RTG

RTG

La compagnie d’assurance nigériane AIICO Insurance Plc a conclu un accord avec la banque commerciale Wema Bank portant sur la vente de ses produits d’assurance de détail au sein du réseau de distribution de la banque. Le partenariat entre les deux institutions a été approuvé par la Commission nationale des assurances (Naicom) et la Banque centrale du Nigéria (CBN).

Le groupe bancaire coté sur le Nigerian Stock Exchange commercialisera des produits d’assurance agricole qui couvrent les agriculteurs en cas de dommages naturels liés aux conditions météorologiques, à des maladies et d’autres facteurs environnementaux.

Wema Bank offrira aussi des produits d’assurance voyage pour une couverture en cas d’accident pendant le voyage, des produits d’assurance incendie ou encore des produits d’assurance auto mis en place par l’assureur nigérian.

Selon Adewale Kadri, directeur exécutif d’AIICO Insurance Plc, cet accord vise à renforcer la pénétration de l’assurance au Nigéria. «Le public peut désormais être relié au bouquet de produits de détail d’AIICO par le biais des chaînes numériques de Wema Bank », a t-il déclaré.

Rappelons qu’AIICO Insurance est entré dans le marché de l’assurance au Nigeria en 1963 comme filiale de l’American Life Insurance Company (Alico).

Chamberline Moko

Autorisé par le gouvernement togolais en Conseil des ministres fin mars 2017, le processus de fusion des banques publiques BTCI et l’UTB vient de subir une suspension, a appris la rédaction de Togo First de sources proches du dossier.

« Le processus de fusion est suspendu et la date effective de celle-ci reportée … jusqu’à la conclusion des discussions en cours avec le FMI, relatives à d’autres options de tentatives de restructuration/sauvetage de la BTCI et de l’UTB. Tous les travaux de rapprochement et d’harmonisation sont donc également suspendus. Les deux établissements bancaires reprennent leurs activités de façon autonome et indépendante », indique une note adressée aux agents des deux institutions bancaires par Patrick Mestrallet, l’homme en charge du projet de fusion.

Ce projet était l’alternative trouvée par le gouvernement togolais pour « consolider la situation financière et à renforcer les fonds propres et la solvabilité des deux banques afin de leur donner de meilleures capacités d’intervention et de soutien à l’économie nationale », après l’échec de leur privatisation.

En rappel, la privatisation des deux banques publiques était une mesure du Fonds Monétaire International dans le cadre de la signature, en mai 2017, de son programme triennal de Facilité Elargie de Crédit (FEC) avec le Togo, en phase avec la volonté des autorités gouvernementales de se désengager vis-à-vis de toutes les banques publiques : « les deux banques publiques sous-capitalisées seront consolidées en une seule institution saine », avait exigé l’institution. Mais, l’opération n’a pas suscité d’offre jugée intéressante de la part de potentiels repreneurs.

Séna Akoda

Le ministre de la Justice et des Relations avec les Institutions de la République, Pius Agbetomey, a procédé le 14 septembre 2018 à Lomé, à la pose de la première pierre du bâtiment devant accueillir les jeunes filles et garçons bénéficiaires du projet d’amélioration de l’accès à la Justice pour les enfants au Togo.

La cérémonie s’est déroulée en présence de la Cheffe de la délégation de l’Union européenne au Togo, Cristina Martins Barreira, et du Dr Isselmou Boukhary, Représentant résident de l’Unicef au Togo.

Le projet, d’une durée initiale de 3 ans, devrait bénéficier à terme, à environ 3600 enfants au Togo dont 2700 enfants victimes. Il fait partie intégrante du Programme d’appui au secteur de la Justice (PASJ) et relève du volet « Amélioration de l’accès à une justice efficace et de qualité ». Estimé à 820 000 000 Fcfa, il est financé conjointement par l’UE et l’Unicef. 

