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dimanche, 15 juillet 2018 10:36

Mifa reçoit son premier chèque

Ce vendredi 13 juillet, présent dans le nord du pays en marge des Evala, Faure Gnassingbé a fait d’une pierre deux coups. Le Chef de l’Etat a profité de sa présence dans la région de la Kara pour aller, en personne, remettre un chèque de 95 millions FCFA, aux acteurs de la coopérative des producteurs de riz et planteurs de manioc.

Un financement de la Société Générale de Micro et Méso Finance (SOGEMEF), qui permettra à ces producteurs, d’améliorer leur production et leur compétitivité sur le marché. D’ici la fin de cette année, 6000 professionnels devraient ainsi bénéficier de prêts à taux préférentiels, apprend-on.

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Le MIFA a été lancé officiellement le 25 juin dernier par le Chef de l’Etat, pour révolutionner le secteur agricole, qui emploie près de 70% de la population active, avec une contribution de 40% au PIB, et une participation estimée à 1,7% à la croissance économique en 2017. Le principe est basé sur le partage de risques, qui vise à accroitre le financement destiné aux agriculteurs.

Ce mécanisme qui impliquera les institutions privées, telles que les banques et les microfinances, dans le développement agricole, a également pour objectif, de promouvoir la mécanisation, l’utilisation des intrants, l’innovation, et surtout, de faire de l’agriculture, un véritable pôle de création de richesse et d’emplois. 

Une délégation de l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA), organisation basée à Abuja qui travaille avec des partenaires à l’amélioration de la qualité et la productivité des cultures, la réduction des risques pour les producteurs et les consommateurs, a séjourné au Togo du 09 au 10 juillet 2018.

Cette visite qui fait suite à une précédente mission de présentation du projet, tenue du 18 au 21 Juin 2018, entre dans le cadre du programme « Technologies de Transformation de l’Agriculture Africaine » (TAAT). Un projet financé par la BAD qui met le cap sur le développement de la filière manioc au Togo, sélectionné pour en implémenter la phase pilote, sur une liste de 35 pays.

Concrètement, ces deux jours de mission, ponctués de visites d’installations existantes, en plus de la revue des données sur la production et des études spécifiques réalisées par l’ITRA, auront servi comme jauge à la préparation d’un appui technique en faveur de la filière. Une assistance qui portera sur la mise en place d’une technologie SAH (technologie de production intensive de matériel végétal amélioré) et la livraison de semences de sélection.

Outre le champ semencier de l’ITRA, à Davier et son laboratoire, à Cacaveli, qui ont mobilisé les attentions, la délégation de l’IITA s’est aussi portée vers les utilisateurs des produits dérivés du manioc. Objectif : évaluer l’état des lieux en vue d’identifier des sites potentiels pouvant servir à la mise en place de deux centres modernes de formation sur la transformation de manioc. Ces centres outilleront des fabricants d’équipements (les éplucheuses, les broyeurs, les rappeuses, les presses, les calibreuses), des transformateurs du manioc en produit intermédiaire ou produits finis ; et les utilisateurs des produits dérivés du manioc.

Egalement, la création de centres d’incubation consacrés à la formation des jeunes, a été évoquée.

Au terme de cette visite, un plan d'actions a été proposé par la partie togolaise pour mieux préparer le pays à assurer la phase pilote de cette initiative qui devrait sortir plus 250 millions d'Africains de la pauvreté d'ici 2025.

Le ministère de la culture a lancé, au titre du Fonds d’Aide à la Culture, un appel à projets d’un montant global de 400 millions FCFA.

Cette initiative vise à soutenir et à promouvoir le patrimoine et les industries culturelles, à créer et à valoriser les potentialités du pays. L’objectif est également d’accompagner les efforts des professionnels concernés pour un développement socioéconomique durable.

Les secteurs éligibles sont les arts de la scène, les arts plastiques, le cinéma et l’audiovisuel, la littérature et le patrimoine culturel.

Ainsi, avec la mise en œuvre du Fonds d’Aide à la Culture, le Togo entend redynamiser le riche patrimoine culturel national et créer plus d’emplois dans le secteur. C’est dans cette optique qu’a été adopté le 08 mai dernier, en conseil des ministres, le projet de loi portant code du cinéma et de l’image animée, qui prend en compte le développement de l’industrie cinématographique du pays.

