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La capitale togolaise a abrité, le mardi 18 septembre 2018, le 2ème symposium sur la mise en œuvre du Projet de Contrôle du Paludisme vers son Elimination (Fast Elimination of Malaria by Source Eradication, FEMSE).

Organisée par le ministère de la Santé et de la Protection sociale, en collaboration avec l’Administration nationale de la médecine traditionnelle chinoise, la rencontre a permis aux différents acteurs de plancher sur les connaissances acquises dans la mise en œuvre de ce projet et sur les conditions de son extension à l’échelle nationale. « La mise en œuvre de ce projet se situe dans le cadre du partenariat Chine-Afrique dont l’un des objectifs est d’œuvrer pour le bien-être des peuples », a souligné l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Togo, M. Chao Weidong.

Selon les participants, le projet a permis de traiter, en 2017, 99% de la population éligible dans le district sanitaire de l’Est-Mono, retenu pour la phase pilote. Au bout de 03 mois, il a été enregistré une baisse de la prévalence parasitaire de 79% à 37%, ont-ils déclaré.

En vue de la réussite du projet, le secrétaire général du ministère de la Santé et de la Protection sociale, le Médecin-Commandant Sossinou Awoussi, a indiqué qu’« il faut mieux cerner et discuter de cette stratégie qui, éventuellement, peut être complémentaire aux autres stratégies déjà mises en œuvre pour l’élimination du paludisme ».

Le projet FEMSE est une campagne de traitement de masse de la population contre le paludisme. Il consiste à administrer un antipaludique du nom de « Artequick » à toute personne âgée de 6 mois et plus. Ce produit permet de détruire le parasite responsable du paludisme dans le corps des individus et de rompre ainsi la chaîne de transmission de la maladie.

D’autres pays, notamment les Comores, le Malawi et Sao Tome et Principe ont pris part à la phase pilote de ce projet.

Nommée Secrétaire d’Etat chargée de la Finance Inclusive et du Secteur Informel il y a un an, Assih Mazamesso a organisé  hier, 18 septembre 2018, un déjeuner de presse pour faire le point des projets dont elle assure la tutelle, notamment le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI), la Délégation à l’Organisation du Secteur Informel (DOSI) et le Projet National de Promotion de l’Entrepreneuriat Rural (PNPER).

Le FNFI, lancé en 2014 et transféré depuis un an au Secrétariat d’Etat en charge de la Finance Inclusive et du Secteur Informel, a enregistré de bons résultats. Avec pour mission de rapprocher les services financiers des groupes les plus vulnérables à travers les Professionnels du Secteur Financier (PSF) partenaires, ce dispositif a permis de toucher plus de 800 000 personnes grâce à des produits comme Accès des pauvres aux  services financiers (APSEF), Accès des jeunes aux services financiers (AJSEF) et Accès des agriculteurs aux services financiers (AGRISEF).

Au 30 juin 2018, le FNFI a mobilisé 30 milliards FCFA auprès de l’Etat et des bailleurs de fonds et octroyé 75 milliards FCFA grâce à un système de revolving. Le taux de recouvrement s’établit à 93%, indique la secrétaire d’Etat qui précise que le gap de 7% ne correspond pas à des pertes mais reste la conséquence de retards de remboursements.

Comme perspectives, Assih Mazamesso a en ligne de mire l’autonomie financière du FNFI à l’horizon 2019 et mise, pour ce faire, sur le partenariat public-privé. Elle annonce, en outre, la mise en place de nouveaux produits et un projet d’élaboration de la stratégie nationale de la microfinance.

Au chapitre de la DOSI, hormis des séances de sensibilisation à la formalisation, la Secrétaire d’Etat souligne l’accompagnement à une cinquantaine de conducteurs de taxi-moto pour l’obtention de leur permis de conduire et la création de leur propre entreprise. La DOSI dispose de 6 antennes au plan national.  

