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Réuni en conseil des ministres ce mercredi 03 octobre 2018 sous la supervision du Chef de l’Etat, le gouvernement a adopté un projet de loi autorisant le transfert au secteur privé, d’une participation de l’Etat au capital de la société Holding Togolaise des Communications Electroniques (TOGOCOM). 

Pour l’exécutif, l’ouverture du capital de la compagnie publique née de la fusion de Togo Cellulaire et Togo Télécom, permettra de doter le holding togolais des moyens nécessaires à la réalisation de ses ambitions. 

 « Elle lui permet ainsi de consolider sa capacité d’investissement et de bénéficier des dernières innovations en matière de TIC pour développer de nouveaux segments de croissance », indique un communiqué du ministère des Postes et de l’économie numérique. 

En optant pour cette « orientation stratégique », le gouvernement togolais confirme son ambition de poursuivre les innovations en matière de télécommunications. Le secteur est devenu très concurrentiel en Afrique de l’Ouest ces dernières années avec l’expansion de plusieurs opérateurs. « Cette opération accélèrera le développement et les investissements dans le secteur des télécommunications, offrant ainsi une meilleure qualité de service et des prix très compétitifs au bénéfice des populations et des entreprises, tout en soutenant la stratégie de développement du Togo », a confié Cina Lawson, la ministre de tutelle. 

Créé en 2017, le groupe TogoCom ambitionne de devenir l’un des acteurs de référence du secteur des télécommunications dans la sous-région.

Le Conseil des ministres du 03 octobre 2018, a annoncé la mise en place d’une plateforme multi-acteurs de concertation et de collaboration en matière de droits de l’homme.

Cette plateforme vise une meilleure concertation et une collaboration accrue entre les différents acteurs des droits de l’homme. Il s’agit, notamment, de l’Etat, des institutions nationales chargées des droits de l’homme, des organisations de la société civile et des médias publics et privés ainsi que de la cellule de veille en matière de droits de l’homme.

La plateforme multi-acteurs aidera, a indiqué le Conseil des ministres, à la mise en œuvre des recommandations de l’Examen périodique universel (EPU).

Le Togo entend ainsi relever les défis liés au renforcement du cadre légal et institutionnel de promotion et de protection des droits de l’homme. C’est dans cette optique que, pour accroître l’impact des actions de chaque acteur, le gouvernement encourage de plus en plus les initiatives en faveur d’une large collaboration avec des organisations de défense des droits de l’homme crédibles.

Réuni mercredi 03 octobre 2018 en conseil des ministres, le gouvernement a adopté deux projets de loi relatifs aux autorisations de privatisation de la Banque Togolaise pour le Commerce et l’Industrie (BTCI) et de l’Union Togolaise de Banque (UTB).

Le gouvernement a en effet pris, depuis 2006, l’engagement de se retirer du capital des 4 banques à capitaux publics en l’occurrence la BTCI, l’UTB, la BTD et la BIA-Togo. En ce sens, rappelle le conseil des ministres, des dispositions avaient été prises notamment l’adoption à l’Assemblée nationale de la loi n°2010-012 du 07 octobre 2010 portant désengagement de l’Etat et d’autres personnes morales de droit public des entreprises publiques.

A cet effet également, le décret n° 2011-117/PR du 27 juin 2011 portant adoption de la stratégie de privatisation des banques publiques avait été pris.

Soutenu par la Banque Mondiale, ce processus n’a pas permis de privatiser toutes les banques concernées. En effet, si s’agissant de la BTD et de la BIA-Togo, la démarche s'était soldé par une issue heureuse, le processus de privatisation de  l’UTB et de la BTCI, n’avait pas connu le même sort. Les deux banques sont alors entrées dans un processus de fusion, autorisé depuis fin mai 2017, mais suspendu depuis peu.

Les deux projets de loi viennent alors entériner la suspension proposée par Patrick Mestrallet  et mettent ainsi un terme à toute démarche visant à consolider les deux institutions financières en une seule.

