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Initialement fixé à 100, le nombre de projets bancables sélectionnés pour les rencontres B2B lors du forum Togo-UE qui s’ouvre dans moins d’une semaine, a déjà dépassé le cap des 130.

Selon le comité d’organisation, l’élargissement de la liste finale s’explique par le fort taux de participation à l’appel d’offres, qui a vu plus de 400 projets soumis ainsi que leur qualité globale.

Les initiatives retenues portent sur de nombreux secteurs : agriculture, agroalimentaire, formation, énergie, industries manufacturières, formation, transports et la logistique.

Des mesures sont d’ores et déjà mises sur pied par le comité, pour renforcer les capacités des porteurs de ces projets matures afin de les aider à mieux se défendre lors des rencontres B2B avec les investisseurs européens.

4201 nouvelles entreprises ont vu le jour entre janvier et avril 2019, selon les données du Centre des formalités des entreprises (CFE). Il s’agit d’une progression de 13% par rapport à la même période en 2018 où le Guichet Unique de la création d’entreprise avait dénombré un total de 3712 nouvelles entités créées.

Aussi, d’après les statistiques du CFE, la progression serait-elle en constante hausse de mois en mois.

Ainsi, janvier 2019 comparé à janvier 2018, serait-il en hausse de 17% avec 1181 nouvelles entreprises qui se sont formalisées. La même tendance est observée hormis mars, où seulement 10 entreprises de plus ont été créées que le même mois en 2018.

Plus précisément, ce sont 1013, 1062  et 945 nouvelles entités que dénombre l’organe dirigé par Samuel Sanwogou, respectivement, en février, mars et avril. Pour le mois de mai, la dynamique devrait se poursuivre, au regard des chiffres des trois premières semaines compilées par l’institution.

Ces belles performances sont surtout portées par les réformes enclenchées depuis 2018 pour améliorer le climat des affaires, et qui se sont accentuées au niveau du CFE cette année, avec une nouvelle réduction sensible du délai d’obtention de la carte unique de création d’entreprise. Passé effectivement à 24h l’an dernier, des diligences ont été faites pour ramener ce délai à 7 heures depuis février.

L’année dernière, les réformes engagées, ponctuées par une percée de 19 places dans le Doing Business de la Banque mondiale, avaient permis, notamment, de porter la création d’entreprise à son deuxième niveau le plus élevé (10 545 nouvelles créées), frôlant de peu les performances historiques de 2015.

Après la signature, le 23 octobre dernier, de la convention de concession entre le gouvernement et le groupe industriel panafricain Eranove, octroyant à ce dernier le permis de construction et d’exploitation pendant 25 ans de la centrale thermique Kekeli Efficient Power, les travaux pourront bientôt commencer.

La première pierre de cette infrastructure implantée dans la zone portuaire de Lomé, sera officiellement posée le 12 juin prochain par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

La cérémonie, qui lancera les travaux de construction, s’inscrit dans les activités précédents le forum économique Togo-UE des 13 et 14 juin prochains.  

Une fois sur pied, Kekeli, qui sera la deuxième centrale de Lomé après Contour Global, atteindra une puissance de 65 MW et utilisera la technologie de cycle combiné, une technologie qui permet de produire plus d’électricité sans consommation additionnelle de gaz, le tout en limitant les rejets de CO2 dans l’atmosphère.

La construction durera 18 mois et sera exécutée par le groupe espagnol Grupo TSK (EPC), l’allemand Siemens et Eranove. Elle coûtera 64 milliards FCFA et est financée sans garantie souveraine, par la BOAD et Oragroup.

Les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre des projets Filets sociaux de base (FSB) et Opportunités d’emploi pour les jeunes vulnérables (EJV) se sont réunis à Lomé ce jeudi, pour faire le bilan à mi-parcours des deux projets lancés officiellement par le Chef de l’Etat il y a 18 mois.

L’objectif de cette rencontre est de surtout faire une analyse prospective du chemin parcouru à travers un bilan détaillé. Des ajustements devront être également proposés en cas de besoin.

