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Conformément à son annonce, une délégation de la Cedeao conduite par le Président de la Commission Jean-Claude Kassi Brou et des représentants des facilitateurs a rencontré hier, 10 septembre 2018, les représentants du gouvernement et ceux de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.

Objectif : faire le point de la mise en œuvre de la feuille de route prescrite le 31 juillet 2018 par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao en vue d’une sortie de crise du Togo.

Le N°1 de la délégation a replacé la mission dans son contexte :« En adoptant la feuille de route pour la résolution consensuelle de la crise socio politique, la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement avait prévu d’instituer un comité de suivi composé de représentant des facilitateurs et de la commission de la CEDEAO pour assurer le suivi de la mise en œuvre des décisions ». Et d’ajouter : « Nous sommes donc heureux de voir se tenir la toute première réunion du comité de suivi. Il s’agira donc de faire l’évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route pour faire avancer le processus et apporter des solutions qui seront nécessaires dans chaque sens ».

Il a partagé avec l’assistance l’essentiel des activités menées par la Cedeao dans le cadre de son appui au processus de normalisation de la situation politique au Togo. La Cedeao a recruté, a-t-il indiqué entre autres, des experts électoraux, des experts en droit constitutionnel, en audit du fichier électoral et autres.

Le chef de la commission de la Cedeao a réitéré l’engagement de l’institution communautaire à travailler de concert avec les différentes parties prenantes du dialogue inter-togolais, notamment à « faire avancer l’ensemble des réformes » en vue de la tenue des élections législatives le 20 décembre 2018. En accord avec la volonté de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao et, dans des conditions de liberté, de transparence et de crédibilité.  Les travaux dans le cadre de cette réunion se poursuivent aujourd’hui.

Dans un communiqué publié sur son site officiel, le bureau Lomé du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) annonce que la date limite pour les candidatures au concours « J’NOV pour les ODD » est prorogée d’une semaine.

Initialement prévue pour le lundi 10 septembre 2018, la date limite est désormais repoussée jusqu’au 17 septembre à 17h00, indique le programme onusien.  

Le prix « J’NOV pour les ODD » a été lancé le 16 août dernier à Lomé, conjointement par le Pnud et le ministère en charge de la jeunesse. Le concours est destiné à tout Togolais de 16 à 35 ans et vise à créer l’émulation au sein de la jeunesse Togolaise pour susciter des solutions innovantes devant contribuer au développement durable des communautés.

A l’issue de cette première édition, les 10 meilleurs projets, dont la moitié, portés par les jeunes filles, seront financés jusqu’à 5 millions Fcfa par projet.

Les dossiers de candidatures seront reçus par voie électronique à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par courrier à déposer au bureau du Pnud.

Les conditions de participation sont à consulter sur www.tg.undp.org et www.devbase.gouv.tg.

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a lancé ce lundi 10 septembre à Lomé, la formation des opérateurs de saisie (OPS) dans le cadre des législatives du 20 décembre 2018. 

Au total 3300 candidats sont concernés par cette vague de formation qui s’étalera sur toute la semaine.

Selon Kodjona Kadanga, le président de la Ceni, cette formation permettra aux OPS, « de maitriser l’utilisation des fiches d’enrôlement biométrique pour enregistrer les données identitaires des électeurs notamment l’affiliation des empreintes digitales, la photo numérique et l’impression de la carte numérique d’électeur ».

Dans la perspective d’amener l’ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du PNPER (Projet National de Promotion de l’Entreprenariat Rural) à s’approprier les nouvelles orientations du projet, le Secrétariat d'Etat chargé de l'inclusion financière et du secteur informel initie des ateliers régionaux.

Après l’atelier national organisé à Lomé du 22 au 24 août 2018, l’équipe de coordination du projet a effectué les 6 et 7 septembre à Tsévié, le premier atelier régional destiné à la Région Maritime.

Les prochaines rencontres qui cibleront les 4 régions restantes du pays, visent à permettre aux acteurs de mieux s’imprégner des nouvelles orientations du projet. Elles permettront également la mise en place des Comités Régionaux de Sélection (CRS).

Au total, près de 260 personnes issues des structures partenaires (DOSI, FNFI, ministère de l'agriculture, MIFA) et des services financiers décentralisés (microfinances) sont concernés dans l’ensemble des 5 régions.