L’ Autorité nationale des communications (NCA) du Ghana a décidé de mettre en vente de nouveaux spectres de fréquence dans la bande des 800MHz pour la fourniture de services mobiles. Elle a lancé à cet effet un appel d’offres concurrentiel le 17 septembre 2018.

Les entreprises intéressées ont jusqu’au 8 octobre 2018 pour manifester leur intérêt. Les offres des différents candidats devraient être dépouillées le 24 décembre 2018 si aucune modification du calendrier initial n’intervient, a indiqué le régulateur télécoms.

Contrairement aux deux blocs de 2x10 MHz mis en vente lors des enchères de 2015, cette fois-ci les candidats rivaliseront sur trois blocs de 2x5 MHz. Les candidats pourront d’ailleurs émettre une offre pour  deux lots à la fois de 2x5 MHz. Selon la NCA, seules les trois meilleures offres seront retenues et c’est avec leur émetteur que les négociations seront entamées pour déterminer les droits de licence.

La NCA estime que la mise en vente de nouveaux spectres de fréquence, donnera aux opérateurs de réseaux mobiles adjudicataires le pouvoir d’offrir des services de qualité améliorée et de renforcer leur compétitivité sur le marché télécoms national. L’argent récolté, le gouvernement ghanéen va l’utiliser pour couvrir une partie des coûts de la transition de la radiodiffusion analogique vers la radiodiffusion numérique, y compris le coût du déploiement d'un réseau TNT national.

Thor Explorations a annoncé, lundi, qu’elle a conclu avec Norinco International un protocole d’accord pour lui confier, sur une base de contrat « clé en main », les travaux d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC) de son projet aurifère Segilola, au Nigeria.

Le contrat couvre la conception, l’ingénierie, l’approvisionnement, la préparation du site, la construction de l’usine et des infrastructures connexes du projet, la mise en service, les essais de performance.

« Norinco International a fourni une proposition concurrentielle d'EPC dont le prix est basé sur la conception de l'étude de préfaisabilité, ce qui donne l'assurance que le projet peut être réalisé à temps et dans les limites du budget par un entrepreneur EPC bien établi », a déclaré le PDG de Thor, Segun Lawson (photo).

La compagnie travaille actuellement avec un certain nombre de firmes sur une étude de faisabilité définitive pour le projet Segilola. Une fois l’étude terminée (dernier trimestre 2018),  Thor et Norinco négocieront les termes définitifs du contrat EPC.

Le projet Segilola devrait entrer en production en 2020.

Le quatrième cycle de licences de la Sierra Leone a été suspendu le 10 septembre dernier, pour une durée de six mois, par la Direction générale du pétrole. C’est ce qu’a annoncé Timothy Kabba (photo), le nouveau directeur de l’institution.

D’après ses explications, la suspension de ce cycle de licences s’explique par une volonté d’élargir le dialogue avec les entreprises et d’entreprendre une plus large consultation avec l’industrie afin d’attirer plus de compagnies dans les eaux du pays. «La République de Sierra Leone s’est engagée à attirer des investissements à long terme en développant ses ressources naturelles. La Direction du pétrole a pour mission de réaliser cet investissement grâce à un processus qui crée une valeur maximale tant pour l’investisseur que pour la population du pays. J'ai hâte de rencontrer l'industrie au cours de cet important processus de consultation.», a affirmé Kabba, selon des propos rapportés par le site internet de l’entité publique.

Cette initiative a reçu le soutien de Getech Group, une filiale d’ERCL qui a travaillé avec le gouvernement depuis 2016 pour fournir les données dont les investisseurs auront besoin pour examiner la prospérité avérée des eaux de la Sierra Leone. «Les eaux offshore de la Sierra Leone contiennent des systèmes pétroliers éprouvés et le quatrième cycle d’octroi de licences a suscité un intérêt considérable. Cela a conduit à un dialogue intense et de grande envergure avec diverses sociétés pétrolières et gazières internationales de premier plan. Grâce à un processus de consultation, le personnel de la Direction du pétrole et de Getech travaillera en partenariat pour mieux orienter les négociations, l'objectif commun étant de mener à bien ce cycle. », a pour sa part indiqué Jonathan Copus, PDG de Getech Group.