Le 16ème Conseil des Ministres qui s’est réuni ce mercredi 3 octobre 2018, a procédé à la nomination du Directeur Général de la Police Nationale, Têko Koudouwovoh, au poste de Commandant de la Force Sécurité Election (FOSE) 2018.

Le nouveau chef de la FOSE avait précédemment dirigé la FOSEL (Force Sécurité Elections Législatives) en 2013 et la FOSEP (Force Sécurité Elections Présidentielles) en 2015.

Il sera secondé cette année par le Commissaire Divisionnaire de Police Mikidjiebe Balate et le Lieutenant-Colonel Saparapa Ibouraïma.

Les deux officiers ont été nommés respectivement Commandant-adjoint Police et Commandant-adjoint Gendarmerie de la FOSE. Forte de 8000 policiers et gendarmes, la FOSE a pour rôle d’assurer la sécurité et de veiller au bon déroulement du processus électoral.

Elle est placée sous la supervision de la CENI et sous le commandement opérationnel du ministère en charge de la sécurité.

Le gouvernement togolais, sous la Présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a adopté, ce mercredi 03 octobre, le projet de loi de finances, gestion 2019.

Ainsi, le Budget 2019 s’équilibre en recettes et en dépenses à 1461 milliards de francs CFA, en hausse de 11,5% par rapport à une prévision de 1311 milliards de francs CFA en 2018.

Les recettes budgétaires sont attendues à 881 milliards de francs CFA contre 895 milliards de francs CFA en 2018, en baisse d’environ un point de pourcentage.

L’exécutif prévoit un déficit budgétaire de 13,9 milliards de francs CFA, financé par un excédent de trésorerie équivalent. En effet, selon les projections, les ressources de trésorerie devraient atteindre l’année prochaine 576,8 milliards de francs CFA, en progression de 17,5% contre des emplois de 562,9 milliards de francs CFA.

Pour parvenir à l’exécution de ce budget, Lomé table sur une reprise de l’activité économique, qui sera tirée par la consommation finale des ménages et les investissements privés. Avec en appui, un bon arbitrage en ce qui concerne les investissements publics qui seront, selon le Conseil, maintenus à un niveau acceptable. Ainsi, l’économie togolaise devrait progresser de 5,1% en 2019 contre 4,9% en 2018, dans un environnement économique marqué par l’amorçage des grands projets du Plan national de développement (PND 2018-2022), dont l’objectif principal est de transformer structurellement le Togo.

Selon le gouvernement togolais, « les prévisions budgétaires 2019 s’appuient, comme par le passé, sur les orientations de la politique économique et sociale du gouvernement et sur le cadrage macro-budgétaire cohérent, avec le programme triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) conclue le 05 mai 2017 avec le Fonds Monétaire International (FMI) »

Dans ce cadre, il s’engage à s’imposer « la même discipline dans l’exécution de la loi de finances, gestion 2019 », afin d’éviter « tout dérapage préjudiciable à la stabilité macroéconomique. » « Le Gouvernement s’engage résolument à poursuivre l’assainissement des finances publiques et à prendre toutes mesures permettant l’accélération de la croissance économique afin d’assurer une prise en charge adéquate de la demande sociale. », a assuré le Conseil des ministres.

En séjour à New Delhi où il représente le Togo à la 1ère assemblée générale annuelle de l’ASI, le Ministre chargé de l’Energie, Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon a prononcé, ce mercredi 3 octobre, un discours dans lequel il a dressé le bilan des réalisations du Togo.

Le ministre a d’abord rappelé l’impact de l’adhésion du Togo à l’Alliance : « L’ASI a permis au Togo, à travers sa feuille de route, dont il s’est inspiré, de disposer de sa propre stratégie d’électrification ».