Le PNPER est le deuxième projet financé au Togo par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), depuis la reprise de la coopération.

Il a pour objectif de contribuer au développement de l’entreprenariat rural, créateur d’emplois rémunérateurs et durables pour les jeunes au niveau local.

En Guinée, la mobilisation du financement de la centrale hydroélectrique de Souapiti a été bouclée. « Nous venons de signer l’accord formel pour le financement du barrage hydroélectrique de Souapiti.», a affirmé le président guinéen Alpha Condé (photo) lors de sa participation au sommet Chine-Afrique. Cette signature vient officialiser l’engagement pris par le géant asiatique à soutenir le projet en mars dernier.

Les 1,4 milliard $ nécessaires à la mise en place de l’infrastructure seront en effet fournis par l’Exim Bank de Chine. D’une capacité de 450 MW, l’infrastructure qui sera située sur le fleuve Konkouré, sera la deuxième à être construite par la China Water Electric. La compagnie avait en effet déjà implanté le barrage de Kaléta d’une capacité de 240 MW.

La construction du barrage est prévue pour durer 5 ans et les recettes de la cession de sa production permettront de rembourser la dette séniore concédée par la banque chinoise.

Le gouvernement guinéen prévoit de céder la production du barrage vers ses voisins. La Guinée a un taux d’électrification de 33,5%, selon les données de la Banque mondiale.

Gwladys Johnson Akinocho

Le gouvernement fédéral nigérian a adopté un plan quinquennal d’environ 16,7 milliards $ pour le secteur de la santé, a indiqué cette semaine le ministre nigérian de la santé Isaac Adewole (photo).

Selon les propos du responsable, relayés par le site d’information nigérian Leadership, ce plan vise à améliorer  les infrastructures, les services et la couverture sanitaire de la population nigériane et devrait permettre de réduire de 31% la mortalité maternelle sur la période 2018-2022.

Ainsi, 38,2 % du montant total devraient être consacrés aux ressources humaines, 34 % aux médicaments, aux produits et aux fournitures, et 7 % aux infrastructures.

Couvrant 15 domaines prioritaires, il devrait reposer essentiellement sur cinq piliers stratégiques à savoir : l’inclusion d’un environnement favorable à la réalisation des objectifs du secteur de la santé, une utilisation accrue de l'ensemble des services de santé essentiels, le renforcement du système de santé et la protection contre les urgences sanitaires, ainsi que le financement de la santé.

Prévu pour être appliqué dans tous les Etats du pays, ce plan devrait succéder à un précédent, élaboré entre 2010 et 2015, mais qui avait été abandonné en raison de l’incapacité du gouvernement à atteindre les 52 objectifs-cibles fixés à l’époque.

Moutiou Adjibi Nourou

La banque centrale ghanéenne travaille à la création d’un fonds de 500 millions de Cédis ghanéens (105 millions $) qu’elle va gérer et qui servira à garantir le financement des agriculteurs du pays. Ce fonds garantira les prêts accordés avec de faible taux d’intérêts par les banques commerciales.

« La Banque du Ghana est en train de créer un fonds de quelque 500 millions de Cédis Ghanéens qui servira d’assurance aux banques commerciales pour accorder des prêts à des taux raisonnables aux agriculteurs », a déclaré Akufo-Addo, le président ghanéen.

Cette initiative vise à réduire les risques d’investissements et à promouvoir le financement agricole. Pour les agriculteurs, la mise en place de cette entité  suscite des espoirs.

Les prêts accordés par les banques commerciales pour financer le secteur agricole sont prohibitifs. Selon des indicateurs de janvier 2018 de la Bank of Ghana, 13 banques commerciales accordaient des prêts aux agriculteurs avec des taux d’intérêts de 30 %.

Chamberline Moko

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a achevé ce dimanche 9 Septembre 2018, sa tournée en Chine par une rencontre avec la communauté togolaise de Guangzhou.

Essentiellement composée d’étudiants et d’opérateurs économiques, la diaspora togolaise de Guangzhou, capitale de la province de Guangdong, s’est réjouie de cette rencontre avec le Chef de l’Etat.    

Les compatriotes ont échangé avec le Président de la  République sur leurs conditions de vie et ont formulé des doléances quant à la facilitation de leurs voyages et affaires.