Le 15 juin dernier, l’ancien directeur du pétrole, Raymond Kargbo a annoncé que le cycle qui devrait arriver à terme le 28 juin, sera au 27 septembre afin de permettre au pays de profiter de la remontée des prix du pétrole, les investisseurs étant plus portés vers l’investissement.

Pour rappel, ce quatrième cycle de licences concerne cinq blocs en offshore peu profond, profond et très profond. Ces périmètres couvrent une superficie de 31 653 km2.

Olivier de Souza

Dans le cadre de son 45ème anniversaire, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) dont le siège est à Lomé, lance un nouveau concours doté de prix.

Après le concours lancé pour primer à hauteur de 5 millions FCFA la meilleure photographie illustrant les projets qu’elle finance dans l’espace Uemoa, l’institution financière de l’espace UEMOA veut distinguer le meilleur projet innovant et bénéfique pour le développement des énergies renouvelables.

 Le concours vise à encourager l’innovation et à valoriser les compétences des développeurs locaux africains, en particulier au sein de l’UEMOA. Et la récompense est conséquente : 30 millions FCFA pour le meilleur projet.

Sont éligibles les organisations de la société civile, les associations professionnelles ou non, les acteurs du monde de la recherche, ainsi que les personnes physiques. Les projets porteurs, devront assurer une résilience environnementale, la création d’emplois verts pour les jeunes, une amélioration de la compétitivité, la satisfaction de besoins sociaux de base, et autres.

En dehors de la cagnotte, l’auteur du meilleur projet bénéficiera d’un certain nombre avantages en nature. Les candidats ont jusqu’au 08 octobre 2018 pour Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. sa candidature.

Séna Akoda

En Gambie, la National Water and Electricity Company (NAWEC) s’apprête à construire la première centrale solaire photovoltaïque à grande échelle du pays.

La Banque mondiale, qui appuie ce processus, vient de lancer à cet effet, un avis à manifestation d’intérêts pour le recrutement d’un cabinet-conseil pour accompagner la NAWEC. Les compagnies intéressées ont jusqu’au 04 octobre prochain pour se manifester et le contrat à la clé est prévu pour durer 36 mois.

La centrale photovoltaïque sera implantée dans l’aire du Grand Banjul. Elle aura une capacité comprise entre 10 et 20 MW et inclura potentiellement un système de stockage d’énergie. Le projet comprend, en outre, la construction d’une ligne de transmission électrique de 132 kV, ainsi que des sous-stations électriques. Il pourrait également s’articuler autour d’une seule centrale, ou de 3 à 5 mini-centrales d’une capacité globale égale.

La mise en œuvre de ce projet permettra d’améliorer la desserte de la région du Grand Banjul qui avait, en 2017, une capacité disponible de 27 MW contre une demande de 70 MW. Un état de choses qui donne lieu à des délestages fréquents. Elle entre également dans le cadre du Projet de restauration et de modernisation du secteur électrique gambien doté d’une enveloppe de 41 millions $.

Le pays a actuellement un taux d’électrification de 35%, pour une capacité installée de 99 MW dont 88 MW implantés dans la région du Grand Banjul.

Gwladys Johnson Akinocho

Au Ghana, le président Nana Akufo-Addo (photo) a procédé à l’inauguration de la deuxième centrale solaire du pays. D’une capacité de 20 MW, l’infrastructure a été mise en place par le producteur indépendant d’énergie local, Meinergy Ghana.

Elle a été implantée à Gomoa Onyaadze, dans le centre du pays, à un coût estimé à 20 millions $. L’énergie qu’elle produira sera cédée au réseau électrique national afin d’améliorer la desserte des localités d’Apam, de Winneba et de Swedru, entre autres.

