Initialement prévue pour s’achever le 07 décembre dernier, la campagne d’identification et d’enregistrement des acteurs de la chaîne de valeur agricole du Mifa (Mécanisme incitatif de financement agricole) est prolongée jusqu’au vendredi 21 décembre 2018.
Cette prorogation, d’après le coordonnateur des chaînes de valeur, Noel Bataka (photo), a été décidée afin de permettre aux personnes ne s’étant pas toujours inscrites jusqu’à lors, de pouvoir le faire.
La campagne, lancée en novembre dernier, vise à recenser toutes les personnes opérant dans le secteur agricole ou désirant y investir. L’objectif étant de préparer une meilleure prise en charge des concernés par le mécanisme, à partir de 2019.
Les agents chargés de l’enregistrement sont à nouveau déployés sur le territoire national jusqu’à la nouvelle date butoir. De même, le formulaire d’enregistrement est toujours disponible sous le lien https://goo.gl/Kw1j1Q.
Le ministre des infrastructures et des transports, Ninsao Gnofam a réceptionné ce jeudi 13 décembre 2018, les travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon Notsè-Tohoun dans la préfecture du Moyen-Mono.
Le ministre, à la tête d’une délégation gouvernementale, a d’abord procédé à une visite du chantier qui s’étend sur 57 km. « L’ouvrage a été techniquement réalisé dans les règles de l’art et on ne doit pas y avoir d’inquiétudes dessus », a déclaré Ninsao Gnofam à l’issue de la visite. Et de poursuivre, « nous avons vu que l’essentiel des travaux par rapport à ce qui constitue le cahier des charges, a été réalisé ».
Le ministre a également relevé que l’infrastructure, réalisée à hauteur de 35 milliards FCFA, a été exécutée par une entreprise togolaise, MNS Group SA. « J’ai été surpris par la qualité de la réalisation et de comment la construction a été faite. Je crois que nous pouvons désormais compter sur nos entreprises au niveau local », a-t-il ajouté.
Selon les responsables de la société, l’état d’avancement de la route est de 121,56% pour un délai de 100%.
Une campagne de visite annuelle des navires de servitude battant pavillon togolais, s’est achevée ce jeudi 13 décembre 2018.
Entamée le 26 novembre dernier, elle a permis à l’administration maritime nationale de s’assurer du respect des normes de sécurité, d’hygiène et de protection de l’environnement marin de 39 navires. La campagne a également permis d’avoir une bonne maîtrise du registre national d’immatriculation des navires de servitude.
D’après le directeur des affaires maritimes, Hubert Bakaï, l’opération d’inspection se déroule conformément aux conventions de l’Organisation maritime internationale (OMI) en matière de sécurité et de sureté maritime, et du code de la marine marchande. Elle a notamment permis de déceler des manquements sur les navires et des absences de documents des navires.
Une autre campagne de visite et d’inspection sera bientôt lancée, cette fois-ci à l’intention des navires de registre international.
Le parc national Fazao-Malfakassa situé dans la Région Centrale, est sur le point d’obtenir le statut de « réserve de la biosphère ».
Cette désignation est accordée par l’Unesco aux zones protégées de la nature qui contribuent à réduire la perte de la biodiversité, à améliorer les moyens de subsistance des populations locales et à faciliter les conditions sociales, économiques et culturelles pour la durabilité de l'environnement.
Grâce au projet « Les entreprises de la biodiversité dans le parc national Fazao-Malfakassa : un moyen de réduire la pauvreté, de préserver la biodiversité et de développer durablement », soumis par le gouvernement dans son engagement d’atteindre les ODD, le parc, vaste de 192 000 hectares, va bénéficier d’un soutien de 1 million de dollars du Fonds de partenariat pour le développement Inde-Onu.
Le projet sera mis en œuvre par l’Unesco en collaboration avec le ministère de l’environnement. Il permettra notamment d’inciter « les petites entreprises dans l’apiculture, la séquestration du carbone dans la biomasse, la protection des bassins versants, la bio-prospection ou l’écotourisme au Togo », selon Yao Ydo, le directeur du bureau régional de l’Unesco.
Le projet Maximizing opportunities in cocoa activity (MOCA), d’une valeur d’environ 14 millions $ (environ 8 milliards FCFA), a connu son lancement officiel, mardi, à Abengourou, dans l’est de la Côte d’Ivoire.
Ce projet financé par le programme Food for Progress du département de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA) et mis en œuvre par l’ONG agricole américaine Cultivating new frontiers in agriculture (CNFA), vise à contribuer à l’amélioration de la qualité et la disponibilité de la production et des intrants agricoles, à l’amélioration de la récolte et la manutention après récolte, à la facilitation des relations commerciales et au renforcement des capacités des producteurs pour mieux répondre à la demande du marché international, en matière de qualité du produit.