Marc Ably-Bidamon a ensuite dévoilé les ambitions du Togo pour son indépendance énergétique, fortement axées sur la promotion du solaire. « Pour atteindre les objectifs de l’accès durable à l’énergie, notamment l’augmentation de 50% de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique, le Togo développe deux programmes à savoir le programme  Scaling solar et le programme Hydro », a-t-il déclaré.

Le ministre est également revenu sur l’organisation par le Togo d’une table ronde des bailleurs de fonds, à laquelle a notamment pris part la Représentante de l’ASI et envoyée spéciale du Président français, Ségolène Royal. Cet évènement avait essentiellement pour objectif de mobiliser des ressources autour de la politique d’électrification initiée par le pays.

Autre mesure adoptée par le gouvernement, la mise en place d’un nouveau cadre législatif qui « vise surtout à attirer les investissements privés dans le domaine des énergies renouvelables », ainsi que l’a indiqué le responsable du département énergétique de l’exécutif togolais.

Concernant les grandes activités recommandées par l’ASI, le ministre a indiqué que le Togo s’est rattaché aux différents points majeurs, notamment ceux sur le solaire pour l’agriculture, les réseaux solaires locaux dans les zones rurales et le solaire en toiture. « Il faut dire sans hésitation que tous les programmes retenus par l’ASI sont sur de bons rails au Togo et mon pays s’en félicite », a assuré le ministre.

Marc Ably-Bidamon a conclu son oral en réitérant à tous, « la mobilisation et la détermination » du Togo à poursuivre ses objectifs et à respecter ses engagements au sein de l’ASI.

Le rappeur sénégalais Akon (photo) a promis d’équiper la Sierra Leone de 5 000 lampadaires solaires et de 2 500 feux de signalisation afin d’accompagner l’agenda national d’électrification.

« L’engagement de l’organisation philanthropique d’Akon sera d’une grande aide pour l’électrification de notre pays. Il prouve le leadership impressionnant du président Julius Maada Bio qui a pu mobiliser, en six mois, la bonne volonté internationale pour améliorer le quotidien des Sierra Léonais », a affirmé Yusuf Keketoma, le porte-parole de la présidence.

Selon les données de la Banque mondiale, la Sierra Leone a un taux d’électrification national de 20,3% pour une capacité installée d’environ 100 MW. Le pays a récemment entamé un projet de construction d’une centrale électrique de 57 MW, qui lui permettra d’accroître sa puissance électrique.

Akon Lighting, l’initiative menée par Akon, a pour ambition de soutenir le processus d’électrification du continent. Elle intervient déjà sur plusieurs projets en Gambie et au Sénégal.

Gwladys Johnson Akinocho

Le groupe sucrier marocain Cosumar a annoncé hier, une prise de participation de 55% dans le capital de la Compagnie maroco-guinéenne de sucre (COMAGUIS).

La transaction dont le montant n’a pas été divulgué, fait de la société marocaine l’actionnaire majoritaire aux côtés de la société guinéenne SOGECILE qui détiendra les 45% restants.

L’opération permettra à la COMAGUIS d’avoir à son actif une usine de production d’une capacité nominale de 50 000 tonnes et située à 1 km du port de Conakry. Celle-ci devrait entamer l’écoulement de ses produits (sucre granulé notamment) d’ici le troisième trimestre 2019.  

Cette manœuvre du groupe marocain fait partie d’un vaste plan visant non seulement à renforcer sa présence sur le continent africain mais aussi à l’international.  

Dans ce cadre, il faut noter que le groupe ambitionne de lancer d’ici le quatrième trimestre 2019 au Nord-Ouest de l’Arabie Saoudite, une raffinerie de sucre dotée d’une capacité de 840 000 tonnes.   

Fondé en 1929, Cosumar a réalisé en 2017, un chiffre d’affaires de 8,3 milliards de dirhams. Il possède 1440 employés permanents et dispose de 8 sites industriels. 

