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La ministre Victoire Tomégah-Dogbé, en sa qualité de Directrice de Cabinet du Chef de l’Etat, a reçu vendredi dernier à la présidence, les dix boursiers togolais sélectionnés pour l’édition 2018 du programme Mandela Washington Fellowship (MWF), programme phare de l'Initiative des jeunes leaders africains (YALI).

Etaient aussi présents, Patrick Tevi-Benissan, Secrétaire Général de la Présidence, Sandra Johnson, responsable de la Cellule Climat des affaires, Kanka-Malik Natchaba, Conseiller du Président, ainsi que l’ex-ambassadeur du Togo aux Nations Unies, Kodjo Menan.

Cette rencontre a permis à ces jeunes lauréats de se faire connaitre des autorités, de recevoir d’elles des conseils avisés et de partager leurs préoccupations et visions.

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L’équipe présidentielle menée par Victoire Tomégah-Dogbé, a rassuré du soutien indéfectible du gouvernement en faveur de l’entrepreneuriat et du leadership des jeunes.

Cette rencontre a été également l’occasion pour la ministre du développement à la base, d’exhorter les dix ambassadeurs à plus d’engagements afin de « tirer le maximum d'avantages de cette belle opportunité » qui leur est offerte.

Par ailleurs, les lauréats ont remercié la démarche du gouvernement tout en promettant d’apporter leurs contributions au développement du Togo, à l’issue de cette formation.

Rappelons que YALI, du programme américain lancé par l’ex-président Barack Obama, a pour objectifs de soutenir les jeunes leaders africains dans leurs efforts pour stimuler la croissance et la prospérité, renforcer la gouvernance démocratique et améliorer la paix et la sécurité sur le continent africain.

Améliorer la santé maternelle et néonatale face aux défis de mortalité est devenu la pierre angulaire des engagements du gouvernement togolais dans le secteur de la santé, et, à ce titre, fait partie intégrante du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS 2017-2022). Le point d’honneur à la santé de la mère et de l’enfant trouve son sens dans les résultats peu reluisants en la matière.

Le Projet SMN MUSKOKA soutenu par l’AFD pour inverser la courbe

En effet, selon les résultats de la dernière Enquête Démographique et de Santé (EDST, 2013), la mortalité maternelle est de 401 pour 100 000 naissances soit 4 femmes sur 1000 naissances vivantes, meurent au cours de la grossesse, de l’accouchement, ou après l’accouchement. Et du côté des nouveau-nés, c’est 27 pour 1000 naissances vivantes. Le tableau est sombre et le gouvernement s’est engagé à inverser la tendance.

Depuis 2016, une forte volonté politique des autorités togolaises, soutenue par l’Agence française de développement et d’autres partenaires à but non lucratif, a donné naissance au Projet SMN MUSKOKA. Un projet d’'amélioration de la santé maternelle et néonatale, et de renforcement de la planification familiale qui cible les populations de la Région Maritime et de la Région des Plateaux. A terme, l’objectif est de réduire de 20% la mortalité maternelle et néonatale et d’augmenter de 5% la prévalence contraceptive.

Les fruits tiennent la promesse des fleurs

Dotée d’une enveloppe globale de 8,8 millions d’euros (5,6 milliards de FCFA), l’initiative s’est matérialisée très rapidement et essentiellement par l'amélioration des infrastructures, de l'équipement et l'approvisionnement des hôpitaux et des centres de santé, ainsi que par le renforcement de compétences de leurs personnels.

Concrètement plusieurs actions à impacts significatifs ont été menées à savoir : des travaux de constructions et de réhabilitations d’infrastructures dans 22 formations sanitaires, la fourniture des équipements biomédicaux, le renforcement des services de planification familiale.

D’autres actions de grande portée ont été exécutées. Il s’agit notamment de la formation continue des prestataires sur les fonctions Soins Obstétricaux et Néonatals d'Urgence (SONU) déficitaires ainsi que la mise à disposition de produits sanguins labiles dans les structures de référence et d’équipements médicaux.

A un an de l’échéance de ce projet de 3 ans, qui aura apporté des progrès substantiels en matière de santé maternelle et néonatale au Togo, les fruits semblent tenir la promesse des fleurs mais des défis subsistent.

Le gouvernement du président, SEM Faure Gnassingbé en a bien conscience et poursuivra ses actions dans ce sens.

Au Niger, la firme pétrolière Savannah Petroleum vient d’annoncer qu’elle a mis la main sur un important gisement d’or noir dans le bassin d’Agadem, notamment sur le puits Amdigh-1. C’est le deuxième forage et le deuxième succès de sa campagne de trois puits sur le contrat de partage de production (PSC) R3 / R4.

Le puits dont les travaux ont démarré le 6 mai dernier et duré 24 jours, a atteint une profondeur de 2 469 m au lieu de 2 576 mètres comme prévu par les conclusions de pré-forage.

