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Au Nigéria, la saison principale cacaoyère est menacée par les fortes pluies. C’est ce qu’a annoncé Sayina Riman (photo), président de l’association cacaoyère du Nigeria au cours d’une interview téléphonique accordée à Bloomberg.

« Depuis fin juillet, il pleut abondamment et sans cesse presque tous les jours […]. Au même moment où les inondations menacent la survie des plants, les pluies excessives  facilitent la propagation de la maladie du foreur de cabosses.», affirme Mr. Riman. Selon lui, cette maladie qui affecte les plants et pourrit les coques de cacao, pourrait entrainer dans le Sud-Est (zone la pluie affectée), une perte de 40% de sa capacité de production estimée à 72 000 tonnes.

Rappelons que le Nigeria est le troisième grand producteur de cacao en Afrique de l’Ouest et cinquième dans le monde entier.

Alors que les producteurs ivoiriens de cacao tablaient il y a encore une semaine, sur une récolte abondante d’octobre 2018 à mars 2019, de fortes précipitations dans les régions productrices pourraient changer la donne.   

Selon les détails relayés par Reuters, les producteurs se disent satisfaits du nombre de gousses sur les arbres, mais craignent que les pluies n’entraînent la pourriture brune des cabosses et empêchent les premières fèves de cacao de sécher complètement.

« Beaucoup d'agriculteurs devraient commencer la récolte la semaine prochaine mais nous craignons que les pousses ne sèchent parce que la zone est très humide. Nous avons vu de la pourriture brune sur certains arbres, mais rien de grave pour le moment.», explique Sébastien Dechi, un producteur de la région d’Agboville, dans le Sud du pays.

La région occidentale de Man est la plus touchée avec des précipitations de 87,7 mm la semaine dernière, soit 49,5 mm au-dessus de la moyenne quinquennale. Alors que la région du Centre-Ouest de Daloa, qui produit un quart de la production ivoirienne, a reçu 45 mm soit 15 mm de plus que la moyenne.

Rappelons que la filière est déjà menacée par la maladie des pousses gonflées qui a vu le Conseil Café-Cacao (CCC) initier un programme pour déraciner 300 000 hectares d’arbres infectés au cours des trois prochaines années dans un effort pour limiter la propagation de l’épidémie.

La saison dernière, le premier producteur mondial de cacao a produit environ 2 millions de tonnes de la fève dont 60% provient du Sud et de l’Ouest, selon le CCC.

Minos Agricultural Machinery, un fabricant turc d’engins agricoles, a annoncé son intention d’implanter une usine d’assemblage au Ghana pour servir l’ensemble des marchés d’Afrique subsaharienne.

L’annonce a été faite par le directeur des relations internationales de Minos Agricultural Machinery, Kaan Sen, lors d’une récente visite de travail effectuée par une délégation ghanéenne conduite par le vice-ministre du Commerce et de l'Industrie, Carlos Ahenkorah, au siège du groupe turc à Izmir.

«Nous prévoyons d’ouvrir une usine d’assemblage ultra-moderne en Afrique de l’Ouest, et plus précisément au Ghana.», a déclaré M. Sen. «Minos Agricultural Machinery aimerait investir dans le potentiel agricole du Ghana, car nous voyons beaucoup d'opportunités dans ce secteur.», a-t-il ajouté.

Le vice-ministre ghanéen du Commerce et de l'Industrie a vanté, quant à lui, les atouts de Ghana en tant que destination de choix pour les investisseurs en Afrique subsaharienne. «Le Ghana est la porte d’entrée de l’Afrique, et nous disposons des infrastructures stratégiques nécessaires pour contribuer à la croissance de votre groupe ainsi que d’un environnement politique stable.», a-t-il assuré.

Fondée en 1959, Minos Agricultural Machinery fabrique divers équipements agricoles tels que les cultivateurs, les faucheuses, les semoirs, les motoculteurs et les épandeurs d'engrais.

Le Burkina Faso est parvenu à mobiliser un total de 809,51 milliards FCFA (environ 1,44 milliard $) de recettes publiques au cours du premier semestre 2018. L’information a été donnée, à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 12 septembre, sur la base d’un rapport relatif à la situation d’exécution du budget et à la gestion de trésorerie de l’Etat, au 30 juin 2018.

Cette performance, en matière de mobilisation des recettes au premier semestre 2018, correspond ainsi à un taux de réalisation de 39,43% pour des prévisions annuelles de recettes qui se chiffrent à 2 053,04 milliards FCFA (environ 3,65 milliards $).

S’agissant des dépenses du budget de l’Etat, celles-ci ont été engagées et visées à hauteur de 891,79 milliards FCFA (environ 1,58 milliard $) sur des prévisions annuelles corrigées de crédits de paiement de 2 182,89 milliards FCFA (environ 3,88 milliards $), soit un taux d’exécution global de 40,85%.

Au Ghana, le gouvernement a décidé de recourir aux services du célèbre cabinet de conseil américain McKinsey & Company pour booster ses recettes fiscales, a indiqué cette semaine, Emmanuel Kofi Nti (photo), commissaire général de la Ghana Revenue Authority (GRA).