Une séance de travail s’est déroulée mercredi 13 juillet à Lomé, entre Lékpa Gbégbéni, Ministre de l’Eau, de l’assainissement et de l’hydraulique villageoise, et les responsables du Syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF).

Occasion de faire le point des réalisations de l’association, engagée au Togo dans l’extension du réseau hydraulique et la rénovation des installations de la Togolaise des Eaux (TdE). Un engagement qui a pour objectif d’accroitre l’accès à l’eau potable dans les zones peu desservies.

Pour Marc Vézina, chargé des relations internationales de l’institution, « l’objectif est de parvenir à étendre les réseaux d’adduction d’eaux potables mais aussi de renouveler ceux déjà existants dans les communautés ».

Si le projet a été lancé à Aneho, les initiateurs entendent l’étendre vers les villes de Vogan et de Tabligbo, dans le sud du Togo. Il devrait ensuite, selon le Ministre Lékpa Gbégbéni, se poursuivre pour s’étendre à d’autres localités.

Dans le même sens, le Togo dispose déjà d’un projet « Eau et assainissement », couvrant la période (2014-2020) pour un financement global de 42 millions d’euros, cofinancé par l’Etat togolais, le Fonds pour l’environnement et le développement (FED), l’AFD et la BOAD. Un projet qui devrait également permettre d’assurer, à court terme, l’accès à l’eau potable pour tous et contribuer davantage au développement des communautés à la base.

Officiellement lancé le 25 juin dernier par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, afin de répondre aux problèmes de financements des acteurs du monde agricole togolais, le Mifa, (Mécanisme incitatif de financement agricole), entre dans sa phase concrète de réalisation sur le terrain.

En effet, les producteurs de riz, les planteurs de manioc ainsi que les autres unités de transformation de Tagnamboul et de Blitta, deux des huit sites sélectionnés pour la phase pilote du projet, recevront à partir de ce vendredi 13 juillet 2018, les premiers chèques pour le financement de leurs activités.

Des cérémonies de remise voulues simples mais solennelles offriront l’occasion d’entretenir les populations sur le Mifa et l’aide qu’il apportera aux agriculteurs togolais.

Les conseillers en exploitation agricole seront également dotés de matériel technique comprenant notamment des tablettes et des matériels de déplacement. Ces outils faciliteront leur accès à tous les producteurs où qu’ils se trouvent sur le territoire national, et leur enregistrement.

Le Mifa est une initiative du gouvernement qui vise à faciliter les financements bancaires au monde agricole togolais qui, faut-il le rappeler, est confronté à un déficit de crédits lié à une certaine frilosité des institutions financières vis-à-vis de ce secteur.

Le Togo vient de franchir un nouveau palier en matière de transparence des données et de modernisation de son système statistique. Une page nationale de données récapitulatives (NSDP) vient d’être lancée. Elle permettra de mettre en œuvre les recommandations du système amélioré de diffusion générale des données (e-GDDS), qui vise à aider les pays adhérents à améliorer la transparence de leurs statistiques et leur gouvernance grâce à la publication d’informations essentielles à l’analyse des conditions macroéconomiques.

Portail national de données, le NSDP servira de guichet unique pour le Togo pour la publication de données macroéconomiques essentielles, facilement accessibles. Aussi est-elle disponible depuis le tableau d'affichage des normes de diffusion du Fonds monétaire international (FMI) à l’adresse :

https://dsbb.imf.org/egdds/country/TGO/category

Selon le FMI, la publication de données macroéconomiques essentielles pour Togo à travers le NSDP fournira aux décideurs nationaux et à un large éventail de parties prenantes, y compris les investisseurs internationaux et les agences de notation, un accès facile aux informations jugées, à forte valeur ajoutée par son Conseil d'administration.

Louis Marc Ducharme (photo), directeur du Département des statistiques du FMI, s'est félicité de cette étape importante dans le développement de la statistique au Togo. « Je félicite les autorités togolaises pour le lancement du NSDP, une avancée importante dans la diffusion des données. Je suis convaincu que le Togo tirera profit de l'utilisation du e-SGDD comme cadre pour développer davantage son système statistique », a fait savoir le statisticien en chef et responsable des données au FMI.

Fiacre E. Kakpo

L’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT), a ouvert ce jeudi 12 juillet à Lomé, une rencontre visant à mobiliser les acteurs autour du volontariat international de réciprocité. Un projet est initié pour faciliter le partage d’expérience entre volontaires des différents pays, en vue d’une meilleure efficacité de leurs actions sur le terrain.

