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La balance commerciale du Nigeria a enregistré un excédent de 2,36 trillions de nairas (environ 6,5 milliards $) au second trimestre 2018. Soit une hausse de 8,36% par rapport à l’excédent réalisé au premier trimestre de cette année qui était de 2,17 trillions de nairas (environ 6 milliards $), selon les statistiques du commerce extérieur, publiées par le Bureau national des statistiques (BNS) du pays.

Malgré cette augmentation de l’excédent commercial du Nigeria, les échanges commerciaux ont globalement enregistré un repli de 8,9% pour s’établir à 6,57 trillions de nairas (environ 18,12 milliards $) au second trimestre 2018, contre 7,21 trillions de nairas (environ 19,88 milliards $) au premier trimestre de cette année.

Pour le BNS, cette baisse globale du commerce extérieur du Nigéria est la résultante aussi bien d’une contraction des exportations que des importations du pays. Ainsi, les exportations se sont situées à 4,46 trillions de nairas (environ 12,3 milliards $) au second trimestre 2018. Soit une baisse de 4,9% par rapport au volume des exportations au premier trimestre qui s’était établi à 4,7 trillions de nairas (environ 12,9 milliards $). Toutefois, en glissement annuel, les exportations du second trimestre enregistrent une croissance de 43,8% par rapport au second trimestre 2017.

S’agissant des importations au second trimestre 2018, elles se sont établies à 2,11 trillions de nairas (environ 5,8 milliards $). En baisse de 16,3% par rapport au premier trimestre de cette année où elles affichaient un volume de 2,52 trillions de nairas (environ 6,9 milliards $). Ces importations sont également en baisse de 19,9% en glissement annuel par rapport au second trimestre 2017.

Les Pays-Bas ont accordé un appui financier d’un montant de 20 millions d’euros (environ 13,12 milliards FCFA) en faveur du Sénégal, en vue de la mise en œuvre du projet de dépollution de la baie de Hann, à Dakar.

La signature de la convention de financement a eu lieu le vendredi 14 septembre 2018, dans la capitale sénégalaise, entre le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, et le premier conseiller de l’ambassade des Pays-Bas près le Sénégal, Bert Vermaat.

Ce financement permettra ainsi d’améliorer le cadre de vie et le bien-être des populations par la dépollution et la décontamination de la baie de Hann, par une meilleure gestion des eaux usées déversées par les industriels.

En effet, une grande partie des entreprises installées le long de la baie rejette directement à la mer leurs effluents pollués, sans prétraitement. De même, la plupart des déchets domestiques sont rejetés à la mer sans traitement.

Cette dégradation et l’absence de réseau d’assainissement industriel et domestique ont des conséquences très graves, à la fois sur le plan social (perte de l’usage d’un milieu favorable aux loisirs et au développement du tourisme), économique (pertes de revenus pour les populations locales du fait du recul des loisirs et du tourisme ainsi que la diminution de la pêche côtière en quantité et en qualité) et encore plus sanitaire avec le développement de maladies infectieuses chez les populations locales.

La finalité du projet est donc la restauration durable de la qualité des eaux de la baie de Hann, qui permettra à la fois de protéger le milieu marin et d'améliorer la situation sanitaire des populations riveraines (55 000 personnes), en traitant 95% de la pollution bactérienne.

Notons que cet appui financier des Pays-Bas est destiné à compléter un prêt de l’Agence française de développement (AFD), d’un montant de 30 millions d’euros (environ 20 milliards FCFA), accordé en 2009.

Le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) a publié, la semaine dernière, une nouvelle édition de son classement mondial des pays, par indice de développement humain (IDH). Si aucun grand changement n’est à remarquer dans le nouveau classement par rapport aux pays d’Afrique, le document révèle néanmoins que le paysage africain en matière de développement humain reste fortement contrasté, au vu des progrès affichés par certains Etats et des régressions ou stagnations affichées par d’autres.

