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Suite à un protocole d’accord trouvé avec les responsables syndicaux de l’éducation, le gouvernement a fixé une nouvelle date pour la rentrée scolaire 2018-2019.

Selon un communiqué du gouvernement lu ce vendredi 22 juin 2018 sur la chaine de télévision publique « TVT », la rentrée scolaire 2018-2019, récemment fixée au 15 octobre 2018 suite à un réaménagement du calendrier des examens, aura plutôt lieu le 24 septembre 2018.  La date est ainsi avancée de trois semaines.

Cette nouvelle donne fait suite, explique le gouvernement, à la signature le 19 juin dernier d’un protocole d’accord entre les deux parties prenantes de la crise qui a longtemps secoué le secteur éducatif togolais. Il s’agit, selon le gouvernement, de rétablir « le rythme ordinaire des activités scolaires et pédagogiques », précise le communiqué.

Le gouvernement se réjouit d’une évolution heureuse de la situation dans le secteur de l’éducation. Ce protocole d’accord est présenté comme le  fruit de la conjonction des efforts entre le gouvernement et l’ensemble des acteurs et partenaires du système éducatif.

Marc Ably-Bidamon, ministre togolais de l’énergie et des mines participe depuis 20 juin à Munich en Allemagne, à l’édition 2018 de l’Intersolar Europe, le plus important des salons qui promeuvent les énergies renouvelables. L’évènement héberge plus de 1200 exposants pour 50 000 visiteurs venus de plus 150 pays.

La conférence Intersolar Europe 2018 sur l'énergie solaire accueille également plusieurs panels ainsi qu’une session ministérielle à laquelle a pris part le ministre togolais des Mines et de l'Énergie. L’occasion pour M. Ably-Bidamon de réaffirmer les ambitions du gouvernement togolais en matière d’énergies renouvelables. « Le Togo ambitionne d’atteindre son indépendance énergétique. De ce fait, le gouvernement togolais est résolument engagé à œuvrer pour le développement des énergies renouvelables pour l’atteinte de cet objectif », a affirmé M. Ably-Bidamon. 

Le gouvernement ambitionne de garantir l’accès à l’électricité à tous les Togolais d’ici 2030. Une ambition portée par 50% d’énergies renouvelables. Les autorités togolaises travaillent à l’atteinte de cet objectif. Dans son plan stratégique pour ce sous-secteur, le ministre envisage d’augmenter la capacité de production d’énergies propres avec la construction de centrales solaires de 50 MWc, et de trois mini-centrales hydroélectriques d’une puissance totale de 108 MW (Sarakawa 24,2 MW, Titira 24 MW, Tetetou 60 MW).

Dans le même souffle, le Togo a intégré en novembre 2017 l’Alliance Solaire Internationale (ASI), une initiative franco-indienne lancée en 2015, qui vise, grâce à 1000 milliards $ d’investissements, à faciliter et à augmenter d’une manière significative la production d’énergie solaire, à réduire le coût des technologies liées aux équipements solaires dans l’ensemble des pays membres.

Semaine marathon pour le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Moustafa Mijiyawa (photo). Poussée par la vision gouvernementale de contractualiser la gestion des hôpitaux publics après une phase pilote (CHU Sylvanus Olympio) jugée satisfaisante, cette autorité a mis le cap sur la région septentrionale du pays.

Ainsi, les 19, 20 et 21 juin 2018, le ministre a lancé l’opérationnalisation de la formule contractuelle, chronologiquement au CHR de Dapaong (région des Savanes), au CHR de Kara (région de la Kara) et au CHR de Sokodé (région Centrale). 

 Sur l’ensemble du territoire hormis le CHU SO, le CHR Atakpamé, le CHP Blitta et le CMS de Siou sont déjà entrés dans cette nouvelle approche, fondée sur le principe de délégation de la gestion des structures hospitalières publiques à une entité privée.

Toutefois les centres hospitaliers demeurent publics. La contractualisation devrait permettre d’optimiser la mobilisation et la gestion des ressources disponibles. En outre, il s’agira d’améliorer les prestations servies dans les hôpitaux publics, à la satisfaction des populations. 

 A la faveur d’un vote parlementaire intervenu ce 18 juin 2018, le Bénin s’est doté de la loi n° 2018-18 portant règlementation des changements climatiques en République du Bénin. Une avancée notable dans un contexte où les autorités onusiennes ne cessent d’alerter sur l’avancée de la désertification et la dégradation des sols.

« Cette loi vise à prévenir, protéger et gérer les conséquences des changements climatiques dont pourrait être victime le peuple béninois à court, moyen, et long termes. Elle vise également la lutte contre la pollution de l’air, des sols, des eaux marines et continentales superficielles et souterraines, la gestion écologiquement rationnelle des ressources non renouvelables de tous les types de déchets et la réduction des risques de catastrophe. A travers cette loi, le Bénin pourra prendre des mesures efficaces de riposte, d’adaptation et d’atténuation en fixant des objectifs précis de développement économique et social durable, de sécurité et d’efficacité énergétique, conformément aux dispositions spécifiques des instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux changements climatiques auxquels il est partie.», précise à cet effet le site d’information 24 heures au Bénin

Et d’ajouter que cette nouvelle loi contraint notamment l’Etat à soumettre toute politique, toute stratégie, tout plan, tout programme et tout projet de développement présentant un risque pour l’environnement à une étude d’impact environnemental et social.

