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Une quinzaine de pays membres de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES) se sont réunis à Lomé lundi et mardi, dans le cadre du tout premier forum international sur la couverture maladie.

La rencontre, axée sur « la problématique de l’observation de la couverture maladie dans les Etats membres de la Cipres » s’inscrivait également dans le cadre de la célébration du 25ème anniversaire de la conférence. Il s’agissait principalement d’échanger sur les moyens de mise en place d’un régime d’assurance maladie universelle de qualité pour tous dans la zone Cipres.

Le premier ministre Komi Selom Klassou, qui a officiellement ouvert les travaux, a rappelé l’engagement du Togo dans le domaine et les initiatives déjà entreprises, à l’instar du projet SchoolAssur ou encore de la création de l’Institut national d’assurance maladie (INAM).

Lomé accueille depuis lundi une réunion du comité de pilotage du projet d’appui au stockage de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.

Ce projet, initié par la Cedeao et soutenu par l’UE à hauteur de 56 millions d’euros, vise à protéger les pays ouest-africains en cas de crise alimentaire, ceci, grâce à la constitution de réserves.

L’objectif de cette réunion, la 4ème dudit comité, est donc de faire le bilan 03 ans après sa mise en place, et de plancher sur son extension, vu les résultats encourageants enregistrés. Selon les responsables du projet, le comité de pilotage a gagné son pari en ce qui concerne le stockage des réserves alimentaires et sa mise à la disposition des Etats en crise alimentaire.

Près de 31 000 tonnes de céréales achetées auprès des producteurs de la région et stockées dans des centres décentralisés au sein de l’espace communautaire, sont notamment évoqués.

L’objectif de ce déplacement, éffectué en semaine dernière par Marc Ably-Bidamon et Jean-Claude Houssou, était de constater l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de l’infrastructure commune aux 02 pays, en service depuis 1987.

« Cette sortie traduit l’intérêt que portent le Togo et le Bénin sur le système électrique », a indiqué le ministre béninois à l’issue de la visite. « Elle nous a permis de mieux comprendre les forces et faiblesses de ce barrage, ce qui va nous permettre de proposer des solutions idoines pour dynamiser ce patrimoine commun qui accroît nos économies », a renchéri Marc Ably-Bidamon.

Les travaux, entamés le mois dernier et menés par une entreprise allemande, sont estimés à environ 15 milliards FCFA et visent à prolonger de 3 décennies la durée de vie l’installation. Ils portent sur la réhabilitation des générateurs, l’inspection des turbines, le remplacement des lames et la réhabilitation du système de refroidissement. Le tout, effectué de façon à ce que le barrage fonctionne toujours.

Rappelons qu’à la fin de cette réhabilitation, ce seront 68 mégawatts supplémentaires qui seront disponibles pour les deux pays.

Pour le compte de l’année 2019, l’Office togolais des recettes (OTR) devra mobiliser 669 milliards FCFA de recettes fiscales, destinés à l’Etat, conformément aux objectifs assignés par le gouvernement. C’est ce qu’a laissé entendre le Commissaire général de l’office, Kokou Tchodié, à l’occasion d’une rencontre avec les principaux responsables de l’institution, destinée à passer en revue les actions menées et définir de nouvelles orientations.  

Selon le n°1 du fisc togolais, la réussite des objectifs de cette année, passera surtout par une amélioration de la gouvernance au sein de l’office. La « tolérance zéro » à la corruption, la promotion du civisme fiscal ainsi que l’équité fiscale devraient être les maîtres mots de cette campagne de mobilisation de recettes, qui doit servir essentiellement à soutenir les dépenses budgétaires estimées à près de 895 milliards FCFA cette année.

En rappel, d’après la loi de finances rectificative 2018, la contribution des recettes au budget national s’élevait à 616 milliards FCFA.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Ade Ayeyemi (photo), patron du groupe Ecobank, ont procédé ce lundi 4 mars 2019 à la signature d’un accord de partenariat entre le gouvernement et la banque panafricaine.

La signature est intervenue dans le cadre du lancement officiel du Plan National de Développement (PND 2018-2022) par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, en présence d’officiels et d’éminentes personnalités.

La banque panafricaine, présente dans 36 pays sur le continent, vient de se joindre à la liste des partenaires ayant marqué leur adhésion au PND.

Rappelons qu’en septembre dernier déjà, le groupe bancaire avait pris part aux côtés du Togo au Business Forum Togo-Chine tenu à Hangzhou.

Le Concours label PND a dévoilé son lauréat ce lundi 04 mars 2019.

Eric Cossi Eda, Togolais de 30 ans résidant au Mali a été désigné vainqueur de ce concours qui visait à sélectionner le meilleur logo, destiné à devenir le visage, le label et la principale marque distinctive du PND (Plan National de Développement).

31498 in Togo 31498 1Eric Cossi Eda laureat du concours label PND OcB

Son œuvre, retenue parmi les 693 propositions reçues par le jury d’experts constitué à cet effet, représente un drapeau togolais en écharpe passant au travers des initiales en majuscule du PND au sein même duquel est incrustée une représentation du Togo.

