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Dans le cadre des préparatifs des prochaines élections, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé ce dimanche 23 septembre 2018 une opération de simulation d'enrôlement des électeurs.

L'exercice s'est déroulé sur le site de la Foire Togo 2000 en présence de Prof Kodjona Kadanga, président de la CENI.

Les différentes phases de l'enrôlement des électeurs, à savoir l'identification, le renseignement du formulaire, l'introduction des données recueillies, ainsi que des empreintes digitales, la prise de photo et la signature de la carte d'électeur par le président du centre ont été suivies.

Selon le président de la CENI, l'utilisation des kits biométriques procure plusieurs avantages dont la réduction des files d'attente et la fiabilité du fichier électoral.

L'opération de simulation s'est faite avec des kits biométriques d'enregistrement de trois centres de recensement et de vote (CRV).

En chiffres, l'opération de recensement qui commence le 1er octobre 2018 va prendre en compte 38 CELI, 4329 CRV, 5809 Comités de listes et cartes, et 3287 kits d'enrôlement biométriques.

Le ministre des enseignements primaire, secondaire et de la formation professionnelle, Komi Tchakpele a adressé ce 23 septembre 2018, un message à l’ensemble de la communauté éducative togolaise.

Le message, délivré à la veille de la rentrée académique 2018-2019 qui démarre le lundi 24 septembre, est l’occasion pour le ministre de « jeter un regard lucide sur le bilan de l’année écoulée, définir les principaux axes des objectifs pour l’année nouvelle et réaffirmer l’engagement » du gouvernement à « aimer et protéger l’école togolaise ».

Le ministre a remercié et félicité au nom du gouvernement, tous les acteurs de l’éducation nationale pour leur implication dans le dénouement des crises qui ont émaillé l’année écoulée.

Aux enseignants, Komi Tchakpele a renouvelé la gratitude de l’exécutif et a rappelé les mesures prises en leur faveur, notamment une revalorisation des primes de 1 et 2 milliards de Fcfa, respectivement pour 2018 et 2019 « en plus des augmentations intervenues antérieurement ».

Komi Tchakpele a poursuivi en énumérant quelques indicateurs de scolarisation en progression, tout comme les résultats obtenus aux examens scolaires 2017-2018. Afin de pérenniser ces résultats satisfaisants, le ministre a exhorté tous les acteurs à s’impliquer davantage.

Aux élèves, « pupille de la nation », il a demandé plus d’assiduité et un comportement exemplaire, en faisant notamment un bon usage des NTIC, « en passe de devenir un véritable fléau de notre temps ». C’est pourquoi, annonce Komi Tchakpele, « pour préserver les bonnes mœurs et la pureté de nos valeurs, nous envisageons d’interdire l’usage du téléphone portable dans les établissements scolaires à partir du 1er janvier 2019 ».

Le ministre a conclu son propos en réitérant l’engagement du gouvernement à accompagner l’éducation togolaise et en souhaitant une fructueuse année scolaire à tous les acteurs.

A partir du 1er janvier 2019, les élèves devraient être interdits de téléphones portables dans tous les établissements scolaires primaires, secondaires et de l’enseignement professionnel.

L’annonce a été faite ce 23 septembre 2018 par le ministre des enseignements primaire, secondaire et de la formation professionnelle, Komi Tchakpele, dans un message à l’endroit du monde éducatif, à la veille de la rentrée scolaire 2018-2019.

Selon le ministre, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, (NTIC) et les téléphones portables en particulier, font l’objet d’un mauvais usage par les élèves. Il les a dès lors invités à être assidus dès le premier jour de la rentrée et à bannir de leur comportement, tout ce qui peut être avilissant.

« Ne succombez pas aux tentations liées au mauvais usage des NTIC, en passe de devenir un véritable fléau de notre temps par toutes les informations incontrôlées et incontrôlables, qu’elles charrient », a déclaré Komi Tchakpele. Et de poursuivre, « c’est pourquoi, pour préserver les bonnes mœurs et la pureté de nos valeurs, nous envisageons d’interdire l’usage du téléphone portable dans les établissements scolaires à partir du 1er janvier 2018 ».

La rentrée académique 2018-2019 débute ce lundi 24 septembre 2018 sur toute l’étendue du territoire national, dans les établissements primaires, secondaires et dans les centres de formation professionnelle.

Le Premier Ministre Komi Selom Klassou a représenté le Chef de l’Etat, samedi 22 septembre à Bamako, aux festivités marquant le 58ème anniversaire de l’indépendance du Mali.