Selon la nouvelle mise à jour du classement, les Seychelles (62ème rang mondial) restent en tête des pays africains ayant le meilleur IDH, tandis que le Niger, en bon mauvais élève de la classe, maintient sa dernière place dans le classement, tant au niveau continental que mondial. Le pays, qui possède le plus haut taux de fécondité au monde (7,2 enfants par femmes) peine à améliorer son classement, dans un contexte marqué par les catastrophes humanitaires qu’exacerbent les violences commises par les groupes extrémistes, comme Boko-Haram.

D’un autre côté, pendant que le Botswana (101ème rang mondial et 5ème africain) se classe parmi les pays ayant gravi le plus de places depuis le début de la décennie (grâce notamment aux nouvelles estimations de l’espérance de vie à la naissance), l'île Maurice, l’Algérie et la Libye ont enregistré une chute dans le classement.

Au total, aucun pays africain n’a encore réussi à se hisser dans la catégorie des pays ayant un niveau « très élevé » de développement humain, tandis que 7 pays du continent se classent parmi les pays ayant un taux d’IDH « élevé ». 14 pays du continent restent dans la catégorie des pays ayant un « niveau moyen » de développement humain, tandis que plus de la moitié des pays du continent (32) restent dans la catégorie des pays affichant un taux « faible » en matière d’IDH.

Pour rappel, le classement de l’IDH évalue le niveau de développement humain des pays (189 au total), en se basant sur plusieurs données impliquant, entre autres, le niveau d’éducation de la population, la santé et le revenu.

Notons que, pour cette mise à jour, seule la Somalie n'a pas été prise en compte par les experts, parmi les pays africains.

 

Classement 2018 des IDH africains

Rang (Afrique)

Pays

Rang (Mondial)

Catégorie (IDH)

1

Seychelles

62

Elevé

2

Maurice

65

Elevé

3

Algérie

85

Elevé

4

Tunisie

95

Elevé

5

Botswana

101

Elevé

6

Libye

108

Elevé

7

Gabon

110

Elevé

8

Afrique du Sud

113

Moyen

9

Egypte

115

Moyen

10

Maroc

123

Moyen

11

Cap-Vert

125

Moyen

12

Namibie

129

Moyen

13

Congo

137

Moyen

14

Ghana

140

Moyen

15

Guinée Equatoriale

141

Moyen

16

Kenya

142

Moyen

17

Sao-Tomé et Principe

143

Moyen

18

eSwatini

144

Moyen

18

Zambie

144

Moyen

20

Angola

147

Moyen

21

Cameroun

151

Moyen

22

Tanzanie

154

Faible

23

Zimbabwe

156

Faible

24

Nigeria

157

Faible

25

Rwanda

158

Faible

26

Lesotho

159

Faible

26

Mauritanie

159

Faible

28

Madagascar

161

Faible

29

Ouganda

162

Faible

30

Benin

163

Faible

31

Sénégal

164

Faible

32

Comores

165

Faible

32

Togo

165

Faible

34

Soudan

167

Faible

35

Côte d'Ivoire

170

Faible

36

Malawi

171

Faible

37

Djibouti

172

Faible

38

Ethiopie

173

Faible

39

Gambie

174

Faible

40

Guinée

175

Faible

41

RDC

176

Faible

42

Guinée-Bissau

177

Faible

43

Erythrée

179

Faible

44

Mozambique

180

Faible

45

Liberia

181

Faible

46

Mali

182

Faible

47

Burkina Faso

183

Faible

48

Sierra Leone

184

Faible

49

Burundi

185

Faible

50

Tchad

186

Faible

51

Sud Soudan

187

Faible

52

Rép. centrafricaine

188

Faible

53

Niger

189

Faible

Le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré (photo), entame ce lundi 17 septembre, une visite « d’amitié et de travail » au Ghana, à l’invitation de son homologue, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo.

Selon un communiqué de la présidence du Faso, cette visite sera l’occasion d’évoquer « les sujets d’intérêt commun » dans divers domaines de coopération, « notamment la lutte contre le terrorisme, le projet d’interconnexion électrique Bolgatanga-Ouagadougou, le projet de chemin de fer Ghana-Burkina Faso, le projet de pipeline Bolgatanga-Bingo, l’interconnexion des fibres optiques, etc. ».

Par ailleurs, précise le communiqué, il est prévu une rencontre avec des représentants de la communauté burkinabè vivant au Ghana et forte d’environ 3 millions de personnes.