Les résultats préliminaires fondés sur l'interprétation de l'ensemble des données disponibles indiquent que le puits a rencontré une colonne de 22 m de grès porteurs d’hydrocarbures dans les réservoirs E1 et E2 dans les alternances de Sokor de l’Eocène. Les diagraphies filaires indiquent quant à elles, que les propriétés du réservoir sont d’excellente qualité. Pour ce qui est des données de pression, l’huile en présence est légère, ce qui correspond aux résultats des découvertes enregistrées le long du trend.

Le puits a été fermé pour les tests de production. Après les tests, Savannah mobilisera le matériel nécessaire pour la mise en production du site. Aucune date n’a été annoncée à cet effet.

Des efforts sont actuellement en cours pour la démobilisation de la plateforme de forage vers le dernier puits de la campagne, le puits d’exploration Kunama-1, situé à 12 km d'Amdigh-1. La démobilisation devrait durer entre 10 et 15 jours. Des mises à jour seront bientôt fournies à cet effet, à en croire un communiqué de la société.

« Les deux découvertes de nos deux premiers puits d'exploration sont clairement encourageantes pour l'avenir de notre projet au Niger (…) Je profite de l'occasion pour remercier une fois de plus nos partenaires communautaires et gouvernementaux ainsi que nos équipes d'exploitation et de sous-surface et nos partenaires du secteur pétrolier pour le travail et le soutien que la société a reçu pour atteindre ce stade.», a affirmé Andrew Knott, PDG de Savannah Petroleum.

Olivier de Souza

Le Burkina Faso bénéficiera d’un financement de près de 60 millions $ de la part de l’Union européenne (UE) afin de lutter contre l’insécurité dans le pays, a indiqué cette semaine, le commissaire européen pour la coopération internationale et le développement, Neven Mimica (photo).

Selon les informations relayées par Xinhua, ces fonds devraient servir à mettre en œuvre le « Programme d’urgence pour le Sahel », mis en œuvre par le gouvernement burkinabé. Ce plan vise à réduire le niveau d’insécurité dans le Nord du Burkina Faso, l’une des régions les plus pauvres du pays, en proie à des attaques terroristes depuis environ trois ans.

Ainsi, le nouveau financement obtenu, devrait permettre à l’Etat burkinabé de renforcer sa présence dans le Nord du pays, de garantir un meilleur accès aux services sociaux de base aux populations vulnérables de cette zone.

Notons qu’environ 1,1 million $ complémentaire devrait également être alloué par l’institution européenne au renforcement des capacités des structures déconcentrées de l’Etat burkinabé dans la région du Sahel.

Rappelons que le « Programme d’urgence pour le Sahel » débuté en 2017, est prévu pour une période de 3 ans, et devrait donc prendre fin en 2020.  

Moutiou Adjibi Nourou

Au Bénin, l’Assemblée nationale a adopté mardi dernier, le nouveau code pénal qui interdit le commerce de l’essence de contrebande sous toutes ses formes sur le territoire.

« Le commerce des carburants, notamment : essence super, essence tourisme, pétrole, gazoil , mélange deux temps, ainsi que celui des lubrifiants aux abords des rues dans les agglomérations et tout endroit autre que dans les dépôts et installations de la Société nationale de commercialisation des produits pétroliers ou des distributeurs agréés sont rigoureusement prohibés.», dispose l’article 929 du code.

Tout manquement à cette disposition est passible d’une amende égale au double de la valeur des produits saisis. La loi 930, indique que la valeur de l’amende ne peut être en dessous de 100 000 francs. Les personnes jugées coupables de trafic et de commerce d’essence de contrebande peuvent aussi écoper de peines de prison allant de trois mois à trois ans.

Une victoire pour les sociétés de distribution de produits pétroliers dans le pays, dont la part de marché n’excède pas les 30%, étant donné l’importance de l’essence de contrebande, importée du Nigéria voisin. Cela devrait, par ricochet, ralentir les activités de raffinage illicite dans le Delta du Niger car, outre le marché local, le Bénin est l’un des plus importants consommateurs de ces produits.

C’est surtout une victoire pour le nouveau régime béninois qui vient de gagner son bras de fer contre les lobbys de ce commerce qui pèse plusieurs milliards de francs CFA et qui joue un rôle de premier plan dans l’économie informelle. Au Bénin, tous les régimes se sont attaqués à la question sans succès.

Olivier de Souza

« Quel bilan de la mise en œuvre de la Charte Africaine de la Jeunesse en dix ans d’existence du Conseil National de la Jeunesse » ? C’est autour de ce thème que le Conseil National de la Jeunesse – Togo a organisé une journée d’échanges jeudi 07 juin 2018, avec l’appui de l’UNFPA.

