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L’économie nigériane devrait enregistrer une croissance de 2% en 2018 et de 3% en 2019, a estimé le ministre du Budget, Udoma Udo Udoma (photo), le 12 décembre. «Nous prévoyons que la croissance économique atteigne 2% durant l’année en cours. Pour l’année prochaine, elle devrait s’établir à 3%, et c’est une prévision réaliste.», a déclaré le ministre à la presse à Abuja.

«Nos plans fonctionnent», a-t-il ajouté, soulignant l’importance de la croissance du secteur non pétrolier.

La Banque mondiale prévoit une croissance légèrement inférieure à 2% pour l’économie nigériane en 2018, tandis que la Banque centrale du Nigeria prévoit une croissance de 1,75%.

Selon des chiffres dévoilés le 10 décembre par le Bureau national de la statistique (NBS), le produit intérieur brut (PIB) du pays le plus peuplé du continent, a affiché une hausse de 1,81% au troisième trimestre 2018, comparativement à la même période de 2017. 

Le PIB du Nigeria avait déjà enregistré une croissance de 1,50%, au deuxième trimestre 2018 et de 1,95% durant le premier trimestre.

Largement dépendante des hydrocarbures, l'économie nigériane a commencé l’an dernier, à sortir de la récession dans laquelle elle avait sombré en 2016, mais le rythme de la reprise demeure relativement lent. 

La Guinée bénéficiera d’un financement global de 500 millions d’euros de la part de l’Agence française de développement (AFD), a indiqué, hier, mercredi, Rima Le Coguic, directrice du département Afrique de l’institution.

D’après les informations relayées par l’agence de presse Xinhua, ce financement devrait permettre de soutenir la mise en œuvre du plan national de développement économique et social (PNDES) du pays ouest-africain, courant jusqu’en 2020. Il devrait être investi dans plusieurs secteurs clés du développement identifiés par l’AFD.

Ainsi, les secteurs de l’éducation, de l’agriculture, de la décentralisation, de l’énergie et de l’eau devraient monopoliser une bonne partie des investissements déjà en cours, ainsi que les nouveaux.

La mise en place des programmes de développement communautaire, ainsi que l’amélioration de la mobilisation des ressources internes à travers le renforcement des capacités techniques devraient également faire partie des projets prévus pour bénéficier du financement.

Notons que, pour 2019, l’agence prévoit de décaisser près de 130 millions d’euros en plus d’autres subventions supplémentaires.

Moutiou Adjibi Nourou

Dans une déclaration conjointe publiée ce jeudi 13 décembre 2018, les ambassades d’Allemagne, des Etats-Unis, de France, la délégation de l’Union européenne et la coordination du système des Nations Unies au Togo, regroupées au sein du Groupe des 5, ont appelé les parties impliquées dans la situation socio-politique togolaise à la retenue et à l’apaisement.

Le G5 s’est notamment déclaré préoccupé par les derniers développements de la situation au Togo et a exprimé son regret face aux décès enregistrés et aux violences survenues lors des manifestations récentes. Il a ainsi souligné « la nécessité de préserver un climat de paix et d’éviter toute forme de violence ».  Les chancelleries ont par ailleurs annoncé qu’ « elles attendent les résultats des enquêtes annoncées par le gouvernement ».  

Rappelons que le gouvernement et le Groupe des 5 se sont retrouvés en début de semaine pour échanger sur la situation socio-politique actuelle au Togo.  

Un colloque international sur l’utilisation des médicaments traditionnels et leur amélioration s’est ouvert mercredi à l’Université de Lomé sous le thème : « de la phytomédecine vers le médicament pour un développement durable en Afrique ».

L’assise est organisée par le Centre de recherche et de formation sur les plantes médicinales (Cerfoplam) dans le cadre de la célébration de ses 30 ans d’existence. L’objectif principal est de préparer le terrain à la mise en place d’une cellule de certification des médicaments traditionnels améliorés.

