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Le Togo et le Bénin mutualisent leurs efforts dans la lutte contre l'érosion côtière. Les deux pays ont signé vendredi 28 septembre 2018 à Cotonou, un Protocole d'accord et un mémorandum d'entente relatifs aux activités de protection des zones côtières.

Cette signature est intervenue dans le cadre de la première session ministérielle du Comité mixte Bénin-Togo du Projet d'investissement, de résilience des zones côtières en Afrique de l'ouest (WACA Resip). « Cette signature marque la volonté des deux pays de protéger leur littoral des effets néfastes du changement climatique », a souligné André Johnson, ministre togolais en charge de l'environnement.

C'est une réponse collective au besoin urgent de lutte contre l'érosion côtière, a indiqué, pour sa part, le ministre béninois du Cadre de vie et du Développement durable, José Didier Tonato.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, les deux pays vont entreprendre des travaux de protection des segments transfrontaliers entre Agbodrafo au Togo et le Grand Popo au Bénin.

La ministre chargée du développement à la base, Victoire Tomégah-Dogbé, a officiellement lancé le 28 Septembre 2018, les travaux de construction d’un marché et de réhabilitation d’un CMS (Centre Médico-Social), respectivement à Kovié et Mission Tové, dans la préfecture de Zio.  

L’activité s’inscrit dans le cadre du Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (PSMICO), piloté par l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (Anadeb).

L’objectif est de lutter contre la pauvreté et couvrir les besoins de base légitimes de la population, dont ceux liés à l’amélioration des revenus et de la santé.

A Kovié, la ministre a procédé à la pose symbolique de la première pierre, marquant solennellement le démarrage des travaux de construction, l’actuel marché étant devenu vétuste et inadapté aux besoins de la communauté. Les travaux, d’un coût de 239 millions FCFA, dont 127 millions FCFA financés par le Groupe Bolloré, vont doter Kovié d’un marché de type cantonal. Il sera composé notamment de 15 hangars, dont 7 de 28 places, 4 magasins de stockage, 2 blocs de latrines, 1 bloc administratif, 1 boucherie ou encore 1 forage photovoltaïque.

Un peu plus tôt, Victoire Tomégah-Dogbé a donné le premier coup de pioche symbolique de la réhabilitation du CMS de Mission Tové. A l’issue des travaux évalués à 162 millions, Mission Tové disposera d’un bloc réhabilité de maternité et de médecine générale, comprenant des salles d’accouchement, de consultation, de repos, de pharmacie et de chambre froide.

Initié par le gouvernement, le PSMICO vise à mettre en place des infrastructures socio-économiques et collectives de base dans les communautés du Togo, en vue d’améliorer les conditions de vie des populations.

Le recensement électoral pour le compte des législatives du 20 décembre prochain commence ce lundi 1er octobre 2018 dans la première zone.

Dans un message délivré la veille, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) appelle « tous les Togolais en âge de voter à se faire recenser ». 

Prof  Kodjona Kadanga a rassuré la population en ce qui concerne les dispositions prises pour la réussite du processus. Chaque citoyen qui veut se faire enrôler devrait présenter pour son identification civile, l’un quelconque des documents suivants : le passeport, la carte nationale d'identité, la carte consulaire, le livret de pension civil ou militaire et le livret de famille.

A défaut de disposer de l’une de ces pièces à jour, souligne le  président de la CENI, le témoignage du chef traditionnel ou d'un notable devrait servir de preuve de la nationalité et du statut de majeur de la personne qui souhaite se faire recenser. 

Pour la réussite de sa mission, la CENI a reçu un appui du gouvernement en matériels roulants : 20 véhicules Pickup mis à disposition des 20 CELI de la première zone.

Le recensement devrait prendre fin dans la 1ère zone le 8 octobre 2018. Pour la deuxième zone, l’enregistrement des électeurs est prévu du 17 au 27 octobre 2018.

La ministre en charge de la jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé, a procédé le 28 Septembre 2018, en compagnie de Saturnin Epié, Représentant Résident de l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population), à la pose de la première pierre de la salle de conférence du Centre des jeunes d’Adéticopé.

La construction du bâtiment entre en ligne avec le thème retenu lors de la célébration de la Journée Internationale de la Jeunesse, le 12 Août dernier, qui s’intitule : « Des espaces sécurisés pour les jeunes ». L’initiative s’inscrit également dans le cadre du programme de développement des infrastructures socioéducatives et d’aménagement d’espaces de loisirs, initié par le gouvernement.