Dans son rapport 2017 sur la surveillance des systèmes de paiement, la banque centrale du Ghana (Bank of Ghana) fait savoir que près de 23,9 millions de compte mobile money ont été enregistrés en 2017 au Ghana, ce qui représente une progression de 21,34 % par rapport aux 19,7 millions de compte mobile money enregistrés en 2016.

Etablissant une comparaison avec le secteur bancaire, Bank of Ghana note que 12,5 millions de comptes bancaires ont été créés en 2017 contre 11,7 millions en 2016.

Malgré cette légère augmentation des comptes bancaires en 2017, la banque centrale indique que les Ghanéens en 2017 ont « préféré les services de mobile money par rapport aux services bancaires traditionnels ».

Bank of Ghana note également que les clients utilisant les services de banque en ligne étaient près de 937 000 en 2017 contre 963 000 en 2016 soit une baisse de 2,65 %.

Chamberline Moko

Le gouvernement libérien et la Banque mondiale ont signé, ce mardi, une convention portant sur un financement d’un montant de 11,07 millions $ pour renforcer le système éducatif au Liberia.

Cet appui financier qui entre dans le cadre du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), visera spécifiquement à améliorer l'accès équitable à l'éducation de la petite enfance, ainsi qu’à renforcer les capacités des enseignants de la maternelle et du primaire.

Selon Larisa Leschenko (photo, droite), directrice de la Banque mondiale pour le Liberia, ce projet sera axé sur six comtés du pays, à savoir : Rivercess, Sinoe, Grand Kru, Maryland, River Gee et Bomi. Ajoutant que plus de 570 écoles bénéficieront de subventions scolaires, tandis que près de 1 400 enseignants et 1 500 directeurs d'écoles verront leurs capacités renforcées. Par ailleurs, un nouvel outil d'évaluation de la qualité des écoles sera mis en œuvre pour améliorer le suivi et l'évaluation du système éducatif. 

« La signature de cet accord confirme que la Banque mondiale et le partenariat mondial pour l'éducation s'engagent à travailler avec le gouvernement libérien, et à coordonner leurs activités avec les partenaires afin de veiller à ce que le programme en faveur des pauvres passe par un appui coordonné et efficace », a déclaré Larisa Leschenko.

Pour sa part, le ministre libérien de la Planification, des Finances et du Développement, Samuel D. Tweah (photo, gauche), a rappelé que le secteur de l'éducation demeurait une priorité pour le pays. Tout en révélant que le gouvernement libérien explorait actuellement toutes les voies pour mobiliser des ressources auprès de ses partenaires internationaux, afin d’assurer la réalisation d'une éducation de qualité et abordable au Liberia.

Le président nigérian Muhammadu Buhari (photo) a promulgué, ce mercredi, le budget fédéral du Nigeria d’un montant de 9,12 trillions de nairas (environ 25,3 milliards $) pour l’exercice 2018/2019 (juillet-juin). Ce budget est en hausse de 18,42% par rapport à celui de l’exercice 2017/2018 qui s’élevait à 7,44 trillions de nairas (environ 20,6 milliards $).

L’adoption de ce budget par le parlement du Nigeria en mai dernier, intervient sept mois après que le projet de loi de finances a été déposé par le gouvernement nigérian sur la table des parlementaires, le 7 novembre 2017.

Un retard dans l’examen de ce budget que le président nigérian n’a pas manqué de souligner.« Lorsque j'ai soumis les propositions du budget 2018 à l'Assemblée nationale le 7 novembre 2017, j'avais espéré que le processus d'examen législatif habituel serait rapide, de manière à faire avancer le Nigeria vers un exercice financier prévisible de janvier à décembre.», a déclaré ce jour Muhammadu Buhari.

Soulignant au passage que l’adoption d’un tel cycle budgétaire aura un impact positif sur le secteur privé nigérian. « Malgré le retard cette année, je suis déterminé à continuer de travailler avec l'Assemblée nationale pour améliorer le processus de budgétisation et ramener notre pays au cycle budgétaire de janvier à décembre.», a-t-il insisté.

Notons, par ailleurs, que le projet de budget initial 2018/2019 déposé par le gouvernement auprès du parlement était de 8,612 trillions de nairas (environ 23,9 milliards $). Toutefois, après examen, les parlementaires ont effectué certains amendements et voté un budget en hausse à 9,12 trillions de nairas (environ 25,3 milliards $). Ceux-ci, estimant que le gouvernement pouvait compter sur une hausse des cours du pétrole brut, ont ainsi fait passer la référence du prix du baril dans le projet de budget de 45 $ à 50,5 $.