Le projet MOCA va notamment démontrer son expertise dans neuf domaines : l’appui aux groupes de producteurs et aux coopératives ; l’apport de services de développement et l’entrepreneuriat ; la facilitation de prêts agricoles ; la collaboration avec les institutions et le gouvernement ; l’amélioration de l’accès aux intrants de qualité ; le développement de programmes de formation sur les techniques de production améliorées ; l’octroi de subventions en nature pour l’équipement et les intrants ; le soutien à l’entrepreneuriat et au leadership des femmes et des jeunes ; la facilitation des relations acheteur-vendeur.
Par ailleurs, dans le but d’atteindre tous ces objectifs, les initiateurs du projet MOCA ont étendu leur partenariat aux acteurs de la chaîne de valeur du cacao à l’échelle nationale et internationale. Ils ont aussi signé des accords de collaboration avec des industries chocolatières, des exportateurs de cacao et des firmes de production d’intrants agricoles de qualité.
Pour le chef de service Appui aux projets et investissements agricoles de la direction générale du conseil du café-cacao, Patricia Kadjo Assamoi, l’objectif de ce projet est de faire la promotion du cacao ivoirien sur le marché du chocolat de haute qualité, en d’autres termes, le chocolat fin.
Tout en indiquant que « Le marché du chocolat est un marché sur lequel la Côte d’Ivoire n’est pas encore bien connue, bien qu’étant le premier producteur mondial de cacao. Le projet MOCA est donc une réelle opportunité pour nous d'accéder à ce marché qui est en pleine expansion ».
Patricia Kadjo Assamoi a, pour la réussite de ce projet, également invité les producteurs à adhérer au projet MOCA. « De par ses objectifs, le projet MOCA offre de réelles opportunités aux producteurs parce qu’il s’agit de les amener à produire autrement qu’ils ne l’ont fait jusqu’à présent. Il s’agit pour eux de produire en ayant à l’esprit le fait qu’ils pourront mieux vendre leur produit s’ils s’y mettent de manière professionnelle. Ils ont donc tout intérêt à y adhérer », a-t-elle signifié.
Flore Kacou
Le ministre ivoirien de la Communication et des Médias, Sidi Touré (photo) a déclaré le mercredi 12 décembre, que 20 000 objets d’art de Côte d’Ivoire d’un coût de 6 000 milliards FCFA (environ 10,39 milliards $) sont détenus en Occident. Cette annonce du ministre a été faite dans le cadre du plan d’identification, de promotion et de restitution des biens culturels ivoiriens à l’étranger.
Selon Sidi Touré, ce sont au moins 50 musées en Europe et en Amérique en dehors des collections privées qui détiennent dans leurs collections respectives, des œuvres d’art ivoirien.
Poursuivant, le ministre Sidi Touré a expliqué que « dans le cadre du processus de retour de ces biens culturels mis en place avec l’UNESCO et la branche africaine du Conseil international des musées (AFRICOM), la Côte d’Ivoire a désigné deux médiateurs et conciliateurs auprès de ces organisations et une première liste de 148 objets d’art à restituer, a été transmise ».
Aussi, le ministre ivoirien de la communication et des médias a précisé qu’en Côte d’Ivoire, il y a des infrastructures pour accueillir ces objets d’art avec notamment, la réhabilitation du Musée des civilisations de Côte d’Ivoire.
De plus, Sidi Touré a également signifié que « le gouvernement a engagé diverses actions en vue de construire un nouveau musée de stature internationale et 12 musées régionaux afin de créer un cadre favorable à la conservation, à la gestion et à la sécurisation des œuvres d’arts qui seront restituées ».
Flore Kacou
Le gouvernement ivoirien et la société EOLIS-CI, filiale du groupe français Compagnie fruitière ont signé ce 12 décembre, une convention de concession du terminal fruitier du port autonome d’Abidjan. A travers cette convention, la Compagnie fruitière compte investir 22 milliards FCFA (environ 38,15 millions $) en vue d’accroître la capacité d’accueil de ce terminal fruitier.
Selon le ministre ivoirien du Transport, Amadou Koné, cet investissement pourrait générer des milliers d’emplois et contribuer à réduire le taux de chômage dans le pays. Tout en estimant qu’avec l’augmentation de l’offre de chambres froides à température contrôlée et la construction d’un poste à quai de 12 m de tirant d’eau, le terminal fruitier sera plus moderne et va aider à rendre plus compétitive la filière fruits et légumes de Côte d’Ivoire.
Amadou Koné a ajouté également que les exportations et les produits principaux dont la banane, l’ananas avec maintenant le gingembre, l’igname frais, la patate douce, la mangue, qui eux sont passés de 237 mille tonnes en 2015 à 280 mille en 2017, soit une croissance de 18% en 2 ans, devraient doublement progresser à 490 mille tonnes à l’horizon 2038.