Selon la ministre, l’infrastructure, d’une capacité de 500 places « sera un cadre où les jeunes pourront se réunir pour discuter, échanger des idées et mener des activités liées à leur bien-être et à leur rôle de citoyen ».

Les travaux vont durer 4 mois et la réalisation s’élève à 49 millions FCFA, entièrement financés par l’Etat. Il est prévu dans le plan de développement du centre, des aires de jeux, des ateliers de formations et l’aménagement d’espaces verts.

Les centres des jeunes sont des sites créés par le gouvernement, destinés à servir de lieu d’épanouissement, d’éducation, d’apprentissage et de pratique d’activités culturelles et sportives. A ce jour, le Togo compte plus d’une quinzaine de centres répartis dans plusieurs villes et localités du pays.

Comme annoncé, la salle de de cinéma  Canal Olympia 2, baptisée « Midè » (Chez vous en kabyè, langue parlée au Nord-Togo), construite dans la préfecture d’Agoè à Blue Zone, est désormais ouverte au public. Le Premier ministre Komi Sélom Klassou, au nom du Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, a inauguré samedi 29 septembre 2018, cet ouvrage, le deuxième de la filiale Vivendi, dédié à la culture togolaise.

C’était en présence du ministre en charge de la Culture, Guy Madjé Lorenzo, du Président de l’Assemblée nationale Dama Dramani, de Charles Gafan, Président Directeur Général du Groupe Bolloré au Togo et autres. Cet espace de loisirs compte 600 places et comporte des équipements de projection et de sonorisation numériques modernes.

Selon le ministre de tutelle, cet espace ultramoderne vise à « promouvoir les activités cinématographiques et à renforcer la visibilité des acteurs de la culture togolaise ». Un objectif en ligne avec la volonté du gouvernement de promouvoir les industries créatives et culturelles, manifestée par l’adoption du projet de loi portant « Code du cinéma et de l’image animée », indique-t-il.

Pour le Numéro 1 du groupe Bolloré au Togo, Canal Olympia Midè est un lieu du vivre -ensemble, d’échanges pluriels, un carrefour d’éclosion de talents.

Antoine Lekpa GBEGBENI, ministre de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hydraulique villageoise, participe depuis le 28 septembre 2018, à New Delhi, dans la capitale indienne, à la convention Internationale Mahatma Gandhi sur l'Assainissement (MGISC).

Organisée par le gouvernement indien, cette rencontre qui réunit notamment des ministres, des dirigeants et d’autres acteurs du secteur de l'assainissement du monde, permettra aux participants de s’échanger leurs bonnes pratiques.

Ce rendez-vous sera marqué par des sessions plénières et techniques ainsi que des visites sur le terrain. Une exposition parallèle sur les innovations en matière d'assainissement se tient également sur les lieux.

La convention se terminera par les célébrations du 150e anniversaire de la naissance de Mahatma Gandhi et de l'entrée dans sa dernière année du Swachh Bharat "Clean India" Mission (SBM), la campagne pour un changement de comportement lancée en 2014 par le Premier ministre indien, Narendra Modi.

Une véritable occasion pour le Togo de s’imprégner des mécanismes qui ont permis au Sous-continent de passer sa couverture en assainissement de 39% à 94% en moins de 5 ans.

Présent à la 73è Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies, Robert Dussey, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine a délivré ce jeudi, 27 septembre 2018 au nom du Chef de l’Etat, un discours dans lequel il a abordé plusieurs sujets d’intérêt et appelé la Communauté à relever certains défis majeurs.

Dans son intervention, il a mis l’accent sur la nécessité, pour l’organisation mondiale, d’opérer sa propre mue pour mieux s’adapter aux nouvelles donnes. En effet, a-t-il fait observer : « Le monde est pluriel et multipolaire ». Et d’exhorter l’organisation, davantage par nécessité que par souhait, à « tenir compte de cette évidence ». Ceci «  élargira, à coup sûr, la base de légitimité et l’efficacité de notre organisation », a-t-il estimé.

Robert Dussey n’est pas resté muet sur les nombreux défis auxquels restent confrontés principalement le continent africain et d’autres parties du monde, notamment les changements climatiques, l’extrémisme violent, le terrorisme et l’intolérance religieuse.  

