qui est au cœur de la stratégie de croissance du patronat, favorisera un meilleur accompagnement des entreprises togolaises sur les cinq prochaines années.

Mme Bernadette Legzim-Balouki, la ministre du commerce, a salué l’initiative et a appelé les différentes parties prenantes à veiller à sa concrétisation. Elle a d’ailleurs fait savoir que des mesures législatives et réglementaires doivent être prises pour rendre le secteur public plus efficace.

Le chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé se rend ce jeudi à Libreville dans la capitale gabonaise, sur invitation de son homologue Ali Bongo Ondimba.

Dans le cadre de cette visite, les deux chefs d’Etat auront un tête-à-tête au cours duquel, ils se pencheront sur des sujets portant sur la coopération bilatérale et sud-sud. Seront également au menu des discussions, les stratégies de renforcement des relations entre la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Les deux personnalités, respectivement les présidents en exercice de la CEDEAO et de la CEEAC entretiennent d’excellentes relations et travaillent à renforcer les liens entre leurs peuples. De plus, ils s’impliquent fortement dans la résolution de différentes crises qui perturbent leurs sous-régions respectives.

Pour rappel, le 20 avril dernier, s’est tenue à Lomé une réunion de concertation Cedeao-Ceeac, en prélude à l’organisation d’un sommet conjoint entre les deux institutions d’intégration régionale, en juillet prochain dans la capitale togolaise. Une assise qui planchera sur la paix, la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent.