Des rencontres entre une délégation de la Banque mondiale et des membres du gouvernement togolais lundi 18 mars dernier, ont permis d’évaluer à mi-parcours le Cadre de Partenariat Pays (CPP 2017-2020).
Au cours de cette session, les parties ont fait le point des réalisations de l’institution financière de Bretton Woods au Togo, notamment sur l’amélioration du cadre macroéconomique, du climat des affaires et l’inclusion sociale.
De 2015 à 2017, les actions de la Banque Mondiale au Togo ont impacté également les secteurs des télécommunications, de l’énergie, l’éducation, la santé, etc. Un portefeuille de 220 milliards FCFA a été engagé à cet effet.
Ces interventions de l’institution, relève Ayawovi Demba Tignokpa, ministre de la Planification du développement, sont en ligne avec le PND. Et selon Hawa Cissé Wague, représentante-pays, « les progrès accomplis sont vraiment notables et la politique de référence est passée dans le PND ».
Afin de permettre au CPP 2017-2020 d’être totalement en phase avec les prévisions de développement du Togo, des ajustements ont été convenus et le CPP prorogé à 2022.
De 24h l’année dernière, le nouveau délai est effectif depuis le 28 février. En effet, les dépôts de demande s’effectuent de 7h30 à 14h et les retraits de la carte de création d’entreprise se font de 14h30 à 18h.
L’annonce a été faite par Samuel Sanwogou, le directeur du Centre des formalités des entreprises (CFE) à l’occasion de la rencontre initiée par la Cellule climat des affaires en fin de semaine dernière.
Outre cette réduction conséquente du temps de création d’entreprise, bénéfique pour les opérateurs économiques, les procédures ont été en partie dématérialisées. Les opérateurs peuvent désormais soumettre en ligne leur demande de création d’entreprise et s’acquitter dans la foulée des frais de dossiers via les services de Mobile money, en l’occurrence Flooz et T-money.
Les multiples réformes engagées par le gouvernement ont déjà permis l’année dernière de voir la naissance de 10 545 nouvelles entités, 27,5% de plus qu’en 2017.
Ces chiffres ont contribué au bond de 19 places, réalisé par le Togo dans le Doing Business 2019, pour se positionner à 137e place. L’ambition du Togo pour la prochaine édition du classement est de passer sous la barre des 100.
A partir de ce mardi 19 mars 2019, les prix des carburants à la pompe connaîtront une légère hausse. Le super sans plomb passe de 548 à 564 FCFA le litre, soit une légère augmentation de 16 FCFA. Le pétrole lampant augmente de 15 francs et se vendra désormais à 505 FCFA. Il en est de même pour le mélange 2 temps qui coûtera maintenant 661 FCFA contre 646 FCFA avant. Le prix du gas-oil est augmenté de 17 francs et est dorénavant à 567 FCFA.
Cette hausse des prix des produits pétroliers, la première depuis août dernier, intervient à la veille d’un sommet crucial à Bakou en Azerbaidjan.
Les nouveaux tarifs à la pompe :
Super sans plomb : 564 FCFA
Mélange 2 temps : 661 FCFA
Pétrole lampant : 505 FCFA
Gas-Oil : 567 FCFA
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience ce lundi 18 mars 2019, Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Au menu des échanges, la situation politique dans la sous-région et les défis sécuritaires dans la zone du Sahel.
Les deux personnalités ont ainsi fait le tour de l’actualité du Nigéria, du Sénégal et de la Guinée Bissau, pays dans lesquels se sont tenus des scrutins récemment.
Quant à la situation sécuritaire dans le Sahel, le diplomate ghanéen, a indiqué : « Ce qui se passe actuellement au Burkina Faso interpelle tous les pays ». Et de poursuivre : « Nous voulons voir comment les pays d’Afrique de l’Ouest et du sahel peuvent se rallier et exprimer leur solidarité pour faire face aux défis sécuritaires qui prévalent dans la région sahélienne ».
L’ancien président de la commission de la Cedeao de 2007 à 2010 a d’ailleurs précisé : « L’insécurité au Sahel peut avoir des conséquences néfastes sur des pays du Sud comme le Togo, le Bénin, le Ghana, la Côte d’Ivoire ». Il y a quelques semaines en effet, un sommet sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme avait réuni à Accra, les dirigeants ghanéen, togolais, béninois, burkinabé et ivoirien.
La Présidente de l’Assemblée nationale, Djigbodi Yawa Tségan a partagé en milieu de semaine dernière à New York, le modèle togolais d’initiative d’autonomisation de la femme, à travers une présentation du Fonds national de finance inclusive (FNFI).
C’était à la faveur de la 63ème session de la Commission de la condition de la femme organisée à l’ONU dans la foulée de la journée internationale de la femme.
La cheffe du parlement, qui conduisait une délégation parlementaire, a décliné les mécanismes d’intervention de cette initiative portée par le Chef de l’Etat et qui œuvre pour un meilleur être des populations et des femmes à travers ses différents programmes.
Après 05 ans d’activités, le FNFI qui a acquis son autonomie financière en 2018, a octroyé 1 553 201 crédits pour un montant total de 80 847 milliards FCFA.
Une mission du Ministère des Enseignements Primaire et secondaire et de la Banque mondiale évalue la mise en œuvre de la phase 2 du Projet Education et Renforcement Institutionnel (PERI 2).