Notons que cette visite de Roch Marc Christian Kaboré, au Ghana, constitue la deuxième, après celle des 4 et 5 mai 2017.

Le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Gal Yark Damehane a officiellement ouvert ce lundi 17 septembre 2018, un atelier de formation des formateurs de la FOSE 2018 (Force Sécurité Elections 2018).

Le lancement de cette formation, financée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), s’inscrit dans le cadre des préparatifs des prochaines consultations électorales.

Pour le ministre de la sécurité, la formation répond à « un devoir de tout mettre en œuvre pour garantir la tranquillité et la quiétude auxquelles aspirent tous les acteurs impliqués dans le processus des prochaines élections ».

Le représentant résident du Pnud au Togo, Damien Mama, a pour sa part indiqué que l’appui de son organisme « s’inscrit dans le cadre de son mandat d’aider le gouvernement à respecter et à mettre en application les instruments internationaux de protection des droits de l’homme auquel il a adhéré ».

Au cours de la formation qui durera 4 jours, les 8000 policiers et gendarmes composant la FOSE seront outillés sur les thématiques de la question électorale au regard des instruments internationaux sur les droits de l’homme, les principes de bases sur les recours à la force et l’utilisation des armes à feu ou encore les arrestations et les détentions en situation de troubles internes.  

La FOSE 2018 a été créée par décret en conseil des ministres le 28 août 2018. Elle est placée sous la supervision de la CENI et sous le commandement opérationnel du ministère en charge de la sécurité. Elle a pour rôle d’assurer la sécurité et de veiller au bon déroulement du processus électoral.

La secrétaire d’Etat chargée de l’inclusion financière et du secteur informel, Mazamesso Assih (photo), a ouvert ce lundi 17 septembre 2018 à Lomé, un atelier de formation sous-régional, destiné à améliorer les capacités des cadres des microfinances.

Dans son allocution d’ouverture, la secrétaire a rappelé la volonté du gouvernement de « faire de l’inclusion financière, une priorité », d’où la création du département dont elle a la charge. La représentante du gouvernement a également rappelé aux participants, issus de 23 institutions de 7 pays, la nécessité de renforcer leurs capacités afin de parvenir à une meilleure gestion de ces établissements.

« A la fin de cette formation, vous devrez être capable de savoir analyser votre structure organisationnelle, arriver à identifier ses faiblesses, les dysfonctionnements au sein de son institution », a-t-elle indiqué. Et de poursuivre : « vous devez également être en mesure de vous approprier une démarche globale et intégrée vers l’efficacité et aussi intégrer les fondements du leadership personnel et interpersonnel ».  

Mazamesso Assih a enfin insisté sur l’utilité pour les cadres d’ « acquérir une nouvelle manière de penser et de travailler avec les autres ».

L’atelier qui durera 5 jours est placé sous le thème : « Améliorer le leadership des cadres et dirigeants pour la viabilité et la croissance des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) ».

Il s’agit d’une initiative du Réseau MAIN en collaboration avec l’APSFD (Association Professionnelle des Systèmes Financiers et Décentralisés du Togo).

A la faveur de la participation togolaise au Salon International de l’Elevage, Parc-Expo de Rennes (SPACE) tenu à Rennes, Dammipi Noupokou, Conseiller spécial à la Présidence de la République, a fait part aux promoteurs de cette rencontre, d’un projet : « Nous voulons monter notre propre filière laitière. Nous sommes ici pour identifier les bons partenaires en équipements et en génétique bovine ».

En effet, le Togo envisage d’ouvrir une ferme-école dans la région des Savanes pour former les jeunes éleveurs et de se doter de sa propre chaine laitière, de la production à la transformation. Ce projet s’intègre au Plan National de Développement (PND 2018-2022). Et le groupe Serap pourrait accompagner le pays sur le projet.

Selon le quotidien breton Ouest-France, ce groupe, spécialisé dans le stockage et la conservation du lait, serait intéressé par ce volet de la chaîne de valeur. « Nous serions ravis de collaborer avec vous », a déclaré Ali Haidar, technico-commercial Afrique et Moyen-Orient du groupe Société d'études et de réalisation agricoles (Serap), qui a déjà implanté ses usines un peu partout dans le monde.