Une pilule vraisemblablement difficile à avaler pour le président Buhari qui a noté que le parlement avait procédé à des compressions de 347 milliards de nairas (environ 965 millions $) sur les 4 700 projets qui lui avaient été soumis pour examen, tout en présentant 6 403 projets d'un montant de 578 milliards de nairas (environ 1,6 milliard $).

« De nombreuses coupes budgétaires sur certains projets sont critiquables et peuvent être difficiles, voire impossibles à mettre en œuvre avec l'allocation réduite. Certains des nouveaux projets insérés par le parlement n'ont pas été correctement conceptualisés, conçus et chiffrés et seront donc difficiles à exécuter.», s’est-il inquiété.

En outre, souligne-t-il, bon nombre de ces nouveaux projets introduits par le parlement ont été ajoutés aux budgets de la plupart des ministères sans tenir compte de la capacité institutionnelle à les exécuter ou des dépenses récurrentes supplémentaires qui pourraient être nécessaires.

Enfin, le président nigérian a pointé du doigt certaines autres augmentations telles que le budget du parlement qui connait une hausse de 14,5 milliards de nairas (environ 40 millions $), « passant de 125 milliards de nairas (environ 347,5 millions $) à 139,5 milliards de nairas (environ 399 millions $) sans aucune discussion avec l'exécutif ».

Pour Muhammadu Buhari, la plupart de ces augmentations le sont pour des dépenses récurrentes à un moment où l'administration essaye de réduire le train de vie de l’Etat.

Borgia Kobri

L’Autorité de Sûreté de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma (ASAIGE) teste et réévalue sa capacité de réaction à toute éventuelle attaque terroriste.

Mercredi 20 juin 2018, la plateforme aéroportuaire a été le théâtre de deux exercices au cours desquels les Forces de Défense et de Sécurité impliquées dans la sécurité et la sûreté aéroportuaires se sont déployées, soit pour déjouer les menaces, soit pour les contrer.

Le 1er exercice a consisté à désamorcer un engin explosif placé à l’intérieur de l’aéroport et à ramener la quiétude parmi les passagers. La seconde simulation a consisté à mettre hors d’état de nuire des terroristes qui menaçaient les passagers et à ramener la quiétude.

Ces deux exercices ont globalement permis d’atteindre les objectifs que s’est assigné l’ASAIGE. Le ministre de l’Intérieur, le Général Yark Damehane, a souligné le bien-fondé de ces exercices : « Il faut toujours s’exercer pour voir les insuffisances et corriger les imperfections pour bien faire face à la réalité si elle se produisait un jour ». Selon lui, dans l’éventualité d’une attaque terroriste, le Togo, à la lumière des démonstrations faites par l’ASAIGE, est prêt à réagir promptement et efficacement.

Le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Gnassingbé va lancer le Mécanisme Incitatif du Financement de l’Agriculture (MIFA) lundi 25 juin 2018. L’annonce vient d’Aristide Agbossoumonde, président du bureau d’implantation du MIFA, lors d’une rencontre avec les gens de médias, mercredi 20 juin 2018. MIFA, convient-il de le préciser, était connu sous le nom de « TIRSAL ».

En prélude à cet événement, du 23 au 25 juin 2018 au Centre Togolais d’Expositions et Foires (CETEF – Togo 2000), le Mécanisme Incitatif du Financement de l’Agriculture sera en attraction. Pendant trois jours, une foire va être organisée pour permettre au public de mieux découvrir le projet et ses avantages pour les agriculteurs togolais.

Ce sera une tribune offerte aux agriculteurs pour démontrer tout le savoir-faire et le potentiel du Togo dans le secteur agricole. Producteurs, transformateurs, fournisseurs d’intrants, prestataires de services devraient être de la partie.

Des pluies torrentielles se sont abattues sur la capitale ivoirienne et d’autres villes de la Côte d’Ivoire, entraînant des inondations meurtrières. Bilan provisoire: au moins 18 morts et des dégâts matériels très importants.

Le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Gnassingbé s’inscrit dans l’élan de solidarité que ce drame suscite à travers le continent. Sur son compte twitter, il a exprimé mercredi 20 juin 2018 sa compassion, au peuple ivoirien : « J’exprime ma profonde compassion ainsi que celle du Togo, au peuple frère de la Côte-d’Ivoire, frappé par des intempéries meurtrières ces derniers jours. Tout notre soutien aux sinistrés et nos condoléances aux familles éplorées ».

Selon les informations, plus d’une centaine de personnes ont été secourues par le corps des sapeurs-pompiers.

Ce n’est toutefois pas la première fois que la capitale ivoirienne subit des pluies torrentielles aux conséquences désastreuses. L’année dernière, on déplorait une quinzaine de morts à Abidjan entre mai et juin. En 2015, 16 morts dans des glissements de terrain. Le plus lourd bilan remonte à 1996 où on avait dénombré 28 morts.