Le Chef du gouvernement a réitéré au nom du Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, la solidarité et la sympathie du Togo au peuple malien.

Komi Selom Klassou a ensuite assisté aux côtés d’une dizaine de chefs d’Etat du continent et d’autres officiels, au discours du président hôte Ibrahim Boubacar Keita, l’un des temps forts de la célébration. Le chef de l’Etat malien a remercié ses pairs pour leur présence et leur contribution à la sauvegarde de l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Mali.

Le n°1 malien a également, « en cette journée de la fraternité », salué la mémoire de tous les soldats tombés en défendant la cause du Mali et leur a exprimé « la reconnaissance éternelle » du peuple malien.

Ibrahim Boubacar Keita a enfin témoigné sa gratitude aux divers partenaires dont le Togo, dont les troupes engagées au sein de la Minusma, contribuent au maintien de la paix au Mali.

Les festivités se sont clôturées par un imposant défilé militaire et paramilitaire.

Le dimanche 23 septembre 2018, le Comité de suivi de la feuille de route de la CEDEAO a tenu sa deuxième rencontre à Lomé en présence des représentants du pouvoir et de l'opposition. Les travaux ont été dirigés par Jean-Claude Brou (photo), président de la Commission de la CEDEAO.

Dans son discours d’ouverture, celui-ci a émis le vœu que cette réunion « permette de faire des avancées dans la résolution de la crise et l’organisation des élections libres, transparentes et crédibles afin de maintenir la cohésion entre les différentes composantes de la société togolaise ».

A l'issue des discussions, le Comité de suivi a rendu public un communiqué dans lequel il a salué la récente libération de 10 personnes supplémentaires dans le cadre des mesures d’apaisement.

Le comité, aux fins d’obtenir une participation plus importante de l’opposition aux activités de la CENI, a reconnu le droit et la liberté pour chacune des parties de désigner librement ou de maintenir ses représentants en accord avec les dispositions du code électoral. Plus concrètement, la majorité au pouvoir et l’opposition parlementaire auront chacune 5 représentants au sein de l’organe en charge de l’organisation et de la supervision des opérations électorales et référendaires. Chacune des parties prenantes au processus devra, en outre, désigner les partis extraparlementaires et la société civile devant occuper 03 sièges supplémentaires.

Le comité de suivi convie les parties à favoriser la matérialisation de ces mesures et les exhorte à nommer, d’ici au 30 septembre 2018, leurs représentants respectifs à la CENI. « Les parties ont été encouragées à aller dans le sens de la mise en œuvre de ces propositions pour l’application de la feuille de route (…) et à nommer leurs représentants respectifs à la CENI d’ici le 30 septembre 2018 », indique le communiqué lu à la fin de la séance.

La protection sociale était au centre d’une table ronde organisée jeudi 20 septembre 2018 à Lomé par le ministère de Fonction Publique, du Travail et de la Réforme Administrative, avec l’appui de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Placée sous le thème : « Renforcement et extension de la protection au Togo par la mise en place d’un socle national de protection sociale », cette table ronde devait permettre d’élaborer des plans aux fins de développer une vision partagée des défis et des enjeux liés à la protection sociale.

Pour Gilbert Bawara, ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Réforme Administrative, cette table ronde était loin d’être une succession de discours théoriques. Elle a plutôt permis d’exprimer des attentes en matière de mobilisation des ressources financières. « Nous partons d’une situation qui n’est pas satisfaisante. C’est pourquoi dans le PND, le gouvernement a estimé que nous devions renforcer le socle national de protection sociale », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter : « La finalité est évidente parce qu’il s’agit de renforcer l’inclusion sociale, faire en sorte que toutes les catégories et couches de la population puissent accéder aux services sociaux de base ».

Le gouvernement, en Conseil des Ministres le jeudi 20 septembre 2018, a autorisé Cina Lawson, ministre des Postes et de l’Economie Numérique à « conduire toutes les diligences nécessaires à la création de TogoPAY, une plateforme interopérable de paiement électronique …». La mise en place de cette plateforme devrait se faire dans le cadre d’un partenariat public/privé afin d’en assurer l’efficacité et l’efficience, précise le compte rendu de la réunion.