Le groupe « souhaiterait » se positionner sur tout ce qui est relatif à la logistique notamment, l’acheminement et la conservation du lait : « Acheminer le lait, sans rupture de la chaîne du froid, depuis les petits élevages familiaux dispersés dans la Savane jusqu'à la mini-laiterie de la ferme école. Le lait sera ensuite stocké dans des bidons réfrigérés, puis dans des tanks à lait, fonctionnant à l'énergie solaire ».

L’Agence Nationale de Volontariat du Togo (ANVT), née de la mutation du Programme national de volontariat du Togo en une agence, a le vent en poupe.

De 2015 à 2018, soit en 3 ans, elle a permis de mobiliser près de 20 000 volontaires, toutes catégories confondues. Un chiffre record, comparé au PROVONAT. En 4 ans, soit de 2011 à 2015, ce programme avait, en effet, mobilisé 5530 volontaires.

Les performances réalisées par l’ANVT sont essentiellement portées par le succès du volontariat d’engagement citoyen (11 005 mobilisés) et celui du volontariat de compétence (8224 mobilisés).

Le volontariat national est l’une des réponses du gouvernement togolais au chômage des jeunes. Il vise à assurer l’employabilité à cette partie de la société togolaise. L’agence opère sous la tutelle du ministère en charge de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, un portefeuille dont Victoire Tomégah-Dogbé assure la gestion.

Aux bons soins des volontaires dans le cadre de leurs missions, la coordination de l’agence a signé une convention avec l’Institut national d’assurance-maladie (INAM).

Une délégation togolaise devrait, dans les jours  à venir, se rendre à Paris où elle prendra part à la 40è édition du Salon International de l’industrie du tourisme. Cette année, l’événement se tiendra du 25 au 28 septembre 2018.

Cette participation du Togo s’inscrit dans la poursuite du plan des autorités publiques qui vise à redonner au secteur touristique son lustre d’antan.

La dynamique amorcée depuis quelques années se révèle payante à la lumière du rapport 2017 de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). Selon ce document, le Togo a accueilli 496 000 touristes au cours de la période sous revue contre 338 000, un an plus tôt et 200 000, il y a huit ans.

Avec une progression de 46,7 % sur une année, le pays se place 2e en Afrique, juste derrière l’Egypte, s’agissant de la croissance des arrivées de touristes internationaux, en valeur relative.

Le premier ministre, Komi Selom Klassou a procédé ce jeudi 13 septembre au lancement officiel de la campagne nationale de sensibilisation contre la corruption et les infractions assimilées.

Si, pour le Chef du gouvernement togolais, la corruption a un effet néfaste sur le progrès et le développement, le dirigeant appelle à une lutte implacable pour éradiquer le fléau, qui est un frein à la croissance économique. Car, selon lui, la corruption « dissuade les investissements locaux et étrangers, occasionne des distorsions au niveau de la mobilisation et de la répartition des ressources, augmente les coûts de production, réduit la qualité des infrastructures de services publics ainsi que le volume fiscal ». 

 « Nous avons besoin de tous les citoyens pour non seulement dénoncer tous les actes de prévarications mais aussi appeler à refuser de participer à toute activité qui ne soit ni légale ni transparente. », a-t-il clamé, tout en mettant un accent particulier sur le changement de mentalité. « Endiguer ce fléau exige, d'abord et avant tout, un changement de comportement et de mentalité à tous les niveaux afin d'optimiser l'utilisation des ressources publiques au profit du citoyen », diagnostique le Chef du l’exécutif.

Le N°1 du gouvernement assure que son équipe « continuera à pérenniser les pratiques vertueuses en cours, renforçant les mécanismes de transparence et de reddition des comptes dans tous les actes de gestion des affaires et des ressources publiques. »

« Les reformes de la chaîne de dépenses publiques, par l'introduction d'une budgétisation par les résultats, vont s'intensifier.», a-t-il promis. 

Enfin, tout en garantissant son ferme engagement à l’organe, Komi Selom Klassou convie le président et les membres de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) à s'acquitter de leur mission avec efficacité.