Pour ce faire, cette institution se propose d’élaborer un rapport sur la mise en œuvre de la Charte Africaine de la Jeunesse (CAJ).

Il s’est agi, lors de cette conférence publique, non seulement de faire le point des acquis, des paliers franchis, mais aussi de relever les difficultés et contraintes en vue de formuler des recommandations.

Ces recommandations, espèrent les responsables du CNJ, devraient être prises en compte dans le cadre de la mise à jour de la politique nationale de la jeunesse.

Le CNJ, dans cette optique, a ratissé large et recueilli les contributions des participants à la conférence-débat. Ceux-ci, pour faire des contributions avisées, ont d’abord eu un exposé sur le but, le contenu et le rôle de la charte.

Notons que la CAJ a été adoptée en juillet 2006 et ratifiée à ce jour par 36 Etats.

Le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), cofinancé par l’Etat togolais et ses partenaires, va construire et équiper dans la capitale togolaise, trois stations de pompage d’eau.

Dans les détails, une station sera édifiée au quartier Togo 2000. Le quartier Todman sera aussi doté d’une station et la troisième reviendra à Tokoin Tamé.

Selon le document consulté par la rédaction de République Togolaise,  dans chaque station de pompage d’eau, il sera procédé à l’installation d’un groupe électrogène submersible.

La réalisation de ces ouvrages devrait être en ligne avec le souci exprimé par les pouvoirs publics au Togo de prévenir les risques d’inondations dans la capitale.

A l’étape actuelle, le programme est à la recherche des entreprises qualifiées pour exécuter les travaux correspondants. Pour ce faire, il a émis un avis d’appel d’offres ramifié en 3 lots séparés. Après cette étape, les entreprises attributaires devraient disposer d’un délai prévisionnel de 6 mois pour exécuter et livrer les ouvrages.

Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a démarré le 04 juin dernier l’indemnisation des victimes non vulnérables des troubles socio-politique de 2005, dans la région des Savanes. Lundi 04 et 05 mardi, à Dapaong, une vingtaine de victimes ont reçu chacune leur chèque.

Le lendemain, le mercredi 06 juin, c’était au tour des bénéficiaires de Mango de recevoir des mains de la délégation, conduite par le 1er rapporteur, le Dr Wiyao Evalo, leurs chèques encaissables dès le 07 juin à l’Union Togolaise de Banque (UTB). Les montants varient de 420 000 FCFA à 2 100 000 FCFA.

Après avoir salué les bénéficiaires pour leur mobilisation autour de l’opération, le 1er rapporteur a indiqué que d’autres vagues suivront dans les prochains jours.

Démarrée le 20 mars dans la région Maritime, la phase d’indemnisation des victimes non vulnérables des événements de 2005, se poursuit jusqu’au 28 juin 2018.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a pris part le mercredi 06 juin 2018 à une réunion à Ouagadougou, au Burkina Faso, sur la crise alimentaire qui sévit au Sahel, rapporte le site d’informations republicoftogo.com.

Au cours de cette rencontre, indique-t-on,  le Colonel Ouro-Koura Agadazi a convié les pays de la région à mettre en place et à rendre opérationnelle, la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire. Une institution que la Cedeao a préconisée afin de faire face aux crises alimentaires dans l’ouest africain.

Dans la même optique, le ministre togolais a jugé d’une urgence capitale de doter cet organe de moyens appropriés afin d’atténuer et de contenir les impacts de cette insécurité alimentaire sur les populations.

La création de la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire a été actée en février 2013 par Acte additionnel 1 au Traité révisé de la Cedeao. Elle constitue une ligne de défense pour prévenir et gérer les crises alimentaires en Afrique de l’Ouest.

Le mercredi 06 juin 2018, une délégation de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a entrepris une tournée  aux sièges des médias d’Etat, pour des échanges avec leurs responsables. L’idée était de convier les organes d’Etat à plus de professionnalisme dans le traitement de l’information, notamment politique.

Après les félicitations adressées à ces médias pour le travail qu’ils abattent, Pitalounani Télou, directeur de l’instance de régulation, leur a rappelé les deux principes fondateurs des organes publics : la gratuité et l’accessibilité.

Selon lui, un média d’Etat doit être ouvert à toutes les formations politiques, à la société civile, aux syndicats et aux associations. Ainsi a-t-il rappelé, qu’en période ordinaire, le traitement de l’information doit être équilibré de sorte que lorsqu’une manifestation du parti majoritaire occupe une page du journal écrit, celle de l’opposition parlementaire puisse prendre la moitié et les partis extra-parlementaires le tiers. Au niveau de l’audiovisuel, ce principe doit également s’appliquer aux temps d’antenne à réserver aux partis politiques.

En tout état de cause, les responsables des médias d’Etat ont convié les médias d’Etat à éviter le black-out sur les activités politiques des partis d’opposition.