Financés par le gouvernement et l’institution de Bretton Woods à hauteur de 44 millions $, soit un peu plus de 26 milliards FCFA (17,4 milliards pour les FSB et 9 milliards pour les EJV), les deux projets visent à fournir aux communautés les plus pauvres, un minimum de services socio-économiques de base, et à offrir des opportunités économiques à des jeunes de 15 à 35 ans, pauvres et vulnérables.

Un an et demi après leur mise en œuvre par l’Anadeb, les résultats sont encourageants : près de 100 000 écoliers ont bénéficié de repas chauds chaque jour d’école, 12 115 ménages ont reçu leurs premiers transferts monétaires, 5032 jeunes vulnérables de 72 villages pauvres participent aux THIMO.

Invité d’honneur à la 5ème édition de l’Annual Debate, organisé par Invest Africa, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a réitéré aux opérateurs économiques britanniques et à ceux venus d’ailleurs, son invitation à venir investir au Togo pour la mise en œuvre du PND. C’était lors d’une adresse qui s’est déroulée sous forme d’entretien avec l’économiste Carlos Lopes.

Devant un auditoire composé de représentants de multinationales, de sociétés d’investissement, d’institutions internationales de financement du développement, et de plusieurs organisations, le n°1 togolais a exposé sa nouvelle vision d’une transformation structurelle de l’économie togolaise traduite dans ce plan quinquennal.

« Le Plan national de développement est conçu pour générer une croissance forte, durable, résiliente, inclusive et créatrice d'emplois, améliorant le bien-être social de la population. En termes qualitatifs, il devra révéler à l’horizon 2022 le Togo comme un centre de tourisme d’affaires et ériger la capitale Lomé, comme plateforme financière et d’affaires, de premier rang dans la sous-région en Afrique », a-t-il déclaré.

Plusieurs sujets liés au développement du Togo ont été évoqués, du développement des infrastructures aux efforts de réduction de la pauvreté. Face aux investisseurs, le Président de la République a insisté sur les multiples atouts dont dispose le Togo et présenté les opportunités d’investissement ainsi que les mesures incitatives pour rassurer le secteur privé britannique.

Jeudi, à l’occasion du ‘Togo-UK Investissement Summit’ qui a réuni des personnalités économiques, Faure Gnassingbé a de nouveau invité les investisseurs : « Venez au Togo ! », a-t-il lancé.

A Londres ce jeudi 06 juin, la compagnie koweïtienne Global Integrated Logistics (GIL) a annoncé son intention d’investir sur l’axe 1 du Plan national de développement  (PND) dont l’objectif est de faire du Togo, un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région.

Reçu en audience par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Geoffrey White, DG pour l’Afrique du Groupe fondé en 1979, a signé avec Kodjo Adedze, le ministre togolais en charge du commerce et du secteur privé, une lettre d’intention.

Ainsi, Agility Logistics, spécialisée dans le financement et le développement des entrepôts logistiques de classe mondiale à travers l’Afrique, aussi bien pour les multinationales que les PME, s’est engagée à construire à Lomé un Parc logistique au profit des entreprises locales et régionales.

Selon la Présidence, l’engagement moral de cette compagnie à s’installer au Togo, « témoigne de la vitalité de la diplomatie économique du chef de l’Etat et illustre d’ores et déjà les premières retombées tangibles de son [le Chef de l’Etat, Ndlr] déplacement à Londres. »

Agility, c’est plus de 40 marques sous gestion à travers le monde dont plusieurs datent du milieu des années 1800.

Avec plus de 22 000 salariés et des revenus nets estimés à 225,9 millions $ en 2017, la compagnie basée Sulaibiya se revendique « la plus grande entreprise de logistique au Moyen-Orient,  l’un plus grands fournisseurs mondiaux de solutions logistiques intégrées et le plus grand propriétaire et promoteur privé de biens immobiliers industriels au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. »

Les Parlementaires ont adopté ce jeudi 6 juin 2019, la loi sur le crédit-bail. Instrument de financement encore très peu utilisé au Togo, le crédit-bail est un contrat en vertu duquel une institution financière loue un bien immobilier ou mobilier, corporel ou incorporel, à un client qui y dispose du droit d’usage, paie les loyers pour une durée déterminée avec l’intention de l’acheter à un prix fixé d’avance entre les parties, tenant compte des versements effectués à titre de loyers.