Selon les propos du responsable relayés par Bloomberg, cette décision a été motivée par le récent enregistrement d’un écart d’environ 367 millions $ entre les objectifs de mobilisation des recettes fiscales et les réalisations effectuées sur les huit premiers mois de l’année. Alors que le président Akufo-Addo a annoncé en juillet dernier l’augmentation de l’impôt sur les personnes ayant un revenu élevé, l’Etat veut tout mettre en œuvre pour réduire son déficit budgétaire en s’appuyant sur un meilleur recouvrement des taxes.

Les services du cabinet McKinsey devraient permettre de « changer les systèmes de la GRA afin qu'ils soient comparables aux meilleurs systèmes d'administration des recettes au monde en simplifiant les processus et en introduisant l'innovation », a indiqué le commissaire général Nti.

Notons que cette stratégie entre dans le cadre du programme gouvernemental initié par le président Nana Akufo-Addo, visant à sevrer le pays du programme de financement accordé par le Fonds Monétaire International (FMI).

Moutiou Adjibi Nourou

Le nouveau terminal de l’aéroport international Roberts de Monrovia, dont les travaux de construction ont démarré au début de l’année 2017, sera livré et opérationnel d’ici la fin de cette année.

L’information a été donnée par le directeur général du Liberia Airport Authority (LAA), Wil Bako Freeman, au cours d’une interview accordée au journal le Daily Observer.

« Le terminal a été installé et les entrepreneurs travaillent chaque jour pour s’assurer qu’il sera prêt, comme promis. Les deux ponts d'embarquement entre le bâtiment et la piste ont été reliés, tandis que l’ingénierie et le revêtement sont en cours de finition. Parallèlement, des travaux de construction sont en cours dans une usine de traitement des eaux et une centrale électrique de secours.», a-t-il ajouté.

Une fois achevé, le nouveau terminal sera le premier terminal moderne de l’aéroport international Roberts de Monrovia depuis sa construction dans les années 1940 pendant la seconde guerre mondiale.

Toujours selon Wil Bako Freeman, le terminal est extensible et pourrait être agrandi si le Libéria commençait à attirer un plus grand nombre de passagers.

Rappelons que la construction de ce nouveau terminal a coûté 50 millions $, entièrement financé par un prêt de la Banque d’import-export de Chine (China Exim Bank), accordé au gouvernement du Liberia en octobre 2016.

Par ailleurs, un prêt de 30 millions $ accordé par Saudi Group et la BADEA a permis la rénovation de la piste de cet aéroport qui avait été fortement endommagé suite à la guerre civile qu’a traversé le pays dans les années 1990.

Notons que malgré la suspension des vols de nombreuses compagnies aériennes internationales à destination de cet aéroport, celui-ci est actuellement desservi par une dizaine de compagnies dont les principales sont Kenya Airways, KLM, Royal Air Maroc et Brussels Airlines.

Au Togo, on célèbre chaque 13 septembre la journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle. Instaurée en 1999 par la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, la journée commémore la date anniversaire de la création de l’OAPI (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle), dont fait partie le Togo.

Pour cette 19ème édition, le thème retenu est : « L’invention, moteur du développement industriel ». Ce thème cadre avec l’un des axes du PND 2018-2022 qui exprime la volonté du Togo de développer des entreprises innovantes, pour une économie plus forte.

Dans son message à l’endroit des inventeurs et des chercheurs, le ministre de l’industrie et du tourisme, Yaovi Attigbé Ihou, a indiqué que « le choix de ce thème s’explique par le lien fort qui existe entre l’invention et le développement industriel ». Le ministre poursuit en réitérant l’engagement des autorités à intégrer la propriété intellectuelle dans la mise en œuvre du PND. « Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour encourager et accompagner toute initiative publique ou privée, dont le but est la mise au point des inventions pouvant contribuer au développement technologique et industriel » affirme-t-il.

Yaovi Ihou a conclu ses propos, en encourageant les organismes nationaux et internationaux de financement et de promotion à « apporter leur concours aux inventeurs et centres de recherches afin de donner une impulsion au tissu industriel togolais ».

L’OAPI est née le 13 Septembre 1962 à Libreville au Gabon. Elle compte à ce jour 17 pays africains et a pour mission de mettre en œuvre et d’appliquer les procédures administratives pour promouvoir et protéger la propriété intellectuelle.  

La Banque mondiale a publié ce mercredi 12 septembre, l’édition 2017 de son rapport annuel sur l’« Évaluation des politiques et des institutions en Afrique », CPIA.

L’institution de Bretton Woods note, au niveau africain, une situation globalement identique par rapport à l’année 2016, qui avait été marquée par la dégradation des indicateurs.

L’Afrique stagne, le Togo progresse

En dépit de cette stagnation continentale, le Togo sous l’impulsion de réformes engagées pour assainir le cadre macroéconomique et une conjoncture mondiale favorable, fait partie des pays ayant progressé dans le renforcement de la qualité de leurs politiques et institutions publiques. En effet, le pays améliore sa note de 0,1 points pour la passer à 3,1 points, la moyenne en Afrique subsaharienne.