Le lauréat s’adjuge un chèque de 1 000 000 FCFA. Le podium est complété par Amévi Donou Adodo (2ème) et Oudjatipou Assouma Bonpoudja (3ème), qui empochent respectivement 300 000 FCFA et 200 000 FCFA.

La cérémonie de remise de prix s’est déroulée à l’occasion du lancement officiel du Plan National de Développement par le Président Faure Essozimna Gnassingbé.

Le Plan National de Développement (PND 2018-2022) a reçu ce week-end à Abou Dhabi un soutien de taille de la part des Emirats Arabes Unis.

Le ministre des affaires étrangères émirati, Abdallah Ben Zayed Al Nahyane a en effet laissé entendre lors d’une rencontre avec son homologue togolais Robert Dussey, que son pays s’engageait à soutenir le Togo et contribuer à la  « réalisation des objectifs issus de ce programme ».

La rencontre s’est tenue en marge de la conférence ministérielle de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) du 1er au 02 mars, au cours de laquelle le chef de la diplomatie togolaise a présenté le nouveau référentiel de développement dont le Togo s’est doté pour les 05 prochaines années.

Les échanges ont par ailleurs porté sur un renforcement des relations entre Lomé et Abu Dhabi. Les deux ministres ont évoqué la tenue de visites régulières entre les plus hautes autorités des deux pays.

Egalement, toujours dans le cadre de ce sommet, Robert Dussey s’est entretenu du PND avec ses homologues du Brunei, du Tadjikistan et d’Azerbaïdjan.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a officiellement lancé ce lundi 04 mars 2019 le Plan National de Développement (PND) 2018-2022.

Ce référentiel de développement, adopté l’an dernier pour prendre la relève de la SCAPE (Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi) vise à transformer profondément et structurellement l’économie nationale d’ici 2022.

Dans son allocution, le Chef de l’Etat a indiqué que « l’enjeu est de préserver les avancées et de consolider les bases pour progresser davantage et mettre dans le même temps l’accent sur la redistribution des richesses entre toutes les filles et fils du pays ».

A propos du PND, le Président de la République a affirmé que « ce n’est pas juste un plan de plus » ni « un outil de théoriciens qui seraient les seuls à pouvoir en parler » mais un plan « formulé dans une démarche inclusive et cohérente, dont la trame demeure la recherche de meilleures conditions pour les populations ».

Le Chef de l’Etat a donc invité toutes les forces vives de la nation à s’en approprier et incité les partenaires et investisseurs à apporter leur « partition » pour une belle « mélodie » à l’horizon 2022.

La cérémonie a également été marquée par un panel sur le PND animé par d’éminentes personnalités comme le Directeur général du Fida, Gilbert Houngbo, le Directeur Général d’Ecobank, Ade Ayeyemi, les économistes Samuel Mathey et Patrick Sevaistre ou encore l’ancien premier ministre béninois Lionel Zinsou.

La Cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tségan a reçu en audience vendredi dernier Garba Lompo (photo), le représentant permanent de la Cedeao au Togo.

L’occasion pour le représentant de l’institution régionale, de transmettre les félicitations du Président de la Commission de la Cedeao, Jean-Claude Kassi Brou, à la présidente de l’assemblée pour son élection à la tête de cette législature.

Garba Lompo a, au cours des échanges, réaffirmé à Djigbodi Yawa Tségan, la disponibilité de la Cedeao à toujours apporter son assistance et son appui au gouvernement, dans ses efforts de développement et de consolidation de la démocratie. « Cette législature est issue des élections du 20 décembre qui ont été accompagnées et appuyées par la Cedeao », a rappelé Garba Lompo à l’issue de l’audience.

Cette approche contractuelle vise essentiellement à renforcer le secteur de la santé et de l’hygiène publique au Togo, grâce notamment à un assainissement de la gestion et une réhabilitation et dotation en équipements des formations existantes.

A ce titre, dans les différentes hôpitaux où elle est mise en œuvre, une augmentation significative d’actes et de prestations a été relevée. Les taux de fréquentation, de consultations, d’hospitalisation ou encore d’imagerie ont tous connus un accroissement dans les 07 centres. Cela se ressent d’ailleurs au niveau des recettes des prestations et des pharmacies. A titre d’exemple, au 15 novembre dernier, le compte bancaire du Centre médico-social (CMS) de Siou était crédité de 9 386 562 FCFA.

 Lire ici le rapport complet du ministre de la santé et de l’hygiène publique,  Professeur Moustafa MIJIYAWA. 

L’approche contractuelle, qui n’influe ni sur le statut public des formations concernées, ni sur leur organigramme, a également permis d’accélérer l’informatisation dans les formations, réduisant ainsi les fraudes et palliant à la gestion des stocks. La disponibilité des médicaments dans les centres contractualisés est à ce jour supérieure à 95%.

Au vu de ces résultats encourageants, le gouvernement entend étendre la contractualisation à d’autres formations et poursuivre l’équipement des centres déjà contractualisés. Une revue globale externe devant permettre d’évaluer et d’ajuster les performances est également envisagée.