Il s’agit également de faire le point sur les activités du centre basé à Lomé et d’élaborer un plan stratégique devant permettre de développer les médicaments traditionnels. Les 03 jours prévus pour le colloque sont meublés de communications, de sessions de formation et d’exposition-vente des médicaments.

En rappel, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), plus de 50% de la population au Togo a régulièrement recours aux médicaments traditionnels pour se soigner.

L’agence nationale de l’aviation civile (ANAC) a officiellement reçu ce mercredi 12 décembre 2018 son diplôme de certification ISO 9001 version 2015. C’était au cours d’une cérémonie de remise entre le directeur de l’ANAC, Dokisime Gnama Latta et Olivier Lederer, directeur général du Bureau Véritas au Togo.

Cette certification qui est par ailleurs la plus récente en date, valide les orientations de l’agence par rapport aux recommandations et aux règles établies par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). « L’ANAC a passé avec succès l’audit et nous l’encourageons à aller toujours de l’avant », a notamment déclaré Olivier Lederer.  

Principal référentiel de certification, le label ISO 9001 version 2015 est une des normes internationales de management de qualité. Il s’appuie sur 8 principes de la qualité dont quelques-uns sont l’amélioration continue, l’implication du personnel, le leadership ou encore la relation avec les clients.  

Les forces de sécurité et de défense togolaises effectuent ce mercredi 12 décembre 2018 dans les environs de l’hôtel Sarakawa à Lomé des exercices anti-terrorisme.

L’opération est une initiative des forces armées nationales, inscrite dans leur agenda de formation continue.

Elle consistera notamment en une simulation de réplique à une attaque terroriste. Des militaires lourdement armés feront ainsi usage de munitions blanches dans le cadre de cette opération.

Cet exercice doit permettre de réévaluer les capacités de réaction des forces de sécurité et de défense à toute éventuelle attaque terroriste sur le sol togolais.

En rappel, des exercices similaires se sont tenus au cours de l’année, notamment à l’Aéroport International de Lomé et avec la marine nationale.

Le gouvernement, représenté par les ministres chargés de la sécurité, de l’administration territoriale et de la justice, a tenu ce mardi 11 décembre 2018 à Lomé, une rencontre d’échanges avec les représentants du Groupe des 5, composé de la France, de l’Allemagne, des Etats-Unis, de l’Union Européenne et du Système des Nations Unies au Togo.

Les discussions ont porté sur la situation socio-politique actuelle, marquée par la campagne électorale émaillée par des manifestations de l’opposition.

Le ministre de la sécurité et de la protection civile a fait le point sur les manifestations qui se sont soldées notamment par 4 décès à Lomé et à Sokodé. Yark Damehane (photo) a également clarifié aux ambassadeurs, tel qu’il l’a expliqué au journal télévisé de 20h de lundi dernier, les informations relayées sur les réseaux sociaux faisant état de la présence du Chef d’Etat-Major Général de l’Armée sur les lieux des manifestations de Lomé.

Le ministre en charge de la Justice, Pius Agbetomey est, quant à lui, revenu sur les interpellations effectuées à l’issue des manifestations. Selon le Garde des sceaux, 33 manifestants ont été interpellés tandis que 42 personnes ont été présentées à un juge d’instruction.

Dans un communiqué publié ce mardi 11 décembre 2018, la Présidence de l’Université de Kara annonce la fermeture de l’institution, et ce, jusqu’à nouvel ordre. « Les activités pédagogiques à l’Université de Kara sont suspendues jusqu’à nouvel ordre, à compter de ce mardi 11 décembre 2018 à partir de 07 heures », indique précisément la note.    

Cette décision intervient après les incidents survenus sur le campus les jours précédents, et au cours desquels « certains étudiants revendiquant le payement des arriérés de tranches d’allocations, de bourses et d’aides » se sont rendus coupables « d’actions violentes ».