Dans le détail, le rapport qui attribue une note à chacun des pays admissibles au soutien de l’IDA, crédite le Togo de 3,2 points dans la catégorie « Gestion économique » qui englobe la gestion de la dette, les politiques monétaires et de change, et la politique budgétaire. Il s’agit d’une nette amélioration par rapport à 2016.

Le pays obtient 3,2 points en matière de « Politiques de lutte contre l’exclusion sociale et de promotion de l’équité » (égalité des sexes, équité dans l’utilisation des ressources publiques, valorisation des ressources humaines, protection sociale et main-d’œuvre, politiques et institutions axées sur la durabilité écologique).

Sur l’aspect des politiques structurelles (commerce, cadre règlementaire des entreprises, secteur financier), la Banque mondiale attribue 3,2 points au Togo.

En ce qui concerne le quatrième et dernier composant qui est la « Gestion et institutions du secteur public », le Togo obtient 2,8 points pour une moyenne régionale de 30 points. Cette catégorie regroupe essentiellement : droits de propriété et gouvernance fondée sur les règles, la qualité de la gestion budgétaire et financière, l’efficience de la mobilisation des recettes, la qualité de l’administration publique, la transparence, la redevabilité et la corruption dans le secteur public.

Evolution sur les dix dernières années

L’Évolution des notes de la CPIA du Togo de 2008 à 2017, montre une amélioration de 0,4 points de sa note globale, portée par les progrès réalisés dans la gestion économique, les Politiques de lutte contre l’exclusion sociale et de promotion de l’équité, la Gestion et institutions du secteur public. Cependant, sur la décennie, note le rapport annuel de la Banque mondiale, les politiques structurelles stagnent.

Le top africain

Notons que le Rwanda garde la tête du classement, à l’échelon régional et mondial, en obtenant une note de 4. Parmi les autres pays bien placés dans le classement régional, on trouve le Sénégal, avec la note de 3,8, suivi de près par le Cap-Vert, le Kenya et la Tanzanie, qui obtiennent tous les trois la note de 3,7.

Pour rappel, le CPIA est un outil qui permet à la Banque mondiale, à travers l’IDA, d’augmenter le montant des financements concessionnels octroyés au pays. Il s’agit également d’un excellent instrument pour élaborer et suivre les politiques publiques. Au total, 38 pays africains ont été évalués pour cette édition.

La Marine nationale togolaise a organisé le mercredi 12 septembre 2018 un exercice de simulation dénommé « African Nemo 18.4 » au large de Lomé.

Organisée par la préfecture maritime en collaboration avec la coopération française, l’opération visait, selon  le capitaine de Vaisseau Takougnadi Nèyo, préfet maritime, à renforcer les aptitudes des différentes administrations impliquées dans l’action de l’Etat pour lutter contre la criminalité maritime et gérer une crise avec efficacité.

L’action s’est déroulée à partir d’un scenario bâti autour d’une alerte incendie à bord d’un navire dans une zone de mouillage. Dans ce contexte, il a été ordonné l’appareillage d’un patrouilleur « Oti » à bord duquel une équipe de lutte anti-incendie a embarqué pour évaluer la situation, intervenir et maîtriser l’incendie.

La suite a démontré la capacité de réaction du dispositif sécuritaire et la coordination de son intervention. A terme, l’opération a connu un succès.

L’attaché de défense près l’ambassade de France au Togo, capitaine de frégate Guillaume de Roquefeuil, a indiqué que cet exercice permettait aux administrations de s’entrainer et de coordonner leurs actions en matière de sécurité et de sûreté maritimes.

Le tourisme togolais a le vent en poupe. D’après les données de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), les arrivées de touristes internationaux au Togo en 2017 ont atteint 496 000 contre 338 000 visiteurs un an plus tôt.

Une progression de 46,2%, qui place le Togo derrière l’Egypte, premier moteur de croissance des arrivées. Avec ses 8 157 000 visiteurs internationaux accueillis l’année dernière, le pays des pharaons affiche une augmentation de 55,1%.

Le rapport montre qu’en comparaison avec les autres pays de la sous-région tels que le Bénin, le Mali, le Burkina Faso ou le Niger, le Togo a drainé plus de visiteurs en 2017.

La bonne santé du tourisme togolais s’explique essentiellement par les voyages d’affaires, favorisés par les nombreux sommets organisés en 2017, à l’instar de l’AGOA.

L’arrivée de nouveaux opérateurs portuaires et de compagnies aériennes, suite à la modernisation des infrastructures et à la transformation de Lomé en un hub aérien sous régional, la réhabilitation des routes ou encore le climat de paix et de sécurité qui prévaut dans le pays, sont autant de facteurs qui ont contribué à cette embellie.

Depuis 2010, le nombre de touristes en visite au Togo a augmenté de plus de 145%.