« Quand nous sommes entrés dans nos fonctions, nous avons hérité d’une pléthore de contrats de production d’électricité par les producteurs indépendants d’énergie. Contractés au fort de la crise énergétique, ces accords nous cédaient l’énergie à 18 cents de dollar le kilowattheure contre une moyenne mondiale de 10 cents de dollar », a regretté le président.

Il a également précisé que, dans le futur, les accords de construction de centrales par les producteurs indépendants d’énergie ne seraient conclus qu’après une mise en concurrence.

La première centrale solaire a également une capacité de 20 MW et a été construite par le chinois BXC. Une autre centrale de 20 MW dans la région de Tamale et deux centrales de 12 MW de capacité totale sont également en construction dans le pays. Elles sont développées respectivement par l’italien ENI et la Volta River Authority.

Le Ghana a actuellement une capacité installée d'environ 4,2 GW, dont 2,62 GW de centrales thermiques, 1,58 GW d’hydroélectricité et 42 MW de solaire. Le pays ambitionne de produire, d’ici à 2020, 10% de son énergie à partir de sources renouvelables autres que l’hydroélectricité. Il a un taux d’électrification de 83%, à raison de 91% pour les populations urbaines et 50% pour celles rurales.

Gwladys Johnson Akinocho

En 2018, le Sénégal a exporté 18 395 tonnes de mangues, soit 1 227 tonnes de plus que les 17 168 tonnes une année plus tôt. C’est ce qu’a révélé Boubacar Dramé, conseiller technique au ministère de l'Agriculture et de l'Equipement rural dans une interview accordée lundi à Senegal Direct.

Selon le responsable, cette embellie est rendue possible grâce à « des programmes innovants du Plan Sénégal Emergent visant à accélérer la marche du pays vers l´émergence (émergence économique, sociale et environnementale)». Ainsi, le gouvernement prévoit implanter à Ziguinchor, une agropole essentiellement dédiée à la transformation de cette spéculation. Notons qu’au cours des cinq dernières années, les exportations de mangues ont connu une croissance significative (11 000 tonnes en 2013).

Toutefois, souligne M. Boubacar Dramé, des efforts considérables restent à faire car la filière est fortement menacée par les mouches des fruits qui causent des pertes allant de 40 à 50% de la production locale de mangues.

Malgré les fortes pluies en Côte d'Ivoire, la production pourrait être meilleure pendant la saison principale en cours. C’est ce que rapporte intellivoire se basant sur les propos de certains agriculteurs du pays. 

Selon le site d’information, la récolte qui a lentement débuté dans certains bassins de production reprend peu à peu et ce, grâce à des « pluies supérieures à la moyenne ».

« Nous avons eu de bonnes pluies ce mois-ci. Si cela continue en octobre et si le soleil brille, le rendement des cultures sera très élevé.», déclare Kouassi Kouamé, un agriculteur de Soubré dans le district de Bas-Sassandra au Sud-Ouest du pays. Pour Albert, un autre producteur dans la ville de Daloa, un important bassin de production, il y aurait plus de cacao que pendant la saison précédente. « Il a bien plu ce mois-ci et nous avons eu du soleil, alors nous pensons que nous aurons plus de cacao que la saison dernière.», déclare le producteur. 

Malgré cette bonne perspective, la menace de l’humidité n’est pas pour autant écartée. En effet, selon Daouda Fofana, un agriculteur de la région de Man, à l’Ouest, la pluie « fatigue un peu ». « Nous craignons que les fèves ne sèchent pas suffisamment et moisissent s’il n’y a pas assez de soleil.», ajoute-t-il.

Rappelons que le plus grand producteur de cacao table sur une production qui se stabiliserait entre 1,8 et 1,9 Mt pendant les trois prochaines saisons.