« Les Nations Unies, en tant que pôle d’exercice de la responsabilité collective, doit se mettre à jour (…) si elle veut efficacement jouer son rôle d’institution de service à la communauté humaine », a souligné le chef de la diplomatie togolaise.

Abordant la situation qui prévaut au Togo, le ministre togolais a évoqué le processus de réformes constitutionnelles et institutionnelles engagé aux fins de la consolidation des acquis démocratiques et de la garantie à tous des droits et libertés. En effet, a-t-il indiqué : « Le gouvernement, dans cette perspective, déploie des efforts pour une issue définitive et durable aux soubresauts politiques que le pays a connus ces derniers mois, en continuant de rassembler la classe politique et la société civile autour des défis et des objectifs communs de paix, de progrès social et humain».

Il a, en outre, reconnu de bon aloi, la mission de bons offices menée via la facilitation assurée par les Chefs d’Etat ghanéen et guinéen et remercié la Cedeao à cet effet.

Presqu’au terme de la 1ère phase du processus d’indemnisation, le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a, lors de sa conférence-bilan, annoncé avoir bénéficié d’une allocation de 5 milliards FCFA sur le budget de l’Etat, Gestion 2018.

Cette enveloppe est destinée à couvrir l’indemnisation des victimes vulnérables des troubles sociopolitiques enregistrés de 1958 à 1989 et de 1990 à 2004.

La 1ère enveloppe financière allouée aux opérations d’indemnisation était de 2 milliards FCFA, dédiée aux victimes des troubles sociopolitiques de 2005. Selon Awa Nana-Daboya, présidente de cette institution, les dépenses engagées au cours de cette phase s’élèvent à 1 994 177 491 FCFA.

Au sujet de la réconciliation du peuple togolais avec lui-même, objectif ultime de sa mission, la N°1 du HCRRUN se prononce. Le Togolais  sait « donner et  recevoir le pardon au nom du vivre ensemble. Nous avons été émerveillés par la chaine de solidarité spontanée qui s’installait  partout entre les équipes du HCRRUN et les victimes, tous mus par la même volonté d’apporter leur part à l’avènement d’un Togo réconcilié et apaisé. Nous avons vu des victimes désireuses de tourner la page des préjudices subis et se forger un nouvel avenir…».

Le Togo a opté pour un nouveau cadre juridique des opérations de privatisation. Les députés ont voté à l'unanimité ce jeudi 27 septembre 2018, la loi modificative de la loi n° 2014-014 du 22 octobre 2014 portant modernisation de l’action publique de l’Etat en faveur de l’économie.

Cette loi comporte trois nouveaux articles. Le premier propose un article 66 nouveau qui supprime les dispositions antérieures relatives au renvoi au pouvoir réglementaire, la définition des modalités de la mise en concurrence des candidats aux privatisations. En lieu et place, il transfère à l’organe légiférant le pouvoir d'élaborer et d'adopter ce nouveau cadre. Le deuxième introduit un article 66-1 tandis et le troisième traite des dispositions exécutoires.

L’initiative de cette modification émane du gouvernement et vise à garantir une gestion rationnelle du patrimoine de l’Etat. Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, « la définition des modalités de mise en concurrence des candidats aux privatisations par l’Assemblée nationale allégera et rendra plus transparentes les opérations de privatisation ».

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a participé ce jeudi 27 Septembre à New York, à un dialogue de haut niveau sur le financement du secteur de la santé en Afrique.

Dans son intervention, le Chef de l’Etat a rappelé l’importance de créer une adéquation entre les ressources investies et la qualité des services dans le domaine de la santé. « Les ménages au Togo consacrent près de 45% de leurs ressources aux soins de santé et il est important que tous les investissements consacrés à ce secteur portent les fruits nécessaires », a déclaré le n°1 togolais.

Faure Gnassingbé est également revenu sur le processus de contractualisation qu’expérimente actuellement le Togo dans le domaine de la santé publique. Cette approche vise à améliorer efficacement la gestion et la qualité des services dans les hôpitaux. 

Le Togo consacre actuellement près de 8% de son budget au secteur de la santé et ambitionne de passer à plus de 12% d’ici 2022, en vue d’améliorer sensiblement l’offre de santé aux populations. Plusieurs projets ont été, à ce titre, lancés par le gouvernement afin d’y parvenir.