Pour sa part, Faure Gnassingbé les a félicités pour leur exemplarité remarquée et pour les vertus de fraternité et de solidarité dont ils font montre. Le n°1 togolais a également invité la communauté basée à Guangzhou, à jouer sa partition, en s’investissant résolument dans le renforcement des relations sino-togolaises.

Un peu plus tôt, le Président de la République a visité, dans le district de Nahai, l’usine textile Foshan Nahai N°1 Garnments Co.Ltd, une des plus grandes unités de transformation et de manufacture du pays. 

Le Togo souhaite s’inspirer du développement de cette province, basé sur une industrialisation rapide et un investissement dans les secteurs de pointe, dans le respect de l'environnement.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a ouvert ce 7 septembre 2018 à Hangzhou dans la province de Zhejiang, les travaux du 1er business forum Togo-Chine.

Cet évènement inédit organisé par le Togo, a pour principal objectif de vendre le Plan National de Développement au secteur privé dont la participation à la réalisation des objectifs est attendue à hauteur de 65%. « Ce forum participe à l’intensification des échanges économiques entre la Chine et le Togo, dans la lignée des ambitions exprimées par nos nations au cours du Forum sur la coopération sino-africaine qui s’est tenu en début de semaine à Beijing », a déclaré Faure Gnassingbé dans son discours.

En ouvrant les travaux, le Chef de l’Etat a d’abord félicité le gouvernement chinois pour le succès du sommet du Focac et remercié ses hôtes pour ce forum d’affaires. « Le choix de la Province de Zhejiang pour accueillir cette première édition n’est pas fortuit. Hier « Mer des rizières », aujourd’hui capitale chinoise, demain mondiale, du e-commerce, elle est le symbole du miracle économique chinois qui inspire tant notre continent », a-t-il déclaré.

Il a ensuite présenté le Togo, ses potentialités et mis en avant son positionnement géographique et géopolitique ; ce qui en fait une porte d’entrée naturelle en Afrique de l’Ouest. « Le port de Lomé, port naturel en eaux profondes, peut accueillir des navires de 13 000 TEU, faisant de Lomé un hub portuaire de la sous-région facilitant les échanges. Depuis 2014, le port de Ningbo est ainsi à 29 jours de traversée du port de Lomé », s’est exprimé le n°1 togolais. Et de poursuivre : « L’aéroport de Lomé, relié à plus de 20 capitales d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale, peut accueillir jusqu’à 2 millions de passagers par an ».

Faure Gnassingbé a enfin insisté sur la volonté des opérateurs économiques togolais de nouer des relations d’affaires avec leurs homologues chinois avant d’inviter le secteur privé, venu en nombre à ce forum, à investir au Togo et à soutenir son Plan national de développement. « Produire au Togo, c’est la garantie de pouvoir exporter votre production sans barrière tarifaire vers les pays de la CEDEAO, un marché de plus de 300 millions de personnes en Afrique de l’Ouest dont le niveau de vie et de consommation augmentent rapidement ».

Le Président de la   République a conclu son propos en s’adressant à l’assistance, composée de hautes autorités politiques, mais aussi et surtout d’opérateurs économiques : « C’est un partenariat gagnant-gagnant que je vous propose, et sommes prêts à vous accompagner au quotidien dans la réalisation de projets structurants et créateurs d’emplois ».

A l’issue de la cérémonie d’ouverture, le Chef de l’Etat a enchainé des visites d’entreprises, notamment celle du géant Alibaba ou encore la Zone économique et technologique de développement industriel de Hangzhou.

Le gouvernement togolais a en ligne de mire une nouvelle politique nationale de promotion de l’équité et de l’égalité des  genres. A cet effet, une consultation régionale est ouverte mardi 05 septembre à Lomé avec l’appui de la BAD, pour recueillir les avis des  acteurs de tous les secteurs, en vue de l’élaboration de la stratégie nationale 2019-2028.

Ce document permettra d’apporter des réponses aux défis de la promotion de la femme, conformément à la vision nationale de développement et aux engagements internationaux pris par le gouvernement.

L’élaboration de cette nouvelle stratégie est guidée, selon Tchabinandi Yentcharé, Ministre en charge de la Promotion féminine: «par la réalisation des ODD notamment l’objectif 5 relatif à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles, l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, l’Agenda 2020 de la CEDEAO et les directives de l’UEMOA».

A terme, elle devrait permettre d’accroitre la contribution de la femme au développement du pays et faciliter une meilleure prise en charge de leurs besoins.