Cette loi offre les outils de promotion du crédit-bail en incitant les PME togolaises à se tourner vers ce type de financement peu connu, qui pourtant leur permet de financer leurs outils de production à des conditions plus favorables, comparativement aux autres crédits classiques.

« L’adoption de la présente loi revêt donc une importance majeure et offre à notre pays un cadre juridique adéquat permettant au système bancaire d’améliorer l’accessibilité du secteur privé au crédit pour accroître ses activités. », a souligné Demba Tignokpa, la ministre de la Planification du développement et de la coopération.

Selon elle,  « le crédit-bail, dont les effets d’entraînement reconnus sur les autres produits financiers tels que le capital-risque, l’affacturage et les crédits bancaires, constitue un instrument privilégié de financement» pour les PME.

Adopté en Conseil des ministres le mercredi 13 juin 2018, le projet de loi  relatif au crédit-bail est un texte communautaire visant à permettre aux pays de l’Uemoa de bénéficier des effets de levier qu’offre un tel mode de financement. Si le poids du crédit-bail mis en place dans l’Uemoa reste encore très faible par rapport au portefeuille global de crédit, au Togo, le montant est quasi-nul en 2017, selon les données de la BCEAO.

Quelques jours après avoir remis des centres médico-sociaux (CMS) aux populations dans la Préfecture d’Agoè-Nyivé, le premier ministre, Komi Selom Klassou a inauguré ce jeudi 6 juin 2019, plusieurs ouvrages socio-collectifs à Dimori, village situé à 25 km après la ville de Bassar dans la Région de la Kara.

Il s’agit essentiellement d’un nouveau marché d’un coût global estimé à 130 millions FCFA, d’un CMS d’un montant de 120 millions FCFA et d’une piste à la circulation évaluée à près de 350 millions FCFA.

Comme celles des cantons de Légbassito et de Vakpossito, ces infrastructures sont des fruits du Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV), mis en œuvre par l’Agence nationale de développement à la base (ANADEB).

Ils s’inscrivent par ailleurs dans la mise en œuvre des objectifs du Plan national de développement (PND 2018-2022), notamment dans son axe 3.

Repoussées mardi dernier en raison de la célébration de la fête du Ramadan, les épreuves écrites du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) ont bel et bien démarré ce jeudi 6 juin 2019.

Au total, 139 200 élèves des collèges du Togo se lancent à l’assaut de ce diplôme qui leur ouvrira les portes du Lycée, une hausse de 10,26% par rapport à l’effectif enregistré l’année dernière.

320 centres sont mobilisés pour la tenue de l’examen qui s’achève le 11 juin prochain. Une délégation du ministère des enseignements primaires et secondaires a effectué des visites dans plusieurs centres dans certaines régions, afin de s’assurer du bon déroulement des épreuves.

Le 17 juin prochain, ce sera au tour des candidats au Certificat d’études du premier degré (CEPD) et au Baccalauréat 2ème Partie.

Annoncée dans le cadre des préparatifs du prochain forum Togo-UE des 13 et 14 juin prochain, la chambre de commerce européenne au Togo (CCET) vient d’être mise en place.

Des entreprises européennes basées au Togo ont officiellement mis sur pied cette structure, à la faveur d’une assemblée générale constitutive tenue en début de semaine à Lomé. La chambre est présidée par Charles Gafan, PDG de Bolloré Transport & Logistics Togo, à la tête d’un comité exécutif de 9 membres.

Son rôle sera surtout de promouvoir les échanges entre l’Europe et le Togo tout en stimulant l’environnement des affaires. La nouvelle chambre entend également « représenter la communauté d’affaires européenne au Togo vis-à-vis des autorités publiques, des organisations corporatistes et des instances européennes ; faciliter le développement de la présence et de l’activité des entreprises originaires des pays européens au Togo ; ou de faciliter et multiplier les échanges avec les Chambres de commerce nationales et régionales des pays européens ».

En outre, la chambre « apportera un éclairage sur les axes de développement de la coopération européenne et sur les opportunités d'investissements associés ou provoqués », a précisé Charles Gafan.