Globalement, les résultats présentés portent sur la revue des programmes d’enseignement, l’élaboration des outils de mise en œuvre de ces programmes, notamment les manuels scolaires.
Les manuels des classes CP1 et CP2 sont édités et imprimés, indique-t-on. Ceux de la classe de CE1 sont, pour leur part, en cours d’acquisition.
Ces manuels devraient être déversés bientôt dans les écoles pour permettre aux élèves de mieux apprendre à lire et à calculer. Il s’agira ensuite de former les enseignants, chevilles ouvrières de la réforme, et de les outiller à l’utilisation des manuels. C’est ce qui justifie la formation en cours dans les 61 inspections du pré-scolaire et du primaire sur le territoire.
Le projet est à environ 85% de taux d’exécution. Il devrait s'achever en septembre prochain.
Séna Akoda
La 7ème édition de l’Africa CEO Forum se tiendra les 25 et 26 mars prochain à Kigali au Rwanda. Elle sera l’occasion pour la délégation togolaise, emmenée par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, de promouvoir le Plan national de développement (PND 2018-2022), quelques semaines après son lancement officiel.
La session spéciale « Invest in Togo » permettra au Président de la République, de présenter les grands axes de ce nouveau référentiel de développement du Togo, ses ambitions ainsi que ses divers projets structurants.
Plus de 1500 patrons, investisseurs, décideurs publics et bailleurs sont annoncés à cet évènement placé cette année sous le signe de l’intégration économique africaine.
Rappelons que le PND, adopté l’an dernier, vise à transformer profondément et structurellement l’économie nationale d’ici 2022. En ligne de mire, une croissance de 7,6 % et la création de 500 000 emplois, portés par des investissements estimés à 4622,2 milliards FCFA dont 65% repose sur le secteur privé.
Axé sur la gestion des inondations, et couplé à un scénario d’épidémie de choléra, l’exercice démarre aujourd’hui à Kossikope, dans la préfecture du Moyen-Mono, pour une durée de cinq jours.
Pour le ministère en charge de la protection civile, cette opération vise à tester les outils de planification du Togo en matière de gestion des catastrophes, en vue de leur amélioration éventuelle.
Dans la foulée, les services de santé des armées, du ministère de la santé, en collaboration avec l’ONG Aimes-Afrique, mèneront également des consultations médico-chirurgicales foraines gratuites.
Il s'agira également d'augmenter la résilience des riveraines du fleuve Mono, et de renforcer les capacités des acteurs, vis-à-vis des risques d'inondation. A cet effet, pour la bonne marche de l'exercice, le ministre de la sécurité et de la protection civile compte sur une pleine collaboration des populations de la localité avec les services techniques impliqués.
Le Togo et la République Démocratique du Congo (RDC) vont poursuivre et renforcer leurs relations de coopération politique, diplomatique, économique et sécuritaire.
C’est l’essentiel de la rencontre de vendredi dernier dans la capitale congolaise, entre le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et son homologue Félix Tshisekedi.
Les échanges entre les deux dirigeants ont porté sur les moyens de mise en place d’une synergie d’action afin de poursuivre les excellentes relations qui unissent les deux pays depuis des décennies. « Les premières discussions que j'ai eues avec le Président Tshisekedi me confirment cette idée que les relations entre les deux pays ne sont pas nouvelles, elles vont se renforcer davantage», a déclaré le Chef de l’Etat à l’issue de sa visite.
Le Président de la République, qui est par ailleurs le premier Chef d’Etat de la sous-région à être reçu par Félix Tshisekedi, a félicité son homologue pour son élection à la tête de la RDC il y a 03 mois.
La Cellule Climat des Affaires (CCA), représentée par son Coordonnateur Sandra Ablamba Johnson, Secrétaire d’Etat auprès du Président de la République, a présenté ce 15 mars, les réformes mises en œuvre depuis la publication du rapport Doing Business 2019. C’était au cours d’un atelier de partage et d’informations avec les gens de médias.
En effet, a relevé celle-ci, « de multiples réformes ont été mises en œuvre sur plusieurs indicateurs ».
Ainsi, sur le transfert de propriété, il y a eu fusion des formalités et la réduction drastique du coût des droits d’enregistrement et de conservation foncière qui s’établit à 35 000 FCFA contre 4% de la valeur vénale de l’immeuble, auparavant.
S’agissant du paiement des impôts et taxes, il enregistre la dématérialisation des procédures (télé-déclaration et télépaiement au niveau de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et au niveau de l’Office Togolais des Recettes (OTR). Il est noté également la suppression d’une dizaine d’impôts et taxes.
Sur l’indicateur raccordement à l’électricité, les frais de raccordement à l’électricité, moyenne tension sont désormais réduits de 50%.
Sur le permis de construire, il y a un renforcement de la réforme relative à la dématérialisation des procédures mais surtout du cadre réglementaire des dispositions portant sur les contrôles techniques.
En matière de création d’entreprises SARL sous seing privé, on note sur les douze derniers mois, une augmentation de leur proportion de 75% à 85%.
En ce qui concerne l’indicateur exécution du contrat, on note un renforcement de la plateforme portant sur l’automatisation des procédures relatives aux contentieux commerciaux, avec à la clé, la possibilité offerte aux avocats de faire la saisine et de payer en ligne les frais d’enrôlement de leurs dossiers.
Enfin, le registre du commerce et du crédit mobilier a procédé à la mise en place d’une base de données numérisées couvrant l’ensemble des dossiers au niveau national ; soit 96 614 en tout.