Pour l’Ambassadeur de l’UE, qui justifie le soutien financier apporté au projet, « L'utilisation systématique de la détention ainsi que le manque d'alternative à l'emprisonnement pour les mineurs est une tragédie légale qui pour chaque mineur qu'elle touche, devient une tragédie humaine ». De ce fait, ajoute-t-elle, « la prévention à la délinquance doit être une priorité dans l'élaboration d'une politique globale en matière de justice pour mineurs ». 

De son côté, le Dr Boukhary invite tout le monde à se mobiliser pour la cause des enfants. « Nous comptons sur toutes les entreprises présentes au Togo pour apporter leur contribution de diverses manières que ce soit, aux enfants vulnérables de ce pays ». 

Au Togo, d’après les chiffres fournis par la Protection de l’enfant, 956 enfants victimes de sévices corporels, dont 604 filles et 352 garçons, ont été pris en charge au Centre de Référence et d’Orientation pour la Prise en Charge des Enfants en Situation Difficile (CROPESDI) entre 2017 et 2018. Pendant la même période, 410 enfants, présumés auteurs d’infractions ont été accueillis par la Brigade pour Mineurs de Lomé.  

Le Projet « Amélioration de l’accès à la Justice pour les enfants au Togo » prévoit également l’aménagement d’un centre d’orientation et de réinsertion à Kara au nord du pays.

Les effectifs de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) se sont renforcés avec l’arrivée de 76 nouveaux casques bleus togolais.

Le nouveau bataillon s’est envolé de Lomé après une formation de 5 mois au Centre d’Entrainement aux Opérations de maintien de la Paix (CEOMP) de Lomé.

Le contingent, commandé par le lieutenant-colonel Siméza Kpiki, rejoint les forces togolaises déjà présentes en nombre au Mali. Elles interviennent notamment dans les villes de Kidal, Douentza ou Sévaré.

Ces 76 casques bleus s’ajoutent donc aux 1430 soldats et policiers togolais déployés sur les théâtres d’opérations de l’Onu en Afrique et en Haiti.

En rappel, le Togo est le 16ème pays contributeur de troupes et de personnel de police aux opérations de maintien de la paix dans le monde.

Le pays a été honoré à ce titre le 1er juin 2018 par le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, à travers une campagne sur Twitter.  Le n°1 de l’Onu avait tenu à remercier le Togo, pour « sa contribution et son sacrifice ».   

La fin d’année 2018 sera une période électorale au Togo. Le 20 décembre 2018, les Togolais devront élire leurs nouveaux représentants à l’Assemblée nationale, conformément au plan de sortie de crise formulé par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao le 31 juillet 2018 à Lomé.

Mais quatre jours plus tôt, soit le 16 décembre, ils seront appelés aux urnes pour désigner leurs élus locaux et pour se prononcer sur la révision constitutionnelle envisagée, à l’occasion d’un référendum. C’est l’essentiel à retenir, hier, 17 septembre 2018, d’une rencontre d’échanges et de travail de la CENI avec les partis politiques siégeant au sein de l’institution.

En effet, selon le chronogramme établi par l’institution en charge de l’organisation et de la supervision des opérations électorales et référendaires, le 16 décembre 2018, les consultations couplées, élections locales et référendum, auront lieu, suivies le 20 décembre 2018  de la tenue des élections législatives.

En prélude à ces échéances électorales, les opérations de recensement électoral devront se tenir dans la 1ère zone, du 1er au 08 Octobre 2018. Dans la seconde zone, elles auront lieu du 17 au 24 Octobre 2018.

Le numéro un de la CENI, Prof Kodjo Kadanga, a convié les partis politiques présents, à s’impliquer davantage dans le processus en cours pour sa réussite.

La campagne cacaoyère 2017-18 s’est achevée jeudi au Ghana avec des achats de 870 000 tonnes, rapporte le Cocobod. Comparé à la saison précédente, où les achats se situaient à 940 000 tonnes, ce volume est en baisse de 70 000 tonnes.