Espoir Olodo

Les perspectives de l’économie mondiale sont devenues « moins favorables », en raison notamment de la guerre commerciale qui oppose les Etats-Unis et la Chine, a annoncé la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde (photo), le 1er octobre.

« Il y a des signes que la croissance mondiale a atteint un plateau. Celle-ci est devenue moins synchronisée avec moins de pays participant à cette expansion », a-t-elle déclaré dans un discours précédant les réunions annuelles du Fonds qui se dérouleront la semaine prochaine à Bali, en Indonésie.

Et d’ajouter : « Les perspectives de l’économie mondiale sont devenues moins favorables, comme vous le verrez dans nos prévisions actualisées [qui seront publiées] la semaine prochaine ».

Mme Lagarde a également estimé que « la matérialisation des menaces de mesures protectionnistes » et les turbulences que connaissent les marchés émergents dans le sillage de la hausse du dollar américain constituent les principales sources d’inquiétude. « Certains risques ont commencé à se matérialiser. Cela va de l'imposition des taxes douanières aux pressions sur les marchés financiers dans de nombreux pays émergents », a-t-elle noté.

La directrice du FMI a, par ailleurs, indiqué que la guerre commerciale semble pour l'heure sans effet sur les Etats-Unis, dont l'économie « croît fortement », dopée par un stimulus fiscal et financier. Elle a cependant relevé « qu’il y a des signes de modération de l'expansion chinoise, qui vont être exacerbés par ce conflit commercial ».

Sur un autre plan, elle a déploré l'endettement toujours plus grand de l'économie mondiale. « Après une décennie de conditions financières relativement faciles, les niveaux d'endettement ont atteint de nouveaux records dans les pays avancés, émergents ainsi que dans les pays pauvres », a-t-elle prévenu.

L'endettement mondial, à la fois public et privé, représente 182 000 milliards de dollars contre 164 000 milliards, en avril dernier. « C'est près de 60% plus élevé qu'en 2007 avant la récession mondiale », a-t-elle fait remarquer, tout en invitant les économies émergentes et en voie de développement à réduire la dette des entreprises et à emprunter de manière plus durable.

La Banque mondiale a abaissé, dans un rapport publié le 3 octobre, ses prévisions de croissance économique pour l’Afrique subsaharienne à 2,7%, en 2018, contre une précédente estimation de 3,1%, en raison notamment de la croissance plus lente que prévu des grandes économies de la région.

« Le ralentissement de la reprise en Afrique subsaharienne s'explique par la lente expansion des trois plus grandes économies de la région, en l’occurrence le Nigeria, l'Angola et l'Afrique du Sud », a précisé l’institution.

« La baisse de la production de pétrole en Angola et au Nigeria a annulé l’effet de la hausse des prix du pétrole. En Afrique du Sud, la faible croissance de la consommation des ménages a été aggravée par une contraction du secteur de l'agriculture », a-t-elle expliqué.

Les économies des pays d’Afrique subsaharienne, qui avaient enregistré des taux de croissance élevés jusqu’en 2015, ont vu leurs performances baisser après la chute des prix des matières premières, depuis mi-2015.

En avril, la Banque mondiale avait prédit que la reprise économique de la région devrait s'accélérer en 2018, avec une croissance moyenne attendue de 3,1% sur l’ensemble de l’année en cours, contre 2,3% durant l’année écoulée.

L’économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, Albert Zeufack (photo), a recommandé aux pays d’Afrique subsaharienne de cesser de gaspiller leurs ressources financières et d’améliorer leur productivité afin de soutenir la reprise économique dans la région.

« Les décideurs politiques de la région doivent se donner les moyens de gérer les nouveaux risques découlant de changements dans la composition des flux de capitaux et de la dette », a-t-il souligné.

Selon lui, la dette publique élevée, la dépréciation  des monnaies nationales et la hausse des taux d’intérêt pourraient compromettre la capacité de certains pays africains à assurer le service de la dette.