La mesure se veut également un moyen de « préserver l’intégrité physique des personnes et des biens ». Toutefois, rassure l’institution, « la Présidence est en contact avec l’autorité ministérielle et la Direction des bourses et stages afin de permettre aux étudiants concernés de rentrer dans leurs droits dans le meilleur délai possible ».

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi dernier la confection de nouvelles cartes nationales d’identités(CNI) au format CEDEAO, d’un coût de 460 milliards FCFA (796,6 millions $), d’ici la fin du premier semestre 2019.

« Les dispositions sont prises et je pense que si tout va bien, à la fin du premier semestre de l’année 2019, les premières cartes (nationales d’identités renouvelées) seront délivrées aux Ivoiriens », explique le directeur général de l’Office national d’identification (ONI), Diakalidia Konaté.

Poursuivant, il a indiqué que le comité de pilotage de ce projet faisait tout son possible pour mettre en place le nouveau système qui va générer les nouvelles cartes nationales d’identité au format CEDEAO et avec le numéro national d’identification (NNI).

Aussi, toujours selon Diakalidia Konaté, ces nouvelles cartes d’identités au format CEDEAO, sont « sans préjudice de la prise en compte des nouveaux majeurs dans le nouveau système ».

Par ailleurs, Diakalidia Konaté a également souligné que l’Etat ivoirien entend, à travers ce renouvellement, afficher sa volonté d’impulser la dynamique de la politique d’intégration de l’organisation régionale.

Notons que, ce projet s’inscrit dans le cadre du renforcement de la gouvernance administrative et sécuritaire de la Côte d’Ivoire, « en vue d’améliorer de façon substantielle les conditions de vie de la population ».

Flore Kacou

Dans le cadre de la mise en application du projet de renforcement du système de santé et de réponse aux urgences épidémiologiques (PRSSE) de la Banque mondiale, le gouvernement ivoirien a procédé à la réhabilitation de 85 centres de santé, dont 60 en zone rurale et 25 autres en zone urbaine. Un projet qui s’élève à hauteur de 7 milliards FCFA (environ 12,14 millions $).

Hier, lundi, cette annonce du coordonnateur de l’Unité de coordination des projets santé de la Banque mondiale, Clovis Kouassi Konan, a été faite à l’occasion de la cérémonie de remise des clés du centre de santé à base communautaire d’Agouéto PK 18-carrefour.

Selon Clovis Kouassi Konan, ce projet vise à améliorer la fonctionnalité et la capacité de ces centres de santé afin d’offrir des services de bonne qualité aux populations et accroître ainsi l’offre de services de santé dans les districts ciblés.

Poursuivant, il explique que ces travaux de réhabilitation ont été accentués sur la construction de fosses septiques, la mise en œuvre des voiries et réseaux divers (VRD), le raccordement de certains centres de santé en eau potable ainsi que l’aménagement d’espaces verts et de la signalétique au sein des centres concernés.

« La réhabilitation de ces centres va impacter 1,3 million d’habitants, dont 60% en zone rurale ainsi que dans les quartiers économiquement faibles, à raison de 45 000 consultations par mois en moyenne », a-t-il renchéri.

De plus, Gaston Sorgho, directeur sectoriel santé, nutrition, population pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du groupe de la Banque mondiale, a affirmé que ce vaste projet n’aurait pas été possible sans l’aide de l’institution, tout en précisant que « la Banque mondiale est déterminée à aider les pays à se doter d’une couverture sanitaire universelle à l’horizon 2020 ».

Le ministre ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique, Aka Aouélé Eugène, a pour sa part indiqué que « le président de la République s’est engagé pour un montant de 800 milliards FCFA [environ 1,4 milliard $] dans le domaine de la santé sur la période 2018-2020. La réhabilitation des hôpitaux occupe une place importante dans le programme de mise à niveau qui concerne 365 structures sanitaires en vue de l’opérationnalisation effective de la couverture maladie universelle (CMU), à partir de janvier 2019 ».

Flore Kacou