Malgré cette chute en glissement annuel, le régulateur a indiqué que les achats sont nettement supérieurs aux estimations initiales. En effet, à cause des intempéries persistantes en début de saison, il avait annoncé des prévisions d’achats de 850 000 tonnes.

Pour la campagne 2018-19 qui débute en octobre, le Ghana, second producteur mondial de cacao après la Côte d’Ivoire, va signer un prêt syndiqué de $1,3 milliard auprès de prêteurs internationaux pour financer ses achats.

Rappelons que les deux pays ont récemment établi une feuille de route commune, pour coordonner les prix et le calendrier des saisons, ce qui devrait prendre effet à partir de la saison 2018-19.

Meltwater Entrepreneurial School of Technology (Mest), un incubateur d’entreprises technologiques basé à Accra, au Ghana, a mobilisé dans le cadre de son programme de formation des entrepreneurs pour l’année 2018, la somme de 700 000 $ en faveur de sept startups basées au Kenya, au Ghana et au Nigeria.

Ces jeunes pousses ont été sélectionnées parmi 58 entrepreneurs africains. Elles bénéficieront d’un financement de démarrage de 100 000 $ chacune et auront droit à des formations et des coachings qui se dérouleront au sein des incubateurs Mest au Ghana, au Kenya et au Nigéria.

Parmi les sept plateformes retenues, l’on retrouve Truckr, une start-up ghanéene de réservation et de surveillance de fret, Jumeni, la plateforme de gestion et de recouvrement de paiements, Codeln, une plateforme de recrutement en ligne ou encore la plateforme kényane de vente en ligne Sharehouse.

« L’investissement de MEST contribuera à renforcer la croissance et l’expansion future de ces startups sur d’autres marchés intéressants à travers le continent. Nous leur permettront de renforcer leur logistique et leur personnel », a déclaré Aaron Fu, directeur général de MEST.

Lancé en 2008 à Accra, Mest est financé par la Fondation Meltwater, la branche à but non lucratif de la société d'analyse Meltwater. Cet incubateur qui dispose de bureaux à Lagos et à Cape Town avait investi depuis son lancement jusqu’en 2017, 20 millions $ pour la formation de plus de 40 startups africaines.

Chamberline Moko

Le groupe télécoms français Orange et MainOne, le fournisseur de services de connectivité et de centre de données, ont signé un accord de partenariat ce 17 septembre 2018. Il porte sur la connexion du Sénégal et de la Côte d’Ivoire au câble sous-marin de fibre optique de MainOne, long de 7000 Km et reliant l’Europe à l’Afrique, du Portugal au Nigeria en passant par le Ghana. Des stations d’atterrissement de câble seront d’ailleurs construites à Dakar et à Abidjan. 

Grâce à cette coopération, Orange va acquérir plus de capacités data qui renforceront les offres de services de ses filiales Orange Côte d’Ivoire et Sonatel.

« Le développement de nouveaux services numériques en Afrique a suscité d’énormes développements sociaux et économiques au cours des dernières années. Alors que les barrières à l'accès continuent à diminuer avec l'amélioration des réseaux et des équipements plus abordables, Orange, dans le cadre de sa stratégie multiservices, cherche à se positionner comme un partenaire important dans la transformation numérique du continent.», a expliqué Alioune Ndiaye, le président-directeur général d’Orange Moyen-Orient et Afrique. 

Funke Opeke, la présidente-directrice générale de MainOne, a pour sa part, indiqué que le partenariat avec Orange cadre avec les ambitions de l’entreprise de combler le fossé numérique entre l’Afrique de l’Ouest et le reste du monde. Elle a réitéré l’engagement de la société à soutenir divers opérateurs comme Orange, afin d’aboutir à une amélioration des services numériques dans la région Afrique de l’Ouest et sur tout le continent.

Aster DM Healthcare, un fournisseur privé de services de santé intégrés, en Asie, investira dans le secteur des soins de santé au Nigéria.