L’interopérabilité des services financiers électroniques, souligne le Conseil des ministres, « est la capacité donnée aux usagers d’échanger de l’argent via des solutions offertes par différents fournisseurs, acteurs de paiement mobile et électronique, bancaire ou non ». Elle permet et facilite les transferts de fonds des comptes bancaires vers des portefeuilles d’argent mobile et vice-versa.

Elle offre également la possibilité aux utilisateurs d’un réseau de mobile money d’interagir avec les utilisateurs d’un autre réseau de mobile money.

Au Togo, la migration vers cette technologie financière devrait donc permettre d’interconnecter d’une part, deux plateformes de paiement mobile, et d’autre part, une plateforme de paiement mobile et une banque ou une institution de microfinance.

Concrètement, dans le 1er cas, la plateforme TogoPAY offrira par exemple à un client TMoney de Togo Cellulaire l’avantage de transférer de l’argent sur le compte d’un client Flooz de Moov et vice-versa. Dans le second cas, elle permettra au client d’une banque de la place de faire un dépôt à partir de son téléphone, de son compte bancaire à son porte-monnaie électronique TMoney ou Flooz ou tout autre compte.

Au regard des avantages précités, la mise en place de cette plateforme devrait être une véritable révolution des transactions électroniques au Togo.

Le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales a officiellement lancé ce jeudi 20 septembre 2018 à Lomé, la campagne nationale de formation, de sensibilisation, de communication et d’information sur la décentralisation au Togo.

L’objectif de cette campagne est de susciter « l’adhésion, l’implication et la participation » de toutes les composantes de la population, en application de la feuille de route sur la décentralisation et les élections locales.

Elle se déroulera en deux étapes. La première, consacrée à la formation des formateurs issus de tous les cantons identifiés par les autorités locales. La formation sera faite dans le Grand Lomé et dans chaque chef-lieu de région.

La seconde étape, celle de la formation à la base, sera réalisée dans chaque commune et canton, à l’endroit de toutes les couches de population, afin qu’elles soient « informées de ce processus important pour le développement du pays », tel que l’a indiqué le secrétaire général du ministère en charge de la décentralisation et représentant du ministre, Douti Lardja.

La campagne qui va durer deux mois est organisée avec l’appui de la coopération allemande via le Projet Décentralisation et Gouvernance Locale (ProDeGol), l’Union Européenne (UE) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud).   

Le processus de décentralisation ainsi enclenché, doit déboucher sur les élections locales qui sont prévues pour le 16 décembre 2018.

Réuni hier 20 septembre 2018 en Conseil des Ministres, le gouvernement a adopté un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord portant création de la Société Islamique pour le développement du secteur privé (SID).

Créée le 03 novembre 1999 à Djeddah (Arabie Saoudite) avec un capital de $ 4 milliards, la SID est une institution financière multilatérale de développement et une filiale de la Banque Islamique de Développement (BID). En effet, la BID est son actionnaire majoritaire (45%). 53 pays et 05 institutions financières publiques qui en sont membres, complètent son capital, respectivement avec 46% et 9%.

La SID a pour but de promouvoir le développement économique de ses pays membres en encourageant la création, l’expansion et la modernisation des entreprises privées, productrices de biens et de services, en complément aux actions de la BID.

La ratification de l’Accord portant création de cette institution « permettra au secteur privé togolais de bénéficier des potentialités et atouts offerts par la nouvelle institution, notamment dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, des infrastructures, de la technologie, de la production énergétique, de l’éducation, de la santé, de l’immobilier, du commerce et de la finance », indique le conseil des ministres.

Le Togo s’est doté ce jeudi 20 septembre 2018, d’un outil de lutte contre le dopage dans le domaine sportif.

Le conseil des ministres qui s’est réuni sous la supervision du Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a adopté un décret en ce sens.

Selon le communiqué, « le décret porte création, organisation et fonctionnement de la direction de la médecine des sports et du contrôle du dopage au Togo ».

L’organisme aura pour tâche d’assurer le suivi médical et de promouvoir la santé des sportifs, tout en intensifiant la lutte contre le dopage. L’initiative vise à « favoriser la pratique d’un sport sain » et veut contribuer à « combattre la triche dans les domaines du sport ».

La création de cette direction répond au souci de l’exécutif togolais « de mener une lutte sans merci contre l’usage des substances dopantes dans le sport ». Elle s’est également avérée nécessaire, au regard du contexte mondial actuel marqué par la problématique du dopage.

Le gouvernement entend faire de la démarche de professionnalisation du sport togolais, un atout pour le rayonnement du pays sur le plan international.