La rencontre qui a réuni des organisations de volontariat, et acteurs venus de divers horizons, a permis de faire l’état des lieux du volontariat international de réciprocité, de passer en revue les recommandations élaborées à Lomé en 2016, et à Niamey en 2017.

Pour Omar Agbangba (photo), Directeur Général de l’ANVT, « il y aura encore une autre rencontre avec les officiels et les diplomates, de façon que chaque consul, ou chaque ambassadeur puisse relayer l’importance du volontariat international de réciprocité ».

L’objectif visé selon Moussa Bah, Représentant National de France Volontaire, est de bâtir une véritable stratégie qui permettra de mobiliser d’autres acteurs autour du projet. 

En prélude au sommet conjoint des chefs d’Etat de la Cedeao et de la Ceeac qui se tiendra le 30 juillet prochain à Lomé, les experts des deux communautés se sont réunis les 10 et 11 juillet dans la capitale togolaise pour une réunion préparatoire.

Les travaux ont permis aux experts issus des ministères des affaires étrangères et de la défense des pays membres des deux institutions, d’échanger sur la question sécuritaire. Ils ont également exploré des pistes de solutions afin de venir à bout du terrorisme.

Au terme de cette réunion qui a vu également la participation des cadres de la Commission de la Cedeao et du Secrétariat Général de la Ceeac, ainsi que des représentants des Nations Unies et de l’Union Africaine, les experts ont formulé des recommandations à l’endroit des chefs d’Etat et de Gouvernement.

L’accent a été mis sur un renforcement de l’échange d’informations et la coopération militaire entre les deux communautés, l’élaboration d’une stratégie commune en matière de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent, ainsi que l’implication des communautés locales et de la société civile.

Un projet de déclaration conjointe des deux institutions sur la paix, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent a été adopté à l’issue de la réunion.

Le document sera soumis à la réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Sécurité qui se tiendra à Lomé le 28 juillet prochain.  

Le gouvernement, par l’entremise du Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, a réagi au courrier d’information adressé par la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, relatif à la programmation de meetings d’information et de sensibilisation à l’intérieur du pays.

Le Général de Brigade Yark Damehane, ministre de la sécurité et de la protection civile, chargé de l’intérim du ministre de l’administration territoriale absent, a, tout en prenant acte de cette information, appelé les organisateurs de ces manifestations politiques, au sens de responsabilité. Il leur a, en outre, rappelé l’exigence d’inscrire lesdites manifestations dans le respect des textes et des lois en vigueur dans le pays.

Le 27 juin dernier, les facilitateurs de la Cedeao, Nana Akufo-Addo et Alpha Condé, respectivement présidents du Ghana et de la Guinée, avaient entrepris une journée de consultations des principaux acteurs de la crise politique togolaise.

Au terme de cette journée, ils avaient livré un compte rendu des acquis enregistrés et préconisé une poursuite de mesures visant à décrisper la situation, notamment la possibilité d’étendre le droit de manifester à l’ensemble du pays dans le respect de l’ordre public.

Kwami Raymond Thomas Farah, nouveau président de l’Onat (Ordre National des Architectes du Togo) a pris fonction ce mercredi 11 juillet 2018 à Lomé.

La cérémonie d’investiture s’est déroulée en présence du ministre de l’urbanisme, Fiatuwo Séssénou qui a salué, au nom du gouvernement, le rôle joué par l’Ordre pour sa contribution au développement du Togo.

« Le gouvernement souhaite que les architectes continuent de jouer leur rôle de chef d’orchestre dans le développement de nos villes et dans l’accompagnement de nos populations pour un mieux-être dans un habitat qui garantisse une meilleure santé et une sécurité, tant au niveau de leurs logements que des lieux de travail et de loisirs » a-t-il déclaré.

Dans sa réponse, le désormais patron des architectes du Togo a rassuré les pouvoirs publics de leur franche collaboration. « Notre action tournera autour d’un axe transversal qui sera de bâtir et de renforcer les acquis des années passées, tissant la nouvelle corde au bout de l’ancienne », a déclaré celui qui porte le numéro d’ordre 011 chez les bâtisseurs.

Pour rappel, l’Onat est une institution regroupant tous les architectes togolais exerçant ou non sur le territoire national.