La firme Emirati a signé un accord avec un hôpital universitaire portant sur la création des centres d’excellence et une unité de télémédecine dans le pays.

Ces infrastructures médicales seront gérées par des spécialistes provenant du réseau d’hôpitaux d’Aster DM Healthcare en Inde. Ces derniers interviendront dans les domaines de la neuroscience, de la cardiologie, de l'orthopédie ou encore de l'oncologie.

Dr Azad Moopen, directeur général d’Aster DM Healthcare a choisi de mettre en place ces structures hospitalières au Nigeria pour permettre « aux milliers de Nigérians qui quittent le pays chaque année à la recherche de soins de santé en Inde » de pouvoir bénéficier de ses services de santé au niveau local.

Pour l’année en cours, le Nigeria a accordé un budget de 340 milliards de nairas pour la santé, ce qui représente 3,9 % du budget total du pays. En 2015, les dépenses en santé par habitant s’élevaient à 215 $ au Nigeria et, selon des données de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 70,3 % de ces dépenses en santé étaient supportées par les patients nigérians.

Chamberline Moko

La nouvelle de la démission au Nigéria de la ministre des finances Kemi Adeosun continue de faire son chemin dans la classe locale des affaires et même internationale.

Celle dont le principal mot d'ordre était la rigueur et la probité dans la lutte contre la corruption, a été rattrappée par une affaire de production d'un faux document sur une de ses obligations civiques.

Mme Adeosun, qui est née en Grande Bretagne dont elle a la nationalité, et, qui n’est revenue au Nigéria qu'à l'âge de 34 ans, a expliqué sur sa page facebook, qu'on lui avait dit qu'elle était exemptée de participer du service de contribution citoyenne des jeunes, qui est obligatoire au Nigéria.

Elle avait pour cela reçu un certificat censé la mettre en conformité avec la loi. « Je n'avais jamais visité ce service, je ne savais pas comment il fonctionnait, et je ne pouvais savoir que le document qu'on m'avait livré n'était pas authentique, d'autant que je l'ai présenté au Conseil Régional de l'Etat d'Ogun et à l'Assemblée Nationale », a-t-elle fait savoir sur sa page Facebook.

Le président Muhamadu Buhari qui est en campagne pour un deuxième mandat lors de l'élection présidentielle de février 2019, a accepté sa démission. Un article du Financial Times semble minimiser les performances de Kemi Adeosun, la présentant comme une ministre sans pouvoir et sans influence sur le gouvernement et le président Buhari.

L'ancienne banquière d'investissement et qui avait pris la tête du ministère nigérian des finances en 2015, lorsque la crise des matières premières battait son plein dans le pays, est parvenue à redresser la barre de l'économie du pays, sans solliciter le Fonds Monétaire International, au contraire de beaucoup d'autres pays africains.

C’est durant sa présence que le Nigéria a connu la consolidation fiscale et la mise en place d'une politique structurelle qui ont permis la réduction du déficit budgétaire. Le gouvernement très controversé du président Buhari, a aussi pu se donner les moyens de poursuivre avec ses objectifs sociaux, tout en reconstituant ses réserves de change.

L'avenir de Mme Adeosun, n'est pas encore connu. Elle est remplacée à ce poste par une de ses ex-collègue, Zainab Shamsuna Ahmed, qui jusque là était la ministre du budget et de la plannification nationale. Cette dernière, au contraire de Kemi Adeosun, a fait toutes ses études au Nigéria et a occupé le poste stratégique de sécrétaire exécutive de l'initiative locale de transparence sur les industries extractives.

Le Nigerian Stock Exchange qui affiche une perte de valeur de 15% depuis le début de l’année, n’a pas connu un changement particulier à l’annonce de cette nouvelle. Son principal indice a connu une hausse très faible de 0,9%, mettant quand même un terme à plusieurs jours de baisses consécutives.

Idriss Linge