Toujours selon le ministre du Transport, « ce projet vient à point et permettra de maintenir sinon d’accroître les positions de notre production sur le marché international » avec la concurrence dans les secteurs fruits et légumes, existante entre l’Amérique Latine et l’Afrique.
Le directeur exécutif du Groupe Compagnie fruitière, Jérôme Fabre a pour sa part, indiqué que cette convention vient faire du port autonome d’Abidjan, une référence en matière de filières productives en Côte d’ivoire. Tout en mentionnant l’honneur que le groupe a de participer à ce projet de développement des filières productives de la Côte d’Ivoire.
Flore Kacou
Le gouvernement, représenté par les ministres de la justice, de l’administration territoriale et de la fonction publique, a tenu ce jeudi 13 décembre 2018 à Lomé, une rencontre avec les ambassadeurs africains en poste au Togo.
Le but était d’échanger avec les diplomates sur l’évolution de la situation socio-politique au Togo et de faire le point sur la mise en œuvre de la feuille de route de la Cedeao. « Nous leur avons fait part des mesures prises par le Gouvernement pour apaiser le climat social et décrisper la situation politique », a déclaré Gilbert Bawara (photo) aux médias, à l’issue de la rencontre.
Et de poursuivre : « Nous les avons également éclairés sur les incidents à Lomé et Sokodé et rassuré sur les efforts qui sont déployés pour faire la lumière, afin d’identifier les responsables pour les traduire devant la justice ».
Les représentants du gouvernement ont en outre remercié les diplomates pour « la solidarité dont il font preuve » envers le Togo.
Le Président du Parlement de la Cedeao, Moustapha Cissé Lô, a apporté ce jeudi 13 décembre 2018 à Abuja, des précisions autour des informations véhiculées sur une prétendue position du Parlement de l’institution réunie actuellement en session, sur la situation sociopolitique au Togo.
Le Président du parlement a affirmé « qu’aucune décision, résolution ou position n’a été prise par le parlement de la Cedeao au sujet de la situation politique actuelle du Togo ».
Moustapha Cissé Lô a en effet indiqué que, comme il est de coutume lors de chaque session ordinaire des parlementaires de l’organisation, un débat est ouvert. Des présentations sont faites par les représentants des 15 Etats membres sur la situation politique, économique, social et sécuritaire dans les pays. Des questionnements sont ainsi posés et chaque député exprime librement son opinion sur les diverses questions.
Le Président a donc rappelé que, pour ce qui est du débat sur le Togo, « les opinions des uns et des autres sont expressément personnels et n’engagent que leurs auteurs en tant que députés ». Et de poursuivre : « Le parlement dégage toute responsabilité au sujet des informations contraires à ce qui précède ».
Moustapha Cissé Lô a toutefois invité les différents acteurs, « du pouvoir comme de l’opposition », « à s’asseoir et à asseoir un dialogue constructif pour l’intérêt général des populations ».
Au sortir de la 5e édition des rencontres sectorielles du Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP) dédié au secteur des transports, tenues le mercredi 12 décembre 2018, à Abidjan, le ministre ivoirien du Transport, Amadou Koné (photo), a annoncé l’ouverture prochaine de deux nouvelles lignes directes : Abidjan-Washington et Abidjan-Montréal.
Cette annonce s’inscrit dans le cadre des nouvelles perspectives du ministère en faveur du secteur des transports. Toutes ces perspectives ont, selon le ministre, pour objectif d’accroître la contribution des transports dans le PIB de la Côte d’Ivoire, qui se situe actuellement entre 7% et 12%.
Dans l’optique d’apaiser les grognes du personnel aérien quant au coût exorbitant des escales, des taxes, le manque de personnel, entre autres, Amadou Koné a tenu à rassurer sur la bonne volonté de l’Etat à remédier à toutes les tares dénoncées.
Aussi, il a fait remarquer que, contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’aéroport d’Abidjan n’était pas le plus cher de la région, en indiquant que l’Etat ivoirien avait baissé les taxes liées aux vols.
« Pour les vols régionaux, à Abidjan, nous sommes passés à 35 000 FCFA, un prix nettement meilleur que celui de certains dans la région », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le ministre du Transport a signifié que l’ambition du gouvernement ivoirien est de « faire de notre aéroport le moins cher de la région ».
Notons que la future ligne Abidjan-Washington constituera la deuxième liaison aérienne directe avec les Etats-Unis après l’ouverture, il y a quelques mois, de la première liaison reliant Abidjan et New York, effectuée par la compagnie aérienne Ethiopian Airlines.
Flore Kacou